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Canada: Justin Trudeau a participé à une marche contre l’islamophobie à London

juin 5, 2022
Justin Trudeau discute avec une jeune femme.

Le premier ministre Justin Trudeau était à London dimanche. Radio-Canada/Talia Ricci/CBC

Des centaines de personnes, y compris le premier ministre canadien Justin Trudeau, ont participé à une marche pour souligner le triste anniversaire de l’attaque au camion-bélier qui a tué une famille musulmane à London, en Ontario.

La marche a débuté dimanche après-midi à l’école secondaire Oakridge et a pris fin devant la mosquée de London.

Quatre membres de la famille Afzaal ont été tués le 6 juin 2021. Un cinquième a été blessé. La famille faisait une promenade lorsqu’un homme au volant d’un véhicule les a happés. À l’époque, les policiers ont déclaré qu’ils croyaient que l’attaque était motivée par la haine.

L’homme fait face à quatre chefs d’accusation de meurtre au premier degré et d’un chef d’accusation de tentative de meurtre. Des accusations de terrorisme ont aussi été ajoutées.

[La famille Afzaal], c’était nos amis, a déclaré Aisah Rashid, qui a participé à la marche de dimanche avec sa famille. Les événements prévus [dimanche] et [lundi] facilitent processus de guérison, car l’année a été vraiment, vraiment difficile pour la communauté musulmane du monde entier, tout particulièrement à London, en Ontario.

Yumna Afzaal, 15 ans, sa mère et son père, Madiha Salman, 44 ans, et Salman Afzaal, 46 ans, ainsi que sa grand-mère, Talat Afzaal, 74 ans, sont morts il y a un an.Des gens devant une école secondaire.

Les manifestants se sont rassemblés devant l’école secondaire Oakridge avant la marche. Photo : Radio-Canada/Talia Ricci/CBC

Les amis de Yumna, qui était en 9e année à l’école secondaire où les gens se sont rassemblés dimanche, ont organisé cette marche en mémoire de l’adolescente et en signe de solidarité. L’année dernière, pendant leur processus de deuil, ils ont créé un groupe appelé Youth Coalition Combating Islamophobia [YCCI, Coalition jeunesse pour combattre l’islamophobie, traduction libre].

Avec cette manifestation, nous voulons reprendre les rues, affirmer la présence de la communauté [musulmane] et donner la possibilité aux citoyens de London de montrer à nouveau leur solidarité, a déclaré Selma Tobah, organisatrice de la YCCI.

L’année dernière, des milliers de personnes, y compris des politiciens, se sont rendues à London pour participer à une marche similaire.

Les efforts du gouvernement

Le premier ministre Justin Trudeau était à London dimanche. Il a rencontré les jeunes organisateurs de la marche dans la bibliothèque de l’école.

Il les a remerciés pour leur travail et s’est dit honoré de se joindre à la communauté à cette occasion. Il a déclaré que son gouvernement lutte contre l’islamophobie et contre le racisme au Canada et qu’il reste beaucoup de travail à faire.

Notre gouvernement investit dans le lancement d’une nouvelle stratégie de lutte contre le racisme et d’un plan d’action national pour combattre la haine. Nous lançons également un processus destiné à nommer le premier représentant spécial du Canada pour la lutte contre l’islamophobie, a déclaré M. Trudeau.

Plusieurs marches en Ontario

D’autres marches contre l’islamophobie étaient organisées en Ontario dimanche.

Des activités similaires ont eu lieu à Scarborough, à Kingston, à Mississauga, à Ottawa et à Kitchener.

Reyhana Patel, porte-parole d’Islamic Relief Canada [IRC, Secours islamique Canada, traduction libre], a déclaré que la préparation des activités de commémoration liées au triste anniversaire était une préoccupation majeure pour de nombreuses communautés musulmanes de la province.

IRC a travaillé pendant des semaines pour organiser 11 marches et veillées dans tout le pays et pour encourager les gens à préparer leurs propres activités.

Nous nous souvenons de la famille Afzaal et nous voulons aussi que les gens sortent. Il faut réaffirmer que l’islamophobie est réelle et que cette attaque doit être condamnée, a déclaré Mme Patel.

Elle a affirmé que l’organisme IRC entend fréquemment des témoignages selon lesquels des musulmans sont exposés à de l’islamophobie. Certains sont victimes de violence verbale, d’autres se font arracher leur hidjab ou ne sont pas retenus lorsque des promotions professionnelles sont offertes en raison de leur foi, dit-elle.

Par Radio-Canada avec les informations d’Andréane Williams et de CBC

RDC-Manifestations publiques : le maire de Kinshasa refuse la marche du 27 novembre

novembre 22, 2021

Le gouverneur Gentiny Ngobila relève que le CALCC et le Milapro, signataires de la correspondance lui adressée pour l’organisation d’une marche pacifique, n’ont pas indiqué d’itinéraires et n’ont pas de personnalité juridique.

La lettre de Gentiny Ngobila

Réagissant à la correspondance du CALCC et du Milapro sur la marche du Bloc patriotique prévue pour le 27 novembre, le gouverneur de la ville-province de Kinshasa a refusé de prendre note de cette manifestation publique. « Je ne saurais prendre acte de votre requête », leur a-t-il dit.

Parmi les raisons qui ont poussé le gouverneur à refuser de reconnaître le droit du Bloc patriotique à cette manifestation, il y a notamment l’absence de la notification sur l’itinéraire. Gentiny Ngobila a fait également savoir que ces deux structures n’ont pas qualité pour lui écrire dans le cadre de ces manifestations publiques. Il souhaterait être saisi par les églises catholiques et protestantes auxquelles ces deux structures sont rattachées.

Le gouverneur a aussi motivé son refus par les atteintes physiques observées lors des manifestations similaires organisées dans le passé par le Bloc patroitique.

Il est rappelé que le Bloc patriotique a voulu organiser une autrre marche à cette date en vue de réclamer la dépolitisation de la centrale électorale et le retrait de la taxe sur le registre des appareils mobiles.

Avec Adiac-Congo par Lucien Dianzenza

RDC: Marche du 15 septembre à Kinshasa avec arrestation brutale de Martin Fayulu

septembre 15, 2021

Avec Réaco News

RDC : manifestation de soutien à Tshisekedi en pleine crise avec le camp Kabila

novembre 15, 2020
Le président congolais Félix Tshisekedi, en octobre 2020 lors de la prestation de serment des nouveaux juges nommés à la Cour constitutionnelle.

Plusieurs milliers de militants du parti présidentiel UDPS ont marché samedi à Kinshasa pour soutenir les consultations initiées par le président Félix Tshisekedi en vue de constituer « une union de la nation » en pleine crise avec le camp de son prédécesseur Joseph Kabila.

Ces milliers de militants du parti présidentiel UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) ont scandé des slogans hostiles à l’ancien président Joseph Kabila. Ils ont aussi appelé, à travers des chansons, à la fin de la coalition Front commun pour le Congo (FCC) de Kabila et Cap pour le changement (Cach) de Tshisekedi qui dirige la RDC en vertu d’un accord.

Effigie de Kabila

Bien qu’encadrés par la police sous un soleil de plomb sur un trajet de près de 5 km, ces manifestants ont tenté de brûler une effigie de l’ancien président Kabila avec un cocktail Molotov. Des policiers ont rapidement éteint le feu.

« Le résultat final de la marche de ce jour est la rupture du mariage FCC-CACH », a déclaré Sylvain Mutombo, l’un des manifestants, ministre délégué à la défense et chef d’un parti allié au parti présidentiel UDPS.

C’EST UN COMPLOT POUR NEUTRALISER NOTRE AUTORITÉ MORALE JOSEPH KABILA

Sur le parcours, aucune banderole ou affiche ne reprend cet appel à la fin de la coalition FCC-Cach. Le camp Kabila voit à travers ces consultations et la marche, une tentative de refaire l’unité de l’ex-opposition dont est issue le président Tshisekedi.

« C’est un complot pour neutraliser notre autorité morale Joseph Kabila, le mettre hors-jeu, avec lui le FCC », a déclaré André-Alain Atundu, l’un des parte-parole des pro-Kabila.

Mais, les marges de Félix Tshisekedi sont cependant étroites. Le FCC fidèle à l’ex-président Kabila, revendique 319 députés sur les 500 à l’Assemblée nationale et plus de 90 sénateurs sur 109.

Le rôle des évêques

Lancées le 2 novembre, les consultations menées par le président Tshisekedi, se poursuivront lundi après la trêve du week-end.

De leur côté, les évêques catholiques ont rendu visite à l’ancien président Kabila, au candidat malheureux à la présidentielle du 30 décembre 2018, Martin Fayulu ainsi qu’au Premier ministre Sylvestre Ilunga.

Par Jeune Afrique avec AFP

RDC: Le cortège de JP Bemba avec une foule immense dans la partie Est de la capitale Kinshasa

juillet 13, 2020

 

Avec Afrika 243 publiée 13 juillet 2020

RDC : Jean-Pierre Bemba salue le « bilan positif » de la marche contre le nouveau président de la Ceni

juillet 13, 2020

Plusieurs milliers de personnes, dont l'opposant Jean-Pierre Bemba, ont manifesté à Kinshasa, ce 13 juillet, avant que la marche, interdite par les autorités, ne soit dispersée.

Plusieurs milliers de personnes, dont l’opposant Jean-Pierre Bemba, ont manifesté à Kinshasa, ce 13 juillet, avant que la marche, interdite par les autorités, ne soit dispersée. © Stanis Bukakera pour JA 

Des milliers de personnes se sont rassemblées lundi à Kinshasa pour une marche interdite par les autorités contre le choix d’un nouveau président de la Commission électorale, quatre jours après des affrontements qui ont fait cinq morts. Jean-Pierre Bemba, seul leader de la coalition Lamuka à s’être joint aux manifestants, s’est félicité de l’ampleur de la mobilisation.

Les manifestants ont envahi le boulevard Lumumba, en présence de l’ancien chef de guerre Jean-Pierre Bemba, un des leaders de l’opposition. La manifestation, qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes, a été le théâtre de heurts, en début d’après-midi, au niveau de l’échangeur de Limete, où les forces de l’ordre avaient pris position pour bloquer la poursuite de la marche, tirant des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.

« Bilan positif », pour Jean-Pierre Bemba

« De manière pacifique, nous disons non à la désignation frauduleuse, non consensuelle et non transparente des animateurs de la Commission électorale nationale indépendante », a déclaré Jean-Pierre Bemba, seul leader de la coalition Lamuka a s’être joint aux manifestants, lors d’un court point presse face à une poignée de journalistes. « Je pense que le bilan est positif. Je n’ai pas entendu parler des blessés, de morts ou de pillages. Je m’en réjouis, et je remercie la population », a-t-il ajouté.

« Un grand merci pour votre forte mobilisation. Unis et déterminés nous ferons basculer les décisions pernicieuses et arbitraires à l’encontre de la volonté du peuple », a par ailleurs écrit Jean-Pierre Bemba dans un tweet, adressant par ailleurs des remerciements à la police pour « avoir encadré les manifestants tout au long de la marche ».

Ailleurs dans le pays, des rassemblements ont été dispersés à Bukavu (est) et Kananga (centre) à coup de gaz lacrymogènes. Ces marches dénoncent le choix du nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), accusée par les opposants de fraudes électorales à chaque scrutin.

La Ceni contestée

La marche de lundi était organisée par la principale coalition des partis d’opposition Lamuka. La manifestation a été « reportée » dans la deuxième ville Lubumbashi, ont indiqué les organisateurs, qui redoutent des incidents provoqués par des « infiltrés » pour mettre en cause un des leaders de Lamuka, Moïse Katumbi.

Des marches semblables avaient été organisées jeudi par le parti présidentiel Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Cinq manifestants avaient alors été tués (deux à Kinshasa et trois à Lumbumbashi), selon un bilan du ministre de l’Intérieur. De plus, 20 policiers ont été blessés à Kinshasa dont deux grièvement, selon ce même bilan qui par ailleurs ne confirme pas une rumeur assurant qu’un policier avait été lynché par la foule dans la capitale.

En conseil des ministres, le président Félix Tshisekedi a indiqué qu’il « peut comprendre » ces réactions face aux « irrégularités » dans le choix du nouveau président de la Commission électorale, mais qu’« il condamne » les violences.

C’est le président qui doit valider in fine le choix du nouveau président de la Commission électorale. Il a été entériné par l’Assemblée nationale, sur proposition de la société civile. Les autorités justifient l’interdiction des marches par l’état d’urgence sanitaire face à la pandémie de Covid-19. Une troisième marche est prévue dimanche à l’appel d’un collectif catholique et de mouvements citoyens.

Par Jeune Afrique avec AFP

De la chair humaine vendue sur un marché chinois

mai 24, 2020

Un homme est suspecté d’avoir tué une vingtaine de jeunes gens, de les avoir dépecés et d’avoir vendu une partie de leur chair comme de la « viande d’autruche ».

Photo d'illustration
Photo d’illustration © AFP/ Peter Parks

France: À Paris, la marche contre l’islamophobie réunit 13.500 manifestants

novembre 10, 2019

 

Le cortège s’est étiré entre la gare du Nord et la place de la Nation.

D’après le cabinet d’études Occurence, mandaté par un collectif de médias dont Le Figaro, 13.500 personnes ont participé à la marche contre l’islamophobie qui avait lieu ce dimanche. Partis à 13h de la gare du Nord, à Paris, les manifestants ont marché jusqu’à la place de la Nation.

«Oui à la critique de la religion, non à la haine du croyant», «stop à l’islamophobie», «vivre ensemble, c’est urgent», pouvait-on lire sur des pancartes des participants réunis devant la gare du Nord.

Depuis l’appel à manifester lancé le 1er novembre dans le quotidien Libération, quatre jours après l’attaque de Bayonne et sur fond de débat ravivé sur le port du voile et la laïcité, la classe politique s’était déchirée autour de la participation à ce rassemblement. En cause: l’identité de certains signataires de l’appel, considérés comme extrémistes, et la notion-même d’«islamophobie».

Par Le Figaro.fr

Côte d’Ivoire : une marche à Abidjan après le viol et la mort d’une fillette

octobre 6, 2019

Des enfants dans un quartier d’Abidjan. Photo d’illustration. © Schalk van Zuydam/AP/SIPA

 

Plusieurs dizaines de personnes ont marché dimanche à Abidjan pour dénoncer la mort – après un viol – d’une fillette âgée de trois ans, crime très médiatisé et abondamment commenté sur les réseaux sociaux. La ministre ivoirienne de la Famille et de l’enfant, Ramata Ly-Bakayoko a promis que « tout sera mis en œuvre pour retrouver les criminels ».

Bouassa Ahou Océane est morte après avoir été violée dans son village de Bore-Ettienkro, à 25 km de Dimbokro (centre), avait annoncé mardi la ministre ivoirienne de la Famille et de l’enfant, Ramata Ly-Bakayoko, évoquant « un acte ignoble ». La fillette a été enlevée et violée lundi, puis abandonnée dans les broussailles près de son village. Elle avait été hospitalisée à Abidjan sans que les médecins puissent la sauver.

« Viols d’enfants, la fin du silence », « Stop à la violence envers les enfants », lisait-on sur les banderoles et affiches tenues par des manifestants vêtus de tee-shirts rouges et blancs dimanche. « Il faut commencer à sensibiliser », a expliqué Hassan Hayek, l’initiateur de la marche.

Des funérailles prises en charge par l’État

« On a trop longtemps gardé le silence. Il est aujourd’hui temps d’en parler », a déclaré à l’AFP Sylvie Ossen qui a pris part à cette marche silencieuse qui s’est déroulée dans le quartier chic de Cocody.

Après cette marche silencieuse, les manifestants ont allumé des cierges et déposé des fleurs à la mémoire de Bouassa Ahou Océan.

Les funérailles seront prises en charge par l’État, avait assuré la ministre, promettant que « tout sera mis en œuvre pour retrouver les criminels ». La ministre avait également annoncé le viol d’une autre « fille de 16 ans par sept individus à Agboville (près d’Abidjan).

Par Jeuneafrique.com avec AFP

Trois-Rivières: Mariannick Mercure traite Yves Lévesque et les conservateurs de «criminels climatiques»

septembre 27, 2019

 

Le candidat conservateur, Yves Lévesque, s'est fait accueillir à la marche pour le climat avec une affiche affirmant que les conservateurs sont des «criminels climatiques».
© François Gervais Le candidat conservateur, Yves Lévesque, s’est fait accueillir à la marche pour le climat avec une affiche affirmant que les conservateurs sont des «criminels climatiques».
Présente à la marche pour le climat, la conseillère trifluvienne Mariannick Mercure a apostrophé Yves Lévesque en traitant les conservateurs de «criminels climatiques».

Le candidat conservateur dans Trois-Rivières était au point de départ de la marche, à l’Université du Québec à Trois-Rivières, et discutait avec le conseiller François Bélisle lorsque Mme Mercure s’est placée devant lui.

«Ça n’a pas de bons sens, vous ne devriez pas être là, M. Lévesque. Vous êtes des criminels climatiques», lance Mme Mercure, dans une intervention filmée et de toute évidence préméditée.

Yves Lévesque réplique en l’accusant d’être extrémiste.

«Sais-tu quoi? Les extrémistes, autant de la gauche que de la droite, ça ne rassemble pas», dit calmement Yves Lévesque.

«Vous devriez partir, vous êtes pas le bienvenu ici», répète Mme Mercure.

Interrogée plus tard sur la raison qui l’a poussée à apostropher M. Lévesque de la sorte, la conseillère municipale réitère que, selon elle, il n’avait pas sa place à cette marche pour le climat, en tant que candidat conservateur, mais aussi comme ancien maire de Trois-Rivières.

«Il est venu serrer des mains pour sa campagne électorale, mais quiconque connaît le programme des conservateurs et le legs d’Yves Lévesque comprend très bien pourquoi j’ai fait ça. Il n’avait pas sa place là. C’est hypocrite», soutient-elle.

Par Martin Martin Lafrenière avec Le Nouvelliste