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Canada: Sa fiancée refoulée au service d’immigration de l’aéroport

juillet 4, 2021

Michel Cousin et sa fiancée Maria devaient se retrouver officiellement mardi soir dernier, alors qu’elle arrivait à l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau directement de Paris pour venir se marier dans les prochains mois et s’établir avec son bien-aimé à Saint-Élie-de-Caxton. Agressivité des agents, fouille intégrale et entêtement en raison d’une pièce manquante dans son dossier d’immigration, elle a finalement été renvoyée à Paris en état de choc avec des marques physiques et mentales de cette aventure.

Michel Cousin, résident de Saint-Élie-de-Caxton, a dénoncé la situation que sa fiancée a vécue à l'aéroport.

© Olivier Croteau Michel Cousin, résident de Saint-Élie-de-Caxton, a dénoncé la situation que sa fiancée a vécue à l’aéroport.

Le mardi 29 juin vers 17h, Maria, âgée de 71 ans, est à l’aéroport, tentant de se faire accepter par les agents d’immigration pour entrer au pays. L’un d’eux regarde la déclaration remplie de manière électronique et mentionne que la dame n’a pas l’autorisation écrite d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) exigée selon lui pour pouvoir venir voir son fiancé, considéré comme un membre de la famille élargie selon le gouvernement.

Pourtant, selon M. Cousin, elle avait toutes les pièces nécessaires: la copie de sa propre carte de résident permanent, son autorisation de voyage électronique (AVE) et la déclaration solennelle. «Quand j’ai lu les textes d’Immigration Canada, ça disait que les personnes devaient avoir une AVE et le formulaire de déclaration solennelle assermenté. Moi je l’ai fait viser par le notaire du village; ils n’avaient pas besoin de cette autorisation écrite», a soutenu le résident de Saint-Élie lorsque contacté par Le Nouvelliste.

Maria, la fiancée de Michel Cousin, qui a dénoncé la situation.

© Courtoisie Maria, la fiancée de Michel Cousin, qui a dénoncé la situation.

Pour l’agent d’immigration à l’aéroport, cette information ne convenait pas: il fallait l’autorisation écrite, sans quoi il la renvoyait à Paris. «Elle s’est retrouvée en état de choc, en panique. Je pouvais entendre le gars au téléphone lui dire ‘’On va vous remettre dans l’avion’’. J’ai pu lui parler, mais il ne voulait rien entendre», a émis Michel Cousin, qui n’a jamais vu sa conjointe dans un tel état.

Maria paniquait, elle avait de la difficulté à respirer, alors que l’agent lui disait sans cesse de remettre son masque. Toujours selon M. Cousin, elle s’est par la suite fait escorter par trois agents au service des douanes où ils ont vidé sa valise et son sac. Ils ont regardé de fond en comble à maintes reprises dans tous les sens.

«Elle avait des médicaments sur elle par rapport à divers traitements qu’elle suit, notamment pour son stress naturel qu’elle a. À ce moment, elle était complètement en état de stress. […] Ils l’ont blâmée de les cacher dans ses souliers, alors qu’elle ne voulait que gagner de l’espace», a raconté son fiancé par téléphone.

Non seulement ils auraient fouillé ses bagages, mais la dame aurait aussi été conduite dans une salle où on lui a demandé de se déshabiller, se retrouvant en sous-vêtements devant des hommes. «Ils l’ont fait mettre en petites culottes et en soutien-gorge, en présence d’un homme qui lui a passé un détecteur sur le corps en la tenant par la nuque et par les cheveux», a dénoncé Michel Cousin, en spécifiant que des agents n’avaient pas de gants alors qu’ils touchaient aux effets personnels de sa bien-aimée.

En état de choc

À la suite de cette fouille, Maria aurait fait un malaise en raison de la panique qui l’avait gagnée, tombant par terre et se fracassant le nez, lui valant un hématome à cet endroit, ainsi que sur la cuisse et la lèvre. La peur qui l’avait envahie à ce moment l’aurait contrainte à ne pas dire ce qui venait de lui arriver au personnel de l’aéroport.

Maria s'est fait mal au nez en tombant à la suite de son malaise.

© Courtoisie Maria s’est fait mal au nez en tombant à la suite de son malaise.

Maria aurait simplement ramassé le plus rapidement possible ses choses qui avaient été mises à l’envers. On lui aurait ensuite dit de repartir dès le lendemain en après-midi, mais qu’entre-temps elle devait trouver un moyen par elle-même de se loger pour attendre son vol.

«T’es en train de me dire qu’ils te larguent dans la nature sans se demander où tu vas? Ils vont totalement au contraire des mesures sanitaires qu’ils nous imposent. […] Elle arrivait à Montréal avec un test négatif de Paris qui était valable trois jours selon les délais imposés. Elle devait passer un autre test après le passage de l’immigration et aller à sa réservation d’hôtel pour faire les trois nuits obligatoires à un prix faramineux, à 1100 $», de s’exclamer M. Cousin.

Selon lui, ces démarches n’avaient pas de sens. «Tout était chamboulé, il n’y avait plus rien. Pas de test à l’arrivée, pas de nuits d’hôtel parce qu’elle partait le lendemain.» Finalement, il est allé la chercher directement à l’aéroport mardi soir en attendant le lendemain pour qu’elle reparte vers la France.

En date de samedi, alors que Maria est de retour chez elle, elle est toujours en état de choc. «En ce moment, elle est complètement démolie. […] Elle n’est pas du tout en état de reprendre l’avion, elle est encore sous le choc. […] Elle m’a dit: ‘’Je n’ai pas dormi, j’ai pleuré toute la nuit’’. Elle se sent très mal, elle est totalement désemparée», a confié le résident de Saint-Élie, qui essaie de garder la tête sur les épaules pour la soutenir et continuer les démarches de plaintes qu’il a entamées.

En effet, vendredi, l’homme de 66 ans a déposé une plainte au service d’immigration du Canada pour ce qui s’est déroulé, en plus d’en faire une au service de douanes de l’aéroport. Il a également fait part de la situation aux premiers ministres du Canada et du Québec, Justin Trudeau et François Legault. «J’ai décidé que je ne laisserais rien passer», a-t-il énoncé.

Pour la suite, Michel Cousin devra refaire l’autorisation écrite afin que sa fiancée puisse officiellement venir le rejoindre. En attendant, il ne souhaite qu’elle se porte mieux et qu’elle se rétablisse de cette mésaventure le plus rapidement possible.

Par Rosie St-André – Le Nouvelliste 

« Tempête du siècle », Porto Rico, dévasté par Maria, se prépare à des inondations « catastrophiques »

septembre 21, 2017

Des parkings inondés après le passage de l’ouragan Maria à San Juan, le 20 septembre 2017 à Porto Rico / © AFP / HECTOR RETAMAL

Dévastée par l’ouragan Maria qui l’a touchée mercredi, l’île de Porto Rico se préparait jeudi à des inondations potentiellement « catastrophiques », avec des pluies torrentielles attendues dans les deux jours qui viennent.

L’ouragan a laissé derrière lui mercredi d’innombrables toitures arrachées, des immeubles détruits et des villes sous l’eau, obligeant des dizaines de milliers de personnes à se presser dans les refuges.

Et le centre américain des ouragans annonçait que l’île devait s’attendre à 50 à 75 cm de pluie d’ici samedi, voire 90 cm par endroits.

« Si vous le pouvez, montez vers les hauteurs MAINTENANT », lançait jeudi à l’aube dans un tweet le service météorologique national, parlant d’inondations « catastrophiques », et de risque de glissements de terrain.

L’ouragan, oscillant entre les catégorie 4 et 5 (le maximum) lorsqu’il a atteint Porto Rico, est « la tempête la plus dévastatrice qu’ait connue l’île en un siècle », a déclaré le gouverneur de Porto Rico, Ricardo Rossello.

L’ouragan le plus catastrophique à toucher l’île a été Okeechobee, connu aussi comme San Felipe Segundo, en 1928, qui avait tué 300 personnes.

« Il y a beaucoup d’inondations, beaucoup d’infrastructures endommagées, le système de télécommunications est partiellement détruit et l’infrastructure énergétique ne fonctionne plus du tout », a encore déclaré le gouverneur à CNN.

Celle-ci avait déjà été endommagée par Irma, et cette fois, « je crains que les dégâts ne soient très sévères », a ajouté M. Rossello. « Si c’est le cas, ça peut être une histoire de mois, et non de jours, pour tout remettre en ordre ». En attendant, l’ensemble de l’île est sans électricité.

– Dévastation ‘pratiquement absolue’ –

La dévastation est « pratiquement absolue », a témoigné en pleurs la maire de la capitale, Carmen Yulin Cruz, dans un refuge, ajoutant que « de nombreuses parties de San Juan sont complètement inondées ».

« Notre vie telle que nous l’avons connue a changé », a-t-elle assuré.

Un homme est mort à Bayamon, dans le nord-est de l’île, frappé par une planche qu’il avait utilisé pour bloquer une fenêtre et que le vent a arrachée, a annoncé le gouvernement.

Dans les refuges, chacun a son témoignage de la violence de Maria.

« Quand les vents ont commencé à souffler fort (…) nous avons dû monter aux deuxième et troisième étages avec toutes nos affaires et les chiots », a raconté par téléphone à l’AFP, Suzette Vega, une habitante de 49 ans qui a trouvé refuge avec 1.200 personnes dans une salle de concert de San Juan.

« Quand j’ai levé les yeux j’ai vu le toit trembler comme une feuille. J’ai demandé +Mais il est en carton?+. On m’a répondu +Non, c’est du ciment+ », a-t-elle ajouté.

Dans le centre de la capitale, Imy Rigau était prise au piège de l’eau dans son appartement, le plafond de celui du dessus s’étant envolé. « L’eau est descendue par les escaliers comme dans une cascade et toute cette eau est entrée chez moi », a raconté en pleurs cette femme de 53 ans. « Nous sommes bloqués », s’est-elle lamentée dans une conversation téléphonique avec l’AFP.

Les autorités ont instauré un couvre-feu de 18h à 06h, autant par sécurité que pour éviter les pillages dans les maisons que leurs habitants ont été forcés d’abandonner.

– ‘Conséquence du réchauffement climatique’ –

Comme Porto Rico, ce sont plusieurs îles des Caraïbes déjà mises à mal par Irma la semaine dernière qui doivent de nouveau faire face à leur lot d’inondations, de toits et d’arbres arrachés.

En Guadeloupe, au moins deux personnes sont mortes et deux autres sont portées disparues en mer après le passage de Maria mardi.

Plus au sud, sur l’île de la Dominique elle aussi totalement ravagée mardi par Maria, sept personnes ont perdu la vie, mais les autorités ont prévenu que le bilan pourrait encore s’alourdir, les vents violents rendant difficiles et parfois impossibles les opérations de secours.

Des images aériennes de l’AFP montrent une partie de la Dominique jonchée de débris, notamment de toitures arrachées. Un vol de reconnaissance a permis au Centre des situations d’urgence des Caraïbes (CDEMA) d’estimer les dommages à « 70-80% des constructions » selon son directeur, Ronald Jackson.

« Le pays est complètement assommé », a déclaré un conseiller du Premier ministre de la Dominique. « Il n’y a plus d’électricité, plus d’eau courante, plus de téléphones ni fixes ni cellulaires, et tout ça risque de durer un bon moment », a-t-il expliqué dans un communiqué.

Les Iles Vierges américaines ont elles aussi pâti du passage de l’ouragan, mais sans qu’aucune victime soit recensée à ce stade, alors qu’Irma y avait fait 9 morts. Maria semble aussi avoir épargné l’île franco-néerlandaise de Saint-Martin, où Irma avait fait 15 morts.

L’ouragan, qui après être descendu en catégorie 2, vient de repasser en catégorie 3, devrait passer à une centaine de kilomètres au nord de la République dominicaine jeudi, et continuer sa route vers les îles britanniques de Turques-et-Caïques.

Le président français Emmanuel Macron avait déclaré mardi que ces ouragans étaient « une des conséquences directes du réchauffement climatique », déplorant la décision américaine de sortir de l’accord de Paris sur le climat.

Romandie.com avec(©AFP / 21 septembre 2017 14h19)

Maria, ouragan « potentiellement catastrophique », touche les Caraïbes

septembre 18, 2017

Image satellite de l’ouragan Maria, le 18 septembre 2017 / © NOAA/RAMMB/AFP / HO

Maria, désormais ouragan de catégorie maximale 5, a commencé à toucher la Martinique lundi, placée comme la Guadeloupe en alerte violette cyclonique, une dizaine de jours après le passage ravageur d’Irma à Saint-Martin et Saint-Barthélemy.

L’ouragan Maria s’est renforcé lundi en catégorie 5, devenant « potentiellement catastrophique », selon le Centre national des ouragans (NHC) américain.

En Martinique, 33.000 foyers ont été privés d’électricité à 18H00 locales (minuit à Paris), selon la préfecture, qui n’a pas relevé de dégât significatif à ce stade avec une quarantaine d’interventions des pompiers.

Selon Christian Massip, prévisionniste à Météo-France, l’oeil du cyclone est passé à 50 km des côtes du nord de la Martinique et le mur de l’oeil du cyclone, qui concentre des vents très forts, est passé à 25 km et n’a pas touché l’île.

L’ensemble des services de sécurité et de secours est « prêt à intervenir », a assuré la préfecture. L’activité économique a été « stoppée », les transports en commun « interrompus ». Les établissements scolaires et les crèches ont été fermés.

« J’ai des bougies, des lampes et à manger. J’ai des légumes en boîte et du gaz. S’il n’y a plus d’électricité, ça ira. Les fenêtres sont fermées, tout est cloué déjà », a témoigné à l’AFP Anne-Marie, 84 ans, habitante de Rivière-Salée, au sud de la Martinique.

Maria devait se diriger vers la Guadeloupe, placée comme la Martinique en alerte maximale violette, entraînant le confinement des populations dans l’attente de l’arrivée de Maria. Le préfet de région a ordonné l’évacuation des zones à risque.

– Du scotch sur les vitres –

« Les cyclones, ça fait toujours un peu peur, même si, quand on a connu Hugo (ouragan qui avait fait plus d’une dizaine de morts en Guadeloupe en 1989, ndlr), rien ne peut être pire », a souligné Eric, la quarantaine, habitant du Gosier, en Guadeloupe.

« On va mettre du scotch sur les vitres, ranger la terrasse. Je ne sais pas si nous allons devoir évacuer, mais j’ai lu qu’une montée des eaux est probable jusqu’à 4 mètres, ce qui pourrait inonder mon appartement », a précisé Elodie Corté, 37 ans, cheffe d’entreprise d’une société de menuiserie alu, au Gosier.

Saint-Martin et Saint-Barthélemy, les deux îles où Irma a fait 11 morts et des centaines de millions d’euros de dégâts, ont été placés en alerte rouge.

Le gouvernement, accusé par une partie de l’opposition et des habitants sur place d’avoir tardé à envoyer secours et renforts policiers.

La ministre des Outre-mer Annick Girardin a déclaré depuis la Guyane qu’elle restait « en lien permanent » avec les élus des Antilles qui « sont aujourd’hui satisfaits des moyens qui ont été mis en place ».

« Il ne nous reste malheureusement qu’à attendre le passage pour espérer que les dégâts soient le moins possibles importants », a ajouté la ministre qui a assuré que « toutes les mesures de sécurité sont au rendez-vous ».

En Guadeloupe, l’oeil de l’ouragan devrait passer à moins de 50 km du sud de la Basse-Terre et encore plus près des Saintes, qui devraient être les régions les plus exposées, selon Météo France qui prévoit « des conditions de vent beaucoup plus sévères que ce qui était anticipé » avec des vents moyens de 150 km/h et des rafales à 200 km/h. « Les précipitations cumulées sur 24 heures pourraient être comprises entre 200 et 400 mm et la houle approcher les 8 à 10 mètres », a précisé le ministère de l’Intérieur.

Le préfet a là aussi ordonné la fermeture des écoles et des administrations et entreprises.

– Vols annulés –

Air France, Air Caraïbes et Corsair ont reporté des vols à destination ou en provenance de Pointe-à-Pitre et Fort-de-France lundi. Tous les vols sont annulés dans les deux aéroports de Guadeloupe et Martinique.

« Nous aurons des difficultés importantes », a reconnu le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, rappelant que « la Guadeloupe était le centre logistique à partir duquel nous pouvions alimenter l’île de Saint-Martin et organiser l’ensemble des rotations aériennes et des approvisionnements ».

Le ministère de l’Intérieur a précisé que 668 personnels de la sécurité civile et près de 3.000, tous services confondus, étaient déployés dans la zone Antilles.

Des alertes ouragan ont également été déclenchées dimanche dans les îles de Saint Kitts et Nevis et Montserrat (Royaume-Uni) et à la Dominique.

Ont également été placées en état d’alerte les Iles Vierges britanniques et américaines, Antigua-et-Barbuda, Sainte-Lucie, ainsi que Saint-Eustache et Saba (Antilles néerlandaises).

Romandie.com avec(©AFP / 19 septembre 2017 03h16)                

Ouragan Maria: la Martinique et la Guadeloupe en alerte rouge

septembre 18, 2017

Pluie à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, le 5 septembre 2017 / © AFP/Archives / Helene Valenzuela

La Martinique est passée lundi en alerte rouge cyclonique et la Guadeloupe s’apprêtait à l’être à la mi-journée (18H00 à Paris), en prévision de l’arrivée de l’ouragan Maria, une dizaine de jours après le passage ravageur d’Irma à Saint-Martin et Saint-Barthélemy.

Le gouvernement, accusé par une partie de l’opposition et des habitants sur place d’avoir tardé à envoyer secours et renforts policiers dans les deux îles où Irma a fait 11 morts et des centaines de millions d’euros de dégâts, a annoncé l’envoi de 110 militaires de la protection civile en Guadeloupe.

Saint-Martin et Saint-Barthélemy, qui devraient voir passer Maria entre 100 et 150 km au sud de leurs côtes « dans la nuit de mardi à mercredi », selon Météo France, ont été placées en vigilance jaune.

A 05H00 heure locale (11h00 de Paris), l’ouragan, de catégorie 1 sur une échelle de 5, se trouvait à 161 km de la Martinique, et 286 km de la Guadeloupe. Il « devrait passer plus près de la Martinique à la mi-journée ou en début d’après-midi de lundi » (heure locale), et « à proximité de la Guadeloupe dans la nuit de lundi à mardi ».

Météo France a placé la Martinique en vigilance rouge cyclone lundi matin. « Maria sera au plus près de nos côtes vers la mi-journée », a indiqué la préfecture, précisant que « l’activité économique doit être stoppée », les transports en commun « interrompus », et les grands rassemblements « annulés ». Elle avait déjà décidé la fermeture de tous les établissements d’enseignement (dont l’université) et des crèches lundi.

Maria pourrait se renforcer à l’approche des terres et atteindre « la catégorie 3 à son passage au plus près de la Guadeloupe », a alerté Météo France qui prend cette menace « très au sérieux ».

Pour la Guadeloupe, l’organisme prévoit « des creux pouvant aller jusqu’à 10 mètres, des vents violents de 150 km/h à 180 km/h, avec des rafales jusqu’à 200 km/h, de fortes pluies pouvant aller jusqu’à 400 mm par endroit et qui se poursuivront sur toute la journée de mardi », a prévenu la préfecture.

Le préfet a aussi ordonné la fermeture des écoles à partir de lundi matin et des administrations et des entreprises à partir de 12H00. Il a demandé « à chacun de ne plus se déplacer, de se mettre à l’abri, soit dans son habitation, soit dans un abri sûr ». A cela s’ajoutent des consignes usuelles d’autonomie pour plusieurs jours: préparer des réserves d’eau, de nourriture…

– vols reportés –

Air France, Air Caraïbes et Corsair ont reporté des vols à destination ou en provenance de Pointe-à-Pitre et Fort-de-France prévus lundi. A l’aéroport de Pointe-à-Pitre, tous les vols sont suspendus au départ ou à l’arrivée de lundi 14H00 (heure locale) jusqu’à mardi 14H00 « au plus tôt ».

Depuis la Guyane, la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, s’est dite dans un tweet « inquiète et vigilante ».

« Nous aurons des difficultés importantes », a reconnu le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, rappelant que « la Guadeloupe était le centre logistique à partir duquel nous pouvions alimenter l’île de Saint-Martin et organiser l’ensemble des rotations aériennes et des approvisionnements ».

« De nouveaux moyens de la protection civile » sont partis samedi et dimanche soir, « 110 militaires de la protection civile » sont partis sur zone, a annoncé M. Collomb, rappelant qu' »environ 3.000″ renforts se trouvaient déjà sur place.

« Dans les prochaines heures nous projetons de pouvoir envoyer jusqu’à 400 à 500 personnes pour venir encore en renfort » si besoin, a-t-il ajouté.

Une cellule interministérielle de crise est prévue lundi et une réunion interministérielle mercredi.

« Nous sommes rodés à la préparation », a déclaré la présidente du conseil départemental de la Guadeloupe, Josette Borel-Lincertin. « Nous avons une culture du risque, nous savons ce qu’il y a à faire. »

Des alertes ouragan ont également été déclenchées dimanche dans les îles de Saint Kitts et Nevis et Montserrat (Royaume-Uni), et à la Dominique.

Ont également été placées en état d’alerte les Iles Vierges britanniques et américaines, Antigua-et-Barbuda, Sainte-Lucie, ainsi que Saint-Eustache et Saba dans les Antilles néerlandaises.

Romandie.com avec(©AFP / 18 septembre 2017 14h09)                

Arnold Schwarzenegger: sa maîtresse parle enfin

juin 16, 2011

 » Ce n’était pas de ma faute  »

Mildred Baena, la mère de l’enfant illégitime d’Arnold Schwarzenegger, sort enfin de sa réserve, allant même jusqu’à poser dans un magazine avec Joseph, 13 ans.

Réservant ses confidences au magazine Hello, Mildred Baena a choisi de raconter sa vérité à propos du scandale qui éclabousse l’acteur.

Celle qui fut durant plus de 20 ans la maîtresse de l’ex-gouverneur de Californie et qui lui a donné un fils, Joseph, tient à raconter par le menu comment elle a fini par tout avouer à Maria Shriver, la femme de l’acteur. Celle-ci, alertée par de nombreuses rumeurs et la ressemblance troublante du garçon avec Arnold, a commencé par tendre des perches à celle qui était jusqu’alors sa femme de ménage : « Je suis là si tu as quelque chose à me dire ».

Devant le manque de réactions de Mildred, Maria a fini par être plus directe : « Maria m’a demandé si Joseph était le fils d’Arnold et je me suis écroulée […] Je suis tombée sur les genoux et je pleurais, lui avouant que oui, il l’était et que j’étais tellement désolée ». Mais c’est la réaction de Maria qui a le plus étonné Mildred : « Elle a été tellement forte. Elle a pleuré avec moi et m’a demandé de me relever, a-t-elle révélé. Nous nous sommes prises dans les bras et je lui ai dis que ce n’était pas de la faute d’Arnold, qu’on avait été deux dans cette histoire. »

Lors de cette interview, Mildred qui pose sur un lit avec Joseph, dévoile également que le jeune garçon n’a appris qu’il était le fils de Schwarzy que l’année dernière. Sa réaction ? : « Cool ». Un ado (presque) comme les autres…

Voici.fr P.S.B