Posts Tagged ‘Marie-Thérèse’

Un château, héritage d’Houphouët-Boigny, sème la zizanie dans un village français

décembre 30, 2016

Congo : Biographie de Sœur Marie Thérèse NKOUKA

décembre 8, 2014
Sr Marie-Thérèse Nkouka.

Sr Marie-Thérèse Nkouka.

Née le 27 juin 1946 à Voka, district de Boko, sœur Marie Thérèse a fait ses études primaires chez les religieuses de Ribeauvillé à Voka. Le 24 Septembre 1962, elle fit sa profession religieuse à la Paroisse Ste Marie de Ouenzé (Brazzaville). Le 3 août 1968, elle y fait ses Vœux  Perpétuels. Ses premières années  de vie religieuse, elle les a passées  dans la communauté des religieuses de la Divine Providence de Ribeauvillé, à Ouenzé. Elle y  fit ses études secondaires qu’elle poursuivit à Bangui, en République Centrafricaine, dans la communauté de sa congrégation. Puis, elle revint à Brazzaville pour commencer ses études universitaires  au Centre d’Etudes Supérieures de Brazzaville(C.E.S.B) berceau de la future Université de Brazzaville. Ainsi elle fut une des trois premières femmes congolaises qui ont fréquenté ce centre avec la future Madame Babackas et Madame FiLa Matsocota. Tandis que cette dernière alla continuer ses études en France, sœur Marie-Thérèse y continua ses études et obtint sa Licence en Lettres.

En 1972, elle fut affectée à la communauté des Sœurs de la Divine Providence à Mouléké où elle enseigna le Français au collège. Puis, elle se rendit à l’Université de Strasbourg où elle obtint un D.E.A. en Sciences sociales en 1979. Munie de ce diplôme, elle revint à sa communauté de Mouléké dont elle fut nommée « Supérieure ». A cette époque, elle donnait des cours de Français, de Linguistique et Littérature Orale Africaine à l’Université Marien Ngouabi.

En 1991, elle fut nommée : »Coordonnatrice Nationale de la Commission Episcopale De L’Education Catholique ». Elle saisit cette occasion pour sensibiliser  le clergé sur l’importance de l’éducation chrétienne pour les enfants du Congo.

Après la guerre de 1997, Mgr Barthélémy Batantou, Archevêque de Brazzaville, lui demanda de faire « quelque chose  » pour les  orphelins qui déambulaient dans les rues de la ville, affamés et sans logis. Sœur Marie Thérèse créa alors son association » Action Talithakoum » qui signifie : » Lèves-toi et Marches ».

Créée en Novembre 1999, cette association avait pour objectif, de venir en aide aux orphelins traumatisés par les guerres, en leur  donnant à manger, et en leur offrant un toit. Ils étaient aussi alphabétisés et formés à un métier pour s’en sortir. Ainsi, en dehors de l’Alphabétisation, on leur apprenait le dessin, la couture et même la teinture.

Lorsqu’en 2005, Madame Matsocota créa en France : » l’Association Matsocota pour les Orphelins du Congo  « ASMATOR », sœur Marie Thérèse fut heureuse de  former un « Partenariat » avec elle. En tant qu’Association Loi 1901, ASMATOR avait le droit de vendre les œuvres des  enfants d’A.T.K. à la Semaine Africaine de L’Unesco, et « au Forum des Associations  des Lilas ». Il s’agit des articles fabriqués par les enfants d’A.T.K. comme des trousses de toilette et d’écoliers, des habits en tissus africains, des colliers et porte-clés en bois sculptés par les garçons d’A.T.K.ou des cartes postales aux designs africains. Pour réaliser ces œuvres, Asmator leur envoyait le matériel nécessaire : pinceaux, peintures etc…. Les recettes de ces ventes étaient envoyées à  sœur Marie-Thérèse qui les utilisait pour la gestion de son association.

Au début de cette année, la présidente d’ASMATOR a envoyé à sœur Marie-Thérèse une importante somme d’argent provenant de la vente de son livre « Nkengue, la capricieuse » vendu au canada. Cette somme lui a permis de faire faire les portes et fenêtres du Site de Kombé,en instance d’ouverture depuis des années.

En outre madame Matsocota  l’a mise en contact avec des mécènes canadiens, par le biais d’un membre qui habite au canada. Ces mécènes avaient promis de faire faire un stage à deux ou trois collaborateurs de sœur Marie Thérèse, l’été dernier pour une formation en élevage, agriculture ou autres métiers.

« Hélas, l’homme propose mais Dieu dispose! » LE 9 Juillet 2014, Sœur Marie Thérèse est retournée  chez son créateur qu’elle a servi toute sa vie avec dynamisme !

PAIX et repos éternel !

 

Par Marceline Fila Matsocota

France: 26 août 1660. Louis XIV présente sa nouvelle épouse à la vieille borgne qui l’a dépucelé à 16 ans.

août 26, 2014

Il n’y a que du beau linge sur le balcon de l’hôtel de Beauvais cet après-midi du 26 août 1660 : Anne d’Autriche, Mazarin, la reine d’Angleterre et sa fille, le vicomte de Turenne et tous les plus hauts dignitaires de la cour. Désormais au chômage, Montebourg est venu en voisin… Tout ce beau monde attend le passage du cortège triomphal de Louis XIV ramenant d’Espagne sa jeune épouse, Marie-Thérèse. Peu importe que la nouvelle reine de France ressemble à un improbable croisement entre Mimi Mathy et Régis Laspales… Paris est en fête, Paris pavoise. Cachée derrière Anne d’Autriche, se tient la propriétaire de l’hôtel de Beauvais, Catherine-Henriette Bellier – dite Cateau la Borgnesse. Non seulement, elle a perdu l’usage d’un oeil, mais elles est vieille, laide et lubrique. Mais voilà, elle jouit de la gloire d’avoir dépucelé le roi six ans plus tôt, lorsqu’il avait 16 ans et elle 40 ! D’où sa fortune. D’où son hôtel.

L’ascension de Cateau est époustouflante. Fille du commerçant en rubans Martin Bellier, elle épouse un certaine Pierre Beauvais. Lequel la fait engager comme femme de chambre d’Anne d’Autriche qui en fait sa favorite car elle excelle à la purger avec un doigté hors du commun. Personne ne sait, comme elle, introduire un clystères dans un anus . Sinon DSK… Ce qui n’est pas un mince atout à une époque où la médecine recommande des lavements fréquents pour éclaircir la bile et rester en bonne santé. Les grands du royaume se lavent donc les intestins comme aujourd’hui on s’injecte du Botox.

Protection du Roi-Soleil

En 1654, la reine mère s’inquiète pour la libido de son petit Louis. À 16 ans, il devrait déjà sauter les bonnes avec l’énergie d’un Hollande, mais rien de tout cela. Il ne semble pas du tout attiré par la gent féminine. D’où l’énorme crainte d’Anne d’Autriche de le voir aussi mou du genou et du reste que son père Louis XIII. N’a-t-il pas fallu vingt-deux ans à ce dernier pour enfin réussir à planter la petite graine qui deviendra Louis XIV ? À noter que c’est pour remercier Dieu d’être tombée enfin enceinte de petit Louis qu’Anne d’Autriche fait ériger l’abbaye du Val-de-Grâce.

Bref, constatant que son fils n’a pas d’amourette, Anne d’Autriche le pousse dans les bras de la vieille borgne, sa femme de chambre, reine de la purge. Celle-ci s’empresse de s’introduire dans la chambre du jeune Louis pour introduire le mini-clystère royal dans sa docte personne. Aucun témoignage ne précise si celui-ci a goûté l’exercice, mais force est de constater qu’il n’a plus, depuis lors, cessé de multiplier les conquêtes. Rassurée sur la sexualité de son petit mâle, la reine mère couvre Cateau la Borgnesse d’honneurs et d’argent. Elle récompense même son époux, peu jaloux, Pierre Beauvais en le faisant conseiller du roi et baron. La reine du clystère consacre sa nouvelle fortune à la construction de l’hôtel de Beauvais, rue Saint-Antoine (dans une portion devenue la rue François-Miron). Faute d’un terrain suffisamment vaste, le premier architecte du roi, Antoine Le Pautre, établit le corps principal du bâtiment sur la rue. Au rez-de-chaussée, Cateau lui demande de prévoir des boutiques pour les louer à des marchands. C’est une première. Jusqu’à sa mort en 1690, à 76 ans, la lubrique borgne bénéficiera toujours de la protection du Roi-Soleil.

Vive les mariés

Pour en revenir au 26 août 1660, le jeune Roi-Soleil monté sur un cheval bai couvert d’une housse brodée d’argent et de pierreries, est heureux de présenter son épouse, Marie-Thérèse, aux Parisiens qui, il n’y a pas si longtemps, menaient la Fronde contre lui. Les façades sont parées de feuillages, de tapisseries et de tableaux. Vive les mariés ! Le peuple est en liesse. Stéphane Bern est présent pour TF1. Lui qui a débuté comme homme-pipi à Versailles ne pouvait pas rater cet événement. De huit heures à midi, le roi et son épouse reçoivent les hommages et les soumissions de tous les corps et compagnies supérieures, assis sur un trône à l’extrémité du faubourg Saint-Antoine (aujourd’hui la place de la Nation).

À 14 heures, le couple royal, suivi par un immense cortège, traverse Paris pour se rendre au Louvre. Précédé par les troupes de sa maison, le roi caracole sur son cheval, accompagné par les princes et les plus grands seigneurs de France, tous magnifiquement vêtus. La timide Marie-Thérèse suit dans un carrosse couvert d’or et d’argent, tiré par six chevaux gris perle. Elle est entourée par les princesses et les dames les plus qualifiées. À la dernière seconde, Miss Roussillon a été écartée pour avoir dévoilé un tétin coquin sous une gaze transparente… Derrière suivent, dans un cortège interminable, toutes les confréries, tous les corps de métier, des religieux, des magistrats… Le soir, quand enfin les deux mariés se retrouvent au lit, on imagine que Louis a une pensée pour celle qui l’a initié aux joies du sexe.

Lepoint.fr

Congo: Inhumation le mardi 15 juillet de la Soeur Marie-Thérèse Nkouka, au cimetière de la Cathédrale

juillet 15, 2014

Après le décès de Sr Marie-Thérèse Nkouka : L’Eglise du Congo a perdu une grande militante de l’enseignement catholique

Sr Marie-Thérèse Nkouka.

Sr Marie-Thérèse Nkouka.

Décédée au C.h.u (Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville), le mercredi 9 juillet 2014, à l’âge de 68 ans, Sr Marie-Thérèse Nkouka, de la Congrégation des Sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé, a été inhumée le mardi 15 juillet 2014 au cimetière des ouvriers apostoliques de la cathédrale Sacré-Cœur, après la messe de requiem qui a été célébrée par l’archevêque de Brazzaville Mgr Anatole Milandou, à 12h. A la paroisse Sainte-Marie de Ouenzé s’est tenue, depuis son décès, une veillée mortuaire en sa mémoire.

Et pour cause, la religieuse disparue y a passé une bonne partie de sa vie religieuse, à la communauté des Sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé. Mais, pour l’Eglise qui est en République du Congo, avec sa disparition, c’est une grande militante de l’enseignement catholique qui s’en est allée vers le Père.

Née le 27 juin 1946 à Voka (département du Pool), Sr Marie-Thérèse Nkouka a fait sa profession religieuse le 24 septembre 1962, à la paroisse Sainte-Marie de Ouenzé, et ses vœux perpétuels, le 3 août 1968. Elle passa ses premières années de vie religieuse dans la communauté des Sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé de Ouenzé, où elle entreprit ses études secondaires. En raison de la situation politique dans le pays, elle dut les poursuivre, en 1965, à Bangui, en République Centrafricaine, toujours dans une communauté de sa congrégation.

Elle fit ses études universitaires et obtint une licence en lettres, en 1969, et une maîtrise en linguistique en 1976. Mais, dès 1972, elle est affectée à la communauté des Sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé de Mouléké et elle est enseignante au collège et au lycée. Après une année d’études en sciences sociales à l’Université de Strasbourg (France) couronnée par l’obtention d’un D.e.a (Diplôme d’études approfondies) en 1979, elle rejoint la communauté de Mouléké comme supérieure. Avec foi et compétence, elle donne des cours de français, de linguistique et de littérature orale africaine à la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville, jusqu’à sa retraite professionnelle en 2001.

Dans les communautés où elle est envoyée (Kombé, Maison régionale, Ouenzé, Mouléké), elle a répondu, avec disponibilité, dynamisme et passion, aux différents appels qui lui sont adressés, pour assurer le travail qui lui est confié.

Nommée coordinatrice nationale de la C.e.edu.c (Commission épiscopale de l’éducation catholique), en 1991, elle se donne à fond dans sa mission, pour la renaissance de l’école catholique, après les dures épreuves subies par l’Eglise durant l’ère du parti unique. Elle s’est mise à sensibiliser le clergé, les équipes pastorales et les communautés chrétiennes de l’importance d’une éducation humaine, chrétienne et spirituelle des enfants et des jeunes. Sa profession d’enseignante, le souci brûlant qu’elle avait de l’éducation des enfants et des jeunes, ont fait d’elle une grande militante de l’enseignement catholique. A partir de 1993, elle est responsable du Complexe scolaire Notre-Dame de Loudima, qui assure une formation technique agro-pastorale aux jeunes n’ayant pas pu percer dans le système classique de l’enseignement général. La guerre de 1997 engloutira cette expérience et Sr Marie-Téhrèse Nkouka en sera fortement affectée.
En tant que coordonnatrice nationale de la C.e.edu.c, elle exerça également plusieurs mandats de conseillère régionale dans la région Afrique (1993-1997 et 2003-2008).

Dans la pastorale des vocations, Sr Marie-Thérèse Nkouka a accompagné, pendant de longues années, des jeunes voulant s’engager dans la vie sacerdotale, la vie religieuse ou voulant devenir des chrétiens engagés.

Interpellée, il y a une quinzaine d’années, par Mgr Barthélemy Batantu, alors archevêque de Brazzaville, pour une attention particulière aux enfants et jeunes déscolarisés, à la suite des conflits armés ayant endeuillé le pays, elle crée une association, Action Talitha Koum, pour ramener les enfants (parmi lesquels les enfants de la rue) et les jeunes déscolarisés sur le chemin de l’école. A travers cette association, elle s’engage corps et âme dans la défense de la cause des enfants victimes des troubles socio-politiques dans le pays, pour leur donner la chance de reprendre les études. Elle livre une lutte acharnée contre l’analphabétisme et le désœuvrement des jeunes, «bousculant» tout le monde, autorités ecclésiastiques, pouvoirs publics, partenaires internationaux et personnes de bonne volonté pouvant lui venir en aide. Elle était meurtrie au plus profond d’elle-même, qu’elle ne fut pas parfois comprise. Elle croyait fermement à la formation professionnelle des jeunes et combattait le mythe du diplôme qui condamne de nombreux jeunes au chômage. C’était une religieuse qui avait toujours des projets, même dans le domaine agro-pastoral, en faveur des jeunes.

Sr Marie-Thérèse Nkouka fut une grande lectrice de La Semaine Africaine, journal dans lequel elle a également publié de nombreux articles.

Lasemaineafricaine.net par Xavier MPOUGALOGUI et J. MBANZA

Congo: Décès de la sœur Marie-Thérèse NKOUKA

juillet 9, 2014
Marie-Thérèse Nkouka

Marie-Thérèse Nkouka

Nous avons le triste regret de vous annoncer la mort de la sœur Marie-Thérèse NKOUKA, des suites d’un accident cardio-vasculaire(AVC), à Brazzaville, au Congo. Décès survenu, le mercredi 9 juillet 2014. Son inhumation a eu lieu, le mardi 15 juillet, au cimetière des ouvriers.

Sœur Marie-Thérèse NKOUKA était une religieuse de la Congrégation des sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé de la première génération. Une vie qu’elle avait commencé d’expérimenter depuis 1952, grâce à Monseigneur Théophile Mbemba. Le samedi 27 septembre 2012, lors de la messe de la célébration de ses noces d’or, à Sainte Marie de Ouenzé, elle avait totalisé ses 50 ans de vie religieuse.

sœur Marie-Thérèse NKOUKA

sœur Marie-Thérèse NKOUKA

NB. Après la veillée mortuaire avait souvent lieu à la Maison de formation des Sœurs de la Divine Providence des Ribeauvillé, à la paroisse Notre Dame des Victoires (Mama Elombé) de Ouenzé. Sa famille religieuse, les chrétiens et tous ceux qui l’ont connue s’y recueillaient tous les jours, à partir de 18h00 jusqu’à la nuit du lundi 14 juillet avant les funérailles qui ont eu lieu, le mardi 15, à 12h00, au cimetière de la Cathédrale de Brazzaville. La messe de requiem a été dite par Mgr Anatole Milandou.

Que son âme repose en paix !

Bernard NKOUNKOU