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France-Congo: Décès de Clotilde Ngouabi , l’épouse du feu Président Marien NGOUABI

octobre 31, 2019

 

La première épouse du président Marien Ngouabi est décédée en France. Clotilde Martin, de son nom de jeune fille, avait rencontré le jeune sous-lieutenant Marien Ngouabi, étudiant congolais à l’École militaire de Saint-Cyr, en 1962.

Marien Ngouabi et Clotilde Martin se marient en 1962 à la mairie de Graffenstaden puis à l’église Saint-Nicolas de Strasbourg.

De retour au Congo, Marien Ngouabi, promu lieutenant, prend ses fonctions dans l’armée congolaise, en qualité d’adjoint au Commandant du bataillon d’infanterie de la garnison de Pointe-Noire.

Le couple a deux garçons, tous les deux nés à Pointe-Noire. L’aîné Marien Junior en 1963 et le cadet Roland en 1965, il est colonel dans la police congolaise.

Quand Marien Ngouabi devient le troisième Président de la République du Congo le 31 décembre 1968, Clotilde devient de facto la Première Dame du pays.

Lorsque Marien Ngouabi s’éprend de Céline Mvouka qui deviendra sa seconde épouse, Clotilde Martin voit rouge. L’ex-Première Dame se sépare de son mari et rentre en France. Le divorce est prononcé en 1972.

Clotilde Martin épouse Ngouabi était née à Walscheid, petite commune du canton de Sarrebourg en Moselle, en 1941.

 

Photo de BrazzaNews.
Avec Brazzanews.fr

Congo: devoir de mémoire – 23 mars 1970 – Pierre Kinganga tente de renverser Marien Ngouabi

mars 23, 2018

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Pierre Kinganga (Sirocco) 

Les « Trois Glorieuses », comme sont passées à la postérité les journées des 13, 14 et 15 août 1963, marquent le renversement du premier Président de la République du Congo, l’Abbé Fulbert Youlou, et la fin de la Première République. Les régimes qui en seront issus seront empreints d’un idéal révolutionnaire. La radicalisation du pays à la prise de pouvoir de Marien Ngouabi se concrétise le 31 décembre 1969 avec la mise en place de symboles beaucoup plus ancrés à gauche que ceux choisis à l’avènement de l’indépendance. Le Pays devient alors la République Populaire du Congo, le drapeau perd le vert et le jaune et passe au rouge surmonté de deux palmes encadrant une étoile et une houe et un marteau croisés, tels la faucille et le marteau du drapeau soviétique, l’hymne national devient alors « Les Trois Glorieuses »…. Cette période socialiste durera jusqu’en 1991 où l’on verra le retour des symboles républicains issus de l’Indépendance.


Au cours de ces 21 années de pouvoir marxiste-léniniste de nombreuses tentatives de restauration de la première république auront lieu. Parmi ces tentatives celle de Pierre Kinganga, alias Sirocco, le 23 mars 1970 fait figure d’oubliée.

Sylvain N’Tari Bemba, homme de culture, écrivain, musicologue a relaté ces faits dans les colonnes de l’hebdomadaire « la Semaine Africaine » N°2021 du 23 mars 1995, sous le titre :

Pierre Kinganga ou la restauration brisée du régime de la première République du Congo

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« Les symboles, comme le pense le sociologue français Edgar Morin, sont des êtres immatériels » doués d’un dynamisme capable de porter les hommes qui les adoptent au-delà de leur dimension et comportement habituel. C’est ainsi que l’on peut comprendre la brève mais sanglante bataille qui en cette matinée du 23 mars 1970, opposa les unités d’élites de l’armée régulière à un groupe hétéroclite venu de la rive gauche du fleuve Congo : un affrontement de deux drapeaux. Le tricolore et le rouge écarlate. Kinganga fut vaincu par Ngouabi, et sept ans plus tard, ce dernier devait l’être lui-même par un système implacable qui obligeait le chef à toujours avancer, quel qu’en fut le prix.

En décidant, le 31 décembre 1969 de faire flotter au-dessus du ciel congolais le drapeau « des prolétaires et des paysans », les révolutionnaires frottés de marxisme et d’idéalisme se lançaient dans une espèce de fuite en avant ou un défi en chassait un autre, ou chaque coup de l’adversaire devaient susciter une riposte plus grande. Époque charnière à tous égards.

Quatre ans plus tôt, l’évasion de l’ex président Abbé.

alt24 mars 1961 : Cérémonie officielle de lancement des travaux préliminaires de construction du barrage hydroélectrique de Sounda par l’Abbé Fulbert Youlou accompagné des ministres Stéphane Tchitchelle, Germain Bicoumat, Alphonse Massamba-Debat, Victor Sathoud et Isaac Ibouanga, en présence de deux hotes de marques : le représentant du gouvernement français Pierre Bokanowski et de Moise Tshombé, leader sécessionniste de la Province du Katanga (RDC).

Fulbert Youlou réfugié à Léopoldville avait pris une signification précise dans le contexte de la guerre froide. Chaque protagoniste était appelé à choisir son camp, les oppositions idéologiques se cristallisaient autour de certaines figures emblématiques. Massamba-Débat contre Moise Tshombé : ils reproduisaient en Afrique l’affrontement sans merci entre les ouest africains Houphouët-Boigny et Sékou Touré. Ce dernier étant aussi fortement honni qu’il avait des partisans inconditionnels à Brazzaville. Querelle née autour de son voyage officiel (3-6 juin 1963) au cours duquel il aurait, lui l’ancien cadre syndicaliste, aidé grâce au fer de lance des centrales syndicales à déstabiliser son hôte, en dépit du curieux rapprochement contre-nature qui était en train de s’opérer entre le Congo et la Guinée.

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1962 : Séance de travail au Kremlin entre le Président Russe Nikita Khrouchtchev et la délégation gouvernementale du Congo-Brazzaville conduite par Alphonse Massamba-Débat, alors ministre du plan et de l’équipement, en compagnie du ministre de la fonction publique Victor-Justin Sathoud

Six ans plus tard, l’Union Soviétique allait remporter sur le camp « capitaliste » à partir de la double tête de pont aérien (Brazzaville – Pointe-Noire), et avec, sur le terrain, ses « tirailleurs sénégalais » venus tout droit… de Cuba (opération « Carlotta » suivie personnellement par Fidel Castro), une victoire ponctuelle qui installait le MPLA au pouvoir, mais non décisive puisque l’UNITA et ses alliés sud-africains l’ont contestée jusqu’à la fin des années quatre-vingt sur le terrain.

Dans cette époque médiane de la fin des années soixante-dix, ce débarquement armé, le 23 mars 1970, d’hommes venus de Léopoldville (Kinshasa) a un air de déjà vu ; une précédente tentative menée par Bernard Kolelas s’était soldée en 1969 par la capture de la plupart des membres d’un commando d’éléments youlistes, ce qui n’est pas sans rappeler des événements similaires déjà intervenus en 1965 peu avant la tenue des Premiers jeux africains à Brazzaville.

En froid avec le régime révolutionnaire qui a une réputation de casse-cou, n’aurait vraisemblablement pas choisi de tenter cette « mission impossible » visant à renverser les institutions de Brazzaville, s’il ne disposait probablement d’un réseau de complicité au sein de l’armée. L’on ira même jusqu’à affirmer que ce jeune officier dont le nom de guerre est « Sirocco » parce qu’il a l’habitude de rouler a toute vitesse sur sa « Vespa » aurait réussi à s’infiltrer jusqu’auprès de certains responsables qui fréquentent les allées du pouvoir.

Tête brûlée par tempérament, Pierre Kinganga semble dans la foulée foncer tête baissée en cette matinée du 23 mars 1970 où il va aussi, en ce qui le concerne, brûler ses vaisseaux. A l’aube, ses complices se sont emparés sans coup férir de l’immeuble de Radio-Congo « La voix de la révolution congolaise ». Précédé d’une musique militaire, un communiqué de victoire est émis de quart d’heure en quart d’heure et se termine par la diffusion de l’ancien hymne national « La Congolaise ».

Dans les cités, des scènes de liesse ont eu lieu spontanément. L’on a brandi dans les rues de petits drapeaux aux anciennes couleurs nationales. Lorsque « Sirocco » est passé par le marché Total pour haranguer la population de véritables grappes de jeunes gens ont pris place à bord de véhicules privés. Destination : maison de la radio. Le climat est à la fête. Celle-ci va brutalement tourner au vinaigre. L’armée populaire nationale est finalement passée à la contre-attaque, à l’arme lourde. Pour les rebelles venus de l’autre côté du fleuve, le vent ou la chance a définitivement tourné. En début d’après-midi, le Commandant Marien Ngouabi peut annoncer l’écrasement de la « contre-révolution », Dans l’arrière-cour de l’immeuble dont le balcon central n’est plus que ruines, les forces régulières achèvent les vaincus. Les jeunes gens venus imprudemment du marché Total ne seront pas épargnés par ce bain de sang. Le lieutenant Pierre Kinganga est tombé. Dans leurs prochaines éditions, la presse du parti marxiste et celle de l’État vont publier de lui des photos qui le montrent à moitié nu, la poitrine bardée de gris-gris. Le capitaine Augustin Poignet, absent de la radio, a réussi à s’enfuir, ayant été plus ou moins de la partie ; un communiqué officiel demande sa capture, « mort ou vif ».

Les représailles ne vont pas tarder. Désignée comme bouc émissaire, la gendarmerie nationale est dissoute peu après ; convaincus de complicité active, deux ou trois officiers et autant de simples gendarmes sont condamnés à mort par la cour martiale, et fusillés le 29 mars 1970. La fonction publique ne sera pas épargnée ; de nombreux agents seront frappés par des mesures « d’épuration ».


« A partir de maintenant, pouvait déclarer le camarade président Marien Ngouabi, la révolution reprend son élan, et nous ne déposerons les armes que lorsque la victoire de la révolution sera totale ». Dès lors, la spirale de la violence ne devait plus s’arrêter ; les assassinats en chaîne de mars 1977 devenaient, dans ce contexte, un épiphénomène plus sanglant que les autres.

alt1991 – Le Président Sassou-Nguesso s’incline au retour du drapeau tricolore vert-jaune-rouge décidé à la Conférence Nationale Souveraine.

Le jour ou la conférence nationale, après un débat houleux, a décidé le retour aux anciens emblèmes nationaux (drapeau tricolore et hymne national « La Congolaise »), Pierre Kinganga, le « cavalier seul » du 23 mars 1970, a peut-être pris une belle quoique encore incomplète revanche sur l’histoire. Il reste la matérialisation symbolique de sa réhabilitation, et celle de ses compagnons ».

Pour leur part, satisfaits de la réhabilitation dans la conscience collective nationale du premier Président de la République du Congo et premier député-maire élu de Brazzaville l’Abbé Fulbert Youlou, adoptée à l’unanimité par la conférence nationale souveraine, les anciens ministres des gouvernements de la première République du Congo adresseront aux trois principales autorités du régime de transition démocratique post-conférence nationale souveraine de février-juin 1991 le message suivant :

alt1961 : Le premier gouvernement d’Union Nationale de l’histoire du Congo institué pour sceller la réconciliation entre les principaux protagonistes de la guerre civile de 1959 par l’Abbé Fulbert Youlou et Jacques Opangault.

Lettre des anciens ministres des gouvernements de la Première République du Congo aux autorités du régime de transition démocratique institué par la « Conférence Nationale Souveraine »

Brazzaville, le 06 septembre 1991

A Monsieur le Président de la République, Chef de l’État

A Monsieur le Premier Ministre, Chef du gouvernement
A Monsieur le Président du Conseil Supérieur de la République

Par acte N°012-91 publié dans l’édition spéciale du journal officiel de la République du Congo du mois de juin 1991, la Conférence Nationale Souveraine a réhabilité le chef des gouvernements auxquels nous avons eu l’insigne honneur d’appartenir en qualité de Ministre, le Président Fulbert Youlou, Premier Chef de l’État Congolais.
Sanctionnée par une grandiose cérémonie officielle le 14 Août 1991, cette décision de l’historique forum national a été accueillie avec allégresse par tout le Peuple congolais. Nous en savons gré à tous ceux qui ont œuvré pour cette réhabilitation nonobstant le mépris dans lequel sont noyés tous ses collaborateurs que nous fumes, et devenus actuellement la risée du publique du fait du sort que la République nous inflige.

Aussi, nous avons l’honneur de solliciter de votre haute bienveillance, l’amélioration de ce sort par l’attribution à chacun de nous, sinon d’une pension Ministre, du moins d’une rente digne de ce nom, à l’instar du traitement qui est réservé à nos anciens collègues, dans les pays comme le Gabon et la Côte-d’Ivoire.

En effet, nous sommes conscients d’avoir servi notre Chère Patrie avec dévouement et abnégation. Notre conscience nationale n’avait d’égale que notre amour filial pour le pays, et notre légitime fierté de l’avoir libéré de la colonisation sans perte humaine, jusqu’à le transformer en une Nation démocratique et unie, avec un État dont l’autorité était reconnue et respectée aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières nationales. A juste titre, nous nous estimons pionniers de notre pays. Sous d’autres cieux, nous ne serions pas traités comme nous le somme.

C’est pourquoi nous osons espérer que notre requête ne manquera pas de retenir votre haute esprit d’équité, d’autant plus que l’infime nombre de bénéficiaires éventuels de la mesure que nous sollicitons ne saurait grever le budget de notre État, surtout après la suppression des nombreuses sources des dépenses engendrées par l’instauration du système marxiste-léniniste dans notre pays.

Veuillez agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression renouvelée de notre très haute considération.

Pierre Goura, Simon-Pierre Kikhounga-Ngot, Victor Sathoud, Apollinaire Bazinga, René Kinzounza.

Source : Fonds documentaire Victor-Justin Sathoud

Congo-liberty.com par Wilfrid Sathoud

Testament du Capitaine Pierre Anga au peuple Kouyou et aux Congolais

février 12, 2017

 

Après l’assassinat du Président Marien Ngouabi en mars 1977,  les pleins pouvoirs de l’Etat furent exceptionnellement attribués à un Comité Militaire du Parti (CMP) présidé par le Général Joachim Yomby Opango. Il sera déposé le 5 février 1979, par son 1er Vice-président coordinateur des activités du Parti et ministre de la défense, Denis Sassou Nguesso. Mais, après une décennie de règne, le régime Sassou assassine le capitaine Pierre Anga dans son maquis d’Ikongono. Pourquoi cet assassinat crapuleux ?

 

Avec Zenga-mambu.com

Congo: L’université Marien Ngouabi congratule les lauréats du 17è concours d’agrégation de médecine

novembre 17, 2014

CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) –Le recteur de l’université Marien Ngouabi, Armand Moyikoua a congratulé le 17 novembre à Brazzaville, les cinq lauréats du 17ème concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et production animale.


Photo de famille

Photo de famille
Les lauréats ont été répartis en deux domaines à savoir la médecine et spécialités médicales et les sciences fondamentales et mixtes. Il s’agit de Blaise Irénée Atipo Ibara, maître de conférences en hépato-gastro-entérologie ; Bébène Bandzouzi Ndamba, maître de conférences en neurologie ; Jean Robert Mabiala Babéla, maître de conférences en pédiatrie ; Donatien Moukassa, maître de conférences en anatomie pathologique ; Annie Rachelle Okoko, maître de conférences en pédiatrie.

Le 17ème concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et production animale a connu la participation de 131 candidats provenant de 19 universités. Pour l’université Marien Ngouabi, la moisson a été bonne, car sur 6 candidats, 5 sont devenus maîtres de conférences agrégés, soit un taux de réussite de 83 %.

« Les bons résultats auxquels nous sommes parvenus témoignent des efforts constants de l’université Marien Ngouabi de promouvoir ses enseignants chercheurs, et du soutien qu’elle ne cesse d’apporter dans la préparation optimale de ses candidats aux différents concours d’agrégation», déclaré Armand Moyikoua.

Il les a ensuite exhortés à se comporter de façon exemplaire en étant à chaque fois présents au sein de la faculté des sciences et de la santé, afin de dispenser les cours aux étudiants ce qui les permettra de relever le niveau des prestations des étudiants et participer à la diversification des offres de formation.

Apres avoir remercié le recteur de l’université Marien Ngouabi ainsi que leurs encadreurs, certains lauréats ont souligné quelques difficultés rencontrées pendant le concours, notamment le stress et des troubles physiologiques.

Ce 17ème concours d’agrégation de médecine humaine s’est tenu du 3 au 11 novembre à Yaoundé (Cameroun), sous la direction du CAMES.

Congo-site.com par Etibert Mobambo

Congo: Les policiers dispersent une manifestation d’étudiants à Bayardelle

mai 6, 2013

 

Des éléments de la police nationale ont dispersé ce 6 mai à Brazzaville, une manifestation des étudiants de la faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH) de l’université Marien Ngouabi.


Les policiers dispersent une manifestation d’étudiants à Bayardelle
Selon des témoins, ces étudiants réclamant le paiement de leur bourse ont obstrué la voie à hauteur de Bayardelle aux environs de 8heures 30mn. Le calme est revenu quelques minutes plus tard, la grande majorité d’étudiants ayant regagné leurs domiciles.

Les policiers n’ont pas accédé à l’enceinte de la faculté des lettres ; ils ont dispersé les manifestants dans les environs du centre hospitalier et universitaire (CHU).

Etudiant au département de géographie (FLSH), Doré Kimbongui a confié que «les étudiants ont manifesté devant la faculté pour réclamer le paiement de la bourse au titre du 1er trimestre 2013. Ils ont fermé l’avenue avant que la police ne les pourchasse à coup de gaz lacrymogène».

Depuis l’année 1998, la bourse est versée aux étudiants chaque trimestre. Cette aide de l’Etat a été revalorisée l’année dernière par le gouvernement, la faisant passer de 30 à 45.000 francs CFA le mois (cas des étudiants des facultés de l’université Marien Ngouabi).

Le président de l’Union libre des élèves et étudiants du Congo (ULEECO), Stalgar Gantsala Mbouala a expliqué que le retard du paiement de la bourse était causé par certains établissements universitaires.

«Les étudiants se sont manifestés à cause du retard de paiement de la bourse dû à quelques établissements qui n’ont pas fourni les procès verbaux à temps, notamment les facultés de droit et des sciences et techniques. N’étant pas dans cette situation, les étudiants de la FLSH veulent à tout prix être payés. Dans la semaine, les listes des boursiers seront publiées, et le processus de paiement de la bourse sera engagé par la suite», a-t-il renchéri.

En rappel, la sous commission des bourses de la commission nationale des ressources humaines du ministère de l’enseignement supérieur a planché du 3 au 6 mars 2013 sur quelque 6722 dossiers d’attribution de bourse dont 4601 ont reçu l’avis favorable et 1695 défavorables.

Au niveau de l’universitaire Marien Ngouabi, sur 4097 dossiers, 3459 jugés favorables et 628 défavorables. Pour les étudiants congolais évoluant en Afrique, l’on a dénombré 611 dossiers favorables et 545 défavorables. En ce qui concerne ceux de l’Europe de l’Est, l’Asie et l’Amérique latine, 257 favorables et 95 défavorables ; l’Europe de l’Ouest et l’Amérique du Nord 274 contre 427.

Congo-site.com par

Congo: Denis Sassou N’Guesso et Xi Jinping inaugurent la grande bibliothèque universitaire

mars 30, 2013

Fruit de la coopération sino-congolaise, la grande bibliothèque universitaire de Brazzaville a été officiellement inaugurée ce 30 mars 2013 par les présidents Denis Sassou N’Guesso de la République du Congo et Xi Jinping de la République populaire de Chine qui ont coupé conjointement le ruban symbolique à l’entrée de l’édifice.

Denis Sassou N’Guesso et Xi Jinping inaugurent la grande bibliothèque universitaire
La grande bibliothèque universitaire est située dans la concession du rectorat de l’université Marien Ngouabi. Elle abritera une médiathèque chinoise et contribuera à la formation, l’amélioration des connaissances et à l’épanouissement intellectuel des étudiants et chercheurs congolais.Elle est constituée d’un bâtiment de trois étages en forme de la lettre H majuscule renversée, bâti sur une superficie de 6042m2. On y trouve trois zones fonctionnelles, notamment la zone de collection, la zone de lecture et la salle des conférences.La grande bibliothèque universitaire a été construite pour contenir un fonds documentaires de 150.000 volumes et accueillir 10000 usagers par jour. Elle a démarré ses activités avec un fonds documentaire de 15000 volumes, 4986 travaux d’études et de recherche, 807 CD et disquettes, ainsi que des perspectives d’abonnement aux bibliothèques virtuelles.

Au rez-de-chaussée de l’édifice se trouvent l’administration, la grande salle de stockage et de tri de nouvelles acquisitions documentaires, l’atelier de reliure et de reprographie, etc. Le premier étage comporte un grand hall qui dévoile un grand comptoir ou guichet appelé banque de prêt en charge du service public. Il y a également les salles d’expositions, de consultation des archives et travaux d’études et de recherche, un magasin de stockage d’archives, les salles de lecture en sciences juridiques, politiques, économiques et sociales, et en lettres, sciences humaines, arts, loisirs et sports.

Denis Sassou N’Guesso et Xi Jinping inaugurent la grande bibliothèque universitaire
Les salles multimédias, de recherche des enseignants, de lecture en sciences exactes et naturelles, une salle VIP et trois salles occupées par l’institut Confucius et la Maison de la Chine sont logées au deuxième niveau.Au troisième étage sont basées la bibliothèque virtuelle avec un parc de 150 ordinateurs dont une centaine en cours d’installation, des compartiments réservés aux informaticiens, maintenanciers et relationnistes, des salles de lecture en sciences de la santé ; en sciences appliquées, techniques et nouvelles technologies de l’information et de la communication.Pour le ministre congolais de l’enseignement supérieur, le Pr. Georges Moyen, cette bibliothèque universitaire constitue un symbole de l’excellence des liens d’amitié et de coopération entre le Congo et la Chine.

«Ce majestueux monument, ouverture sur les connaissances universelles, abritera la médiathèque chinoise dont la vocation est d’assurer la diffusion et le rayonnement de la culture chinoise ; il constitue pour nous un symbole puissant du renforcement irréversible d’une amitié et d’une coopération plus fructueuses. Pour nous, ce centre sera une voie ouverte à la connaissance approfondie de la Chine», a-t-il déclaré devant les deux chefs d’Etat.

L’inauguration de la grande bibliothèque université a bouclé la visite d’Etat du chef de l’Etat chinois dans la capitale congolaise.

[Congo-Brazzaville] Affaire Marien Ngouabi : 11 Février 2013 : 35ème Anniversaire des dix suppliciés expiatoires de 1978

février 12, 2013

LES SUPPLICICES EXPIATOIRES DE 1978 : Trente-cinq ans et un funeste anniversaire

Quand l’histoire s’écrit avec grand H, elle permet non pas d’y lire le passé, mais de mieux comprendre le présent et surtout d’y lire l’avenir.

 11 Février 1978 – 11 Février 2013,

Voici trente-cinq (35 ans) que, ci-contre (du haut en bas et de gauche à droite):

–                  Daniel KANZA

–                  Dominique SAMBA dia N’KOUMBI

–                  Germain MIZELET

–                  NDOUDI – NGANGA

–                  Etienne KINKOUBA

–                  Grégoire KOUBA

–                  Simon SISSOULOU

–                  Daniel KIANGUILA

–                  Albert KONDA et

–                  Pierre DIANZENZA,

Dix (10) fils Kongo, innocents et inoffensifs, furent les victimes expiatoires du summum du tribalisme ; la haine tribale, la barbarie, l’inhumanité.

Une année auparavant, ce 18 mars 1977 début d’après – midi, alors que vient d’être assassiné, par ses propres parents, le président en exercice du Congo Brazzaville, Marien Ngouabi, fils N’gala du Nord, on entend dès le milieu d’après – midi sur les ondes de la voix de la révolution Congolaise (Radio dite nationale) : ‘’Bakongo ba bomi Ngouabi’’(Les bakongo ont assassiné Ngouabi).

C’était le signal qui sonnait le glas des crimes et massacres à grande échelle, d’innocents fils de ce peuple du Sud, résistant historique du Congo.

Le premier et jusqu’ici unique Cardinal du Congo Brazzaville, son éminence le Cardinal Emile Biayenda, archevêque de Brazzaville, suivi de l’ancien Président de la République, le révérend Pasteur Alphonse Massamba Débat, furent  les premiers de la litanie de ces innocents fils Kongo, qui devaient être sacrifiés sur l’autel de la conservation du pouvoir politique au nord N’gala.  

Le supplice du premier, ensevelit vivant[1] et, au mépris de toute culture bantu, la disparition du corps du second sommairement exécuté après simulacre de cour martiale, confirment bien l’inhumanité et la bestialité de leurs bourreaux.

Ce tableau dressé, les redondants messages impitoyables étaient clairement martelés par le capitaine, porte-parole du CMP (Comité Militaire du Parti) dont la voix tonitruante jetait un effroi perceptible même dans notre préadolescence.

Entre exécution sommaire, rafle et embastillement, ne restait plus qu’à prier avec les mères, les tantes et veuves pour, ironie du sort devant l’épouvante, espérer pour les pères  juste une simple arrestation, le temps de passer l’orage.

Et le souvenir d’enfance, la dizaine d’année révolue, priant à genoux, les doigts des mains entrelacés, tête baissée et les yeux fermés comme appris à l’école d’éveil chrétien et à l’instar de Jésus- Christ, en demandant que Dieu tout puissant écarte cette coupe de la maison, de nos maisons, en protégeant Papa, nos Papas.

Finalement, comme Jésus-Christ, cette coupe aura été bue jusqu’à la lie, instillant dans des très jeunes esprits, un doute quant à la puissance enseignée de ce Dieu, censé être Amour.

Les grondements du tonnerre ne s’estompaient pas cette année 1977, au contraire. Ils étaient d’autant plus rageurs qu’ils ne décoléraient pas jusqu’en ce début d’année 1978 où, l’on revue à la télé et devant la barre d’une justice inquisitrice, le visage de ce Papa, ces Papas, dont l’absence depuis des mois commençait à perturber de fragiles équilibres psychologiques d’enfants en construction.

On ose espérer que le procureur général d’alors, impitoyable inquisiteur et arrogant du haut de sa tribune, dira dans ses mémoires, avec franchise et recul du temps, son intime conviction à ce moment. Ses grondements de colère furent exactement à l’image de la description de Colette[2] : ‘’ Les fausses colères du Midi tiraient de lui des grondements, des jurons grandiloquents, auxquels nous n’accordions aucune importance. Mais comme j’ai frémi, une fois, d’entendre mélodieuse la voix de sa fureur véritable! ‘’.

Arrivait finalement la sentence, l’expiation : PEINE DE MORT

Commençait alors à défiler dans les esprits d’enfants terrorisés, écoliers de l’éveil chrétien du dimanche, l’image de l’histoire enseignée et scénarisée à chaque Pâque de la passion du Christ, condamné, châtié, portant sa lourde croix jusqu’à l’expiation sur le mont Golgotha. 

On comprit alors la fin de Papa, nos Papas qui eux, contrairement à Jésus – Christ, ne ressusciteraient certainement pas au 3ème jour pour ensemble faire la fête et crier : Ils sont vivants ! Ils sont ressuscités des morts et par la mort ils ont vaincu la mort !

Ce fût l’illusion définitivement levée par le refus d’une inespérée grâce ‘’Présidentielle’’, qui confirmait la sentence relayée par la Pravda du régime bourreau ce 11 Février 1978, jour d’anniversaire d’un de nos jeunes frères : Drôle et funeste anniversaire.

La cour révolutionnaire d’exception ? Un outil de légitimation du massacre sacrificiel Kongo.

Trente-cinq (35) ans après, la mémoire demeure vive, les blessures morales aussi toujours là, béantes, et le sentiment d’une cicatrisation qui ne se fera probablement plus jamais, d’autant plus que ces bourreaux inhumains, toujours actifs, ont continué la sale besogne.

La grand-messe de 1991, clôturée par la pathétique cérémonie de ‘’lavement de mains’’, au nom d’une pseudo réco

nciliation nationale, sans vérité ni repentance préalable, n’y a bien évidemment rien fait.Pourtant, l’homme Kongo, crédule de l’idée de Nation Congolaise, au risque de paraitre d’une naïveté déconcertante, croit et espère toujours. Mais jusqu’à quand et à quel prix ?

Un peuple sans mémoire est un peuple mort et sans projection dit-on.  L’âme de ce Congo, si compter qu’il ait pu exister, ne pourra malheureusement plus se rétablir en l’absence de vérité, repentance et de justice pour ces martyrs.

Et parlant de pardon, le  philosophe français Vladmir Jankélévitch, cité par Jean Pierre Loundoubi (Psychologue des organisations), souligne que ‘’de la part d’une personne vivante offensée, le « pardon » est dénué de sens quand il manque la détresse, les remords, l’isolement, l’insomnie, la repentance. Le fautif doit reconnaître sa culpabilité et en souffrir, et c’est à cette condition seulement que l’offensé abandonne son orgueil pour se mettre au niveau de l’offenseur, se reconnaissant lui-même comme un pécheur potentiel’’.

                                                                                                                                     E. Mabiala ma Mayinguidi

Congo/Université Marien Ngouabi : Bibliothèque moderne et nouveaux amphithéâtres opérationnels en 2014

février 7, 2013

D’après le constat fait, le 6 février à Brazzaville, par le ministre à la Présidence de la République, chargé de l’aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux, Jean Jacques Bouya, et le ministre de l’enseignement supérieur, Georges Moyen, lors de la visite des deux nouveaux amphithéâtres et de la grande bibliothèque de l’université Marien Ngouabi, ces trois infrastructures seront opérationnelles à la rentrée académique 2013-2014.


Université Marien Ngouabi : Bibliothèque moderne et nouveaux amphithéâtres opérationnels en 2014
Jean-Jacques Bouya et Georges Moyen sont allés précisément se rendre compte de l’état d’avancement des travaux de construction des deux amphithéâtres et de l’état d’avancement des installations de la grande bibliothèque universitaire.Au cours de leur visite, les deux ministres ont été édifiés sur les travaux déjà réalisés. En ce qui concerne la construction des deux amphithéâtres, de 1.600 places chacun, les travaux avancent normalement. Ces travaux sont réalisés par la société ’’China urban construction design and research institution’’. Le ministre Jean-Jacques Bouya a insisté sur des mesures d’accompagnement, souhaitant que tout soit fin prêt avant septembre prochain.

En ce qui concerne la grande bibliothèque universitaire, les installations sont beaucoup avancées. Le personnel a été formé et est déjà en place. Les différentes salles sont équipées. Selon le recteur de l’université Marien Ngouabi, Armand Moyikoua, il reste quelques petits travaux de réhabilitation, mais aussi l’acquisition de quatre serveurs pour la connexion Internet ; l’acquisition de tout le volume d’ouvrages. A ce jour, quelque 3 tonnes de livres ont été obtenues, sur les 15 tonnes prévues. D’une superficie de 6.000 mètres carrés, cette bibliothèque de quatre niveaux est un autre fruit de la coopération sino-congolaise.

Le ministre Jean-Jacques Bouya a salué «la montée en puissance» de la grande bibliothèque universitaire. Il a dit que la construction de cette bibliothèque et des deux amphithéâtres était une réponse au problème de manque de places à l’université Marien Ngouabi. «Je pense que la construction de ces infrastructures est une réponse au problème des étudiants qui viennent très tôt le matin pour occuper des places. Selon le calendrier qui nous a été montré, avant la fin de l’année 2013, ces deux premiers amphithéâtres seront opérationnels. Je suis sûr que les étudiants ne partiront plus de chez eux à 3 heures du matin pour venir occuper les places dans les amphithéâtres», a-t-il dit.

Jean Jacques Bouya s’est dit satisfait de l’avancement des travaux d’installation des différents équipements de la grande bibliothèque universitaire, notamment la banque de la bibliothèque, le centre de transposition et de dépôt des livres. Il a réaffirmé la volonté du gouvernement de faire que cette bibliothèque soit le centre de savoir de l’université Marien Ngouabi.

Le ministre Bouya a indiqué que les orientations du Président Denis Sassou N’Guesso exigeaient la réhabilitation de l’université Marien Ngouabi, au même moment où se construit une autre à Kintélé qui sera dotées de toutes les disciplines requises liées aux opportunités de développement du pays. La nouvelle carte universitaire obéit donc au nouveau schéma de l’aménagement du territoire.

 
Congosite.com par Gaspard Lenckonov