Posts Tagged ‘Mario Monti’

Le président italien envisage de démissionner

mars 30, 2013

 

Le président italien Giorgio Napolitano n’exclut pas de démissionner immédiatement pour permettre la tenue de nouvelles élections et sortir le pays de l’impasse politique, a déclaré samedi une personne au fait du dossier. Il devrait s’exprimer dans les prochaines heures sur la situation.

« L’idée est sur la table parmi beaucoup d’autres », a confié ce responsable. Le chef de l’Etat italien « ne souhaite pas maintenir le pays dans l’incertitude », a encore ajouté cette source.

Les élections législatives des 24 et 25 février ont accouché d’un parlement bloqué et les discussions exploratoires en vue de la formation d’un gouvernement ont échoué.

Or la constitution italienne interdit au président de la République de dissoudre le parlement dans les derniers mois de son mandat. Celui de Giorgio Napolitano, qui est âgé de 87 ans, s’achève normalement à la mi-mai.

Grande coalition

Le chef de la gauche Pier Luigi Bersani a échoué à former une coalition capable de gouverner. Les consultations menées par Giorgio Napolitano lui-même avec les principaux partis n’ont pas eu davantage de succès.

Excluant l’option d’un cabinet d’experts, Silvio Berlusconi a de nouveau exhorté vendredi Pier Luigi Bersani à accepter le principe d’une grande coalition. C’est le seul moyen selon lui de sortir de la situation héritée des législatives de la fin février.

Le Cavaliere a dénoncé « l’expérience tragique » qu’a constituée, selon lui, le gouvernement de techniciens de l’ancien commissaire européen Mario Monti. Le Parti démocrate de M. Bersani, qui est majoritaire à la Chambre des députés mais pas au Sénat, lui a aussitôt opposé une fin de non recevoir.

Le Mouvement 5 Etoiles (M5S) de l’humoriste contestataire Beppe Grillo, grand vainqueur des élections, a quant à lui de nouveau exclu d’accorder sa confiance à un gouvernement dont il ne tiendrait pas les rênes, qu’il soit constitué de politiques ou d’experts.

Romandie.com

Le président Giorgio Napolitano a dissous le Parlement italien

décembre 22, 2012

Le président Giorgio Napolitano a dissous samedi le Parlement en Italie, ouvrant la voie à des élections législatives anticipées fin février au lendemain de l’adoption du budget 2013 et de la démission du président du Conseil, Mario Monti. Le gouvernement sortant de « techniciens » de Mario Monti, chargé d’expédier les affaires courantes, a annoncé dans la foulée que le scrutin aurait lieu les 24 et 25 février.

« Je viens tout juste de signer le décret sur la dissolution du Parlement », a déclaré à la presse Giorgio Napolitano à l’issue de brèves consultations avec les dirigeants des partis politiques, dont la tenue a surpris les observateurs. « Nous avons souligné que des élections vont avoir lieu avec un gouvernement non élu de technocrates, et que ce gouvernement, représenté par le Premier ministre, devait rester en retrait », a rapporté Fabrizio Cicchitto, chef du groupe parlementaire à la Chambre des députés du Peuple de la liberté (PDL, centre-droit), de l’ancien président du Conseil Silvio Berlusconi.

Les derniers sondages en date continuent à placer le Parti démocrate (PD, centre-gauche), mené par Pier Luigi Bersani, largement en tête, avec plus de 30% d’intentions de vote. Mais mais il pourrait cependant avoir besoin de former une coalition avec le centre pour s’assurer la majorité à la chambre et calmer les marchés.
Le PDL est quant à lui largement distancé, les sondages lui donnant entre 15% et 18% d’intentions de vote, derrière le Mouvement 5 Etoiles, la formation de l’humoriste Beppe Grillo, hostile aux politiques de rigueur et aux partis traditionnels.

PAS D’ANNONCE DE MONTI

Après 13 mois passés à la tête du gouvernement, Mario Monti, a démissionné vendredi, après le vote du budget 2013 par le Parlement, comme il l’avait promis à la suite d’une fronde parlementaire menée par les élus du PDL.

L’ancien commissaire européen, qui a remis sa démission au président Giorgio Napolitano, avait été nommé en novembre 2011 à la tête d’un « gouvernement de techniciens » non issu des élections pour aider l’Italie à sortir de la crise financière.

Mario Monti, qui donnera une conférence de presse dimanche, mais devrait se contenter d’évoquer ses réformes plutôt qu’une éventuelle candidature aux législatives, jugée de moins en moins probable. « Dimanche, il présentera probablement un mémorandum sur sa politique, il ne devrait prendre aucune décision et ne s’impliquer directement en aucune manière avant que Noël soit passé », a précisé un proche de Mario Monti.

Plusieurs formations centristes espéraient obtenir le soutien du président sortant du Conseil, mais semblent désormais se résigner à son retrait. « Monti aurait donné plus de sens à notre initiative, mais cela ne change rien », a affirmé sur la chaîne TGCom 24 Ferdinando Adornato, membre de l’Union du centre (UDC). « Ce que Bersani et Berlusconi proposent, ça ne suffit pas à changer les choses par rapport à ce qu’elles étaient avant l’arrivée de Monti. »

Le Monde.fr avec Reuters

Le chef du gouvernement italien Mario Monti a présenté sa démission

décembre 21, 2012

Le chef du gouvernement italien Mario Monti a présenté sa démission et celle du gouvernement, selon un communiqué de ses services.

Mario Monti a annoncé lors d’un dernier conseil des ministres « son intention de se rendre auprès du président pour lui remettre la démission du gouvernement » dès la fin de la réunion, selon le communiqué. Il s’est rendu immédiatement au Quirinal, siège de la présidence, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Le Figaro.fr avec AFP

Le revers financier des médailles olympiques

août 13, 2012
 La Russie et l’Italie, les plus généreuses des grandes nations avec leurs sportifs, ont une belle ardoise à honorer. La France devra signer un chèque de 886.000 euros.
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Le podium du 4x200m nage libre masculin à Londres (AFP)

Le podium du 4x200m nage libre masculin à Londres (AFP)

 
Espérons pour certains gouvernements que, contrairement à la France, ils aient bien budgété les primes aux médailles olympiques. Car, pour une poignée d’Etats, les factures ne vont pas être négligeables. C’est le cas de la Chine évidemment, avec ses 46 médailles d’or récompensées de 42.400 euros chacune. Soit un total de 1,57 millions d’euros, qui ne tient pas compte des médailles de bronze et d’argent. En la matière, Pékin, deuxième du classement des médailles, dépasse les Etats-Unis, qui vont débourser seulement 19.000 euros par champion olympique (874.000 euros pour 46 titres).

Toutefois, la Chine est loin d’être la plus déraisonnable. Avec 24 médailles d’or, 25 d’argent et 33 de bronze, rémunérées respectivement 100.000, 63.000 et 43.000 euros, la Russie se retrouve avec une ardoise totale de presque 5 millions d’euros. L’Italie va également faire des folies, avec ses 140.000 euros promis aux champions olympiques. Sept médailles plus tard, le gouvernement de Mario Monti aura à dégager une nouvelle ligne de crédit de plus de 1,2 million d’euros.

Du côté français, l’enveloppe va atteindre 886.000 euros, pour un bilan de 31 médailles dont 11 en or. Peut-être le comité olympique tricolore aurait-il été mieux inspiré de suivre l’exemple de son homologue britannique, qui a décidé de ne rien verser à ses athlètes. Sûrement galvanisée par la liesse populaire et la ferveur patriotique outre-Manche, la « Team GB » termine ses Jeux avec 65 médailles, dont 29 du plus précieux des métaux. Un record… 

Enfin, il y a les nations plus modestes de part leur taille qui ont choisi de choyer leurs rares champions. Les deux médaillés d’or azerbaïdjanais vont se partager 1,28 million d’euros. Le Kazakhstan qui avait davantage de chance de faire monter des athlètes sur la première marche du podium avait promis 250.000 dollars pour chaque médaille d’or. Sept d’entre eux ont eu le privilège de faire résonner leur hymne national dans l’un des sites olympiques de Londres. La facture pour l’Etat kazakh s’élève donc à 1,42 millions d’euros.

L’euro au plus bas avant l’Eurogroupe

juillet 9, 2012
 

 

Europe Financial Crisis ECB

La monnaie unique se traite 1,2251 dollar, son plus niveau en 2 ans. Crédit Photo : Michael Probst/ASSOCIATED PRESS

La monnaie unique est tombée à son niveau de juillet 2010 alors que les marchés craignent que la réunion des ministres des Finances ne débouche sur aucune nouvelle avancée.

L’euro est au plus bas avant une nouvelle rencontre des ministres des Finances. La monnaie unique se traite ainsi contre 1,2251 dollar, son plus bas niveau depuis juillet 2010 alors qu’une nouvelle réunion de l’Eurogroupe est prévue aujourd’hui à Bruxelles.

Les grands argentiers de la zone euro doivent discuter de la mise en place des mesures adoptées à l’occasion du dernier sommet européen le mois dernier. La France et l’Italie ont pressé hier la zone euro de traduire «vite» en actes les avancées décidées fin juin. Pierre Moscovici, ministre de l’Économie et des Finances, a ainsi affirmé qu’il «est très important que nous donnions des signaux tangibles que ce que nous avons dit au Conseil européen sera vraiment traduit en actes. Je n’ai pas de doutes là-dessus». De son côté, le président du Conseil italien, Mario Monti a souhaité que l’arsenal de mesures destiné à aider à sortir la zone euro de la crise chronique dans laquelle elle est plongée depuis près de trois ans soient «traduites en termes opérationnels par l’Eurogroupe rapidement».

Les ministres de la zone euro doivent notamment passer au crible les finances de la Grèce, préciser les contours de leur aide à Chypre et surtout s’entendre «au niveau politique» sur le plan de sauvetage des banques espagnoles décidé fin juin. La réunion devrait également porter sur les nominations et notamment celle de Jean-Claude Juncker qui pourrait être reconduit à la tête de l’Eurogroupe.

Mais les marchés craignent que le sommet ne parvienne pas à concrétiser les mesures décidées fin juin. «Le risque est que la rencontre laisse apparaître plus de divisions entre dirigeants de la zone euro et peut être des reports dans l’application des mesures de l’accord européen. Des craintes qui pèsent sur la monnaie unique ce matin», confie à l’agence Bloomberg Mike Jones, analyste à la Bank of New Zealand.

Lefigaro.fr par Mathilde Golla

Nicolas Sarkozy a perdu en influence(Time)

avril 19, 2012

Le basketteur Jeremy Lin, le groupe Anonymous, la chanteuse Adele ou encore le président de la Banquecentrale européenne Mario Draghi figurent cette année sur la liste 2012 des cent personnalités les plus influentes publiée par l’hebdomadaire américain Time.

Cette liste très éclectique où apparaissent artistes, hommes d’affaires, politiciens et autres individus particulièrement remarquables, compte un nombre record de 54 personnalités non américaines, souligne l’hedomadaire. Parmi elles une seule Française, la directrice générale du Fonds monétaire international Christine Lagarde.

« La nature de l’inluence change ». A l’époque de Twitter, « elle n’a jamais été plus facile ou éphémère », explique le Time. « C’est pourquoi nous essayons de choisir des gens dont l’influence est à la fois durable et, à quelques exceptions près, louable ».

Côté politique, y figurent notamment le président colombien Juan Manuel Santos, la présidente du Brésil Dilma Rousseff, le Premier ministre italien Mario Monti, la chancelière allemande Angela Merkel, le président américain Barack Obama, la secrétaire d’Etat Hillary Clinton ou le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou.

Le président français Nicolas Sarkozy qui y figurait en 2011 en a disparu.

Rihanna ou Sarah Burton

Côté sportif, le basketteur américain d’origine taïwanaise Jeremy Lin y fait son entrée, aux côtés du footballeur argentin Lionel Messi et du tennisman serbe Novak Djokovic.
Chez les artistes et créateurs, la chanteuse britannique Adele y côtoie l’actrice noire américaine Viola Davis, nommée cette année aux Oscars, la chanteuse Rihanna ou la styliste anglaise Sarah Burton, rendue célèbre pour avoir créé l’an dernier la robe de Kate Middleton, épouse du prince Williams.

La duchesse de Cambridge est également dans la liste, tout comme sa soeur Pippa.
Y figurent en outre le président de la Banque centrale européenne Mario Draghi, le nouveau directeur général d’Apple Tim Cook, ou le groupe de pirates informatiques Anonymous.
Cette liste annuelle, qui n’est pas un classement, est établie sur la base des recommandations des correspondants de l’hebdomadaire Time, lors d’un processus de plusieurs mois.

Lefigaro.fr

 

Monti prépare le nouveau gouvernement italien

novembre 14, 2011

Le président italien Napolitano, après avoir mené de larges consultations, a convoqué dimanche soir l’ex-commissaire européen.

Même à terre, même hué par une foule clamant, samedi soir, devant le palais du Quirinal, sa joie de le voir quitter la présidence du Conseil, Silvio Berlusconi ne s’éloigne pas de la scène politique. Soucieux d’écrire son propre bilan dont il s’est dit «fier», d’interpréter sa démission, «un acte de générosité» et de peser demain en s’activant au Parlement face à un gouvernement qu’après réflexion, il s’est dit «prêt à soutenir». Mais l’attention des Italiens se portait ailleurs. Ce ne sont pas les dernières déclarations du Cavaliere qui règlent leur humeur, mais les annonces au palais du Quirinal où, toute la journée de dimanche, le chef de l’État a reçu les plus hauts personnages de l’État, présidents des deux Chambres du Parlement, anciens présidents de la République et représentants des partis. Un calendrier pour le moins chargé avec dix-neuf rendez-vous et la volonté d’avancer d’un bon pas vers la constitution du gouvernement Monti.

À la nuit tombée, la fumée blanche est finalement sortie du palais lorsque l’ex-commissaire européen a été officiellement convoqué par le président Napolitano. Toute la journée, le chef de l’État s’était assuré de l’état des forces sur lesquelles pourrait compter Mario Monti : la gauche avec sa principale composante, le Parti démocrate, et, au moins le temps de répondre aux impératifs de la crise financière, l’Italie des valeurs de Di Pietro. Le centre avec principalement l’UDC de Pier Ferdinando Casini, qui entend accompagner le nouveau gouvernement jusqu’au terme de la législature, soit le printemps 2013. «Le temps n’est pas aux fourberies», a insisté le leader des démocrates-chrétiens.

Le président de la République a pu mesurer aussi les obstacles qui se présenteraient sur le chemin du gouvernement. Une partie du PDL estime, comme la Ligue du Nord bien décidée à camper dans l’opposition, que la présidence du Conseil lui a été volée et que seules des élections pourraient donner une légitimité au nouveau gouvernement. Une équipe dans laquelle Silvio Berlusconi aurait pourtant, lors d’un entretien avec Mario Monti samedi, envisagé de faire entrer quelques fidèles, soucieux de ses intérêts et de ceux de son empire. Des noms ont été évoqués, mais aucun n’aurait été retenu par Monti. Une fermeté qui témoigne de sa volonté de marquer les esprits en affichant la composition d’un gouvernement, plus technique que politique, plus sensible à l’urgence de la réponse à apporter à la crise financière qu’aux petits accommodements politiciens.

Dette abyssale

Pour autant, quelles que soient les brillantes personnalités qui occuperont les principaux ministères, Mario Monti aura besoin d’une majorité pour faire adopter les mesures susceptibles de sortir l’Italie de l’étranglement d’une dette abyssale (1900 milliards d’euros, 120 % du PIB) et de sa mise sous tutelle du FMI, de l’UE et de la BCE. Berlusconi ne l’oublie pas. Dans la soirée, devant sa résidence du palais Grazioli, sourire aux lèvres, il allait saluer chaleureusement les militants du PDL venus témoigner de leur combativité. Une image destinée à effacer celles de la veille quand il avait dû quitter le Quirinal par une porte dérobée pour éviter d’avoir à affronter la foule des Italiens, brandissant des affiches marquées de très explicites «Ciao», «Bye-bye», «Addio», hurlant «Buffone» ou «Maffioso».

Peu après, le secrétariat général de la présidence annonçait la nomination de Mario Monti. Le nouveau chef de l’exécutif dans une très brève et très sobre allocution s’est engagé à mener ses consultations pour la formation de son gouvernement avec «le sens de l’urgence» mais avec «soin». Son équipe pourrait être soumise à l’approbation du Sénat mardi et de la Chambre mercredi. Pour que l’Italie «redevienne un maillon fort de l’Europe», il s’est dit déterminé à «assainir» les finances et à faire reprendre au pays «le chemin de la croissance». Quelques minutes plus tard, Giorgio Napolitano appelait à un «effort commun» dans un «climat de sérénité» et de «respect mutuel». L’Italie montrait un nouveau visage. Bien éloigné de la fantaisie berlusconienne.

Lefigaro.fr par Christine Fauvet-Mycia