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Guerre en Ukraine : deux Britanniques et un Marocain condamnés à mort

juin 9, 2022

La justice des autorités séparatistes de Donetsk a décidé de la peine capitale pour deux soldats britanniques et un marocain. Londres se dit « gravement préoccupée ».

Capture par les forces separatistes ukrainiennes, Aiden Aslin est l'un des trois hommes condamnes a mort a Donetsk.
Capturé par les forces séparatistes ukrainiennes, Aiden Aslin est l’un des trois hommes condamnés à mort à Donetsk.© KONSTANTIN MIHALCHEVSKIY / Sputnik / Sputnik via AFP

Les agences de presse russes ont révélé ce jeudi 9 juin que deux Britanniques et un Marocain ont été condamnés à mort jeudi pour mercenariat par la justice des autorités séparatistes de Donetsk. Les trois hommes avaient été faits prisonniers en Ukraine, où ils combattaient pour Kiev. « La cour suprême de la République populaire de Donetsk a condamné à mort les Britanniques Aiden Aslin et Shaun Pinner et le Marocain Brahim Saadoun, accusés d’avoir participé aux combats comme mercenaires », a indiqué l’agence de presse officielle russe TASS.

Les trois accusés vont « faire appel », a précisé à TASS l’avocat de l’un des trois hommes, Pavel Kossovan. Selon TASS, Shaun Pinner et Brahim Saadoun avaient plaidé non coupable mercredi aux accusations de « mercenariat », mais reconnu leur participation aux combats « visant à la prise violente du pouvoir ». La famille d’Aiden Aslin avait expliqué fin avril que ce dernier avait déménagé en 2018 en Ukraine, où il a rencontré sa petite amie et s’est finalement installé à Mykolaïv. Il avait décidé de rejoindre les Marines ukrainiens et a servi dans cette unité pendant près de quatre ans.

« Ni un volontaire ni un mercenaire »

« Il n’est pas, contrairement à la propagande du Kremlin, un volontaire, un mercenaire ou un espion. Aiden faisait des plans pour son avenir en dehors de l’armée, mais comme tous les Ukrainiens, sa vie a été bouleversée par l’invasion barbare de Poutine », selon sa famille. La famille de Shaun Pinner avait aussi expliqué que celui-ci n’était « ni un volontaire ni un mercenaire, mais sert officiellement dans l’armée ukrainienne conformément à la législation ukrainienne ». Il s’était lui aussi installé en 2018 en Ukraine et a épousé une Ukrainienne.

Des responsables prorusses avaient laissé entendre ces dernières semaines que des soldats ukrainiens capturés, notamment ceux du régiment nationaliste Azov, pourraient être jugés et encourraient la peine capitale. Un moratoire sur la peine de mort est en vigueur en Russie depuis 1997, mais ce n’est pas le cas dans les deux territoires séparatistes de l’Est ukrainien.

Mercredi, la Légion internationale pour la défense de l’Ukraine (Lidu) avait dénoncé le procès de l’un de ses membres, capturé par les séparatistes, Andrew Hill. Selon cette organisation qui regroupe les volontaires étrangers combattant avec l’Ukraine, Andrew Hill est un « légionnaire qui a un contrat avec l’armée ukrainienne » et non un mercenaire. Il n’était pas clair dans l’immédiat si les trois hommes condamnés à mort étaient membres de la Légion internationale pour la défense de l’Ukraine.

Londres se dit « gravement préoccupée »

Le Royaume-Uni s’est dit « gravement préoccupé » après l’annonce de la condamnation à mort des deux combattants britanniques. « Nous sommes évidemment gravement préoccupés. Nous répétons que les prisonniers de guerre ne devraient pas être exploités pour des raisons politiques », a affirmé un porte-parole du Premier ministre britannique Boris Johnson, tandis que la cheffe de la diplomatie Liz Truss a dénoncé un « simulacre de jugement sans aucune légitimité ».

Quatre militaires volontaires étrangers dont un Français ont été tués en combattant l’invasion russe en Ukraine, a annoncé la Lidu, organisme officiel des combattants volontaires étrangers. La Russie a pour sa part affirmé cette semaine avoir tué « des centaines » de combattants étrangers en Ukraine depuis le début de son offensive le 24 février, parvenant selon elle à endiguer le flux de nouveaux arrivants.

Par Le Point avec AFP

Finlande: le principal suspect dans l’attaque au couteau est un Marocain né en 1994

août 27, 2017

Des policiers arrêtent un suspect dans l’attentat de Turku, en Finlande, le 18 août 2017 / © AFP / Kirsi Kanerva

Le principal suspect dans l’attaque au couteau qui a fait deux morts et huit blessés le 18 août à Turku, dans le sud-ouest de la Finlande, est un Marocain né en 1994, a annoncé dimanche la police finlandaise.

Les enquêteurs cherchaient depuis son arrestation à confirmer la nationalité et l’âge du suspect, initialement identifié comme étant Abderrahman Mechkah, 18 ans.

Selon le Bureau national d’enquête (NBI), le suspect est bien de nationalité marocaine, né en 1994 et donc majeur, mais il ne s’appelle pas Abderrahman Mechkah.

« Il a fourni de fausses informations aux autorités finlandaises à son arrivée en Finlande » en tant que demandeur d’asile en 2016, a expliqué à l’AFP la commissaire Crista Granroth, membre du NBI, sans divulguer la véritable identité du tueur présumé.

Poursuivi pour « meurtres et tentatives de meurtre à caractère terroriste », il a pu être une nouvelle fois entendu cette semaine et « accepte de communiquer avec le responsable des auditions », a souligné le NBI dans un communiqué.

Deux Finlandaises, nées en 1951 et en 1986, ont été tuées et huit autres personnes, six femmes et deux hommes leur ayant porté secours, ont été blessées.

« Pour les besoins de l’enquête, nous ne pouvons révéler à ce stade le contenu des interrogatoires », a-t-on dit de même source.

Au total, sept personnes ont été arrêtées dans ce dossier, dont celui qui est soupçonné d’avoir été l’auteur de l’attaque, blessé par balle à la cuisse par la police peu après les faits. Trois ont été relâchées.

L’attaque survenue en plein jour dans le centre de Turku a été qualifiée de « terroriste » par les autorités, mais le mobile du tueur présumé, qui a délibérément visé des femmes selon la police, demeure inconnu.

Si son caractère terroriste était confirmé, ce serait une première dans ce pays nordique.

Romandie.com avec(©AFP / 27 août 2017 17h47)

Immigration clandestine : un Marocain meurt asphyxié dans une valise en tentant de rejoindre l’Espagne

août 3, 2015

Des membres de la Garde espagnole à Melilla, le 14 août 2014. © Jose Colon/AFP

Des membres de la Garde espagnole à Melilla, le 14 août 2014. © Jose Colon/AFP

Caché dans une valise placée dans le coffre d’une voiture sur un ferry pour tenter d’entrer illégalement en Espagne, un Marocain de 27 ans est mort asphyxié, selon la Garde civile espagnole qui a annoncé la nouvelle lundi.

« Son frère, âgé de 34 ans, avait embarqué légalement dimanche [2 août] avec un véhicule à bord du ferry qui reliait Melilla [enclave espagnole au Maroc] et Almeria [sud de l’Espagne]. Il semble avoir tenté de faire passer clandestinement son jeune frère en Espagne, en le cachant à bord du véhicule », a déclaré, le 3 août, un porte-parole de la Garde civile espagnole.

Pendant le voyage, l’aîné a découvert que son frère ne respirait plus et a averti l’équipage. Tous les efforts de réanimation, de l’équipage à bord du ferry puis des secouristes dans le port d’Almeria sont restés vains.

Homicide involontaire

Le jeune Marocain de 27 ans est mort asphyxié. Son grand-frère a été arrêté et inculpé d’homicide involontaire.

Début mai, un petit garçon ivoirien de huit ans, avait été découvert caché dans une valise par la Garde civile, au poste-frontière entre le Maroc et Ceuta. Son père, résident en Espagne, avait tenté de le faire venir clandestinement, parce que son salaire était insuffisant pour demander un permis de séjour pour l’enfant.

L’image aux rayons X du garçon, dissimulé en position fœtale, avait suscité l’indignation en Espagne, où il a finalement obtenu un permis de séjour provisoire et retrouvé ses parents.

Jeuneafrique.com

Attentat du Bardo: un deuxième Marocain recherché arrêté en Tunisie

mai 28, 2015

Tunis – Un deuxième Marocain recherché pour son implication présumée dans l’attentat sanglant du 18 mars contre le musée du Bardo à Tunis a été arrêté à la frontière tuniso-libyenne, a annoncé jeudi à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Intérieur.

Identifié comme Noureddine al-Naïbi, il a été arrêté (au poste-frontière de) Ras Jedir dimanche alors qu’il revenait en Tunisie depuis la Libye, a déclaré Mohamed Ali Aroui.

L’homme, qui avait un faux passeport, était impliqué de manière indirecte dans l’attentat, tout comme un autre Marocain récemment arrêté en Italie, a ajouté M. Aroui sans autres précisions sur son rôle présumé.

Vingt-deux personnes -21 touristes étrangers et un policier tunisien- ont été tuées dans l’attaque contre le musée, revendiquée par l’organisation Etat islamique (EI) mais attribuée par Tunis à Lokmane Abou Sakhr, un chef jihadiste algérien lié à Al-Qaïda abattu fin mars par les forces de l’ordre tunisiennes.

Le ministère de l’Intérieur a indiqué avoir interpellé une cinquantaine de personnes dans le cadre de l’enquête sur cet attentat commis par deux jeunes Tunisiens. Les autorités tunisiennes avaient également émis des mandats d’arrêt internationaux contre deux Marocains et un Algérien.

La semaine dernière, la police italienne a annoncé l’arrestation d’un jeune Marocain arrivé en février sur une embarcation clandestine, sur la base de ces mandats d’arrêt pour homicides volontaires avec préméditation et conspiration en vue de commettre un attentat.

Abdelmajid Touil, 22 ans, connu sous le pseudonyme d’Abdallah, avait été arrêté à Gaggiano, près de Milan (nord), dans l’appartement où résident sa mère et ses deux frères. Le 22 mai, le jeune homme qui clame son innocence, a refusé d’être extradé vers la Tunisie.

Romandie.com avec(©AFP / 28 mai 2015 13h35)

Un Marocain soupçonné d’avoir participé à l’attentat de Tunis arrêté en Italie

mai 20, 2015

Rome – Un Marocain soupçonné d’avoir participé à l’attentat sanglant du musée Bardo en Tunisie, qui a fait 22 morts en mars, a été arrêté près de Milan, dans le nord de l’Italie, ont annoncé mercredi les autorités italiennes.

Abdelmajid Touil, 22 ans, connu sous le pseudonyme d’Abdallah, a été arrêté mardi soir à Gaggiano, dans l’appartement où résident sa mère et ses deux frères, a précisé lors d’une conférence de presse Bruno Megale, chef du Digos (département de la police chargé des opérations spéciales et du terrorisme) de Milan.

Pour nous c’est un parfait inconnu, a expliqué M. Megale, en précisant que ses services avaient agi sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités tunisiennes, qui soupçonnent le jeune homme d’avoir participé à l’attentat du Bardo.

En Tunisie, le ministère de l’Intérieur a indiqué à l’AFP avoir émis des mandats d’arrêt internationaux contre deux Marocains et un Algérien ayant un lien indirect avec l’attentat du Bardo.

Ces trois hommes n’ont pas participé à l’opération terroriste mais ont aidé ses auteurs, a dit le porte-parole du ministère Mohamed Ali Aroui, sans les nommer et sans plus de précisions sur leur rôle.

La seule trace que le Marocain arrêté près de Milan ait laissée au sein des services de police italiens reste un arrêté d’expulsion émis à la mi-février 2015, juste après son arrivée à Porto Empedocle, dans le sud de la Sicile, avec des dizaines d’autres clandestins.

Selon les premiers éléments dont disposait M. Megale, le jeune homme est soupçonné d’être parti en Tunisie puis revenu en Italie après l’attentat. Le mandat d’arrêt international a été établi sur des chefs d’homicide volontaire avec préméditation et conspiration en vue de commettre un attentat.

En Tunisie, les autorités ont détenu près d’une cinquantaine de personnes dans le cadre de l’enquête. L’attentat a été revendiqué par l’organisation Etat islamique (EI) mais les autorités tunisiennes ont affirmé qu’il avait été dirigé par Lokmane Abou Sakhr, un chef jihadiste algérien abattu fin mars par les forces de l’ordre tunisiennes.

La mère d’Abdelmajid Touil travaille comme aide à domicile et ni elle ni ses deux autres fils ne sont soupçonnés d’implication dans cette affaire. Peu après l’attentat, elle avait fait une déclaration de perte du passeport de son fils, qui a permis aux autorités de faire le lien.

Le travail de recoupement des informations entre les services a fonctionné, s’est félicité M. Megale.

Le 18 mars, une attaque terroriste contre le prestigieux musée du Bardo de Tunis, qui jouxte le Parlement, avait fait 22 morts: 21 touristes étrangers et un policier tunisien.
Parmi ces 22 morts figurent quatre touristes italiens, tandis que cinq autres ont été blessés.

Dix jours plus tard, le chef du gouvernement italien Matteo Renzi s’était rendu à Tunis, en compagnie d’autres dirigeants internationaux dont le président français François Hollande, pour participer à une grande marche contre le terrorisme en Tunisie.

Romandie.com avec(©AFP / 20 mai 2015 13h17)

Drapeau arraché: le Maroc s’est mis dans l’impasse, selon Alger

novembre 10, 2013

ALGER – Le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a estimé dimanche que le Maroc s’était mis lui-même dans une impasse dans sa gestion de l’affaire du drapeau arraché au consulat algérien de Casablanca.

Les autorités marocaines savent exactement ce qu’il y a à faire pour se sortir de cette impasse parce qu’elles se sont mises elle-mêmes dans une impasse, a asséné M. Lamamra lors d’un point de presse.

Le 1er novembre, date anniversaire du lancement de la révolution algérienne en 1954 contre l’occupant français, une manifestation anti-algérienne s’était tenue devant le consulat de Casablanca et un Marocain avait réussi à pénétrer l’enceinte du bâtiment et à arracher le drapeau algérien, selon une vidéo qui circule sur le net.

Les policiers présents n’avaient pas réagi. L’auteur de cet acte qualifié d’isolé par Rabat a toutefois été aussitôt interpellé.

Son procès doit s’ouvrir le 21 novembre prochain, selon l’hebdomadaire francophone marocain Tel Quel.

Les relations entre les deux pays voisins, dont les frontières sont officiellement fermées depuis 1994, sont ponctuées de crises.

L’incident du consulat algérien de Casablanca faisait suite a un discours lu au nom du président algérien Abdelaziz Bouteflika à une conférence sur le Sahara Occidental.

Il y appelait au respect des droits de l’Homme dans l’ex-colonie espagnole occupée par Rabat mais revendiquée par les indépendantistes sahraouis du Polisario avec le soutien d’Alger.

Après avoir rappelé durant quelques jours son ambassadeur en Algérie, le roi Mohamed VI avait répondu qu’il n’entendait pas recevoir de leçons de la part de ceux qui bafouent systématiquement les droits de l’Homme, ce à quoi Alger n’avait pas réagi.

En diplomatie le silence peut être très éloquent, a déclaré dimanche M. Lamamra.

A la question de savoir s’il allait participer à la conférence régionale sur La sécurité des frontières entre les pays du Sahel et du Maghreb jeudi à Rabat, le ministre a répondu: L’Algérie a été invitée et n’a pas l’habitude de pratiquer la politique de la chaise vide mais je n’ai pas dit que j’avais des projets de voyage ces jours-ci.

Romandie.com avec(©AFP / 10 novembre 2013 18h24)

Vidéo: Brahim Takioullah, l’homme aux plus grands pieds du monde

octobre 12, 2011