Posts Tagged ‘Martine Aubry’

France: Martine Aubry et ses proches veulent quitter la direction du PS

février 28, 2016

«On veut simplement que ce pour quoi on s'est battus toute notre vie soit préservé», explique Martine Aubry qui multiplie les critiques sur la politique conduite par François Hollande et Manuel Valls. «Et on veut montrer aux gens que la gauche a des solutions», insiste la maire de Lille.

«On veut simplement que ce pour quoi on s’est battus toute notre vie soit préservé», explique Martine Aubry qui multiplie les critiques sur la politique conduite par François Hollande et Manuel Valls. «Et on veut montrer aux gens que la gauche a des solutions», insiste la maire de Lille. LP / Olivier Arandel
Martine Aubry veut, avec ses amis, «sortir de la direction du Parti socialiste», selon des propos rapportés par le Journal du Dimanche. «Nous allons sortir de la direction du PS, nous souhaitons en discuter avec Jean-Christophe Cambadélis», déclare l’ancienne première secrétaire du PS, quatre jours après avoir publié une tribune au vitriol contre la politique menée par le gouvernement. Elle ne donne pas davantage de détails, mais deux de ses très proches, les députés François Lamy et Jean-Marc Germain, font partie du secrétariat national du Parti socialiste.
Interrogée sur ses propres ambitions, la maire PS de Lille affirme qu’elle ne sera pas candidate en 2017. «Je suis bien à Lille et j’y resterai», promet-elle. Elle assure ne pas avoir prévenu le président François Hollande de la publication de la tribune, signée également par Daniel Cohn-Bendit, et pléthore de personnalités de la gauche du PS et des écologistes. Mais elle dit l’avoir averti, quinze jours auparavant, qu’elle allait s’«exprimer» et assure aujourd’hui «ne rien demander».

«Puisqu’on n’est pas écouté quand on parle en privé ou à l’Assemblée…»

«On ne demande le départ de personne. Ceux de mes amis qui ont été sollicités ont refusé d’entrer au gouvernement, on ne veut aucun poste», détaille Martine  Aubry dans l’hebdomadaire. «On veut simplement que ce pour quoi on s’est battus toute notre vie soit préservé», poursuit-elle. Et d’insister: «Et on veut montrer aux gens que la gauche a des solutions».

Puis de justifier son missile dans cette fameuse tribune au Monde: «Il était urgent de prendre parti et puisqu’on n’est pas écouté quand on parle en privé ou à l’Assemblée (…) il fallait dire que cela suffisait, qu’il est temps de sortir de l’impasse». «Qu’un Premier ministre socialiste ne se mette pas du côté de ceux qui agissent, qui accueillent des réfugiés, je ne l’accepterai jamais» martèle encore Martine Aubry. Dans sa tribune, elle avait également reproché à Manuel Valls ses critiques contre la politique migratoire ouverte de l’Allemagne.

VIDEO. Martine Aubry : «La gauche progressiste, la gauche moderne, c’est nous»

Lepoint.fr

France/Le réquisitoire d’Aubry et Cohn-Bendit contre Hollande : «Trop, c’est trop!»

février 24, 2016

 La maire de Lille Martine Aubry et l'écologiste Daniel Cohn-Bendit, avec d'autres signataires, reprochent à François Hollande et Manuel Valls de conduire à l'«affaiblissement durable de la France».

La maire de Lille Martine Aubry et l’écologiste Daniel Cohn-Bendit, avec d’autres signataires, reprochent à François Hollande et Manuel Valls de conduire à l’«affaiblissement durable de la France». (AFP/DENIS CHARLET)
«Que restera-t-il des idéaux du socialisme lorsque l’on aura, jour après jour, sapé ses principes et ses fondements ?» Conclusion sévère d’une tribune au vitriol. Martine Aubry, Daniel Cohn-Bendit, et pléthore de personnalités de la gauche du PS et des écologistes publient ce jeudi dans «Le Monde» un texte un texte au vitriol pour dénoncer la politique conduite par François Hollande.

«Ce n’est plus simplement l’échec du quinquennat qui se profile, mais un affaiblissement durable de la France qui se prépare, et bien évidemment de la gauche, s’il n’est pas mis un coup d’arrêt à la chute dans laquelle nous sommes entraînés», chargent la maire PS de Lille (Nord), l’écologiste et 16 autres signataires, qui lancent ce cri du coeur : «Trop, c’est trop!»

En cause, le pacte de responsabilité, soit «41 Mds€ mobilisés pour rien» au bénéfice des entreprises, le «désolant débat sur la déchéance de nationalité» et le projet de loi sur le Travail de Myriam El Khomri.

«C’est toute la construction des relations sociales de notre pays qui est mise à bas en renversant la hiérarchie des normes et en privilégiant l’accord dans l’entreprise dans un pays où le taux de syndicalisation est faible et où le patronat n’a jamais aimé la négociation», s’indignent-ils. «A qui fera-t-on croire qu’en multipliant les facilités de licenciements (…) qu’on favorisera ainsi l’emploi ?», «Qui peut imaginer que, en généralisant les possibilités de ne plus payer les heures supplémentaires en heures supplémentaires (…) on améliorera la situation de l’emploi en France ?», poursuivent les signataires.

Autre grief, «la meurtrissure de l’indécent discours de Munich» lors duquel le Premier ministre, Manuel Valls, a indiqué ne pas être favorable à la mise en oeuvre d’un mécanisme permanent de répartition des réfugiés dans l’Union européenne proposé la chancelière allemande Angela Merkel. Réponse des auteurs de la tribune au chef du gouvernement : «Non, Angela Merkel n’est pas naïve, Monsieur le Premier ministre. Non elle n’a pas commis une erreur historique. Non, elle n’a pas mis en danger l’Europe, elle l’a sauvée. Elle l’a sauvée du déshonneur qui aurait consisté à fermer totalement nos portes à toutes ces femmes, ces hommes et enfants fuyant les persécutions et la mort et en oubliant ceux qui chaque jour perdent la vie en Méditerranée.»

La maire de Lille, Martine Aubry, sera l’invitée de RTL jeudi matin à 7h45 et viendra certainement préciser sa pensée.

VIDEO. Dans une tribune au Monde, la gauche exprime son ras-le-bol

VIDEO. Lienemann va plus loin que les signataires de la tribune Aubry

 

Leparisien.fr

France/Gouvernement Valls: le réquisitoire de Martine Aubry

octobre 19, 2014
Martine Aubry contre Manuel Valls

Martine Aubry contre Manuel Valls!

Dans une interview au Journal du dimanche, Martine Aubry critique sans ménagement la politique du gouvernement. La maire de Lille (Nord) publie en même temps sa contribution aux Etats généraux du Parti socialiste. Martine Aubry a décidé de passer à l’offensive car dit-elle, « il n’est pas trop tard pour réussir ».

Le verdict de Martine Aubry est sévère. Pour la maire de Lille, « la politique menée depuis deux ans, comme presque partout en Europe, s’est faite au détriment de la croissance ». C’est la raison pour laquelle, elle demande une réorientation de la politique économique. Il faut, dit-elle, « trouver au plus vite le bon réglage… qui nous permettra de sortir la France de la crise ».

Le contrepied du dispositif Valls

Sans s’en prendre nommément à Manuel Valls ou François Hollande, Martine Aubry se livre donc à un réquisitoire en règle contre les choix et la méthode appliqués par l’exécutif. Pour l’ancienne ministre du Travail, « la politique économique menée depuis deux ans s’est faite au détriment de la croissance ». Elle fustige l’orientation libérale prise par l’exécutif avec trop de cadeaux faits aux entreprises sans contrepartie.

Sur les déficits, elle affirme il n’y a pas « d’un côté les sérieux, de l’autre les laxistes » et elle demande de mieux cibler les aides aux entreprises, de mettre en place un plan de soutien à la croissance qui touche les ménages et les collectivités locales. Elle plaide aussi pour une grande réforme fiscale préférable, dit-elle, « aux mesures au fil de l’eau ». Et de citer la baisse des prestations familiales.

Martine Aubry cible aussi la réforme de l’assurance chômage. « On ne réforme pas au moment où il y a tant de chômeurs » assène l’ancienne ministre qui, au passage, jette une pierre dans le jardin du ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, en déclarant que ce sont des débats du passé…

La défense des « frondeurs »

Dans son interview, la maire de Lille attaque enfin le projet phare de François Hollande : le Pacte de responsabilité. Concernant les 41 milliards d’euros d’allègement fiscaux et sociaux accordés aux entreprises elle veut en réorienter la moitié vers les collectivités locales pour créer des emplois aidés mais aussi pour soutenir la croissance et le pouvoir d’achat.

Martine Aubry prend la défense des « frondeurs » dont elle dit, pour la première fois aussi clairement, « partager les propositions ». Elle ajoute même, il faut arrêter d’appeler « frondeurs » des députés qui connaissent l’économie et souhaitent le succès du gouvernement.

Cette fois-ci, c’est clair, Martine Aubry a choisi de faire entendre sa voix. Elle appelle au débat et entend bien peser.

Rfi.fr

Manuel Valls préféré en cas de changement de Premier ministre

octobre 26, 2013

Manuel Valls arrive en tête des personnalités de gauche pour succéder à Jean-Marc Ayrault à Matignon, avec 30% souhaitant sa nomination, selon un sondage Ifop pour le site d’information Atlantico, publié samedi.

Dans cette enquête, à la question « qui souhaiteriez-vous comme Premier ministre dans le contexte actuel de difficultés que connaît le gouvernement », 30% des personnes interrogées répondent Manuel Valls, 10% Martine Aubry, 6% Jean-Marc Ayrault, 4% Arnaud Montebourg, 4% Ségolène Royal, et 46% aucune de ces personnalités.

Parmi les sympathisants du PS, le ministre de l’Intérieur fait jeu égal avec la maire de Lille (25% chacun), M. Ayrault les talonne avec 21%. Suivent Ségolène Royal (9%) et Arnaud Montebourg (3%). 17% choisissent aucune de ces personnalités.

Chez les sympathisants de l’UMP, M. Valls est largement en tête avec 49%. Mme Aubry est choisie par 4% de ces sympathisants, M. Ayrault par un nombre insignifiant de sondés de cette catégorie, tandis que Arnaud Montebourg et Ségolène Royal le sont par 1% . 45% ne veulent aucune de ces personnalités.

Du côté des sympathisants FN, le ministre de l’Intérieur est le préféré (30%), devant M. Ayrault (2%), M. Montebourg (2%), Mme Aubry (1%) et Mme Royal (nombre insignifiant). Mais, chez les sympathisants FN, une large majorité (65%) ne veut aucune de ces personnalités.

Enquête réalisée du 23 au 25 octobre, par internet, auprès d’un échantillon de 1.002 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).

AFP

Le premier prix de la gentillesse en politique attribué à François Hollande

novembre 12, 2012
Le premier prix de la gentillesse en politique lancé par le magazine Psychologie a été décerné lundi soir au président François Hollande par un jury de journalistes politiques, a annoncé le magazineLe premier prix de la gentillesse en politique lancé par le magazine Psychologie a été décerné lundi soir au président François Hollande par un jury de journalistes politiques, a annoncé le magazine.
 
Le premier prix de la gentillesse en politique lancé par le magazine Psychologie a été décerné lundi soir au président François Hollande par un jury de journalistes politiques, a annoncé le magazine.

Ce prix a été lancé à l’occasion de la « journée de la gentillesse » fixée mardi.

François Hollande a obtenu 19 voix (le jury comportait 27 membres), suivi par Michel Sapin (Travail, 16 voix), Aurélie Filippetti (Culture, 10 voix), Jean-Louis Borloo (PR, 9 voix), Daniel Cohn-Bendit (EELV, 9 voix), Philippe Poutou (NPA, 8 voix), Claude Bartolone (PS, 7 voix) et Jean-Pierre Raffarin (UMP, 7 voix), notamment.

En queue de peloton, Cécile Duflot (Logement), Bertrand Delanoë (PS) et Jean-Marc Ayrault, avec chacun une voix. Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), obtient 2 voix comme Noël Mamère (EELV), Brice Hortefeux (UMP), Benoît Hamon (Economie solidaire) et François Bayrou (MoDem).

Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé (UMP), François Fillon (UMP), Marine Le Pen (FN), Arnaud Montebourg (Redressement productif), Harlem Désir (PS), et Martine Aubry (PS), notamment, n’ont obtenu aucune voix.

AFP

François Hollande donné gagnant de la primaire solcialiste

octobre 16, 2011

PARIS (Reuters) – François Hollande a remporté dimanche la primaire socialiste en vue de l’élection présidentielle de 2012, selon des résultats partiels diffusés sur le site internet du PS.

A 19H45 (17H45 GMT), le député de Corrèze était donné gagnant avec 56,85% des voix sur la base de 281.000 bulletins dépouillés, contre 43,15% à sa rivale Martine Aubry.

Ces premiers résultats ont été salués par des cris de joie par les partisans de François Hollande rassemblés à la Maison de l’Amérique latine, tandis que les proches de la maire de Lille estimaient qu’il était trop tôt pour se prononcer.

La primaire devrait rassembler au final plus de 2,7 millions d’électeurs un chiffre supérieur à celui du premier tour, a annoncé le premier secrétaire par intérim du PS, Harlem Désir.

Le second tour de la primaire doit départager François Hollande (39,17% au premier tour) et Martine Aubry (30,42%) dans la course à l’investiture socialiste pour la candidature à l’élection présidentielle du printemps prochain.

Sur 6.600 bureaux de vote (sur un total de 9.425), le chiffre d’1,745 million de votants a été enregistré à 17h00 (15h00 GMT), deux heures avant la fermeture des bureaux de vote, soit une hausse d’environ 6% par rapport au même moment dimanche dernier, a annoncé Harlem Désir lors d’un point de presse.

« Nous irons au-delà des 2,7 millions de votants » enregistrés le 9 octobre, a-t-il déclaré en soulignant que cela donnait une « immense confiance populaire » au candidat désigné.

« Nous avons dépassé toutes nos espérances », a-t-il ajouté à propos de ce scrutin ouvert à tous les électeurs qui a constitué une première en France.

Il y a beaucoup de nouveaux électeurs par rapport au 9 octobre, ont indiqué des responsables socialistes, selon qui « on a davantage voté partout, notamment dans les quartiers populaires ».

Quelque 350 journalistes ont été accrédités pour la soirée électorale au siège du PS, où devaient passer les deux candidats avant de se rendre à leurs quartiers généraux respectifs, la Maison de l’Amérique latine pour François Hollande et le restaurant Le Quai, sur une péniche, pour Martine Aubry.

« Il faudra de la force par l’ampleur de la victoire de ce soir, par le rassemblement, parce que sera la confrontation en 2012 », a dit dans la matinée François Hollande aux journalistes après avoir voté dans son fief de Corrèze.

PRIMAIRE À L’UMP ?

Martine Aubry a elle aussi lancé un appel une fois déposé son bulletin dans l’urne à Lille.

« J’en appelle à tous les Français pour qu’ils votent avec leur coeur », a-t-elle dit. « Ils vont voter pour les cinq prochaines années de leur vie, et je pense qu’avec moi, elles seront plus belles et plus justes ».

Son rival a reçu vendredi un soutien de poids en la personne du « troisième homme » de la compétition avec 17,2% des voix, Arnaud Montebourg, qui n’a pas donné de consigne de vote tout en faisant savoir qu’il voterait pour lui à titre personnel.

Favori des sondages d’opinion, François Hollande avait déjà obtenu l’appui des trois autres candidats du premier tour, Ségolène Royal, Manuel Valls et Jean-Michel Baylet.

Martine Aubry, qui se présente en tenante d’une « gauche forte », apparaît relativement isolée, bien que l’écart dans les sondages ait paru se réduire ces derniers jours.

Le camp Aubry comptait sur une forte participation des électeurs situés plus à gauche et des écologistes, censés à ses yeux se mobiliser en sa faveur.

Les sondages prédisent pour l’instant une très large victoire du candidat PS contre Nicolas Sarkozy en 2012, quel que soit le vainqueur de la primaire.

Le président sortant a critiqué cette semaine ce scrutin, contraire selon lui à l’esprit de la Ve République.

La majorité est cependant partagée entre ceux qui voient dans la primaire un procédé moderne, comme le Premier ministre François Fillon, et ceux qui assurent qu’elle n’a pas attiré somme toute plus de monde qu’à « la braderie de Lille », comme a ironisé patron de l’UMP Jean-François Copé.

L’UMP a prévu des réunions dans la semaine pour, annonce-t-elle, dire ce qu’elle pense du programme PS et reprendre les slogans échangés entre les deux candidats d’opposition fustigeant la « gauche molle » et la « gauche sectaire ».

Selon un sondage TNS Sofres pour Canal Plus paru dimanche, 55% des Français et 56% des sympathisants UMP souhaitent que le parti actuellement au pouvoir organise des primaires pour désigner son candidat à l’élection présidentielle de 2017.

Reuters par Elisabeth Pineau

Hommage: Martine Aubry dit son « amitié » à Ségolène Royal

octobre 10, 2011

PARIS (Reuters) – Martine Aubry a rendu hommage lundi à Ségolène Royal, candidate malheureuse de la primaire socialiste, dont les idées valent selon elle davantage que son score jugé décevant de dimanche.

La maire de Lille, qui est qualifiée pour le second tour, a dit avoir été émue par la candidate du PS à la présidentielle de 2007, en pleurs après être arrivée quatrième à la primaire avec environ 7% des voix.

« Je suis passée voir Ségolène Royal pour lui faire un signe d’amitié parce que je pense que c’est une femme qui continuera à compter », a dit Martine Aubry sur TF1.

« L’importance dans les idées qu’elle apporte est plus grande que le score qu’elle a fait hier soir », a estimé la maire de Lille. « J’ai été émue moi-même par les résultats parce que je pense qu’elle a été notre candidate et qu’elle a beaucoup apporté à la gauche. »

Martine Aubry a eu des divergences dans le passé avec la présidente de la région Poitou-Charentes, notamment lors du combat pour la tête du PS au congrès de Reims en novembre 2008, remporté d’un cheveu par la maire de Lille.

« Elle nous a parfois bousculés, on était parfois en désaccord mais c’est une femme de courage comme les femmes en général en politique, et aujourd’hui on a besoin de courage », a dit la première secrétaire du PS – en retrait de son poste le temps de la primaire.

« Beaucoup de ce qu’elle porte, je le porte aussi », a-t-elle conclu.

Invité sur France 3, François Hollande, favori de la primaire et ancien compagnon de Ségolène Royal, a parlé d’un « moment difficile » pour la mère de ses quatre enfants.

« Là, on peut admettre qu’il y ait un moment de très grande émotion après ce qu’avait été sa campagne de 2007 mais en 2012 les Français, dans cette primaire, ont voulu renouveler », a-t-il dit.

Reuters par Jean-Baptiste Vey

Les propos de DSK gênent Martine Aubry

septembre 19, 2011

L’ex-directeur du FMI a confirmé dimanche soir sur TF1 l’existence d’un pacte entre lui et la maire de Lille.

Drôle de façon de ne pas s’immiscer dans la primaire du PS. Si Dominique Strauss-Kahn ne sera «évidemment pas» candidat à l’élection présidentielle, comme il l’a assuré dimanche soir, ses propos sur Martine Aubry sont toutefois apparus extrêmement ambigus. Suffisamment en tout cas pour que, dès l’émission terminée, les soutiens de François Hollande relancent l’idée d’une Martine Aubry «candidate de substitution» de DSK.

Qu’a-t-il dit? Deux choses. D’abord: «Oui, je voulais être candidat.» Ensuite: «Nous ­avions en effet un pacte.» En vertu de son accord avec la maire de Lille, le pacte de Marrakech passé en 2008 pour le congrès de Reims, l’un ou l’autre devait être candidat, pas les deux. S’il l’avait été, Martine Aubry ne se serait donc pas lancée. Et François Hollande a donc raison de voir dans sa rivale des primaires une «candidate par défaut». Avant l’intervention de DSK sur TF1, il avait d’ailleurs rappelé que, contrairement à Martine Aubry, il n’avait pas d’accord avec Dominique Strauss-­Kahn.

«Il a dit toute sa vérité»

«Au moins on sait qui devait et voulait être candidat dans le pacte. La volonté, l’envie ça ne s’improvise pas après un empêchement», a très vite commenté Bruno Le Roux, l’un des lieutenants de François Hollande sur Twitter. Le coup, de pied de l’âne de DSK à son alliée qui avait donné l’impression de le lâcher en assurant sur Canal+ qu’elle n’avait pas apprécié son attitude à l’égard des femmes?

Proche de Dominique Strauss-Kahn, aujourd’hui rallié au député de Corrèze, Jean-Marie Le Guen minimise la portée des propos de DSK. «Peut-être que sa concentration sur la manière dont il s’exprimait à ce moment-là était moins précise», a-t-il estimé dimanche sur LCI, ne voulant voir dans ses propos «ni une attaque contre Martine Aubry, ni un soutien». Dans l’entourage de l’ancien directeur général du FMI, on minimise aussi la portée des propos. «Il était dans un moment où il voulait dire sa vérité, il a dit toute sa vérité», explique-t-on.

«Un coup de pied de l’âne formidable»

Lundi, d’autres soutiens de François Hollande ont réagi. «Quand on entre dans une élection comme la primaire, on doit être déterminé par soi-même et par ses convictions», a glissé Pierre Moscovici, le directeur de la campagne de François Hollande, à l’endroit de la maire de Lille. Il a rappellé que François Hollande avait toujours «critiqué le pacte». Le député PS André Vallini, membre de l’équipe de campagne de François Hollande, assuré qu’après l’intervention :«Si Martine Aubry est aujourd’hui candidate, c’est donc parce que DSK ne peut pas l’être. Tous ceux qui, depuis trois mois, nous disent le contraire ne disent pas la vérité»

A gauche encore, Benoît Hamon, porte-parole du PS et soutien de Mme Aubry, a répliqué que cela faisait «quelques semaines» que la maire de Lille «démontrait qu’elle était tout sauf une candidate par défaut». Sollicitée sur RTL sur ce qu’elle pensait du pacte dévoilée avec Martine Aubry, Ségolène Royal a refusé de commenter: «je ne me disperse pas sur les motivations des autres candidats».

A droite, Jean-François Copé a estimé qu’il était «troublant» que le pacte entre Aubry et DSK se soit produit à Marrakech. Hervé Morin, président du Nouveau Centre, a quant à lui pointé «in fine, pour Martine Aubry» de la part de DSK «un coup de pied de l’âne formidable en expliquant qu’il y avait un accord» et qu’elle «est simplement une roue de secours». Tandis que Bernard Debré, député UMP de Paris, a parlé à propos de la maire de Lille de «candidat de carence». Il a jugé que DSK, «très égocentrique», «gêne fortement Martine Aubry».

Lefigaro.fr par François-Xavier Bourmaud

Strauss-Kahn attendu à Paris dans les prochains jours, dit Aubry

août 30, 2011

PARIS (Reuters) – Dominique Strauss-Kahn est attendu en France dans les jours qui viennent après l’abandon des poursuites contre l’ancien directeur général de FMI pour tentative de viol à New York, a dit mardi Martine Aubry.

Priée sur Canal+ de dire s’il elle était au courant du retour prochain de « DSK », la candidate à la primaire socialiste a répondu : « Il rentre dans les jours qui viennent ».

« J’ai toujours dit la même chose: premièrement, la présomption d’innocence, deuxièmement, je pense la même chose que beaucoup de femmes sur l’attitude de Dominique Strauss-Kahn vis-à-vis des femmes », a-t-elle ajouté.

Selon un de ses proches, Dominique Strauss-Kahn pourrait rentrer en France avant la fin de la semaine.

Une autre enquête judiciaire et un Parti socialiste troublé par son retour attendent Dominique Strauss-Kahn en France.

L’ex-Premier ministre socialiste Michel Rocard a condamné lundi soir en termes particulièrement vifs le comportement de « DSK » à New York avec la femme de chambre qui a provoqué sa chute en l’accusant de tentative de viol.

Les ténors du Parti socialiste, dont les principaux dirigeants s’étaient félicités la semaine dernière de l’abandon des charges contre l’ancien patron du FMI par le procureur de New York, ont vivement attaqué l’ancien Premier ministre.

Les enquêtes d’opinion montrent que les Français ne veulent plus voir l’ancien patron du FMI en course dans la primaire socialiste, mais la question de son positionnement éventuel dans la campagne présidentielle reste posée, ainsi que celle de sa place dans une éventuelle nouvelle majorité de gauche.

Par Yves Clarisse | Reuters

DSK : le PS fait unanimement part de son soulagement

août 23, 2011

Les caciques de la rue de Solferino expriment leur satisfaction devant l’abandon annoncé des poursuites contre DSK. Plusieurs déplorent toutefois un «gâchis».

Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste, s’est dite «très heureuse» de l’annonce lundi soir de la demande d’abandon des poursuites contre Dominique Strauss-Kahn par le procureur de New York, soulignant penser «avec énormément d’affection à Dominique et Anne (Sinclair, ndlr)». «C’est du bonheur, un soulagement. On attendait tous qu’il puisse sortir enfin de ce cauchemar», a déclaré mardi matin sur France Info la candidate à la primaire PS.

Premier secrétaire par intérim du Parti socialiste, Harlem Désir a dit lundi soir son «immense soulagement». «Au nom de tous les socialistes, je lui adresse le plus chaleureux témoignage d’amitié après l’épreuve qu’il vient de subir et tous mes voeux pour qu’il reconstruise rapidement sa vie», a-t-il affirmé. «Toute cette affaire nous enseigne l’importance du respect de la dignité des personnes dans les affaires judiciaires et de la présomption d’innoncence. Il faut en tirer une leçon pour se prémunir de tous les emballements médiatiques», a-t-il ajouté.

Autre candidat à la primaire, François Hollande s’est «réjoui» lundi soir «pour ce dénouement qui vient après trois mois d’une épreuve insupportable et de rebondissements qui ont été extrêmement durs à vivre». Interrogé sur l’avenir politique de l’ancien favori à la présidentielle, il a répondu : «C’est à lui, au moment où il le jugera opportun, après probablement un temps consacré à se reconstituer, à retrouver toute sa liberté dans son propre pays, de décider ce qui veut faire».

Manuel Valls, également candidat à la primaire, a estimé lundi soir que c’était un «soulagement», une «confirmation» de sa conviction que «l’accusation insupportable de viol ne tenait pas la route». «Le drame, la violence des images, l’incarcération, des propos qui ont été tenus à son égard dans la presse américaine, d’une partie de la presse française de l’accusation à son égard comme à l’égard de tous ‘ceux qui savaient ou auraient été complices’. Tout cela se termine, mais quel immense gâchis!».

Pierre Moscovici, proche de l’ex-patron du FMI et coordonnateur de la campagne de François Hollande pour la primaire, éprouve, «si l’abandon des charges est confirmé», «une réaction de satisfaction». «Quand une affaire s’arrête, elle s’arrête, on ne peut pas continuer à envoyer des accusations une fois que les charges ont été levées. Ca vaut pour la jeune femme, ça vaut aussi pour les médias. Il doit être laissé en paix». Lui et sa famille «viennent de vivre une épreuve terrible, une épreuve judiciaire, morale, et j’imagine leur soulagement», a-t-il dit sur RTL. « Dominique Strauss-Kahn retrouve sa liberté de mouvement, de parole, une liberté morale, de pensée», a-t-il salué, tout en mettant en garde «sans doute sortira-t-il différent de cette épreuve. Il faut lui laisser le temps de se reconstruire personnellement. «Le moment venu, il pourra faire entendre sa voix. Nous sommes dans une crise économique, ses analyses compteront, son désir de l’alternance comptera. Il aurait pu être dans notre candidat, il est normal qu’on lui témoigne notre sympathie», a conclu le député du Doubs.

François Pupponi, maire PS de Sarcelles et proche de DSK a lui aussi évoqué sur LCI un «grand soulagement». «Tout ça, pour ça, quel gâchis! On a voulu abattre Dominique (…), il a vécu une période très lourde, catastrophique pour lui, sa famille. C’était le combat de sa vie (…) il faut essayer de tourner la page, le laisser reprendre ses esprits».

André Vallini, député PS de l’Isère : «Je suis très heureux pour Dominique Strauss-Kahn. Le cauchemar commence à prendre fin (…) j’ai toujours insisté sur l’importance du principe de la présomption d’innocence. Il faut laisser toujours laisser la justice faire son travail (…) je pense qu’on aura maintenant accès à la version de Dominique Strauss-Kahn (…) quand il pourra s’exprimer librement».

A droite, Jean-François Copé a dit imaginer «le soulagement qui doit être le sien et celui de ses proches». «Je suis heureux pour M. Strauss-Kahn car il a subi une épreuve judiciaire particulièrement lourde». «Pour le reste, j’avais demandé à l’équipe dirigeante de l’UMP de faire preuve de beaucoup de retenue et c’est une ligne que je souhaite conserver», a-t-il ajouté.

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