Posts Tagged ‘masque’

France/Covid-19, Grippe… Borne exhorte à la vaccination et au port du masque

décembre 20, 2022

La Première ministre a pris la parole pour donner ses recommandations à l’approche des fêtes de fin d’année, face à une triple épidémie.

Elisabeth Borne a exhorte les Francais a se faire vacciner contre la grippe et le Covid, ainsi qu'a porter le masque, a l'approche de Noel.
Élisabeth Borne a exhorté les Français à se faire vacciner contre la grippe et le Covid, ainsi qu’à porter le masque, à l’approche de Noël.© Fred Dugit / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

Élisabeth Borne l’a rappelé : la France fait actuellement face à trois épidémies, le Covid, la grippe et la bronchiolite. La Première ministre a donc renouvelé mardi 20 décembre son appel à porter le masque et à se faire vacciner, afin de soulager la situation « tendue » dans les hôpitaux. « On fait face à une situation difficile. Et avec les fêtes, cette situation est encore plus tendue », a-t-elle rappelé après avoir participé à une réunion de pilotage de l’Agence régionale de santé d’Île-de-France.

« Tout ça met une pression très forte sur notre système de santé, sur nos établissements de santé, sur tous les professionnels de santé qui, une fois de plus, se retrouvent en première ligne face à un afflux nettement plus important que d’habitude de personnes aux urgences et sur les appels au Samu », qui sont en hausse de 20 à 30 %, a souligné Mme Borne, en exprimant le « soutien » et la « solidarité » du gouvernement envers le personnel soignant.

Toujours pas de masque obligatoire

En « responsabilité », « pour aider le personnel soignant, on a tous un rôle à jouer » avec les gestes barrières, a-t-elle poursuivi, en invitant à porter le masque « dès qu’on est dans un espace clos où on est nombreux », et à se faire vacciner contre la grippe et le Covid, alors qu’« on doit se retrouver en famille » pour les fêtes. À ses côtés, le ministre de la Santé, François Braun, s’est « réjoui, en ce qui concerne la médecine de ville, que les principaux syndicats de médecins n’aient pas appelé à la grève entre Noël et le Nouvel An ».

Interrogée sur la possibilité de déclencher des « plans blancs » pour rappeler du personnel dans les hôpitaux, la Première ministre a précisé qu’au cours de cette réunion à l’ARS, tout le monde était « conscient […] du fait que les soignants avaient aussi besoin de se reposer » et que « c’est vraiment au sein de chaque établissement que la situation doit être évaluée ».

Face à cette triple épidémie, le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) a recommandé lundi d’« amplifier le plus rapidement possible » les gestes barrières et la vaccination, sans se prononcer pour ou contre une obligation de port du masque en lieux clos.

Par Le Point avec AFP

Canada: L’Ontario recommande au public de se masquer de nouveau dès lundi, selon des sources

novembre 12, 2022
Un homme portant un masque marche dans la rue à Toronto.

Le médecin hygiéniste en chef de l’Ontario avait prévenu qu’il recommanderait le masquage si les hôpitaux devaient annuler des chirurgies pour faire face à un afflux de patients. Photo : La Presse Canadienne/Evan Buhler

Selon deux sources gouvernementales, le médecin hygiéniste en chef de l’Ontario recommande au public de commencer à se masquer à nouveau dès lundi, afin d’aider les hôpitaux pour enfants qui sont submergés.

Les sources, qui ont parlé à La Presse canadienne sous le couvert de l’anonymat car elles ne sont pas autorisées à discuter publiquement du processus, affirment cependant que le port du masque ne sera pas obligatoire.

Le médecin hygiéniste en chef, le Dr Kieran Moore, avait prévenu qu’il y aurait une recrudescence de maladies respiratoires cet automne et cet hiver, et qu’il recommanderait le masquage dans certains environnements intérieurs si les hôpitaux devaient annuler des chirurgies pour faire face à un afflux de patients.

L’hôpital pour enfants SickKids de Toronto et l’Hôpital pour enfants de l’est de l’Ontario à Ottawa ont annoncé qu’ils annulaient des opérations chirurgicales pour redéployer les travailleurs de la santé vers les soins intensifs et les services d’urgence.

L’Association des hôpitaux de l’Ontario demande aux gens de porter des masques à l’intérieur et d’être à jour de leur vaccination contre la COVID-19 et contre la grippe.

Par Radio-Canada avec les informations de La Presse canadienne

Canada: Terminé le port du masque obligatoire au Québec à compter de minuit

mai 13, 2022
Une femme porte le masque avec son enfant dans un commerce.

À compter de minuit, la nuit prochaine, il ne sera plus obligatoire de porter un couvre-visage dans les commerces, les restaurants, les bars, les lieux de culte, les salles de sport, les salles de spectacles etc. Photo : Getty Images/Armarie

Après avoir dû porter le masque dans les lieux publics intérieurs pendant près de deux ans, les Québécois n’y seront plus tenus à compter de minuit, dans la nuit de vendredi à samedi, sauf dans les transports en commun et les établissements de soins de santé.

Il ne sera plus nécessaire de porter le couvre-visage dans les restaurants, dans les salles de spectacle, dans les bars, dans les lieux de culte, dans les centres sportifs, dans les salles d’entraînement, mais aussi dans les écoles, dans les centres de la petite enfance ainsi que dans les transports scolaires.

Tous les indicateurs suivis par les autorités sanitaires étant à la baisse (décès, infections, hospitalisations, taux de positivité, absentéisme dans le réseau de la santé et les écoles), le directeur national de santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau, a confirmé mercredi que la sixième vague de COVID-19 tirait bel et bien à sa fin au Québec.Une infirmière masquée parle à un patient alité dans une chambre d'hôpital.

Le masque demeure obligatoire dans tous les établissements de santé ainsi que dans les transports en commun. Photo : Getty Images/Tempura

Pas la fin du masque pour autant

La santé publique continue néanmoins de recommander le port du masque pour se prémunir contre la COVID-19 et les autres virus respiratoires.

En conférence de presse, mercredi, le Dr Luc Boileau a réitéré à plusieurs reprises que la levée de l’obligation ne signifie pas pour autant son abolition. Et encore moins que la pandémie est finie, a-t-il martelé.

C’est pourquoi le port du masque demeurera obligatoire jusqu’à nouvel ordre dans les transports en commun ainsi que dans tous les établissements de santé, y compris les cliniques médicales, les RPArésidence privée pour aînés et les CHSLDCentre d’hébergement et de soins de longue durée.

Également, toutes les personnes qui désirent continuer de porter le couvre-visage pour se protéger et protéger les autres sont invitées à le faire, à commencer par les personnes âgées, malades, immunosupprimées ou dont l’état de santé les expose davantage à des complications médicales.

Le port du masque pourrait aussi être maintenu par certains employeurs pour des raisons de santé et de sécurité dans certaines usines ou dans des commerces où on offre des services personnels, comme les salons de coiffure ou les cliniques de soins esthétiques, par exemple.

Les Québécois sont par conséquent invités à respecter ceux et celles qui choisiront de continuer de porter le masque, tout comme ceux qui décideront de ne plus le faire.

Des milliers de Québécois demeurent à risque

À ce chapitre, l’Association des Patients Immunodéficients du Québec (APIQ), rappelle que les personnes qui souffrent de problèmes immunitaires devront continuer de porter le masque et prendre les précautions nécessaires pour éviter le risque de conséquences graves, voire fatales, sur leur santé.

C’est pourquoi l’association demande à la population de rester accommodante envers ces personnes.

Le lourd fardeau sur des millions de Québécois qui ont eu à adopter le port du masque régulier depuis deux ans demeure une lutte quotidienne pour les Québécois immunosupprimés et immunodéficients qui le portaient déjà couramment avant la pandémie, ajoute l’APIQ.Un Immunoclip sur un masque.

Les personnes immunodéficientes sont invitées à porter l’«Immunoclip» pour indiquer aux gens leur condition de santé particulière. Photo : Radio-Canada/Pierre-Alexandre Bolduc

Les personnes immunodéficientes sont par ailleurs incitées à porter « l’Immunoclip » sur leur masque – un indicateur arborant un i rouge qui s’attache au masque – pour indiquer aux gens leur condition de santé fragile.

665 jours plus tard…

Mine de rien, les Québécois sont tenus de porter le couvre-visage en public à l’intérieur depuis près de 22 mois.

Le décret, assorti d’amendes allant de 400 $ à 6000 $ pour les contrevenants, était entrée en vigueur le 18 juillet 2020, sur ordre du gouvernement Legault qui subissait alors d’importantes pressions médiatiques et politiques.

Le port obligatoire du masque avait été maintenu, depuis, au Québec, en dépit de son abandon dans la majorité des provinces du pays, ces derniers mois.

L’annonce de sa levée était fort attendue au Québec, d’autant plus qu’elle avait a été repoussée à deux reprises en raison du nombre élevé d’hospitalisations et de cas d’infection dans la population au sortir de l’hiver. Elle devait d’abord entrer en vigueur le 5 avril, avant d’être reportée par les autorités au 21 avril et finalement au 14 mai.

Cette fois semble la bonne

Radio-Canada par Stéphane Bordeleau

Art africain: un rarissime masque Fang mis aux enchères à Montpellier

mars 25, 2022
Art africain: un rarissime masque Fang mis aux enchères à Montpellier© AFP/Pascal GUYOT
Source AFP

Des lignes pures, des traits fins et un visage allongé: un rarissime masque du XIXe siècle, apanage d’une société secrète du peuple Fang au Gabon sera mis aux enchères samedi à Montpellier.

Prudemment estimé entre 300.000 et 400.000 euros par la maison de ventes, il pourrait dépasser les attentes. En 2006, un masque en bois du peuple Fang, haut de 48 cm, avait été acquis à Paris pour 5,9 millions d’euros, un record pour ce type d’objets dont l’esthétique a inspiré les peintres Modigliani ou Picasso.

Celui proposé samedi, haut de 55 cm, en bois de fromager, forme une figure humaine stylisée au large front bombé, aux yeux en amandes et au nez plongeant vers une petite bouche. Le menton courbé vers l’avant, il est entouré d’une barbe de fibres de raphia.

Il a été collecté vers 1917, dans des circonstances inconnues, par le gouverneur colonial français René-Victor Edward Maurice Fournier (1873-1931), en poste à Dakar puis au Moyen-Congo, probablement lors d’une tournée au Gabon, indique le catalogue de la vente. Les analyses l’ont daté du XIXe siècle.

Les descendants du gouverneur l’ont retrouvé au moment de la vente d’une propriété familiale, « dans un grenier » où il dormait depuis les années 1920, et ignoraient tout de sa rareté, a expliqué à l’AFP le commissaire-priseur chargé de la vente, Jean-Christophe Giuseppi, selon qui il n’existe qu’une dizaine de masques de ce type dans le monde.

« Il appartenait à la société secrète du Ngil, des +justiciers+ qui parcouraient les villages pour débusquer les fauteurs de troubles, parmi lesquels figuraient des individus soupçonnés de sorcellerie. Leurs sentences pouvaient aller jusqu’à la mort », a précisé M. Giuseppi.

La vente, qui a fait l’objet d’une large publicité et a figuré à la une de la Gazette Drouot, magazine spécialisé dans les ventes aux enchères, se déroulera dans le sud de la France, mais devrait attirer des collectionneurs internationaux, selon le commissaire-priseur. Il y aura notamment deux donneurs d’ordres en salle et huit reliés à Montpellier par téléphone.

Issu d’une collection privée, il a obtenu une licence d’exportation du ministère de la Culture. La vente publique se déroulera samedi à l’Hôtel des Ventes de Montpellier à partir de 14H00.

Depuis quelques années, un débat existe sur la question des objets et oeuvres d’art africains présents dans les collections des pays européens qui avaient colonisé le continent.

Des pays comme la Belgique et la France ont ainsi entamé des processus de restitution de certaines œuvres. En novembre 2021, la France a remis 26 trésors royaux au Bénin pillés dans le palais d’Abomey en 1892 par les troupes coloniales.

Par Le Point avec AFP

Canada-Québec: Fini le masque en classe pour les élèves après la relâche

février 23, 2022

Le masque ne sera plus obligatoire en classe au retour de la relâche, a annoncé le gouvernement mardi, ce qui marquera la première étape d’un plan de retrait du couvre-visage dans la société en général.Pour contenir les risques, le masque demeurera obligatoire dans les aires communes des écoles, lors des déplacements des élèves et dans les transports scolaires.© Paul Chiasson La Presse canadienne Pour contenir les risques, le masque demeurera obligatoire dans les aires communes des écoles, lors des déplacements des élèves et dans les transports scolaires.

À compter du 7 mars, les élèves du primaire et du secondaire n’auront donc plus à porter le masque en classe.

« C’est une très, très bonne nouvelle », s’est réjoui le ministre de la Santé, Christian Dubé, à son arrivée à l’Assemblée nationale. Il a ajouté que le directeur national de santé publique par intérim, Luc Boileau, allait annoncer « dans les prochaines semaines » un « plan de retrait du masque par étapes ».

La première phase de ce plan touche donc les écoles. « Mais ce qu’on lui a demandé, c’est de nous dire comment il voit les différentes étapes, parce qu’enlever un masque aux enfants en classe et l’enlever dans les transports en commun, ce sont deux choses différentes », a souligné l’élu.

La Santé publique a formulé sa recommandation sur le masque au primaire et au secondaire lundi soir, lors de la réunion de la cellule de crise à propos de la COVID-19. Le Dr Boileau doit fournir davantage de détails à ce sujet mercredi, dans un point de presse qui aura lieu à Montréal.

Des calendriers différents

À Montréal, en Outaouais, en Abitibi, au Saguenay–Lac-Saint-Jean et sur la Côte-Nord, la date du 7 mars coïncide avec le retour de la relâche. À Laval, à Québec, dans le Bas-du-Fleuve et en Chaudière-Appalaches, la pause arrive une semaine plus tard. Le port du masque n’y sera donc plus exigé à compter du 14 mars.

« Pourquoi ne pas avoir attendu une semaine de plus pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’effet de contamination dû aux activités pendant cette période ? » a demandé la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) dans un communiqué. Le syndicat s’est dit inquiet pour « la stabilité du réseau de l’éducation », non sans rappeler que la décision « n’est pas sans risque » pour le personnel immunodéprimé ou les employées enceintes, par exemple.

Le ministre Dubé a répondu aux questions sur l’échéancier en rappelant que le nombre de cas quotidiens de COVID-19 avait chuté depuis un mois. « On s’attend à une petite remontée [des cas] », a-t-il néanmoins reconnu. Sauf que les enfants sont moins à risque d’être hospitalisés et les adultes, à qui ils peuvent transmettre le virus, « sont vaccinés ou l’ont déjà attrapé », a-t-il ajouté.

Pour contenir les risques, le masque demeurera obligatoire dans les aires communes des écoles, lors des déplacements des élèves et dans les transports scolaires.

« J’espère qu’on pourra [annoncer] d’autres allègements, mais je pense que déjà, les élèves vont être satisfaits », a déclaré le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge. « Dans la classe, c’est différent. [Les élèves] sont assis, ils sont à leur place. Dans les aires communes, ils se croisent avec différents groupes. On y va graduellement, de manière modérée », a-t-il ajouté.

Les étudiants des niveaux collégial et universitaire devront quant à eux s’en tenir aux règles actuellement en vigueur. « Moi, je pense qu’on peut vraiment espérer un allègement, mais on ne sait pas quand. On l’espère », a souhaité la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann. Elle a rappelé que les taux de vaccination étaient « très élevés » chez les étudiants.

L’état d’urgence perdure

Pour les partis d’opposition, l’annonce au sujet du masque a apporté un argument supplémentaire en faveur de la levée rapide de l’état d’urgence sanitaire.« Il n’y a rien qui justifie cette situation-là aujourd’hui », a lancé la cheffe libérale, Dominique Anglade. Pour elle, la décision au sujet du masque « représente d’abord et avant tout le fait qu’on apprend à vivre avec le virus et qu’on passe à une autre étape ».

Rompant avec ses habitudes, le gouvernement a fait connaître les nouvelles directives au sujet du masque en publiant un communiqué de presse. Le ministre Dubé ne s’est donc pas prêté à l’exercice d’un point de presse avec le Dr Boileau.

« J’ai l’impression que le premier ministre veut le beurre et l’argent du beurre, a commenté Gabriel Nadeau-Dubois, de Québec solidaire. C’est-à-dire, il nous dit : “Je ne veux plus faire de points de presse de gestion de crise parce qu’on n’est plus en état de crise.” Bien, dans ce cas-là, qu’on lève l’état d’urgence sanitaire. »

Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a quant à lui déclaré que le gouvernement avait « le devoir moral de mettre fin à la gouvernance par décret parce qu’elle est parfaitement injustifiée dans le contexte où on enlève les mesures sanitaires, où on permet toutes les activités normales ».

En mêlée de presse, le premier ministre, François Legault, a dit garder le cap sur la semaine du 14 mars, au cours de laquelle il veut déposer un projet de loi transitoire permettant de garder certaines mesures imposées en vertu de l’urgence sanitaire. « On pense que d’ici le 14 mars, la majorité des mesures vont être levées. Il va peut-être en rester. Je pense qu’il y a des primes aux infirmières qui vont jusqu’au 31 mars [en vertu des ententes actuelles], donc ce serait important, dans un projet de loi, qu’on ait quand même la permission de verser ces primes-là aux infirmières », a-t-il ajouté

Avec Le Devoir par Marie-Michèle Sioui

États-Unis: L’Etat de New York fait à son tour tomber le masque

février 9, 2022
L'Etat de New York fait a son tour tomber le masque
L’Etat de New York fait à son tour tomber le masque© AFP/Archives/Angela Weiss

L’Etat de New York, épicentre de la pandémie de Covid-19 en 2020, a décidé de faire tomber le masque en intérieur, au moment où le nombre de contaminations est en chute libre aux Etats-Unis.

La mesure annoncée mercredi intervient à la suite cette semaine d’autres Etats dirigés par les démocrates alors que la plupart des Etats républicains n’ont jamais mis en place une telle obligation.

A compter de jeudi le quatrième Etat le plus peuplé du pays (quelque 20 millions d’habitants, dont près de neuf millions dans la mégapole New York) n’imposera plus le port du masque dans les lieux clos – commerces, restaurants, salles de spectacle, entreprises – a annoncé mercredi devant la presse la gouverneure démocrate Kathy Hochul.

Mais cette obligation est maintenue dans les institutions scolaires, maisons de retraite, centres sociaux et de détention et il reviendra à chaque municipalité – dont celle de New York – et à chaque commerce de l’imposer ou non à ses administrés et clients, a précisé Mme Hochul.

Ainsi, dans les célébrissimes music-halls de Broadway au coeur de Manhattan, « nous maintenons l’obligation du masque et du vaccin dans tous les théâtres jusqu’au 30 avril », a déclaré à l’AFP Charlotte St. Martin, qui préside la Broadway League.

Le masque reste aussi obligatoire dans les transports publics – trains, métros, bus, aéroports – qui relèvent d’une législation fédérale.

« Tableau magnifique »

Pour justifier sa décision, Kathy Hochul s’est targuée d’indicateurs sanitaires tous « en baisse » dans un Etat et une ville qui furent l’épicentre en 2020 de la pandémie, avec au moins 38.000 morts en deux ans rien que dans la mégapole.

La gouverneure s’est félicitée d’un « tableau magnifique » sur le plan sanitaire.

« Nous n’en avons pas terminé (avec le Covid-19) mais la tendance est très, très bien orientée et c’est la raison pour laquelle nous envisageons dorénavant une nouvelle phase de la pandémie », a-t-elle promis.

Reste que le port du masque a toujours été bien respecté par des New-Yorkais traumatisés par l’épidémie: chaque commerce affiche des croquis de visages masqués et il faut un pass vaccinal et une pièce d’identité pour consommer assis un simple café.

L’Etat de New York emboîte le pas à la Californie, à l’Oregon, au New Jersey, au Connecticut, au Delaware et au Massachusetts, des Etats américains de la côte Ouest et de la côte Est, qui annoncent depuis lundi la levée du port du masque obligatoire en intérieur ou dans les écoles.

Des mesures qui n’ont en revanche jamais été imposées dans des Etats républicains, comme la Floride et le Texas.

Le masque, marqueur politique

De fait, le masque est un marqueur politique très fort aux Etats-Unis, où l’obligation de se couvrir le visage est considérée comme une entorse aux libertés individuelles par une grande partie de la droite et du parti républicain.

Ce dernier est d’ailleurs bien placé pour damer le pion au parti démocrate du président Joe Biden au cours d’élections législatives en novembre qui renouvelleront une partie du Congrès à Washington.

Réélu de justesse en novembre dernier face à un républicain, le gouverneur démocrate du New Jersey Phil Murphy a annoncé lundi la fin du masque obligatoire dans les écoles à partir du 7 mars. De même dans le Connecticut dès le 28 février et dans le Delaware – résidence du président Biden – pour les lieux clos dès vendredi et dans les écoles le 31 mars.

C’est le gouverneur démocrate Gavin Newsom, chef de l’exécutif de l’immense et très peuplée Californie (40 millions d’administrés), qui a frappé fort lundi: plus de masque obligatoire en intérieur pour tous les résidents vaccinés à compter du 15 février.

Il a invoqué « un taux de contamination en baisse de 65 % depuis le pic du variant Omicron ». De même dans l’Etat voisin de l’Oregon, le masque ne sera plus obligatoire le 31 mars.

Les contaminations aux Etats-Unis sont en chute libre avec un peu moins de 250.000 cas par jour en moyenne sur sept jours glissants, selon les autorités sanitaires. Loin du pic de 800.000 cas atteint mi-janvier. Le pays a toutefois franchi le 4 février la barre des 900.000 morts du Covid-19 en près de deux ans, selon l’université Johns Hopkins. Le seuil des 800.000 décès avait été passé mi-décembre.

A l’échelon fédéral, il n’est pas encore question de lever les restrictions mais « viendra le temps où le Covid ne perturbera pas notre quotidien », a assuré mercredi le coordinateur de la lutte contre le Covid-19 à la Maison Blanche, Jeffrey Zients.

Par Le Point avec  AFP

Covid-19 : le masque bientôt obligatoire à l’extérieur dans presque toute l’Ile-de-France et à Lyon

décembre 30, 2021

Après Paris hier soir, les autres départements de la région francilienne ont à leur tour décrété la mesure, qui s’appliquera à toutes les personnes âgées de plus de 11 ans.

Après Paris, en fin de journée mercredi, puis d’autres départements d’Ile-de-France, les préfectures de la région Auvergne-Rhône-Alpes et du Rhône ont annoncé, jeudi 30 décembre, l’obligation du port du masque en extérieur à Lyon et Villeurbanne. Cette mesure s’applique désormais :

  • à Paris ;
  • dans le Val-d’Oise ;
  • dans les Hauts-de-Seine ;
  • en Seine-Saint-Denis ;
  • dans le Val-de-Marne ;
  • en Seine-et-Marne ;
  • dans les agglomérations de l’Essonne ;
  • dans les centres-villes des agglomérations des Yvelines ;
  • à Lyon et à Villeurbanne.

Mercredi soir, la Préfecture de police de la capitale avait précisé que le port du masque dans les rues concernerait toutes les personnes de 11 ans et plus, « à l’exception des personnes circulant à l’intérieur de véhicules, des cyclistes et des usagers des deux-roues » ou des « personnes pratiquant une activité sportive ». Le port du masque sera également exigé dans les lieux ouverts au public à Paris, « à l’exclusion des bois de Boulogne et de Vincennes, et sur les emprises des aéroports de Paris – Charles-de-Gaulle, du Bourget et de Paris-Orly »selon le communiqué.

Ces annonces surviennent alors que les taux d’incidence s’envolent en Ile-de-France pour toucher des niveaux jusque-là jamais atteints depuis le début de l’épidémie, en mars 2020. Le record est atteint à Paris, où on compte plus de 2 000 nouvelles contaminations pour 100 000 habitants en une semaine.

L’obligation du port du masque en extérieur, imposée progressivement sur tout le territoire à partir du mois d’août 2020, avait été levée le 17 juin 2021, trois jours avant la fin du couvre-feu. C’était un symbole fort du ralentissement de la dynamique épidémique à la faveur de l’été. Mais l’arrivée fulgurante du variant Omicron en cette fin d’année, qualifiée mercredi de « raz de marée » par le ministre de la santé, Olivier Véran, rebat les cartes.

« Vertu pédagogique »

Pour de nombreux épidémiologistes, ces mesures paraissent insuffisantes, compte tenu de la très forte circulation virale, mais aussi du caractère aéroporté du virus. « Il peut y avoir des contaminations en extérieur, surtout avec une incidence aussi élevée qu’elle l’est actuellement à Paris, donc c’est une mesure un peu utile, explique Mahmoud Zureik, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines. Mais les vrais lieux de contamination publics sont en intérieur, comme les restaurants et les bars. » C’est pourquoi, selon l’épidémiologiste, « on ne s’attaque pas aux vraies causes de la transmission, puisque c’est un virus qui contamine sous forme avant tout d’aérosol ». « Imposer le port du masque en extérieur, c’est surtout la mesure la plus simple à afficher et à mettre en place pour les autorités », ajoute-t-il.

Selon la plupart des études, la part des contaminations en extérieur est résiduelle par rapport à celles en intérieur. En février, des épidémiologistes de l’université de Californie ont compilé différentes études menées sur le sujet : cinq d’entre elles ont conclu que moins de 10 % des infections par le SARS-CoV-2 se produisaient à l’extérieur. « Les probabilités de transmission à l’intérieur étaient très élevées par rapport à l’extérieur (18,7 fois) », ajoutent les auteurs dans cette méta-analyse publiée dans The Journal of Infectious Diseases. En France, en mars, l’étude ComCor menée par l’équipe de l’Institut Pasteur révélait que les contacts à l’origine d’une infection avaient « lieu à l’intérieur fenêtres fermées dans 80 % des cas, à l’intérieur fenêtres ouvertes dans 15 % des cas, et à l’extérieur dans 5 % des cas ».

S’il ne s’agit donc pas d’une mesure majeure, « elle peut avoir son utilité, car il ne faut se priver d’aucun moyen de lutter contre la circulation du virus », concède de son côté Yves Buisson, président de la cellule Covid-19 de l’Académie nationale de médecine. « Cette mesure a une vertu pédagogique, car beaucoup de gens ont perdu la conscience de l’importance de porter le masque pour protéger les gens autour de soi », affirme-t-il.

Néanmoins, ces annonces ne s’accompagnent pas de recommandations claires sur le type de masque à privilégier. « La doctrine initiale précise bien que porter un masque chirurgical évite les projections et protège son entourage, mais le masque FFP2 protège mieux la personne qui le porte », rappelle M. Buisson. « Dans les zones avec contact prolongé, comme les transports, le virus est si transmissible qu’il faut se protéger avec un masque FFP2 ; il faudrait plus communiquer sur ce point », selon l’expert. Les masques FFP2 sont mieux ajustés sur le visage et laissent donc passer moins de particules virales. Si leur usage s’est répandu dans de nombreux pays, comme l’Allemagne et l’Italie, la France ne l’a jamais imposé.

Avec Le Monde par Delphine Roucaute

États-Unis: Un passager portant un string en guise de masque débarqué de l’avion

décembre 17, 2021

Se comparant à l’icône Rosa Parks, un Américain de 38 ans a été expulsé d’un vol en Floride après avoir dénoncé « l’absurdité » des mesures anti-Covid.

Contestant les mesures sanitaires dans l'avion, un homme a ete debarque pour avoir porte un string en guise de masque.
Contestant les mesures sanitaires dans l’avion, un homme a été débarqué pour avoir porté un string en guise de masque. © Capture Twitter

C’est une histoire improbable dont se sont fait l’écho les médias américains. Un passager d’un vol United Airlines, « couvert » par un string rouge sur le visage en guise de masque, a été contraint de débarquer avant le décollage à l’aéroport de Fort Lauderdale, en Floride.

Cet homme de 38 ans a expliqué à la chaîne locale NBC2 avoir ainsi voulu démontrer « l’absurdité » de la règle obligeant à porter un masque pour se protéger contre le Covid-19 à bord des avions tout en autorisant les passagers à les retirer pour boire et manger. Une vidéo de l’incident survenu mercredi, filmée par un autre passager, montre l’équipage l’informer qu’il ne pourra pas rester à bord de l’appareil s’il conserve son string sur le visage. Après discussion, l’homme finit par quitter son siège, résigné.

Une comparaison avec… Rosa Parks

Lors de son entretien à NBC2, le principal intéressé s’est ensuite comparé à l’Afro-Américaine Rosa Parks, icône de la lutte pour les droits civiques aux États-Unis qui a refusé en 1955 de céder son siège à un homme blanc dans un bus, remettant en cause les lois discriminatoires en vigueur à l’époque. « Dans ce pays, chaque changement a été provoqué par des gens ordinaires », a-t-il expliqué avec sérieux. Et d’ajouter : « Rosa Parks n’était pas célèbre. Elle a changé le cours de l’Histoire. »

United Airlines a réagi dans un communiqué transmis à la presse locale. « Le client ne respectait clairement pas l’obligation fédérale de porter un masque et nous sommes reconnaissant à notre équipage de s’être occupé du problème au sol avant le décollage, évitant une quelconque interruption potentielle dans les airs », a fait savoir la compagnie aérienne.

Par Le Point avec AFP

France/Covid-19 : le masque de retour à l’école dans 39 départements

novembre 3, 2021

La majorité des élèves n’étaient plus contraints au port du masque en classe. À l’approche de la rentrée, le protocole va, de nouveau, être durci.

C’est une valse du port du masque qui pourrait mettre la patience des élèves et de leurs professeurs à rude épreuve… Le protocole de la rentrée de septembre – décliné selon quatre niveaux de gravité – l’imposait à ces premiers dès le CP dans tous les établissements scolaires situés dans des départements où le virus circulait activement – soit ceux ayant un taux d’incidence supérieur à 50 cas pour 100 000 habitants.

Signe d’une amélioration de la situation épidémique, le décret prescrivant les mesures de gestion de la crise, en date du 1er juin, avait, depuis, fait l’objet de trois évolutions, dispensant du masque les élèves de 77 des 96 départements de la métropole à partir de début octobreDerniers en date, une semaine avant les vacances de la Toussaint : l’Ain, l’Ariège, la Charente, le Cher, la Drôme, le Gard, l’Hérault, la Moselle, le Haut-Rhin, le Var, la Haute-Vienne et la Seine-et-Marne.

39 départements concernés

Mais, alors que la rentrée approche, l’enthousiasme des élèves ainsi débarrassés du masque sera de courte durée. Déjà, la Lozère – où le nombre de cas avait bondi de 268 % en seulement une semaine – était, le 13 octobre dernier, contrainte de resserrer la vis et de l’imposer à nouveau aux enfants de plus de six ans de son département.

Et 39 départements, dont les indicateurs de taux d’incidence sont à la hausse (Santé publique France) et dépassent à ce jour le seuil de 50 ou s’en approchent, vont de nouveau imposer le port du masque en classe, annonce le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, ce mercredi 3 novembre. La liste des territoires concernés sera communiquée plus tard dans la journée par le ministère de l’Éducation nationale.

« Les changements de niveau de protocole ne sont pas des plus faciles à gérer… appréhende déjà Stéphane Crochet, secrétaire général du syndicat enseignant SE-Unsa, à l’observation de ces chiffres. Les remontées sur le rétropédalage, en Lozère, ont montré qu’il n’avait pas été simple à faire accepter aux familles dont les enfants venaient de renouer avec une part de leur liberté. » Des allers-retours symboliquement délicats.

« Une erreur » ?

Mais aussi « déraisonnables », selon l’épidémiologiste Catherine Hill, pour qui « l’ajustement permanent du protocole au taux d’incidence par département », s’il montre que l’on « peut vivre avec le virus », est avant tout « une erreur ». « On sait que le virus circule, surtout chez les gens non vaccinés. Or, la France compte plus de neuf millions d’enfants de moins de douze ans qui ne le sont pas [chiffres Santé publique France, NDLR] et se contamineront entre eux, puis leur nounou, leurs grands-parents… » alerte-t-elle.

Dans cette situation marquée par l’instabilité, Stéphane Cochet tente d’être conciliant, « comme le fait l’école depuis le début », souligne-t-il. « Ces mesures pèsent sur l’école et sur le moral dans l’école, mais s’il nous faut renouer avec le masque le temps de voir si cette reprise épidémique est exponentielle ou maîtrisée, exprime-t-il, ce ne sera pas de gaieté de cœur, mais nous le ferons. » 

Avec Le Point par Thibault Déléaz et Alice Pairo-Vasseur

Canada-Québec; Une rentrée avec masque dans les aires communes, mais pas en classe

août 11, 2021

 

Le ministre de l’Éducation du Québec, Jean-François Roberge, a fait savoir mercredi lors de la présentation du plan du gouvernement en vue de la rentrée scolaire 2021-2022 qu’en raison des risques que fait peser le variant Delta, le masque devra être porté par les élèves du primaire et secondaire en certaines circonstances.

Le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge, à l'école du Campanile.

© Guillaume Croteau-Langevin /Radio-Canada Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, à l’école du Campanile.

En fait, les élèves pourront évoluer sans masque pour la plus grande partie de leur présence à l’école. Celui-ci sera cependant requis dans les autobus scolaires et dans les aires communes.

Quant aux enseignants, ils ne seront pas obligés de porter le masque en classe si une distance de deux mètres avec les élèves est respectée.

Malgré la crainte d’une résurgence d’éclosions de COVID-19, le ministre Roberge a aussi fait savoir que les bulles-classes ne seront pas de mise cette année, ce qui permettra le retour des cours à option au secondaire, ainsi que les programmes de sport-étude, d’art-étude et les activités parascolaires.

Le passeport vaccinal sera cependant obligatoire au secondaire pour les activités parascolaires jugées à haut risque de transmission. Les modalités exactes de cette nouvelle règle seront précisés sous peu et concorderont avec les obligations que l’on retrouvera dans « la vie civile ».

Le ministère de l’Éducation compte donner la possibilité à tous les jeunes du secondaire d’avoir accès aux activités parascolaires cette année. Selon la ministre déléguée à l’Éducation Isabelle Charest, « toutes les écoles secondaires auront la capacité d’offrir une heure d’activité parascolaire gratuite chaque jour à tous les élèves ».

Cette initiative se veut une réponse aux préoccupations des adolescents, dont beaucoup ont affirmé avoir vu leur motivation baisser en raison de l’arrêt des activités parascolaires cette année.

Situation changeante, plan changeant

Jean-François Roberge prévient toutefois que le plan qu’il annonce pourrait changer en fonction de la situation épidémiologique, ou que des mesures spécifiques à certaines écoles soient adoptées si des éclosions s’y développaient.

Le ministre insiste sur le fait que ce plan est possible en raison de « l’effort vaccinal » et demande à tous les jeunes qui ne sont pas vaccinés de le faire le plus tôt possible.

Il annonce d’ailleurs que des initiatives de vaccination» seront mises en branle dès la semaine prochaine dans les quartiers où le taux de vaccination est faible. La campagne de vaccination reprendra pour sa part à la rentrée dans les écoles.

M. Roberge indique que presque 83 % des jeunes de 12 à 17 ans ont maintenant reçu ou ont pris rendez-vous pour recevoir une première dose de vaccin contre la COVID-19. Cette proportion passe à 77 % pour la deuxième dose. La rentrée scolaire aura lieu dans moins de trois semaines.

Avec CBC/Radio-Canada