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Congo: Réactions du candidat Mathias Dzon après les résultats de la présidentielle du 21 mars 2021
mars 26, 2021Présidentielle au Congo : Denis Sassou Nguesso veut l’emporter dès le premier tour
mars 21, 2021
Les opérations de vote pour la présidentielle ont commencé timidement ce dimanche au Congo-Brazzaville, où six candidats affrontent le président sortant, Denis Sassou Nguesso.
L’accès à internet était coupé depuis plusieurs heures à l’ouverture officielle des bureaux de vote à 07H00 (heure locale). Contrairement au précédent scrutin de 2016, les communications téléphoniques et par SMS restaient toutefois possibles.
Dans plusieurs bureaux à travers le pays, où l’affichage des listes d’électeurs n’était pas terminé à 07H00, le vote a commencé avec retard. En début de matinée, l’affluence était encore timide.
« Nous sommes venus voter pour apporter le changement dans notre pays et accomplir notre devoir civique […]. On avait dit que ça devait commencer à 07H00 et je suis là qu’il pleuve, qu’il neige », a expliqué Simon Mountandi, 50 ans, devant un bureau de vote de la capitale, où il s’est rendu malgré la pluie annoncée.
« Un coup, K-O »
« Un coup, K-O », promettait sur ses affiches de campagne le président-candidat, 77 ans dont trente-six ans au pouvoir, cumulés en deux séquences séparées par une alternance de cinq ans, tout à sa volonté d’obtenir dès ce dimanche un nouveau quinquennat ans. L’ancien officier a déjà été réélu trois fois depuis 2002.
Son principal adversaire est l’opposant Guy-Brice Parfait Kolelas. Malade, il est apparu affaibli dans une vidéo diffusée ce samedi.
« Mes chers compatriotes, je me bats contre la mort, mais cependant, je vous demande de vous lever. Allez voter pour le changement. Je ne me serai pas battu pour rien », a déclaré Guy-Brice Parfait Kolelas, alité, après avoir retiré un masque d’assistance respiratoire qu’il a remis à la fin de son message.
Testé positif au Covid-19 vendredi après-midi, Guy-Brice Parfait Kolelas, 60 ans, doit être évacué dans la journée vers la France, d’après son directeur de campagne, Cyr Mayanda.
Le message du candidat est daté de vendredi, jour où il n’avait pas pu tenir son dernier meeting de campagne à Brazzaville.
Opposition
Autre candidat de l’opposition, l’ancien ministres des Finances, Mathias Dzon, a prévenu qu’il n’accepterait sans doute pas les résultats officiels car « la commission électorale actuelle est une commission partisane, qui ne prévoit que la victoire du candidat au pouvoir ».
Les adversaires du président sortant ont dénoncé le vote anticipé, organisé ce jeudi, des membres des forces de sécurité (entre 55 et 60 000), source de fraude potentielle selon eux.
À la tête d’un régime de parti unique, Denis Sassou Nguesso a dirigé le Congo entre 1979 et 1992. Il a été battu lors d’élections pluralistes en 1992 par Pascal Lissouba, puis est revenu au pouvoir en 1997, à la fin de la guerre civile.
En 2015, la Constitution, qui imposait une limite d’âge et restreignait à deux le nombre de mandats présidentiels, a été modifiée.
Appels à la paix
Cette année, les autorités ont refusé de délivrer à la conférence épiscopale – qui a émis des réserves sur la transparence du scrutin – l’accréditation lui permettant d’envoyer des observateurs dans les bureaux de vote.
Le climat semble toutefois moins lourd qu’en 2016, lorsque la réélection de Denis Sassou Nguesso avait déclenché une rébellion dans la région du Pool. Frédéric Bintsamou, alias le pasteur Ntumi, qui en avait pris la tête, a souhaité cette année que le scrutin se déroule « dans la paix, la transparence et le respect des règles du jeu ».
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé « toutes les parties prenantes à œuvrer en faveur d’un processus électoral apaisé ».
Par Jeune Afrique avec AFP
Elections au Congo: le vieux président face aux attentes de la jeunesse
mars 18, 2021Le président du Congo-Brazzaville Denis Sassou Nguesso, 77 ans dont 36 au total au pouvoir, a placé au cœur de sa campagne les attentes d’une jeunesse qui hésite entre la peur de l’avenir et le rejet de son régime, à la veille de l’élection présidentielle du 21 mars.
© Eduardo Soteras Des supporters du président congolais Denis Sassou Nguesso célèbrent sa victoire à la présidentielle, à Brazzaville le 24 mars 2016
© Eduardo Soteras Un supporter de Denis Sassou Nguesso lors d’un meeting électoral de la campagne présidentielle de 2016 à Brazzaville
Candidat à sa propre succession face à six adversaires, le président sortant a annoncé « une consultation des jeunes sur les réseaux sociaux ».
« Plus de 600.000 jeunes se sont connectés sur les trois réseaux (Facebook, Instagram et Twitter) », avancent les communicants français chargés de sa stratégie, dont Frank Tapiro qui avait peaufiné des slogans de campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.
« Loin d’un coup de com, le président-candidat a d’abord voulu écouter les thèmes qu’ils ont sélectionnés », ajoutent les Français, qui citent « l’eau, l’électricité et la santé pour tous », « la diversification économique », la protection de l’environnement…
Les jeunes de moins de 25 ans, majoritaires parmi les quelque cinq millions d’habitants du pays, n’ont connu que le vieux président au pouvoir, comme leurs parents depuis 1979, à l’exception d’une parenthèse entre 1992 et 1997.
« Ça ne servira à rien » d’aller voter, soupire à Brazzaville Francesc, un étudiant en droit de 25 ans. « Les dés sont pipés ».
« En 2016, il y avait de l’espoir d’un changement de régime », ajoute-t-il en référence à la dernière élection présidentielle, qui s’est soldée par la réélection contestée de « DSN » et la condamnation en 2018 à 20 ans de prison de deux candidats – le général Jean-Marie Mokoko et André Okombi Salissa -pour « atteinte à la sûreté de l’État ».
© Laudes Martial MBON Le président congolais Denis Sassou Nguesso à Brazzaville le 29 avril 2018
Désabusé, Francesc veut quitter son pays pour poursuivre son master à Dakar. « Au Congo, il est improbable de faire une année normale, sans grève. Le volume horaire des cours n’est pas respecté ».
Le Sénégal est aussi un pays où l’alternance politique fonctionne, observe-t-il. « C’est une maturité que le Congo n’a pas ».
« Il y aura un taux d’abstention record. Les jeunes n’iront pas voter. Ils pensent que la politique est un théâtre », avance l’activiste Franck Nzila, qui annonce une campagne contre l’achat du vote des jeunes par le régime (une pratique connue sous le nom de « je vous achète la bière »).© Aude GENET Carte de la République du Congo
« Allez voter pour l’alternance, contre les candidats qui n’ont rien fait depuis 30 ans », lance aux jeunes M. Nzila, qui fera le choix de l’opposant Guy-Brice Parfait Kolelas.
– « Sassou nous met la paix » –
A Pointe-Noire, l’autre grande ville du pays, Christophe, 25 ans, se promène avec la vingtaine de cartes d’électeurs de ses coéquipiers d’une équipe de football locale.
« On va bien voter nous tous », sourit ce membre du Rassemblement pour la démocratie et le progrès social (RDPS), un allié du PCT au pouvoir. « Tous nos coéquipiers vont voter pour Sassou Nguesso. C’est un homme bien ».
« Le président nous a promis du boulot. Je crois qu’en 2022 il y aura du travail », avance-t-il.
« Je n’ai pas besoin qu’on puisse me payer pour voter pour le président de la République », assure-t-il, en s’apprêtant à redistribuer les cartes d’électeurs le jour du vote.
Le cœur de Mariela, 19 ans, élève en classe de Terminale, bat également pour le président sortant.
« Même s’il y a la galère, il n’y pas la guerre comme dans les autres pays. Vaut mieux rester avec Sassou qui nous met la paix dans le pays, au moins ça c’est bon », analyse la jeune fille au son du roulis des vagues sur la plage de Pointe-Noire, où des jeunes prennent du bon temps à l’heure du soleil couchant.
« Je ne voterai pas. Je pense que ce n’est pas utile », ajoute son camarade de terminale scientifique Bill.
« Sassou a fait du bon boulot mais ce n’est pas suffisant », juge Bill qui s’imagine pilote de l’air, mais pas au Congo. « J’aimerais aller aux États-Unis, au Canada, mais pas finir ma vie au Congo, où les conditions de vie ne sont pas forcément bonnes ».
En 2015 les Congolais s’étaient soulevés contre la réforme de la Constitution permettant au président de se représenter après deux mandats.
Parmi les activistes à Pointe-Noire, il y avait Céleste Lemvo Maléla, 25 ans à l’époque, cuisinier dans un hôtel de prestige.
« J’ai mobilisé, c’est ce qui a occasionné mon licenciement. D’après eux j’étais radical, parce qu’il y a une fiche (de renseignements) qui a été montée », constate le jeune homme, sans emploi depuis. « Partout là où je passe on me dit: c’est Céleste? On vous rappelle plus tard ».
Avec AFP par lmm-st/bmb/jhd
Congo-Présidentielle 2021 : Mathias Dzon dénonce une campagne électorale anticipée
février 27, 2021Candidat au scrutin présidentiel du 21 mars prochain, Mathias Dzon a, au cours d’une conférence de presse animée le 27 février à Brazzaville, dénoncé les conditions d’organisation et « la campagne électorale anticipée » du candidat de la majorité présidentielle.
Mathias Dzon/Adiac
Selon lui, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, candidat à sa propre succession, est en campagne électorale depuis deux mois. Mathias Dzon a également indexé le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo, qui assiste, d’après le candidat de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD), « impuissant au déferlement de la campagne électorale anticipée et illégale du candidat du pouvoir dans les médias. »
Il a également déploré la non-prise en compte de ses représentants dans la composition des organes dirigeants de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) et dans les commissions locales d’organisation des élections (Colels). « Cette exclusion de l’opposition réelle des instances d’organisation de l’élection de mars 2021 augure de mauvais présages. Comme cela a été le cas pour les commissions de révision des listes électorales, à ce jour, aucun représentant du candidat Mathias Dzon ne figure ni dans les instances dirigeantes de la CNEI, ni dans les Colels », a dénoncé le porte-parole du candidat, Elo Dacy, invitant le ministère de l’Intérieur à corriger cette « injustice flagrante ».
Mathias Dzon et son équipe de campagne ont aussi exigé l’annulation pure et simple du principe du vote par anticipation des militaires. Selon eux, le fait que les noms des électeurs militaires n’ont pas été retirés de la liste électorale générale laisse libre cours au vote multiple des militaires indélicats. « Nous demandons qu’on annule le vote militaire. S’il n’est pas annulé, nous n’en reconnaitrons pas les résultats », a annoncé Mathias Dzon.
Il a, par ailleurs, exigé la fermeture « immédiate de tous les centres occultes » de délivrance des cartes d’identité et la reprise des activités des services d’état civil officiels sur l’ensemble du territoire national. Parlant du temps imparti, Mathias Dzon a souligné la nécessité d’organiser la Conférence des candidats ou à défaut de leurs représentants, dans les meilleurs délais. Le but étant de « lever les nombreux obstacles qui jonchent encore le chemin d’une élection libre, transparente, apaisée, équitable et honnête en mars 2021. Dans cette perspective, nous invitons instamment le président de la République à bien vouloir convoquer cette assise de la dernière chance », a-t-il souhaité, sans envisager un probable boycott du scrutin.
Notons que cette conférence de presse a été marquée par l’annonce du soutien de Bertin Pandi-Ngouari au candidat Mathias Dzon. Candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2009, Bertin Pandi-Ngouari a soutenu le général Jean-Marie Michel Mokoko en 2016. L’autre temps fort a été la publication des listes des membres de la direction nationale et des directions départementales de campagne du candidat de l’ARD. La direction nationale est présidée par Henri Boukoulou, secondé par Elo Dacy, en sa qualité de directeur national adjoint, porte-parole du candidat.
Avec Adiac-Congo par Parfait Wilfried Douniama
Congo/Commission nationale électorale indépendante : Mathias Dzon propose une structure équitable
décembre 20, 2020Lors d’une conférence de presse qu’il a animée, le 19 décembre à Brazzaville, le président de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD) est revenu sur la gouvernance électorale. Mathias Dzon rejette le nouveau bureau de la CNEI qu’il juge inéquitable et appelle à la mise en place d’une structure digne.
Candidat à la présidentielle de 2021, Mathias Dzon s’est insurgé contre le nouveau bureau de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI). Il estime que cet organe dirigé par le président de la Cour suprême, et dominé par la majorité présidentielle, ne garantit pas une élection transparente. Ainsi, pour confirmer son indépendance, Mathias Dzon veut d’une structure représentant de manière équitable toutes les sensibilités politiques et la société civile.
« La reconduction du bureau de la CNEI est une honte pour la République. Le président d’une telle institution ne peut pas être en même temps président de la Cour suprême, parce que c’est cette haute juridiction qui tranche en dernier ressort, en cas de contentieux électoral. La CNEI est composée quasiment des membres de la majorité présidentielle, avec quelques têtes isolées sélectionnées d’une opposition que le pouvoir contrôle », a indiqué Mathias Dzon.
Cependant, pour résoudre la question de la gouvernance électorale, l’ARD propose au chef de l’Etat de convoquer en urgence une conférence des représentants des candidats à l’élection présidentielle.
Parlant de la concertation politique de Madingou, l’ARD, qui a pourtant participé à ces assises, a affirmé que ces retrouvailles ont été à nouveau un rendez-vous manqué cuisant. Car, a-t-il soutenu, rien de concret n’a été décidé, pouvant garantir une élection crédible et transparente. Il a fait savoir que tout a été fait sous forme d’un passage en force, sans un réel consensus. Le fichier électoral, tel qu’il se constitue, même si les listes électorales sont revisées, sème le doute d’une élection transparente.
Dans son message, Mathias Dzon, comme d’habitude, est revenu sur la libération de Jean Marie Michel Mokoko et de André Okombi Salissan. Deux opposants, candidats malheureux à l’élection présidentielle de 2016, condamnés à 20 ans de prison par la justice, pour atteinte à la sûreté intérieure de l’État et détention illégale d’armes de guerre.
De même, l’ARD a plaidé pour le fonctionnement de certains partis de l’opposition non reconnus par le ministère de l’Intérieur. Il a cité, entre autres, la CADD d’André Okombi Salissa ; l’UP de Jean-Martin Mbemba ; l’UPC de Paulin Makaya et le PSDC de Clément Mierassa.
Avec Adiac-Congo par Firmin Oyé
Congo: Grand rendez-vous ce vendredi 17 juin de l’IDC-Frocad, à Brazzaville
juin 16, 2016
Aux soutiens de Mokoko, aux Youkineuses et Youkimen, aux Dzonistes, Munaristes et Okombistes. Bref, à la grande famille de l’opposition.
Dans le cadre de notre lutte pour le changement, rendez-vous ce 17 juin à 10h00 à Moungali, Brazzaville, au siège du CADD de « Tout Bouge » Okombi Salissa, situé au rond point Moungali, pour une Conférence de presse.
Tout Brazzavillois est appelé à dire NON à la barbarie politique.
N’écoutons pas ceux qui disent nuit et jour que Mokoko est du nord alors le nord doit défendre son fils du nord.
Nous devons savoir que Mokoko est congolais comme toi et moi et qu’il mérite d’être en liberté comme toi et moi.
Mokoko a obtenu la plus grande part de ses suffrages au sud. Si nous voulons le changement nous devons dire NON au langage nord-sud. Nous nous réclamons tous de la plateforme unie de l’opposition l’IDC-FROCAD. Nous sommes donc tenus d’agir en citoyens responsables.
Aujourd’hui c’est Mokoko? Demain ça sera ya Pako Youki, Tout Bouge ou Mathias Dzon. Nous ne pouvons laisser Sassou nous marcher dessus sans broncher. Restons unis.
Rendez-vous ce vendredi 17 Juin à 10H au siège de la CADD à Moungali, pour cette grande Conférence de presse d’instruction et d’édification. #Sassoufit
#FreePaulinMakaya #Pako #Youki
#FreeAndyBemba #ToutBouge
#FreeMokoko

Congo/Vie politique nationale : L’A.r.d milite pour le dialogue national et l’instauration d’une Transition
avril 24, 2015
Mathias Dzon.
«L’alternance démocratique au Congo en 2016 et les tâches qui en découlent pour l’A.r.d», tel est le thème de la huitième session ordinaire de la coordination nationale de l’A.r.d (Alliance pour la république et la démocratie), une plateforme de l’opposition, qui s’est tenue, vendredi 18 avril 2015, à son siège, à Ouenzé, le cinquième arrondissement de Brazzaville, sous la direction de Mathias Dzon, président de l’A.r.d. A ces assises, on notait la présence des représentants des partis membres de cette plateforme politique.
A cette occasion, l’A.r.d a réaffirmé son attachement à l’ordre constitutionnel en vigueur et dit résolument «non» au changement de la Constitution, «par intérêt personnel» et en opposition «au simulacre de référendum que le pouvoir cherche à organiser». Ses dirigeants appellent à la tenue d’un «dialogue national inclusif» qui sera suivi par une période transition, avec la mise en place d’un gouvernement de transition qui conduira le pays jusqu’à la fin du septennat de l’actuel président de la République.
Pour l’A.r.d, le temps d’un vrai changement de politique et d’hommes est plus que jamais venu. Cependant, il estime que pour qu’un tel changement soit possible, il est impératif et urgent de créer, en amont, un certain nombre de conditions permissives. En effet, l’A.r.d pense que, pour sortir le Congo du blocage actuel, «il n’y a qu’une seule solution: la tenue d’un vrai dialogue politique national inclusif, rassemblant toutes les forces vives de la Nation, pour construire, ensemble, un consensus national sur les conditions permissives d’une élection présidentielle réellement transparente et équitable et d’une alternance politique pacifique».
Les responsables de cette plateforme politique considèrent qu’il n’est pas question que les nouvelles règles de la gouvernance électorale et les conditions favorables à une alternance au pouvoir soient élaborées et mises en œuvre par le gouvernement actuel.
De même, les nouvelles lois et les décisions issues du dialogue national ne peuvent être ni initiées, ni votées par le parlement actuel. «C’est pourquoi, pour être efficace et constructif, le dialogue politique national doit déboucher, obligatoirement, sur l’ouverture d’une période de transition allant de la fin du dialogue national à la fin du dernier mandat constitutionnel du président de la République en exercice, le 12 août 2016 et la mise en place des instruments ci-après:
– un gouvernement de transition, chargé de mettre en œuvre les décisions du dialogue national;
– un parlement de transition, chargé d’initier et de voter les nouvelles lois nécessitées par la mise en œuvre des décisions du dialogue national;
– une charte de la transition, non pas pour remplacer la Constitution du 20 janvier 2002 dont nous réclamons le maintien, mais pour la compléter, à l’instar de la charte de transition du Burkina Faso qui se fonde sur la Constitution burkinabé du 2 juin 1991 et la complète. Il n’y a pas, comme d’aucuns l’ont prétendu, de contradiction entre la Transition et le maintien de la Constitution en vigueur. Au Burkina Faso, il y a, actuellement, une transition, une Constitution et une charte de transition. Ces trois éléments se marient parfaitement».
Rappelons qu’au cours de ces assises, la coordination nationale de l’A.r.d a réexaminé certaines dispositions du règlement intérieur de l’alliance et a mis en place un bureau de la conférence des présidents, dont Mathias Dzon est le président, secondé par quatre vice-présidents. Un secrétariat permanent de huit membres, dirigé par Goulou-Tsiba et une commission d’arbitrage de six membres, présidée par Grégoire Armel Nguila ont été également mis en place.
L’A.r.d appelle les militants de l’opposition à Pointe-Noire, à une grande mobilisation, pour le meeting du Front républicain prévu, le 25 avril 2015.
Lasemaineafricaine.net par Pascal Azad DOKO
Congo/Conférence presse: Mathias Dzon répond aux journalistes sur la constitution du 20 janvier 2002
mars 21, 2015Mathias Dzon a tenu une conférence de presse sur le sujet actuel et brûlant du changement de la constitution du 20 janvier 2002.
Il demande d’arrêter le saccage de la République.
France/Congo: Rencontre avec Mathias Dzon ce dimanche 24 Août à Clichy
août 19, 2014A la veille des grandes échéances qui attendent le pays, une vision d’un Congo moderne est en train de se dessiner. Un Congo où les valeurs morales seront au centre de la construction harmonieuse du pays. Un Congo où on parlera du partage des ressources du pays entre tous les enfants du Congo et non une confiscation de la richesse par une minorité. Un Congo où le respect des règles de loi primera sur l’arbitraire du moment.
L’opposition interne travaille main dans la main avec la diaspora congolaise. Le grand rendez-vous du 24 août, c’est la rencontre entre la diaspora congolaise et l’opposition interne, représentée par Mathias Ndzon.
Lieu: Hôtel Holiday Inn de Paris
2, rue du 8 mai 1945
92110 Clichy-la-Garenne
de 13h30 à 18h00
Métro: Porte de Clichy ou
Bus : 138, 54 et 74
(Repère: Périphérique ouest à cette porte)
Les questions d’actualité y seront discutées sans tabou : le refus du changement de la constitution pour les intérêts d’un seul individu; le NON à un troisième mandat du président sortant, les questions d’ordre socioéconomique etc.
Un grand rendez-vous à ne pas manquer pour parler de notre destin commun.
Mwinda.org