Posts Tagged ‘Matteo Renzi’

Italie: les parents de Matteo Renzi condamnés avec sursis pour fausses factures

octobre 7, 2019

 

Les parents de l’ex-premier ministre italien Matteo Renzi ont été condamnés lundi à une peine de un an et neuf mois de prison avec sursis dans une affaire de fausses factures, rapportent les médias.

Tiziano Renzi et Laura Bovoli avaient été arrêtés et assignés à résidence en février dans une affaire de faillite frauduleuse et d’émission de fausses factures impliquant des sociétés coopératives dont ils ont été reconnus gérants de fait.

Interdiction d’exercer des fonctions de direction dans des entreprises

Le tribunal, qui a suivi lundi les réquisitions du parquet, a également interdit aux parents de l’ex-chef du gouvernement d’exercer pendant six mois des fonctions de direction dans des entreprises et de conclure, pendant un an, des affaires avec l’administration publique.

«J’ai le devoir de croire en la justice italienne, aujourd’hui plus que jamais. Et je continue à le faire, même si c’est avec beaucoup d’amertume», a réagi Tiziano Renzi qui a annoncé son intention de faire appel du jugement. «Les faits sont évidents: le travail qui nous est contesté a été effectué, facturé et payé dans les règles. Personne ne peut le nier et je suis convaincu qu’en appel tout cela sera démontré», a ajouté Renzi senior, cité par l’agence AGI.

Matteo Renzi, 45 ans, a gouverné l’Italie de février 2014 à décembre 2016. Lors de l’assignation à résidence de ses parents il avait déclaré que sa famille «n’aurait jamais été salie de la sorte» s’il n’avait pas fait de politique.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Italie: Renzi quitte la direction du Parti démocrate après sa défaite électorale

mars 5, 2018

L’ancien chef du gouvernement italien Matteo Renzi, à la fin de la conférence de presse où il a annoncé son départ de la tête du Parti démocrate, le 5 mars 2018. / © AFP / Alberto PIZZOLI

L’ancien chef du gouvernement italien Matteo Renzi a annoncé lundi soir qu’il quittait la direction du Parti démocrate (PD, centre gauche) après la défaite de son parti, qui a recueilli 18,7% des voix aux législatives de dimanche.

Le PD a subi « une défaite claire et évidente » et « il est évident dans ces conditions que j’abandonne la direction du parti », a-t-il déclaré à la presse en précisant qu’il ne se représenterait pas lors du congrès du parti.

Ce congrès, annoncé pour les prochaines semaines, devra choisir « non pas un régent désigné dans un boudoir mais un secrétaire élu par des primaires », a-t-il fait valoir.

Avec la percée historique des mouvements populistes et d’extrême droite, désormais majoritaires en voix et en sièges, « l’Italie est confrontée à une situation qui veut que ceux qui ont gagné clairement les élections n’ont pas les voix pour gouverner », a-t-il relevé.

Mais « le PD ne sera pas la béquille d’un gouvernement antisystème » et préfèrera être dans l’opposition, a-t-il assuré, promettant qu’il se contenterait de son nouveau rôle de sénateur de Florence.

Relevant plusieurs différences majeures avec la Ligue de Matteo Salvini (extrême droite) et le Mouvement 5 étoiles (M5S, populiste) de Luigi Di Maio, en particulier sur l’Union européenne et la manière de faire de la politique, il a promis que le PD dirait « oui à tout ce qui pourra servir l’Italie ».

« Mais nous avons trois non clairs: non aux magouilles, non aux cabinets restreints, non à toute forme d’extrémisme », a-t-il insisté.

Romandie.com avec(©AFP / 05 mars 2018 19h01)                

Italie/Référendum: Matteo Renzi annonce sa démission après le rejet de sa réforme

décembre 4, 2016

Rome – Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a annoncé tôt lundi matin sa démission, qu’il remettra lundi au président italien Sergio Mattarella.

Mon expérience de chef de gouvernement s’arrête là, a déclaré M. Renzi, ému, après sa défaite au référendum sur la réforme constitutionnelle, précisant qu’il remettrait sa démission lundi à l’issue d’un conseil des ministres.

Aujourd’hui, le peuple italien a parlé sans équivoque. J’embrasse fort mes amis du oui, on a essayé, a-t-il ajouté en adressant ses félicitations au front du non et en lui souhaitant d’œuvrer pour le bien de l’Italie et des Italiens.

Selon des résultats partiels portant sur plus de la moitié des bureaux de vote, le non l’emporterait à plus de 60%.

Une large majorité de la classe politique, de la droite classique aux populistes du Mouvement 5 Etoiles (M5S) ou de la Ligue du Nord, en passant par tous les extrêmes et même des frondeurs du Parti démocrate (PD) de M. Renzi, avait appelé à voter non, en dénonçant une trop forte concentration des pouvoirs dans les mains du chef du gouvernement.

La démission de M. Renzi ouvre une période d’incertitude à la fois politique et économique en Italie. Après le choc du Brexit et la montée des mouvements populistes, une nouvelle phase d’instabilité dans la troisième économie de la zone euro est possible.

L’euro fléchissait lundi face au dollar, tombant au plus bas depuis 20 mois dans les premiers échanges asiatiques après cette victoire sans appel du non.

Les Italiens rejettent massivement la réforme de Matteo Renzi

Les Italiens ont rejeté massivement dimanche la réforme constitutionnelle portée par le chef du gouvernement Matteo Renzi, selon des sondages effectués à la sortie des urnes. Le non réaliserait un score situé entre 54 et 58%, contre 42 à 46 % pour le oui.

Deux autres enquêtes réalisées par Tecne et EMG Acqua font elles aussi état d’un écart de dix points en faveur du « non ». Le référendum s’est achevé à 23h00. M. Renzi, 41 ans, arrivé au pouvoir en février 2014 sur un programme de réformes, avait promis de démissionner si sa réforme était rejetée.

Cette décision, si elle se confirme, ouvrirait une période d’incertitude, qui pourrait peser lundi à l’ouverture des marchés financiers. On y redoute, après le choc du Brexit et la montée des mouvements populistes, une nouvelle phase d’instabilité dans la troisième économie de la zone euro.

Matteo Salvini, chef de la Ligue du Nord, mouvement populiste et anti-immigration, a aussitôt invité M. Renzi à démissionner avant des élections anticipées sans plus tarder.

60 gouvernements en 70 ans
Le scrutin portait sur une réforme constitutionnelle qui prévoit une réduction drastique des pouvoirs du Sénat, une limitation des prérogatives des régions et la suppression des provinces, l’équivalent des départements français.

Une large majorité de la classe politique, de la droite classique aux populistes du Mouvement 5 Etoiles (M5S) ou de la Ligue du Nord, en passant par tous les extrêmes et même des « frondeurs » du parti démocrate (PD) de M. Renzi, appellait à voter « non » en dénonçant une trop forte concentration des pouvoirs dans les mains du chef du gouvernement.

Cette opposition était également unie dans son désir de chasser M. Renzi, au pouvoir depuis un peu plus de mille jours. En dépit d’une campagne acharnée dans les médias, sur les réseaux sociaux et dans des dizaines de meetings à travers toute l’Italie, Matteo Renzi n’est pas parvenu à convaincre ses compatriotes du bien-fondé de « sa » réforme, censée simplifier la vie politique dans un pays qui a vu défiler 60 gouvernements depuis 1948.

       

Romandie.com avec(©AFP / 05 décembre 2016 01h27)             

États-Unis: Michelle Obama, ultra sexy en robe lamée pour son dernier dîner d’Etat

octobre 19, 2016

PHOTOS – Michelle Obama, ultra sexy en robe lamée pour son dernier dîner d’Etat

 

Pour rece­voir le Premier ministre italien mardi, Michelle Obama, 52 ans, avait misé sur une sublime tenue signée Atelier Versace.

Ce n’est pas parce qu’elle et son président de mari s’ap­prêtent à quit­ter la Maison Blanche et que la campagne pour le rempla­cer bat son plein aux Etats-unis que Michelle Obama doit faire profil bas. Bien au contraire. Parti pris pour Hillary Clin­ton, l’ac­tuelle First Lady arpente régu­liè­re­ment les meetings où elle met à profit ses talents d’ora­trice pour soute­nir la candi­date démo­crate et défendre le bilan de Barack Obama. Hyper popu­laire, elle leur vole même régu­liè­re­ment la vedette.

Cette fois encore, alors qu’elle s’ap­prê­tait à savou­rer son dernier dîner offi­ciel en tant qu’hôte, Michelle Obama s’est impo­sée comme la star de la soirée. Afin de faire honneur à ses invi­tés, le Premier ministre italien Matteo Renzi et son épouse, Agnese Landini, la première dame avait demandé à la marque Atelier Versace de lui dessi­ner une toilette. Un succès. Dans sa robe rose dorée lamée, longue et savam­ment décol­le­tée, les courbes volup­tueuses de Michelle Obama n’étaient pas sans évoquer celles de Queen B. De quoi lais­ser un souve­nir mémo­rable à ses fans et peut-être s’at­ti­rer la sympa­thie de quelques conci­toyens. Une chose est sûre en tous cas: vue sous cet angle, Michelle Obama est de loin la meilleure ambas­sa­drice du programme sport et santé qu’elle a défendu tout au long du mandat de son époux.

 

Gala.fr par  Marianne LesdosMarianne Lesdos

Alliance étonnante en Italie entre MM. Renzi et Berlusconi

novembre 13, 2014

Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a conclu un nouvel accord avec Silvio Berlusconi sur la réforme électorale. Cette étonnante alliance a été saluée jeudi comme un grand pas en avant vers une Italie libérée de son instabilité gouvernementale chronique.

Selon l’accord conclu mercredi soir entre le bouillonnant dirigeant de centre-gauche et son prédécesseur de droite sur le déclin, le nouveau mode de scrutin visant à créer des gouvernements solides appuyés sur des majorités claires devrait être approuvé avant Noël.

« L’Italie a besoin d’un système institutionnel qui garantisse la capacité de gouverner (et) d’un vainqueur clair les soirs d’élections », ont déclaré MM. Renzi et Berlusconi dans un communiqué commun. Selon la presse, cet accord dénote la faiblesse de Silvio Berlusconi dont le parti, déchiré par des dissensions internes, plafonne à 15% des intentions de vote.

Intérêts totalement divergents
Au-delà des déclarations de principe, les deux hommes ont des intérêts totalement divergents en ce qui concerne au moins deux points essentiels de la loi électorale.

M. Renzi veut attribuer « la prime au vainqueur » au parti qui obtiendra 40% des voix au premier tour, son Parti démocrate (PD) a même dépassé ce score aux récentes élections européennes, ou qui arrivera premier au ballottage, de manière à obtenir une majorité compacte pour gouverner.

M. Berlusconi veut en revanche attribuer cette prime non pas à un seul parti mais à la coalition qui arriverait à 40% ou gagnerait le ballotage car cela lui permettrait de rassembler autour de son mouvement, Forza Italia (FI), et en dictant ses conditions, les autres partis du centre droit, tous moins bien placés dans les sondages.

Pourcentages en question
De même, le seuil minimum pour qu’un parti puisse entrer au Parlement est de 3% dans les projets de M. Renzi, de manière à tranquilliser ses actuels alliés, dont le Nouveau centre droit (NCD), des formations proches de ce chiffre dans les intentions de vote et qui pourraient ainsi rester indépendantes.

Il est de 5% en revanche pour M. Berlusconi, qui souhaiterait également utiliser cet argument pour contraindre les autres formations plus petites du centre droit de se joindre à FI dans la compétition électorale.

Solidité trompeuse
Les deux hommes ont décidé d’aller de l’avant, loi électorale et réforme du Sénat, mais quand il s’agira de voter sur les deux points litigieux, chaque partie sera libre de procéder comme elle l’entend.

« C’est comme si je disais : ‘oui, ma femme me trompe, mais je n’ai rien contre et, au contraire, notre mariage n’a jamais été aussi solide' », a illustré de manière imagée un haut responsable de FI, sous le couvert de l’anonymat, cité par le quotidien « La Stampa ».

Romandie.com