Les conditions routières sont difficiles à Trois-Rivières. Photo : Radio-Canada/Jean-François Fortier
La fin de semaine débute plus tôt pour les élèves de la région. En raison des conditions météorologiques, des dizaines d’établissements d’enseignement ont pris la décision de fermer leurs portes pour la journée.
Les centres de services scolaire du Chemin-du-Roy, de l’Énergie, ont annulé les cours pour la journée. Les cours sont annulés et les services de garde sont fermés. L’enseignement à distance est également suspendu.
Sur la rive-sud, les centres de services scolaire des Chênes, de la Riveraine et des Bois-Francs avaient déjà prévu une journée pédagogique au calendrier pour les élèves du primaire. Les centres de formation professionnelle et les centres de formation générale des adultes des centres de services scolaire de la Riveraine et des Bois-Francs suspendent toutefois leurs activités.
Seuls des services de garde demeurent ouverts au Centre de services scolaire des Bois-Francs.
L’Institut secondaire Keranna, le Séminaire Saint-Joseph, le Séminaire Sainte-Marie, le Collège Marie-de-l’Incarnation et l’Académie de Trois-Rivières ont également choisi de fermer leurs portes.
L’école primaire Val Marie est également fermée, mais son service de garde demeure pour sa part ouvert.
Pour les établissements post-secondaires, il y a le Cégep de Victoriaville qui ferme les portes de tous ses pavillons situés à Victoriaville et à Montréal.
Le Cégep de Drummondville suspend ses cours et activités jusqu’à 18 h. Une décision sera rendu avant 16 h pour déterminer si l’enseignement aura lieu en soirée.
Au moment d’écrire ces lignes, le Collège Laflèche, les cégeps de Trois-Rivières et de Shawinigan n’avaient annoncé aucune suspension de leurs activités.
À l’Université du Québec à Trois-Rivières, les cours en présence sont annulés pour la journée aux campus de Trois-Rivières, de Québec et de Drummondville ainsi que dans l’ensemble des centres régionaux. Les cours prévus à distance sont maintenus. Par ailleurs, les employés de l’UQTR sont priés de se placer en télétravail selon l’horaire régulier.
De la neige et de la pluie verglaçante
La pluie abondante tombée sur la région jeudi s’est transformée en neige en début de soirée. Il est encore trop tôt pour chiffrer l’accumulation totale de neige en Mauricie et au Centre-du-Québec.
Pour l’instant, on a quelques observations, mais on estime à environ une vingtaine de centimètres [la neige tombée]. En plus, il y a eu de la poudrerie, ce qui ne permet pas de mesurer efficacement avec les instruments, indique Simon Legault, météorologue d’Environnement Canada.
Pour les secteurs plus au sud, comme à Drummondville, les quantités reçues sont moindres. On est plutôt dans la quinzaine, peut-être même la dizaine [de centimètres], parce qu’il y a eu des mélanges avec de la pluie verglaçante, ajoute-t-il.
À plusieurs endroits dans la région, les routes sont glacées vendredi matin. Il faut faire attention parce que ce sont des conditions routières qui ne sont vraiment pas faciles, mentionne le météorologue.
Le système qui apporte de la neige essentiellement sur la Mauricie devrait faiblir en mi-journée et les précipitations devraient cesser.
L’accalmie sera de courte durée puisqu’un autre système devrait nous apporter de la neige à compter de samedi. Jusqu’à 10 centimètres sont attendus selon les secteurs.
L’urgence de l’hôpital de Trois-Rivières ne serait pas touchée, selon le pdg du CIUSSS MCQ. (Archives)
Photo: Radio-Canada/Luc Lavigne
Avec 187 hospitalisations en raison de la COVID-19 en Mauricie et au Centre-du-Québec, alors que les autorités de la santé avaient prévu 140 lits dédiés aux patients qui ont contracté la maladie, le délestage rend de nombreux services désormais presque inaccessibles pour la population. La réduction de services pourrait d’ailleurs se poursuivre, notamment aux urgences de la région.
Selon le président-directeur général du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ), Carol Fillion, l’intensité des services à l’urgence pourrait être modulée. Concrètement, cela signifierait que certains services ne se donneraient plus la nuit ou que d’autres urgences pourraient être mises à contribution.
S’il fallait que je prenne ce type de décision, c’est sûr que je me serai pilé sur le cœur. Je vous dis, en toute honnêteté, on fait tout pour ne pas arriver à modifier ce type de service, a affirmé M. Fillion, au micro de l’émission Toujours le matin.
Ce dernier a indiqué que les grandes urgences doivent être protégées, comme celles de Trois-Rivières, où les traumas sont traités, de Shawinigan, de Drummondville, de Victoriaville et de La Tuque.
Pour le moment, le CIUSSS n’envisage pas de transférer des patients vers d’autres régions pour recevoir des soins. Carol Fillion a dit croire en la capacité du système régional à soigner ses patients et estimer que la complémentarité des services offerts dans chacun des établissements est un avantage.
Par exemple, des services en néonatalogie ont dû être donnés à Drummondville dernièrement plutôt qu’à Victoriaville.
Nos installations réussissent présentement et on prend les décisions pour continuer de faire ça de façon à ce que les gens de la Mauricie et du Centre-du-Québec reçoivent leurs soins en Mauricie et au Centre-du-Québec, a poursuivi le pdg du CIUSSS MCQ.
Carol Fillion, président-directeur général du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (Archives) Photo: Radio-Canada/Josée Ducharme
Prêt à faire des choix difficiles
Avec la surcharge du réseau hospitalier et l’absence de centaines de professionnels de la santé, Carol Fillion a indiqué que le CIUSSS était prêt à appliquer le protocole de soins visant à choisir les patients qui recevront des soins au détriment d’autres.
Présentement, on a la capacité de donner les servies à la hauteur des besoins de la population. Ce que les médecins sont à travailler, parce que ce sont nos experts, c’est justement quels seraient les critères que l’on devrait utiliser si on arrive à faire ce choix-là.
« Les choix qu’on a faits en Mauricie et au Centre-du-Québec, avant de parler de trier qui devrait avoir les soins, c’est de déterminer quels sont les soins qui sont essentiels présentement. »— Une citation de Carol Fillion, président-directeur général du CIUSSS MCQ
Parmi eux, les services chirurgicaux, d’hébergement, de protection de la jeunesse et de traitement de la COVID-19.
Le guide ultime, c’est si les conséquences sur notre usager ou la personne qui est là sont irréversibles ou si ça nous permet d’attendre par un soin compensatoire ou par un autre type de soins, a expliqué Carol Fillion.
Des lieux de débordement
Par ailleurs, le pdg a indiqué que des lieux de débordement ont déjà été ouverts pour traiter des patients atteints de la COVID-19 et que d’autres pourraient bientôt ouvrir. Des partenaires privés ont été sollicités comme des résidences pour aînés ou des ressources intermédiaires.
Des discussions sont également en cours avec certains hôtels de la région, mais le problème de main-d’œuvre pour nous assurer de la sécurité et des services aux personnes complique les démarches en ce sens.
La prudence est de mise sur les routes alors que des avertissements météorologiques teintent les prévisions d’Environnement Canada au quatre coins du Québec, incluant en Mauricie et au Centre-du-Québec.
Des averses de neige, parfois fortes, sont attendues sur l’ensemble du territoire au cours des prochaines heures.
Environnement Canada demande aux automobilistes de faire preuve d’une grande prudence, compte tenu des vents importants et de la visibilité fortement réduite attendue.
Ça peut vraiment vous prendre par surprise. Vous pouvez ne pas vous y attendre et soudainement, vous êtes dans une averse de neige forte et la visibilité se retrouve nulle», explique la météorologue Annabelle Fillion.
Avertissement de froid extrême
À noter aussi que la chute rapide et drastique des températures pourrait entraîner des routes glacées.
Avec des refroidissements éoliens qui vont aller frôler les -35, les -38, ça va être à surveiller. Ça va vraiment être particulièrement froid mardi matin, mais le froid va vraiment perdurer jusqu’à mercredi matin, ajoute la météorologue d’Environnement Canada.
Capacités dépassées, éclosions généralisées : les centres hospitaliers de plusieurs régions ont la tête sous l’eau.
L’hôpital de Saint-Eustache compte 9 unités en éclosion sur 15, en plus du manque de personnel criant et du délestage qui doit s’accélérer pour libérer des lits. Photo: Radio-Canada/Ivanoh Demers
Environ 13 000 travailleurs de la santé sont absents au Québec en raison de la COVID-19. Le record de la première vague de la pandémie a été dépassé mercredi alors que 925 personnes infectées se sont ajoutées, a appris Radio-Canada.
C’est dans ce contexte que des centres hospitaliers ont enclenché le niveau d’alerte maximal et sont passés au palier 4 du délestage, ce qui signifie de reporter encore plus de chirurgies pour libérer du personnel.
Selon nos sources, c’est le cas des Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux CIUSSS de l’Estrie et de la Mauricie–Centre-du-Québec. Le Centre intégré de santé et de services sociaux CISSS des Laurentides a aussi dépassé la cible du niveau 3 et demandé à Québec de passer au 4e, mais ça n’a pas encore été accepté.
Si le variant Omicron occupe peu les soins intensifs, il fait déborder les étages d’hospitalisations, et pas nécessairement à cause de sa sévérité.
Les absences des travailleurs de la santé en isolement ont triplé depuis le 19 décembre, réduisant ainsi considérablement la capacité d’accueil des établissements.
Dans le même temps, les Québécois qui se rendent à l’hôpital pour des fractures, des accouchements ou encore des crises d’appendicite sont de plus en plus nombreux à découvrir sur place qu’ils sont infectés.
Au moins 30 à 40 % des hospitalisations sont des diagnostics secondaires, a révélé, mercredi, le directeur national de santé publique, Horacio Arruda. Ces patients sont tout de même placés dans des unités COVID et nécessitent des ressources supplémentaires pour éviter des éclosions.
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, tiendra un point de presse à 11 h, en compagnie de la sous-ministre adjointe Lucie Opatrny, qui est responsable, entre autres, du dossier du délestage.
Les Laurentides en état « critique »
Le quart des travailleurs sont absents aux urgences des hôpitaux de Saint-Jérôme et Saint-Eustache, selon nos sources. À Saint-Eustache, 6 des 12 lits de soins intensifs sont fermés à cause du manque de personnel.
La situation est critique dans plusieurs services, a écrit la président-directeur généralPDG du Centre intégré de santé et de services sociauxCISSS des Laurentides, Rosemonde Landry, dans une note interne, vendredi. Le délestage est incontournable.
La situation se détériore, constate le chef du département de chirurgie du Centre intégré de santé et de services sociauxCISSS, Pierre-André Clermont, en entrevue avec Radio-Canada. On a déjà diminué les activités chirurgicales de 50 % depuis plus d’une semaine, comme requis par le niveau d’alerte 3.
Ce niveau de délestage prévoit une cible de 48 lits COVID pour le Centre intégré de santé et de services sociauxCISSS des Laurentides. Or, il y avait 111 patients infectés dans les hôpitaux de la région, mercredi, soit plus du double.
On n’aura pas le choix d’aller vers plus de délestage, dit la présidente du Syndicat des professionnelles en soin des Laurentides (Fédération interprofessionnelle de la santé du QuébecFIQ), Julie Daigneault.
« Il y a une fatigue extrême du personnel […]. La situation ne fait que s’empirer, présentement. »— Une citation de Julie Daigneault, présidente du Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides
C’est du jamais-vu, nos membres sont épuisés, ajoute pour sa part la responsable des communications du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Laurentides en santé et services sociaux (FSSS-CSN), Valérie Lapensée.
Le Centre intégré de santé et de services sociaux CISSS des Laurentides n’a pas voulu confirmer sa demande de passer au niveau 4 du délestage. En collaboration avec le ministère, nous suivons la situation de près, comme celle-ci peut évoluer très rapidement, dit la porte-parole Véronique Bernier. Notre souhait est évidemment de maintenir le plus possible les activités régulières pour répondre aux besoins de la population.
Que signifie le palier 4 du délestage?
Le palier 4 implique que les chirurgies non urgentes seront reportées progressivement au-delà de la barre des 50 %, jusqu’à atteindre, à terme, 100 % de report de ces activités non essentielles, par exemple des chirurgies du genou ou de la cataracte.
Le niveau 4 implique aussi la fermeture de petites urgences pour réorienter les ressources vers de plus grandes. Par exemple, le CISSS des Laurentides a sur sa liste la fermeture des urgences de Lachute et de Rivière-Rouge, mais la situation ne l’impose pas encore.
Le plan du Centre intégré de santé et de services sociauxCISSS, dont nous avons pris connaissance, prévoit de reporter encore plus de chirurgies, même si 10 000 personnes sont déjà en attente d’une opération dans la région.
Il est aussi prévu, lorsque ce sera nécessaire, de fermer l’urgence et le bloc opératoire d’Argenteuil afin de rapatrier les ressources à Saint-Jérôme pour éviter une éventuelle rupture de services.
Mercredi, l’urgence d’Argenteuil affichait un taux d’occupation des civières de 225 % et, pour ne rien arranger, une éclosion de COVID-19 y a été signalée dans la journée.
Des éclosions généralisées
À l’hôpital de Saint-Eustache, 9 unités sont en éclosion sur un total de 15 et on dénombrait, mercredi, 7 éclosions au centre hospitalier de Saint-Jérôme. Les urgences des deux établissements sont en éclosion, ainsi que le centre de cancérologie de Saint-Eustache.
Même le laboratoire de Saint-Jérôme qui reçoit les tests de COVID-19 a été touché par une éclosion à la fin décembre, indique une note de service.
Des médecins et des infirmières en poste à Saint-Eustache nous ont raconté comment les éclosions ralentissent toutes les opérations. Le personnel redouble de précautions et une salle doit être laissée vide durant 20 minutes après le passage d’un patient opéré, de façon à éliminer les aérosols.
Certaines opérations sont rallongées de 40 minutes à cause des précautions qu’on doit prendre, explique le chirurgien orthopédiste Pierre-André Clermont.
Le Centre hospitalier affilié universitaire régional (CHAUR) de Trois-Rivières. Photo: Radio-Canada/Josée Ducharme
Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociauxCIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec, dont le PDG a appelé l’armée à l’aide, est déjà passé au niveau 4 du palier d’alerte, selon nos sources.
Mardi, 102 patients étaient hospitalisés avec la COVID-19 sur le territoire, alors que la capacité de lits prévue est de 57.
Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociauxCIUSSS dénombre par ailleurs près d’une cinquantaine d’éclosions dans des milieux de soins et de vie.
À Shawinigan, le 1er janvier, l’unité médico-légale de psychiatrie comptait 18 de ses 22 employés en isolement à cause de la COVID-19, dont les deux psychiatres, a appris Radio-Canada.
Cet établissement, comparable à l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel, à Montréal, accueille des patients au lourd passé (meurtres, infanticide, pédophilie). Les absences ont été comblées, mais par du personnel qui n’a pas l’habitude de cette clientèle.
L’offre de service est maintenue et il n’y a pas de bris de service, assure la porte-parole du Centre intégré universitaire de santé et de services sociauxCIUSSS, Evelyne Matteau. Du personnel, tant clinique que médical, est disponible pour offrir les services appropriés aux usagers.
Niveau 4 de délestage en Estrie
Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociauxCIUSSS de l’Estrie-CHU de Sherbrooke est passé au palier 4 du délestage, selon nos sources, alors qu’il déplore l’absence de 1300 travailleurs de la santé à cause de la COVID-19. C’est d’ailleurs la première région à s’être prévalue du droit de rappeler au travail des infirmières en isolement.
Plusieurs établissements de santé ont réactivé les dispositions spéciales de l’urgence sanitaire qui leur permettent d’annuler des vacances, d’obliger les employés à faire du temps plein ou de déplacer des travailleurs.
Des hôpitaux de Montréal sur la corde raide
À l’Hôpital Sacré-Cœur de Montréal, une source médicale indique qu’une trentaine de lits de chirurgie sont fermés en raison des éclosions, qui touchent presque toutes les unités de l’établissement.
Ici encore, c’est l’explosion du nombre d’employés infectés qui est en cause. Au total, 760 salariés et médecins du CIUSSS sont sur la touche en raison de la COVID-19. Le nombre de patients infectés dans les unités de soins est déjà dépassé. Il resterait une petite marge aux soins intensifs.
Plus de 52 patients sont infectés à la COVID-19 à l’Hôpital Sacré-Cœur, à Montréal.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS
Pour l’instant, aucun établissement de la métropole n’est au niveau d’alerte 4, mais plusieurs devraient l’atteindre prochainement.
Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociauxCIUSSS du Nord-de-l’île-de-Montréal, par exemple, a décidé mercredi de prolonger le délestage jusqu’au 17 janvier.
Les chirurgies électives (chirurgie non urgente pouvant être reportée sans danger pour le patient) ont été reportées, et les activités ambulatoires (cliniques externes) ont été réduites, précise l’établissement par courriel.
Ailleurs sur l’île de Montréal les médecins s’attendent à un délestage massif au cours des prochains jours. On sait qu’on s’en va dans le mur. Reste juste à savoir à quel moment on va le frapper, indique une chirurgienne qui travaille dans la métropole.
Capacité dépassée de deux fois en Montérégie-Est
La Montérégie-Est pourrait aussi être parmi les prochains CISSS et CIUSSS à basculer dans la palier 4. Selon nos informations, la capacité d’hospitalisation est déjà dépassée dans les trois hôpitaux (Pierre-Boucher de Longueuil, Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe et Hôtel-Dieu de Sorel-Tracy). Un total de 131 patients sont hospitalisés pour la COVID-19, alors que la capacité hospitalière prévue au palier 3 est de 64, en incluant les soins intensifs.
Dans un document interne du ministère de la Santé du Québec, obtenu par Radio-Canada, on décrit quelles activités seront à protéger dans les semaines à venir. Les suivis de grossesses et ceux de patients âgés ou atteints de maladie mentale doivent être maintenus. Même chose pour l’aide médicale à mourir et les soins palliatifs. Le suivi des poupons de 0 à 6 mois devra aussi être maintenu.
Delta aux soins intensifs, Omicron ailleurs à l’hôpital
Dans le document interne présenté la semaine dernière, le ministère évoque un variant Omicron de trois à cinq fois plus contagieux que le Delta, mais pour lequel le risque d’hospitalisation aux soins intensifs est la moitié moins élevé.
Selon un courriel signé le 3 janvier par la présidente du comité ministériel des soins critiques COVID-19, Diane Poirier, également directrice générale adjointe de la coordination réseau, la grande majorité des cas sévères semble encore du Delta.
En France, le ministre de la Santé Olivier Veran a expliqué cette semaine que c’est toujours le variant Delta qui prédomine dans les services de réanimation, même s’il circule beaucoup moins qu’Omicron dans la société.
Officiellement, à Québec, ni le ministère ni l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) ne sont en mesure de dire quelle proportion des quelque 200 patients aux soins intensifs en raison de la COVID-19 sont porteurs du variant Omicron.
Sur le terrain, le chef des soins intensifs de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, François Marquis, constate lui aussi qu’une grande proportion des patients dans les unités de soins intensifs sont ceux qui souffrent du variant Delta.
Si certains peuvent croire qu’il s’agit là d’une bonne nouvelle ou d’un signe que la pandémie s’estompe, le Dr Marquis craint une augmentation des éclosions à l’hôpital avec des personnes jeunes porteuses du virus qui risquent d’infecter des patients plus vulnérables.
Avec Radio-Canada par Thomas Gerbet et Davide Gentile
Une camionnette de la Ville de La Tuque a percuté un mur de l’école forestière sur la rue Saint-François, lundi avant-midi. Le véhicule a fini sa course dans une classe située au sous-sol. Heureusement, les élèves qui devaient s’y trouver n’y étaient pas.
Dans le bilan de la COVID-19 publié lundi, les hospitalisations liées au virus sont passées de cinq à neuf au cours de la fin de semaine. Parmi ces patients, quatre se retrouvent aux soins intensifs.
La situation inquiète le président directeur général adjoint du CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec. Gilles Hudon estime que le nombre de nouveaux cas n’est pas une donnée fiable puisque les gens se font moins dépister.
Le nombre d’hospitalisations est un indicateur qui est extrêmement fiable. On commence à avoir une inquiétude, je vous dirais, qui est assez relevée», affirme le directeur en entrevue à l’émission Toujours le matin.
Il répète que la majorité des lits dédiés à la COVID-19 sont occupés par des personnes qui ne sont pas vaccinées ou qui ne le sont pas adéquatement. Gilles Hudon ajoute que s’il reste un risque d’être infecté malgré la vaccination, le risque d’hospitalisation est 30 fois moins élevé.
On doit encore une fois redoubler d’ardeur dans la vigilance du respect des mesures [sanitaires]», insiste Gilles Hudon.
2000 employés non vaccinés
Alors que tout le personnel du milieu de la santé doit être doublement vacciné d’ici le 15 octobre sous peine d’être suspendu sans solde, il reste toujours environ 2000 employés du CIUSSS MCQ qui ne sont pas inoculés. Gilles Hudon se dit encore confiant que ceux-ci se feront vacciner avant la date limite.
Certains comme Linda, hygiéniste dentaire en Mauricie dont nous avons accepté de taire le nom de famille, affirment qu’ils ne le feront pas. Ça ne me tente pas de subir quelque chose de façon obligée. Je veux décider de façon éclairée», dit-elle au micro de l’émission Toujours le matin.
Cette professionnelle de la santé estime que plusieurs de ses questions demeurent sans réponse concernant le vaccin contre la COVID-19. Linda se questionne également sur son statut d’emploi. Elle se demande entre autres si la suspension sans solde prendra fin avec la levée des mesures sanitaires.
C’est mon employeur qui me suspend, donc moi je suis apte et disponible à travailler. Est-ce qu’à ce moment-là j’ai droit à l’assurance-emploi? Eux autres me mettent à pied parce que je ne réponds pas à leurs critères», ajoute-t-elle.
Linda s’inquiète de l’état du réseau après le 15 octobre alors que la pénurie de main-d’oeuvre se fait de plus en plus sentir. Elle-même songe à quitter sa profession à cause de la vaccination obligatoire.
Gilles Hudon affirme que des mesures sont prises pour que les services essentiels comme les chirurgies urgentes et les services d’obstétrique soient maintenus.
La pénurie existait déjà avant la période de COVID qui a débuté au printemps 2020. Tous les services qu’on a dû ajouter en période de COVID [ont] ajouté une pression très importante sur notre personnel», rappelle le directeur général du CIUSSS MCQ.
Il ajoute que des renforts arrivent par le biais du recrutement international. Gilles Hudon affirme que huit infirmières françaises viennent de s’établir dans la région.
La semaine avait pourtant bien débuté en ce qui concerne la tendance des nouveaux cas de COVID-19. Toutefois, les récentes données indiquent que la région vit un important rebond qui amène la santé publique à surveiller la situation de près, d’autant plus que le variant Delta est bien présent en Mauricie et au Centre-du-Québec.
Du 3 au 8 septembre, la région affichait une vingtaine de nouveaux cas par jour en moyenne, alors que le bilan dévoilé le 10 septembre fait état de 39 cas. La statistique au sujet des personnes hospitalisées se maintenait, elle aussi, autour de trois. Ce chiffre est maintenant de cinq.
«C’est une tendance à laquelle on s’attend avec la rentrée scolaire, la reprise des activités, et ça se traduit aujourd’hui (vendredi). On va voir ce qui va se passer en fin de semaine pour confirmer s’il y a une hausse. On souhaite toujours atteindre un plateau. Mais entre le début de la semaine et aujourd’hui, c’est une différence d’une vingtaine de cas», déclare la directrice régionale de la santé publique, la docteure Marie-Josée Godi.
Avoir cinq hospitalisations ne crée aucune pression sur le réseau de la santé, précise la directrice régionale de la santé publique, mais une recrudescence du nombre de cas laisse entrevoir un impact sur le nombre d’hospitalisations d’ici une dizaine de jours, d’autant plus que le variant Delta a été confirmé dans plus de 50 cas de contamination dans la région.
«Il faut voir la vitesse à laquelle il prend de la place, explique la spécialiste. Au début du mois d’août, le variant Alpha était prédominant. Depuis deux ou trois semaines, c’est le variant Delta. Ce n’est pas une surprise: on l’a vu dans d’autres régions et dans d’autres pays. Et ça crée une certaine préoccupation. Il y a environ 25 % de notre population qui n’est pas vaccinée. Ce variant touche principalement les gens qui ne sont pas vaccinés. C’est possible de voir une remontée des cas.»
Ce constat incite la docteure Godi à insister, une fois de plus, sur l’importance de se faire vacciner. Elle s’attend à ce que Santé Canada homologue la vaccination pour les 5-11 ans d’ici quelques semaines, ce qui entraînera le déploiement rapide de plusieurs équipes qui auront la responsabilité d’inoculer cette clientèle.
Les groupes d’âges de 18-29 ans (62,2 %) et de 30-39 ans (64,5 %) affichent toujours les plus faibles taux de vaccination complète dans la région. La mise en place du passeport vaccinal influence toutefois ces clientèles à se faire vacciner.
En outre, le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec vit toujours le problème de mauvais comportement au sein de centres de vaccination de la part de personnes qui refusaient le vaccin, mais qui l’acceptent en raison de la contrainte associée au passeport vaccinal.
«Il y a des agents de sécurité pour calmer le jeu. Il y a toujours eu des agents de sécurité qui étaient là pour gérer les files d’attente. On rappelle aux gens de faire preuve de politesse et de courtoisie», indique Catherine Bergeron, agente d’information au CIUSSS régional.
Les propos désagréables prononcés à l’égard d’employés des centres de vaccination n’ont entraîné aucun départ de personnel jusqu’à maintenant.
Vaccination et accouchement
Les visiteurs des centres hospitaliers devront présenter un passeport vaccinal pour pouvoir y entrer d’ici la mi-octobre. Cette situation inquiète des conjoints non vaccinés, dont la partenaire est sur le point d’accoucher. La santé publique assure qu’elle comprend l’inquiétude des parents, mais les recommandations du ministère de la Santé et des Services sociaux en ce sens ne sont pas encore prêtes.
Il est encore trop tôt pour faire des projections concernant l’impact sur les effectifs relié à l’obligation pour le personnel de la santé d’être pleinement vacciné d’ici le 15 octobre. La direction du CIUSSS rappelle qu’il est encore temps pour des employés de recevoir les deux doses du vaccin avant cette date. «On espère que cette mesure soit prise comme une approche bienveillante pour préserver un milieu sain pour offrir des soins», déclare la docteure Godi, en soulignant que le réseau a les ressources nécessaires pour vacciner un grand nombre de personnes.
Le nombre de nouveaux cas de COVID-19 augmente au même rythme que les personnes se rétablissent de la maladie dans la région. C’est ce que l’on observe une fois de plus dans le dernier bilan des trois derniers jours rendu public par le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec, lundi. On note toutefois plus de personnes infectées au Centre-du-Québec qu’en Mauricie.
Il y a en effet 83 personnes qui ont reçu un test positif pour la période du 28 au 30 août dans la région desservie par le CIUSSS MCQ, soit 59 au Centre-du-Québec et 24 en Mauricie. C’est dans les MRC de Drummond (24) et d’Arthabaska (23) que proviennent plus de la moitié des nouvelles infections.
On en compte également onze à Trois-Rivières, sept dans la MRC de Maskinongé, sept dans la MRC de l’Érable, cinq à Shawinigan, quatre dans la MRC de Nicolet-Yamaska, un dans la MRC de Bécancour et un dans la MRC des Chenaux.
L’augmentation des trois derniers jours est toutefois compensée par 88 personnes qui ont été déclarées «rétablies» de la maladie, ce qui a permis une légère baisse de six cas actifs.
Avec 42 personnes rétablies, le nombre de cas actifs a baissé de 18 dans les trois derniers jours en Mauricie pour un total de 104. Au Centre-du-Québec, les 46 personnes rétablies n’ont pas été suffisantes pour compenser la hausse des nouveaux cas, si bien que le nombre de cas actifs a augmenté de 12 depuis trois jours et s’établit présentement à 139.[object Object]
Le taux de cas actifs par 100 000 habitants s’élève présentement à 60,8 dans le Réseau local de santé (RLS) d’Arthabaska-l’Érable et à 58,0 dans le RLS de Drummond. Celui de Trois-Rivières a quant à lui baissé à 37,5 et se situe sous la moyenne régionale de 42,5.
Le nombre d’hospitalisations demeure encore très bas dans la région. Il n’a pas bougé au cours des trois derniers jours, si bien que l’on compte toujours seulement deux personnes qui sont alitées en raison de la COVID-19 en Mauricie-Centre-du-Québec, dont une qui se trouve aux soins intensifs.
Depuis le début de la quatrième vague, à la mi-juillet, ce sont maintenant 873 cas de COVID-19 qui ont été confirmés dans la région, dont 579 en Mauricie et 294 au Centre-du-Québec.
Plus de 59 000 doses administrées depuis l’annonce du passeport vaccinal
Depuis l’annonce de l’implantation du passeport vaccinal, le 5 août dernier, ce sont 59 707 personnes qui se sont fait vacciner en Mauricie et au Centre-du-Québec. Parmi celles-ci, plus de 13 700 personnes en étaient à leur première dose et près de 46 000 ont complété leur vaccination avec une seconde dose.
C’est donc dire que depuis cette annonce, la couverture vaccinale (1 dose) en Mauricie-Centre-du-Québec a augmenté de 2,6% et la population adéquatement vaccinée (2 doses) de 8,7%.
Jusqu’à présent, le pourcentage de la population vaccinée (1 dose) s’élève à 76 % dans la région et à 84,5 % pour les 12 ans et plus. Pour ce qui est de la population adéquatement vaccinée, c’est 68,7% de la population de la région qui a reçu ses deux doses et 77,7% des 12 ans et plus.
À quelques heures de la mise en application du passeport vaccinal, qui entrera en vigueur le 1er septembre, les pourcentages de couverture (1 dose) continuent d’augmenter dans les différentes tranches d’âge, les 12-17 ans (80,4%) et les 40-49 ans (80,0%) ont franchi la barre des 80 % dans la région. Les 18-29 (71,3 %) et les 30-39 ans (72,4 %) de la Mauricie-Centre-du-Québec s’approchent quant à eux de la cible minimale de 75%.
Le dernier bilan de la vaccination fait quant à lui état de plus de 4500 doses qui ont été administrées en fin de semaine en Mauricie-Centre-du-Québec, dont 1269 premières doses et 3313 deuxièmes doses.
L’opération se poursuit dans les huit sites de vaccination avec ou sans rendez-vous. À partir de mardi, les horaires seront toutefois ajustées à la baisse. Ceux-ci seront ouverts d’une à trois journées par semaine, selon les endroits, en fonction des nouveaux horaires. Rappelons que le site de Saint-Tite fermera de façon définitive à partir de ce vendredi, à 16h.
La clinique mobile et les brigades de vaccination continueront leur travail au cours des prochains jours. L’autobus de la clinique s’arrêtera au Cégep de Drummondville, mardi de 9h à 15h, au Carrefour de Trois-Rivières-Ouest, jeudi, de 13h à 20h, au Festival de la poutine de Drummondville, vendredi, de 13h à 20h, et à la Grande Place des Bois-Francs de Victoriaville, samedi, de 9h30 à 17h.
Des brigades de vaccination feront le tour de plusieurs écoles secondaires, centres de formation professionnelle, cégeps et campus universitaires au cours des prochaines semaines afin d’intensifier la vaccination dans le cadre de la rentrée scolaire. Des équipes se déplaceront également au centre municipal de Notre-Dame-de-Montauban, vendredi, de 12h à 20h, et au camping Lac Morin de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, samedi, de 9h à 15h.
Voici ce à quoi ressemble la vie en zone verte pour leurs habitants.
Rassemblements
Le nombre de personnes pouvant se réunir augmente. Désormais, un maximum de 10 personnes provenant d’adresses différentes ou les habitants de trois logements est permis dans les domiciles privés et les unités d’hébergement touristiques.
La distanciation physique et le port du masque sont fortement recommandés», peut-on lire sur le site du gouvernement du Québec.
Le nombre de personnes pouvant se réunir pour un mariage ou des funérailles demeure toutefois à 50. Les règles demeurent aussi les mêmes dans les salles de cinéma ou dans les lieux de culte où un maximum de 250 personnes peuvent être réunies.
Restaurants et bars
Dans les restaurants, le maximum de personnes pouvant s’asseoir à une même table passe également à 10 personnes ou aux habitants de trois logements. Un registre de la clientèle doit être tenu.
Les bars doivent également respecter un maximum de 10 personnes par table, mais le reste des mesures qu’ils devaient respecter en zone jaune sont maintenues :
50 % de la capacité maximale prévue au permis d’alcool;
distance de deux mètres entre les tables;
les clients doivent demeurer assis à leur table;
pas de danse ni de chant;
obligation de tenir un registre des clients;
fermeture à 2 h du matin (la vente d’alcool doit cesser à minuit).
Sports et loisirs
À l’extérieur, les activités de sport et de loisir, y compris les cours et les entraînements guidés, sont permises à l’extérieur dans des lieux publics lorsque réalisées en groupe d’un maximum de 50 personnes», est-il écrit.
La distanciation physique doit être respectée si possible lors de la pratique d’activités physiques ou sportives, mais les contacts ou rapprochements de courte durée et peu fréquents sont permis.
À l’intérieur, le nombre de personnes maximum passe à 25.
Résidences pour aînés
Dans les résidences pour aînés, telles que les CHSLD, les ressources intermédiaires (RI) et les résidences privées pour aînés (RPA), un maximum de neuf personnes à la fois (10 personnes avec le résident) pourront se trouver avec leur proche autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la résidence, pourvu que la pièce ou le terrain permette de maintenir une distance de deux mètres entre chaque personne. Au palier précédent, le maximum était de cinq personnes.
Spectacles et festivals
Les mesures pour les manifestations, les établissements scolaires, le télétravail, les musées, les salles de spectacle, les bibliothèques, les spas et les camps de jour demeurent les mêmes qu’en zone jaune.
À noter cependant que, à partir du 25 juin, les festivals et les grands événements extérieurs pendant lesquels les spectateurs sont debout ou assis sans place assignée pourront se tenir.
Les ciné-parcs pourront accueillir 3500 personnes et la possibilité d’organiser des événements extérieurs sportifs et récréatifs de plus grande envergure avec la présence de spectateurs sera permise, et ce, partout au Québec. Il faudra toutefois s’assurer de respecter certaines mesures sanitaires.
Huit régions en zone verte
Avec les quatre régions qui passent au premier palier d’alerte, on compte désormais huit régions au Québec en zone verte.
Les autres régions de la province – Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches, Estrie, Lanaudière, Laurentides, Laval, Montérégie, Montréal et Outaouais – se trouvent toutes en zone jaune, soit le deuxième palier d’alerte.
Il n’y a plus aucun endroit dans la province qui se trouve en zone orange ou rouge.
Le CIUSSS-MCQ ne recevra pas de doses d’AstraZeneca au cours des prochaines semaines, a confirmé son pdg adjoint Gilles Hudon, à l’émission Toujours le matin.
J’ai le calendrier de livraison jusqu’à la mi-juin, et il n’y a aucune dose d’AstraZeneca qui est prévue pour l’instant», a-t-il précisé.
Dans un courriel, le CIUSSS-MCQ rappelle que le vaccin d’AstraZeneca ne sera plus offert comme première dose. Pour les personnes ayant reçu une première dose de ce vaccin, le même vaccin demeure recommandé pour la seconde pour le moment. Une personne pourrait préférer recevoir une dose de vaccin ARNm (Pfizer ou Moderna) comme deuxième dose, selon les doses qui seront disponibles», indique Catherine Bergeron, porte-parole au CIUSSS-MCQ.
Libérer les arénas?
Gilles Hudon a aussi affirmé à Toujours le matin que ses équipes travaillent à trouver de nouveaux endroits de vaccination, de sorte que la santé publique pourrait libérer les arénas pour les équipes sportives, qui vont entamer leur saison à la fin de l’été.