Posts Tagged ‘médecin’

Coronavirus: décès d’un médecin urgentiste dans le Jura

avril 23, 2020

Un médecin urgentiste de Lons-le-Saunier est décédé jeudi 23 avril du Covid-19, a annoncé Patrick Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf), dont ce médecin était un membre actif.

«Je suis aux regrets de vous annoncer le décès dû au coronavirus de mon ami et confrère urgentiste le Dr Eric Loupiac, des urgences et du SMUR de #LonsleSaunier. Il était un homme merveilleux, un grand médecin. Je pense à sa famille et l’#amuf dont il était membre est bouleversée», a écrit Patrick Pelloux sur son compte Twitter.

Le Dr Loupiac, 60 ans, «avait voulu se faire soigner par les équipe du Pr Didier Raoult» et est décédé «à Marseille en réanimation», a précisé le Dr Pelloux à l’AFP. «Dès le début de l’épidémie, il n’avait pas le matériel pour se protéger et cela le mettait très en colère», a-t-il pointé.

Délégué de l’Amuf dans le Jura, le Dr Loupiac «s’est battu pour faire comprendre l’importance de garder des hôpitaux de proximité comme celui de Lons-le-Saunier», a encore souligné le Dr Pelloux, rendant hommage à «un homme d’engagement» et à «une grande figure de la médecine d’urgence en France».

Il s’agit du dixième décès d’un médecin rendu public en France depuis le début de l’épidémie, mais aucun décompte officiel des médecins et infirmiers décédés du Covid-19 n’existe à ce jour. L’Ordre national des infirmiers a demandé jeudi «un recensement précis du nombre d’infirmier(e)s infectés et décédés des suites du Covid-19». «Disposer d’informations précises sur l’impact du Covid-19 sur les infirmiers relève du devoir d’information, d’abord auprès de la profession, trop souvent contrainte d’exercer sans équipement de protection adapté et en quantité suffisante, mais aussi pour l’ensemble de la population», selon son communiqué de presse.

Par Le Figaro avec AFP

Coronavirus: l’un des médecins chinois qui avait lancé l’alerte est mort de l’épidémie

février 6, 2020

 

Li Wenliang avait été arrêté à Wuhan le 1er janvier en compagnie de sept autres médecins chinois pour avoir tenté d’alerter la communauté médicale sur le nouveau coronavirus.

© Fournis par Franceinfo
 

Il avait tenté d’alerter ses confrères sur la dangerosité du coronavirus 2019-nCoV. Le médecin chinois Li Wenliang est mort de l’épidémie jeudi 6 février, a annoncé le quotidien chinois Global Times*. Il a été hospitalisé le 12 janvier, après avoir été contaminé par un patient, et le diagnostic a été confirmé le 1er février, détaille CNN*.

« Nous sommes très tristes d’apprendre la mort du docteur Li Wenliang. Nous devons tous rendre hommage au travail qu’il a fait sur le [coronavirus 2019-nCoV]« , a réagi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Li Wenliang avait été arrêté en compagnie de sept autres médecins chinois le 1er janvier à Wuhan, épicentre de l’épidémie du nouveau coronavirus, pour avoir tenté d’alerter ses confrères sur les dangers de l’épidémie. Il avait alors été questionné durant plusieurs heures par la police, et avait dû signer une lettre indiquant qu’il s’était rendu coupable d’avoir fait « circuler de fausses rumeurs en lignes », rappelle CNN. Il avait depuis été réhabilité.

Avec Franceinfo.fr

Le second suspect de l’affaire Skripal est un médecin du renseignement militaire russe (Bellingcat)

octobre 8, 2018

Londres – Le second suspect de la tentative d’empoisonnement de l’ex-espion russe Sergueï Skripal en mars à Salisbury (Angleterre) est un médecin du service de renseignement militaire russe (GRU), a annoncé lundi le site d’investigation bellingcat.com.

« Nous avons identifié ‘Alexandre »Petrov’ comme étant Alexandre Yevgenïevich Michkin, un médecin militaire employé par le GRU », précise le site Bellingcat, basé à Leicester (centre de l’Angleterre).

Le site explique s’être appuyé sur « de multiples sources », dont des « témoignages de personnes familières » avec l’individu, ainsi que des copies de documents d’identité, notamment de son passeport, dont il présente une photo.

Selon Bellingcat, Alexandre Yevgenïevich Michkin est né le 13 juillet 1979 à Loyga, en Russie. Il a étudié la médecine dans une académie militaire, avant de suivre un entrainement de médecin au sein de la marine russe.

Recruté durant ses études par le GRU, il a ensuite pu disposer d’une carte d’identité et d’un passeport au nom d’Alexandre Petrov.

C’est ce nom qui avait été communiqué par la police britannique lorsqu’elle avait présenté les conclusions de son enquête sur les deux hommes suspectés d’avoir tenté d’empoisonner, le 4 mars à Salisbury, l’ex-espion russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia au Novitchok, un agent innervant développé par les militaires soviétiques. La police avait alors souligné que le nom utilisé était sans doute un pseudonyme.

Le 26 septembre, le site avait déjà révélé l’identité de l’autre suspect, présenté par la police britannique comme étant Ruslan Boshirov. « Le suspect est en fait le colonel Anatoli Tchepiga, un officier du GRU décoré de hautes distinctions », avait affirmé Bellingcat.

Le président russe Vladimir Poutine avait le 12 septembre déclaré savoir qui étaient les deux hommes mis en cause par Londres. Il avait assuré qu’ils étaient des « civils » n’ayant rien fait de « criminel ».

Les deux hommes avaient ensuite été interviewés par la télévision publique russe RT, affirmant s’être rendus en touristes à Salisbury, ville du sud-ouest de l’Angleterre où vivait l’ex-agent double empoisonné. Ils avaient démenti être des agents du GRU.

Romandieec(©AFP / 08 octobre 2018 19h36)                                                        

Le médecin de la secte d’un nazi au Chili n’ira pas en prison en Allemagne

septembre 25, 2018

Photo d’Hartmut Hopp prise au Chili le 12 août 1997 après son arrestation par la police chilienne / © AFP/Archives / STRINGER

La justice allemande a annoncé mardi son refus d’emprisonner un ancien médecin allemand de la Colonia Dignidad, la secte d’un vétéran nazi au Chili, malgré sa condamnation dans ce pays pour complicité de viols d’enfants.

Le tribunal régional de Düsseldorf a annulé ainsi le jugement d’une juridiction inférieure qui avait estimé en août 2017 que Hartmut Hopp, 74 ans, devait purger en Allemagne, où il s’est enfui, la peine de cinq de prison à laquelle il a été condamné en 2011 au Chili pour complicité de viols et de sévices sexuels sur des mineurs.

« Les faits constatés dans le jugement chilien ne suffisent pas, malgré l’ampleur des motifs de la décision, à remplir les conditions requises en droit allemand pour justifier de poursuites pénales contre Hopp », a estimé la cour, qui statuait en dernier ressort, selon un communiqué détaillant un arrêt rendu le 20 septembre.

Selon les juges, son « rôle dirigeant » et de médecin dans la secte de l’ancien caporal nazi Paul Schäfer, fondateur en 1961 de cette « colonie de la dignité », ne suffit pas à le rendre complice des crimes commis par Schäfer.

Pour la justice chilienne, à l’inverse, c’est grâce « au soutien de Hopp » que Schäfer a pu commettre ces sévices sexuels.

– Complice de Pinochet –

La justice chilienne avait condamné en 2011 le médecin allemand, réfugié dans son pays natal peu avant le verdict, à cinq ans et un jour de prison pour complicité dans quatre viols d’enfants de moins de 12 ans et d’abus sexuels à l’encontre de 16 mineurs.

Hartmut Hopp était le bras droit de l’ancien caporal nazi dans la « colonie de la dignité ». Ce lieu était présenté comme un village familial idyllique.

En réalité, Paul Schäfer a régné avec brutalité sur cette communauté allemande de quelques centaines de personnes, les soumettant à un traitement allant jusqu’à l’esclavage et multipliant les sévices sexuels sur les enfants.

Ce n’est qu’après sa fuite en 1997 que les Chiliens ont découvert que l’enclave allemande avait aussi été un enfer pour les opposants à la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990), nombre d’entre eux y ayant été torturés ou ayant disparu là-bas.

Arrêté en 2005 en Argentine, Paul Schäfer est mort en prison en 2010. Et Colonia Dignidad a été transformé en un centre touristique et agricole, sous le nom de Villa Baviera.

– L’Allemagne a ‘détourné le regard’ –

L’histoire a été portée à l’écran en 2015 avec la Britannique Emma Watson (Harry Potter) et l’Allemand Daniel Brühl (Goodbye Lenin) en tête d’affiche.

Berlin a de son côté admis avoir fermé les yeux sur les agissements dans cette communauté et a ouvert les archives du ministère des Affaires étrangères pour la justice chilienne qui continue d’enquêter sur le sujet.

De longues années durant, des années 60 aux années 80, des diplomates allemands « ont au mieux détourné le regard », avait regretté en 2016 le chef de la diplomatie Frank-Walter Steinmeier, devenu depuis président de l’Allemagne.

Même après la fin des exactions, les autorités allemandes n’ont pas fait preuve « de la détermination et de la transparence nécessaires pour identifier ses responsabilités et en tirer des leçons », avait-il jugé.

D’une manière générale, l’Allemagne a été critiquée pour le manque de zèle dont elle a fait preuve après la guerre pour pourchasser et traduire en justice les nazis qui avaient trouvé refuge en nombre en Amérique latine juste après la Seconde guerre mondiale.

Romandie.com avec(©AFP / (25 septembre 2018 15h12)

Nabilla prise en flagrant délit de chirurgie des fesses… à cause de son médecin…?

avril 9, 2018

Nabilla prise en flagrant...

Lorsque l’on s’appelle Nabilla, difficile de faire certaines choses avec discrétion.

Récemment partie à Los Angeles pour faire de la chirurgie esthétique, la jeune femme a été trompée par son chirurgien qui a diffusé la vidéo de son opération sur internet.

Bien qu’elle soit déjà parfaite telle qu’elle est, Nabilla a jugé bon de s’envoler dernièrement à Los Angeles pour y subir (en toute discrétion, croyait-elle), une opération visant à lui remodeler le fessier.

Mise en confiance par un chirurgien réputé de L.A, la jeune femme a donc pris place sur la table d’opération sans se douter un instant que sa chirurgie des fesses se retrouverait quelques jours plus tard… sur internet ! Sans lui demander visiblement sa permission, le Dr Simon Ourian a en effet posté sur son compte Instagram la vidéo de l’opération de Nabilla, sans toutefois mentionner le nom de sa cliente. Mais c’était sans compter sur la perspicacité des fans de la star de télé-réalité qui ont reconnu le fessier rebondi de Nabilla grâce à son tatouage situé en haut de sa cuisse droite.

Depuis, la vidéo semble avoir été retirée du compte Instagram de la clinique du Dr Ourian. Celui-ci a par ailleurs précisé qu’il s’était contenté de réajuster l’emplacement des poches de graisse sans ajouter de silicone, ni d’implants dans les fesses de sa patiente.

Gentside.com

Italie: Arrestation d’un médecin et d’une infirmière, amants diaboliques

novembre 29, 2016

Un médecin anesthésiste soupçonné du meurtre de plusieurs patients en fin de vie et sa maîtresse, une infirmière, ont été arrêtés mardi près de Milan, selon des médias italiens. Il aurait aussi aidé son amante à tuer son mari avec des médicaments contre-indiqués.

Le médecin, 60 ans, est soupçonné d’avoir tué au moins quatre de ses patients de l’hôpital de Saronno, en Lombardie, en 2012 et 2013, des personnes âgées dont il voulait abréger les souffrances via une surdose de médicaments, selon les premiers éléments de l’enquête. Il est aussi soupçonné d’avoir aidé sa maîtresse, une infirmière de 40 ans qui exerçait dans le même hôpital, à tuer son mari 45 ans en lui faisant croire qu’il était diabétique.

Selon les enquêteurs, les deux amants ont administré au mari, sur une longue période, un cocktail de produits « totalement incompatibles » avec son réel état de santé, jusqu’à provoquer son décès en juin 2013. Arrêtés mardi matin après deux ans d’enquête, ils ont tous les deux été inculpés d’homicide volontaire.

Les enquêteurs s’intéressant aussi à plusieurs autres personnes, dont plusieurs médecins, qui ont tardé à réagir quand le personnel de l’hôpital a signalé des faits suspects. Selon les enquêteurs, le docteur arrêté avait établi un « protocole » personnel destiné aux malades en fin de vie, à base de doses excessives et rapprochées d’antalgiques et d’anesthésiants.

Romanmdie.com avec(ats / 29.11.2016 17h17)             

France/Normandie: un médecin suspendu après la mort d’un bébé de 5 mois

octobre 12, 2016

Pour le Conseil de l'Ordre des médecins, il y a eu des "manquements graves aux obligations déontologiques" du praticien. Photo d'illustration.

Pour le Conseil de l’Ordre des médecins, il y a eu des « manquements graves aux obligations déontologiques » du praticien. Photo d’illustration.AFP PHOTO / Francois Lo Presti

Le 30 septembre, un médecin de l’Orne a été suspendu après le décès d’un enfant. En cause: un interrogatoire insuffisant de la mère et une prescription approximative. Le praticien va faire appel.

« L’interrogatoire très insuffisant de la mère par le docteur B. n’a pas été à même de porter un diagnostic pertinent de l’urgence. » Le 30 septembre, dans une décision transmise à L’Express, la chambre de discipline du conseil régional des médecins de Basse-Normandie a décidé de suspendre pour un an -dont six mois avec sursis-, un médecin urgentiste de l’Orne, après la mort d’un enfant. Elle fait suite à une plainte de l’ARS de Normandie (Agence régionale de santé), le 18 janvier dernier. « Une procédure systématique dans ce genre d’affaire », précise l’institution.

Dans la nuit du 4 au 5 mai 2015, le praticien qui travaillait pour le centre d’appel du Samu d’Alençon n’aurait pas pris en charge correctement la mère d’un nourrisson de cinq mois. Ce dernier est décédé quelques semaines plus tard, dans des conditions que l’ARS a refusé de préciser à L’Express. Dans la décision du Conseil de l’Ordre, d’abord relevée par le Point, les professionnels soulignent une « prescription approximative », des « manquements graves aux obligations déontologiques » et « une insuffisance de compétence professionnelle » du médecin.

Des hésitations dans la prescription

En mai 2015, le docteur B. partage son temps entre l’hôpital des Andaines, à la Ferté-Macé, dans l’Orne, où il officie en tant que praticien généraliste et le Samu, où il tient une garde au centre d’appel depuis chez lui. Il est environ 3h30, le 5 mai, quand l’assistant de régulation du Samu lui passe par téléphone une mère de famille. Selon un enregistrement de la conversation transmis à la Chambre Disciplinaire de l’Ordre des Médecins, elle indique que son nourrisson présente « une fièvre à 40°C et une respiration rapide ». Le médecin préconise alors à son interlocutrice une prise de Doliprane et un bain tiède pour son enfant. Il ajoute que si la fièvre persiste, il faut qu’elle se rende aux urgences.

La mère lui demande la dose de paracétamol qu’elle doit donner à son nourrisson de 6 kilos, sachant qu’elle n’a en sa possession que du sirop, sans pipette pour le doser. Là, le praticien hésite. D’abord, il lui indique qu’elle peut se munir d’une cuillère à soupe, puis d’une cuillère à café. Il oscille ensuite entre une cuillère et demi, puis se reprend et en prescrit deux. On ne sait pas quelle dose de médicament a ensuite été administrée au bébé.

« D’autres praticiens sont intervenus dans cette affaire »

« Faute d’interrogatoire suffisant, le docteur B. n’a pu savoir que l’enfant était né prématurément à 35 semaines, qu’un rappel de vaccins avait été fait la veille et qu’un souffle cardiaque avait été diagnostiqué à cette occasion », déplore le Conseil de l’Ordre. Les professionnels regrettent aussi que le médecin ne se soit pas assuré « de la suite de la prise en charge médicale ». Après la prise de Doliprane, l’enfant a été « hospitalisé dans l’après-midi en état comateux ». Il est décédé à la fin du mois de juin 2015.

La famille du bébé a déposé plainte contre le médecin, mais elle a été classée sans suite. En plus de la suspension pour six mois, la chambre disciplinaire du Conseil de l’Ordre a aussi prononcé une « injonction de formation dans le domaine de la régulation médicale » à l’encontre du docteur B. Ce mardi, Me Olivier Langeard, son avocat. a indiqué à L’Express que son client allait interjeter appel de ce jugement. L’affaire devrait alors être examinée par la chambre disciplinaire nationale.

Le médecin, « qui a plus de 20 ans d’expérience », « est très mal », ajoute son défenseur. Il critique une décision « inadaptée et disproportionnée » alors que son « client exerce à la permanence téléphonique du Samu une place que personne ne veut ». L’avocat déplore aussi le fait que l’ARS « n’a sanctionné personne d’autre, alors que d’autres praticiens sont intervenus dans cette affaire ». Selon Me Olivier Langeard, la mère a appelé un autre médecin du Samu, le 5 mai vers midi, avant d’emmener son enfant aux urgences vers 16h. Il regrette également le manque d’informations concernant la mort de l’enfant, « qui est décédé dans des conditions inconnues ».

Lexpress.fr par Iris Péron

États-Unis: Le docteur Love-Robinson avait 18 ans, et n’était pas vraiment médecin

février 18, 2016

Malachi Love-Robinson pratiquait la médecine dans un cabinet au troisième étage d’un mall quelconque à West Palm Beach, en Floride. Il avait l’attirail, blouse blanche et stéthoscope, et l’assurance d’un praticien bien plus âgé. Son visage juvénile trahissait son âge. Il n’avait pas les 25 ans écrits sur sa carte de visite, seulement 18. Et selon les autorités de l’Etat, il n’était pas non plus médecin.

Le docteur, après la consultation - Palm Beach County Sheriff's Office via AP

Une policière se faisant passer pour une patiente a arrêté le jeune médecin en début de semaine, après une consultation undercover pour mal de gorge. Selon les bureaux du shérif de Palm Beach County, Malachi Love-Robinson lui aurait dit qu’elle souffrait d’allergies et prescrit des médicaments en vente libre. C’était visiblement assez pour appeler les renforts qui attendaient dehors pour le coffrer.

Naturothérapie et malentendu

Le jeune homme est accusé de pratiquer la médecine sans autorisation, un crime de troisième catégorie dont la peine peut quand même aller jusqu’à cinq ans de prison. Il plaide le malentendu. Il n’a jamais pratiqué la médecine traditionnelle, il était spécialisé dans la naturothérapie, la médecine holistique et homéopathique basé « sur les pouvoirs guérisseurs de la nature ».

Il assure d’ailleurs posséder une « licence de naturothérapie ». Les services de santé de Floride ont fait savoir que ce type de licence n’était pas valable dans l’Etat. « Je n’ai jamais prétendu être un docteur », a assuré Love-Robinson devant les médias locaux qu’il avait convoqués après être sortie de prison sous caution. Pourquoi, alors, la mention « docteur » figure-t-elle sur sa carte de visite ? Il dit être diplômé « d’une université catholique privée de Californie », dont il a suivi le cursus « en ligne », rapporte le Palm Beach Post. Mais il évite d’en donner le nom.

Devant la presse, Malachi Love-Robinson se présentera comme un passionné, qui œuvre pour le bien de sa communauté. Il racontera sa jeunesse passée dans les hôpitaux après avoir été diagnostiqué d’un lupus, grave maladie auto-immune. Il racontera que la médecine traditionnelle n’avait rien pu pour lui, et que l’approche holistique l’avait sauvé.

Il balaiera rapidement des accusations nettement plus glauques à son encontre : qu’il aurait vendu pour 3 500 dollars de vitamines à une femme de 86 ans qui l’avait contacté en ligne, après lui avoir dit qu’elle souffrait d’arthrite. Il lui aurait aussi volé des chèques pour un montant de 2 800 dollars. La ligne de défense du malentendu laisse la place à celle de l’acharnement.

« Vous voulez me dire qu’ouvrir son cabinet à l’âge de 18 ans et étudier les médecines alternatives est de la fraude ? Ce n’est pas le cas […] Personne ne croit qu’un jeune homme peut réussir à faire ça. Surtout, personne ne pense qu’un jeune homme noir peut réussir à faire ça. »

« Massages thérapeutiques »

"Docteur Doogie", série américaine diffusée en France au début des années 1990, mettait en scène un ado surdoué diplômé de médecine à l'âge de 14 ans. Une inspiration pour Malachi Love-Robinson ?

Ce que Malachi Love-Robinson a omis de préciser, et que la presse a rapidement ajouté au dossier, est que ce n’est pas la première fois qu’il se fait passer pour un médecin. Il avait été arrêté en octobre pour s’être fait passer pour un médecin pendant trois semaines dans un centre de désintoxication à Boynton Beach, selon les services de l’Etat.

Puis il a été mis en garde contre sa pratique de « massages thérapeutiques » sauvages sur une plage du même coin. En janvier, il avait été chassé de l’hôpital de St. Mary’s alors qu’il déambulait dans les couloirs, blouson blanc et stéthoscope autour du cou.

Assez d’éléments pour en faire un mythomane récidiviste, même si assez inoffensif, aux yeux de la loi. Un de ses associés, incrédule sur le fait qu’il soit mineur et pas vraiment docteur, le qualifie « d’extrêmement intelligent et articulé ». Son grand-père, qui ne savait pas vraiment ce qu’il faisait, se lance dans une tentative pour le disculper. « Au moins il n’est pas dehors à vendre de la drogue, il n’essaie pas de voler », dit-il au Sun-Sentinel, faisant abstraction de la plainte en cours contre son petit-fils.

« Il essaie de faire quelque chose de constructif, et s’il a fait quelque chose et que les papiers n’étaient pas en règle… Il peut se précipiter parfois, et il a peut-être trop voulu en faire. Mais c’est parti de bonnes intentions ».

Lemonde.fr

France: Un médecin se défenestre à l’hôpital Georges-Pompidou

décembre 18, 2015

Un médecin s’est suicidé à l’hôpital européen de Paris, son lieu de travail, où il avait repris son service quelques jours plus tôt après une longue interruption.

médecin
« L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris confirme le suicide par défenestration d’un médecin jeudi 17 décembre en fin d’après-midi », a indiqué l’hôpital Georges-Pompidou. © Lydie LECARPENTIER/REA

Le médecin cubain guéri d’Ebola va retourner en Afrique de l’Ouest

décembre 29, 2014

Le médecin cubain qui avait été touché par le virus Ebola, avant d’être déclaré guéri au terme d’un traitement en Suisse, a déclaré lundi qu’il retournerait en Sierra Leone en janvier pour y poursuivre sa mission. Parallèlement un nouveau cas a été annoncé au Royaume-Uni.

« Je vais retourner dans les premiers jours de janvier » en Sierra Leone, a annoncé Felix Baez au quotidien officiel cubain Granma. Il s’est dit totalement rétabli trois semaines après son retour à Cuba.

« Je me sens très bien d’un point de vue physique et émotionnel, le rétablissement a été bon, je suis en train de me reposer en compagnie de ma famille », a assuré le médecin de 43 ans, qui apparaît sourire aux lèvres dans le journal avec sa femme et son fils de deux ans.

« Il ne pouvait en être autrement, nous le soutenons dans sa décision », a confié à Granma son épouse Vania Ferrer, également médecin. « J’ai toujours été persuadé de guérir de cette maladie, et j’avais prévenu mes compagnons: ‘ne vous inquiétez pas, je vais revenir' », a expliqué le médecin. Il a été déclaré complètement guéri après deux semaines de soins intensifs aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).

Il était revenu à Cuba le 6 décembre, trois semaines après avoir affiché les premiers symptômes de la maladie en Sierra Leone. Le médecin faisait partie des 165 soignants cubains déployés dans ce petit pays d’Afrique de l’Ouest pour enrayer la progression du virus de fièvre hémorragique.

Stade précoce
Par ailleurs, un membre du personnel médical, de retour de Sierra Leone, a été testé positif au virus de l’Ebola lundi au Royaume-Uni. Il a été placé en isolement dans le département des maladies infectieuses de l’hôpital Gartnavel, a annoncé le gouvernement d’Ecosse dans un communiqué.

Selon les autorités, le fait que le virus ait été diagnostiqué « à un stade très précoce de la maladie » signifie que le risque qu’une autre personne ait été contaminée est « considéré comme extrêmement faible ».

Plus de 7800 morts
L’épidémie de fièvre hémorragique Ebola en Afrique de l’Ouest a fait 7842 morts sur un total de 20’081 cas enregistrés dans ces trois pays, selon le bilan actualisé de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), publié lundi.

Romandie.com