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Congo-Retour des étudiants de Cuba : les violons ne s’accordent pas

septembre 12, 2022

La bourse est la pomme de discorde entre les étudiants congolais à Cuba et la délégation du ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille public qui a effectué le déplacement de la Havane pour payer deux trimestres d’arriérés, soit six mois. Les étudiants exigent le paiement de l’intégralité des arriérés qui font treize trimestres au total.

Une vue des médecins formés à Cuba, troisième vague/DR

« Vis-à-vis des événements qui ont lieu aujourd’hui à la Havane et la note du décaissement de notre bourse qui a été falsifiée, le collectif des finalistes et étudiants de Cuba informe les agents payeurs et l’ensemble du corps diplomatique du refus catégorique de percevoir deux trimestres », souligne un communiqué attribué aux étudiants.

Ceux-ci, qui disent avoir été informés par des sources non révélées qu’ils devraient percevoir six trimestres de bourse et non six mois, veulent avoir des éclaircissements sur le dossier de la bourse avant de commencer le paiement. C’est ainsi que par les mêmes canaux de communication, ils ont adressé une lettre au ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public.

Le Trésor public rassure les étudiants

Le deuxième Fondé de pouvoirs à la direction générale du Trésor, André Lema, a, à travers une attestation sur l’honneur signée le 7 septembre à Brazzaville, rassuré les étudiants que la délégation dépêchée par le gouvernement à Havane a pour mission de payer six mois de bourses. Il s’agit notamment du « 3e et 4e trimestre de 2019, soit un semestre à la Havane et les autres villes de Cuba. » 

Plus de 2000 médecins formés à Cuba

La République du Congo, dans le cadre du partenariat signé avec le gouvernement cubain, a envoyé 2091 bacheliers à Cuba en 2013, 2015 et 2016 pour une formation dans différents domaines de la santé. Pour le compte de la première vague, ils étaient environ 500 étudiants à avoir quitté le pays en 2013 pour le regagner six ou sept ans après leurs études. Partie du pays en octobre 2015, la deuxième quant à elle a été composée de 706 étudiants, dont 22 techniciens biomédicaux pour le compte du ministère de la Santé et de la Population et 35 au nom de la Force publique dans la perspective de la construction de l’hôpital des armées. En effet, les deux premières promotions avaient été sélectionnées par le ministère de la Santé et de la Population, sans une implication totale du ministère en charge de l’Enseignement supérieur.

Le plus grand contingent des étudiants congolais a été envoyé en janvier 2016. Il avait été composé de 862 jeunes sélectionnés par le ministère de la Santé, en collaboration avec celui de l’Enseignement supérieur pour aller passer sept années d’études en médecine et entretien des équipements sanitaires. « La formation sera payée par l’État congolais. La partie congolaise vous paiera mensuellement un trousseau (100 000 FCFA) qui vous permettra de gérer vos petits besoins. Vous avez les baccalauréats qu’il faut, mais vous devez avoir la volonté d’étudier dans ce secteur et la détermination de servir votre pays », déclarait François Ibovi, alors ministre de la Santé et de la Population, initiateur du projet.

En attendant l’arrivée imminente de la troisième promotion qui est estimée à environ 600 étudiants, au total, 720 médecins sont déjà rentrés au pays à ce jour. Ils sont actuellement en stage d’immersion et de consolidation des connaissances avant leur intégration à la Fonction publique.

Mais, certains d’entre eux n’ont pas pu achever leurs études pour diverses raisons.  L’objectif du gouvernement était d’atteindre plus de 3000 jeunes formés en médecine dans la perspective du fonctionnement des hôpitaux généraux en construction dans les chefs-lieux des douze départements du pays.

Avec Adiac-Congo par Rominique Makaya et Parfait Wilfried Douniama

France: Le professeur Jean-Michel Dubernard, chirurgien pionnier des greffes, est mort

juillet 11, 2021

Il avait réalisé la première greffe au monde d’une main en 1998. Il a succombé à un malaise à l’âge 80 ans.

Le professeur Jean-Michel Dubernard à Lyon, le 25 janvier 2007.
Le professeur Jean-Michel Dubernard à Lyon, le 25 janvier 2007. DENIS CHARLET / AFP

Il avait réalisé la première greffe de main au monde en 1998. Le professeur de médecine lyonnais Jean-Michel Dubernard, un des pionniers mondiaux de la transplantation, est mort samedi 10 juillet en Turquie, a appris l’Agence France-Presse auprès d’un de ses proches.

Agé de 80 ans, celui qui fut aussi député du Rhône a succombé à un malaise, survenu à l’aéroport d’Istanbul alors qu’il voyageait en famille, selon la même source, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

Après la première greffe d’une main sur le Néo-zélandais Clint Hallam, il réalisait en 2000 une nouvelle prouesse avec une greffe bilatérale des mains et avant-bras sur le Français Denis Chatelier. Cinq ans plus tard, à 64 ans, il participait aussi à la première greffe partielle du visage (le triangle formé par le nez et la bouche) sur la Française Isabelle Dinoire, défigurée par son chien.Lire aussi : Jean-Michel Dubernard, le champion de la greffe

Prix Medewar en 2008

« Ma seule motivation, c’est de faire avancer la médecine. Je le fais pour mes malades », confiait en 2005 au Monde ce chirurgien hors pair, urologue de formation, dont l’ambition était à la mesure de son talent opératoire. Né à Lyon le 17 mai 1941, Jean-Michel Dubernard avait fait toute sa carrière médicale dans la capitale des Gaules, où il avait occupé le poste de chef du service urologie et transplantations à l’hôpital Edouard-Herriot (1987-2002).

Parallèlement professeur à l’université Claude-Bernard Lyon-I et chercheur à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, il est l’auteur de quelque 500 publications médicales internationales. « J’avais à peine 11 ans quand j’ai eu la vocation, après une opération de l’appendicite et l’annonce de la première transplantation de rein », expliquait-il.

Docteur en médecine et en biologie humaine, formé également à la Harvard Medical School de Boston auprès du chirurgien américain Joseph Murray, Prix Nobel de médecine en 1990, Jean-Michel Dubernard avait réalisé avec succès la première transplantation européenne rein-pancréas en 1976.

En 2008, il avait reçu le prix Medewar, qui consacre les contributions exceptionnelles dans le domaine de la transplantation. Sa réputation est telle que, bien des années après, un Islandais amputé des deux bras viendra, sur ses conseils, s’établir à Lyon pour bénéficier d’une greffe. Il sera finalement opéré en janvier, dans un nouveau succès de l’école lyonnaise de transplantation.

Une deuxième carrière politique

Le Lyonnais était aussi engagé en politique sous l’étiquette du RPR depuis le début des années 1980. Vice-président du comité de soutien de Jacques Chirac pour l’élection présidentielle de 1981, le professeur Dubernard étoffait un peu plus son parcours politique en soutenant, deux ans plus tard, le gaulliste Michel Noir dans la course à la mairie de Lyon.

Adjoint au maire de Lyon de 1983 à 2001 – successivement de Francisque Collomb (UDF), de Michel Noir (RPR) puis du centriste Raymond Barre – mais aussi député de la 3e circonscription du Rhône (1986-2007), Jean-Michel Dubernard n’aura jamais de destin gouvernemental, malgré un appel en 1986 de Jacques Chirac. Le ministère de la recherche lui échappera finalement au profit du sénateur Jacques Valade.

A Lyon, pour les élections municipales de mars 2001, le médecin n’obtiendra pas non plus l’investiture de la droite pour remplacer Raymond Barre. Il se ralliera à l’UDF Michel Mercier, candidat malheureux face à son adversaire socialiste, Gérard Collomb.

A l’Assemblée nationale, le médecin, auteur du livre Sauver la Sécu et d’une épaisse encyclopédie de la chirurgie, avait également cumulé les postes de président de la commission des affaires culturelles et de premier vice-président de l’office parlementaire d’évaluation des politiques de santé.

Après un passage à la Haute Autorité de santé (2008-2017), où il a dirigé la commission de la transparence, qui évalue les médicaments ayant obtenu leur autorisation de mise sur le marché, Jean-Michel Dubernard s’était retiré de la vie publique. Il était chevalier de la Légion d’honneur, de l’ordre national du Mérite et des Palmes académiques.

Par Le Monde avec AFP

Canada: les finissants en médecine pourraient être appelés en renfort dans le réseau

mars 24, 2020

 

© Fournis par La Presse canadienne
MONTRÉAL — Les finissants en médecine pourraient être appelés en renfort dans le réseau de la santé du Québec, même s’ils n’ont pas passé tous les examens requis par leur spécialité.

Le Collège des médecins du Québec a annoncé mardi que son conseil d’administration a adopté des mesures qui permettront exceptionnellement aux résidents ayant complété leur formation d’exercer à titre de médecin, avec un permis restrictif.

Cette mesure spéciale a été mise en place dans le contexte d’urgence sanitaire actuelle, indique le Collège des médecins.

C’est aussi parce que la crise de la COVID-19, qui sévit actuellement, a mené le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, le Collège des médecins de famille du Canada et le Conseil médical du Canada à reporter leurs examens menant à la certification dans leur spécialité.

Les résidents finissants qui obtiendront un permis restrictif seront autorisés à exercer dans leurs domaines respectifs. À noter que leur formation médicale dure déjà depuis sept à 10 ans, et qu’ils ont déjà en poche leur diplôme de médecine. Il ne leur manque que leur diplôme de spécialité ou de médecine familiale, qu’ils obtiennent après un examen réussi au terme de deux à cinq ans de résidence.

«La situation exceptionnelle liée à la pandémie de la COVID-19 exige que nous prenions des mesures qui contribuent à augmenter la présence des effectifs médicaux sur le terrain», a affirmé par communiqué le président du Collège des médecins, le Dr Mauril Gaudreault.

Le permis restrictif sera valide jusqu’au 30 juin 2021.

Il ne sera renouvelé qu’en cas d’autre report ou d’annulation des examens, est-il précisé.

Pas l’unanimité

Cette façon de procéder ne fait pas l’unanimité chez les médecins résidents.

S’ils ont hâte d’aller aider sur le terrain, surtout en ces temps de pandémie où les besoins sont nombreux, la mesure est source d’inquiétude pour plusieurs.

Puisque les examens post-résidence seront reportés de plusieurs mois — et peut-être plus — les résidents devront les passer pendant qu’ils seront en exercice à temps plein (bien qu’avec un permis restrictif) en tant que médecins.

Or, la première année de pratique est la plus ardue et des résidents s’inquiètent de ne pas avoir le temps d’étudier, alors que la préparation pour ces examens peut durer des mois. Ils craignent donc d’échouer leurs examens de certification, ce qui retarderait énormément le moment où ils peuvent avoir leur permis professionnel, a confié une médecin résidente de Montréal, qui n’a pas voulu révéler son identité, et qui s’apprêtait à passer ses examens ce printemps.

Elle rapporte que d’autres songent à reporter le début de leur pratique plutôt que de risquer une mention échec. La situation du report des examens serait encore plus complexe pour ceux qui devaient aller pratiquer en région et ceux qui s’apprêtaient à poursuivre un fellowship en médecine (surspécialisation).

Bref, même si des résidents applaudissent le permis restrictif, elle estime — comme plusieurs de ses collègues, dit-elle — que d’autres solutions devraient être examinées.

Des membres du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada ont manifesté des inquiétudes similaires: ils demandent au Collège de trouver une alternative pour la certification, plutôt que de simplement reporter les examens des résidents, «ce qui causerait du tort au système de santé», écrivent-ils. Il pourrait s’agir, par exemple, d’une évaluation sur la base du dossier académique (avec un résumé du responsable du résident), en plus d’un examen qui se pourrait être fait en ligne — donc sans risque de contamination. Quelque 1750 médecins ont signé la demande.

Avec La Presse canadienne par Stéphanie Marin

Quand les Européens mangeaient des humains

août 4, 2019

MEC

Alors que les Européens partaient à la conquête de ce qui est aujourd’hui le continent américain, les conquistadors et autres explorateurs revenaient chez eux avec de terribles récits sur le cannibalisme, pratique de certaines tribus en Amazonie par exemple (Tupinamba et Wari). Les choses n’étaient cependant pas très différentes en Europe à l’époque. Les Européens, surtout aux XVIe et XVIIe siècles, avaient également un goût prononcé pour l’Homme, notamment sous forme d’os, de graisse et de sang!

L’Histoire de la médecine est entachée de pratiques bizarres. Par conséquent, bien que cela ne soit pas une surprise, le cannibalisme était en réalité beaucoup plus répandu en Europe que vous ne le pensez. Cela soulève la question: les Européens étaient-ils des cannibales? Au sens strict du terme, oui, semble-t-il.

Médecine et cannibalisme

Le recours aux membres du corps humains en tant que remèdes médicinaux fut particulièrement populaire en Europe durant la période de la Renaissance

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Médecine et cannibalisme

Aux 16e et 17e siècles en particulier, les Européens ont commencé à utiliser le sang humain, les os et les graisses en tant qu’ingrédients essentiels pour la guérison de nombreuses maladies

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Moyen Âge

Mais la relation entre le cannibalisme et l’Europe est ancienne, les famines du Moyen Âge ayant été un facteur déterminant. Les croisés affamés étaient également connus pour manger leurs ennemis une fois morts. Et en Égypte, pour citer un autre exemple, la chair humaine était même marinée et mise en conserve.

MA

 

Par Stars Insider

Le Nobel de médecine pour la lutte contre les maladies parasitaires

octobre 5, 2015

Le prix Nobel de médecine a été attribué conjointement lundi à William Campbell, né en Irlande, au Japonais Satoshi Omura et à la Chinoise Tu Youyou. Ils sont récompensés pour la découverte de traitements contre les infections parasitaires et le paludisme.

William Campbell et Satoshi Omura sont distingués ensemble pour « leurs travaux sur un nouveau traitement contre les infections causées par des vers », tandis que Tu Youyou est primée pour « ses découvertes concernant une nouvelle thérapie contre le paludisme », a indiqué le jury Nobel.

« Les maladies provoquées par les parasites sont un fléau pour l’humanité depuis des millénaires et constituent un problème de santé mondial considérable », a-t-il précisé.

Selon lui, « les maladies parasitaires touchent particulièrement les populations les plus pauvres du monde et représentent un obstacle immense à l’amélioration de la santé et du bien-être humains ».

« Les lauréats du prix Nobel cette année ont développé des thérapies qui ont révolutionné le traitement de certaines des maladies parasitaires les plus dévastatrices », a souligné le comité Nobel de l’Institut Karolinska.

« Nobel aurait été heureux »
« Ces thérapies sauvent des vies, préviennent des handicaps et la propagation de l’infection. Et elles améliorent la vie, le bien-être des personnes, et la croissance économique », a indiqué dans un entretien diffusé sur Twitter la présidente du jury, Juleen Zierath. « Nobel aurait été heureux », a-t-elle ajouté.

Les trois lauréats ont à travers leurs travaux cherché des substances bioactives dans la nature. William C. Campbell et Satoshi Omura ont découvert un nouveau médicament, l’avermectine, « dont les dérivés ont radicalement diminué la prévalence de la cécité des rivières et la filariose lymphatique, tout en montrant de l’efficacité contre un nombre de plus en plus grand d’autres maladies parasitaires ».

Satoshi Omura, 80 ans, avait réussi au Japon à isoler un type de bactérie, présente dans la terre et William C. Campbell, né en 1930, avait ensuite étudié ses effets sur les parasites. C’est leur collaboration qui a permis la création de l’avermectine.

« J’accepte humblement »
« J’accepte humblement », a dit le Japonais au comité Nobel après l’annonce du prix. « Je pense que cela aurait été bien de donner le prix aux micro-organismes plutôt qu’à moi (…). Ce domaine de recherche n’attire pas nécessairement l’attention, mais je crois que les micro-organismes vont devenir un grand partenaire du genre humain », a-t-il confié à la télévision publique NHK.

Tu Youyou, 84 ans, qui était depuis longtemps pressentie pour recevoir le prix, a découvert un traitement particulièrement efficace contre le paludisme grâce à un extrait de la plante armoise annuelle (Artemisia annua). Elle est la douzième femme Nobel de médecine, et la première Chinoise à remporter un prix Nobel.

Mme Tu avait commencé ses recherches en combinant les textes médicaux anciens chinois et les remèdes populaires, collectant environ 2000 « remèdes » potentiels à partir desquels son équipe a fabriqué 380 extraits de plantes.

Un de ces extraits provenant de la plante absinthe (Artemisia absinthium) s’est montré prometteur chez des souris. S’inspirant d’un document ancien, le Dr Tu a modifié le processus d’extraction de cette substance pour la rendre plus efficace avant d’isoler, au début des années 1970, l’ingrédient actif de l’absinthe à savoir l’artémisinine.

Traitement sûr et efficace
L’artémisinine est le traitement le plus efficace et sûr contre le paludisme, maladie qui touche près de 200 millions de personnes par an, et en tue plus de 500’000, principalement des enfants africains.

Le Nobel est assorti d’une récompense de huit millions de couronnes suédoises (environ 930’000 francs), divisée entre MM. Campbell et Omura (un quart chacun) et Tu Youyou (une moitié).

Ces lauréats succèdent aux Norvégiens May-Britt et Edvard Moser et à l’Américano-britannique John O’Keefe pour leurs recherches sur le « GPS interne » du cerveau, qui pourrait permettre des avancées dans la connaissance de la maladie d’Alzheimer.

Depuis 1901, 210 personnes ont été couronnées par le Nobel de médecine. Le prix de médecine est le premier de la saison des Nobel 2015. Il doit être suivi de ceux de physique mardi, de chimie mercredi, de littérature jeudi, de la paix vendredi et d’économie lundi.

Romandie.com

Le docteur Conrad Murray veut mettre fin à ses jours

novembre 17, 2011

Une peine trop lourde à supporter

Jugé coupable de la mort de Michael Jackson, le docteur Conrad Murray doit bientôt connaître la durée de sa condamnation. Mais ses proches craignent qu’il se suicide.

Depuis son incarcération après la proclamation du verdict dans l’affaire de la mort de Michael Jackson, le docteur Conrad Murray est resté dans le quartier réservé aux détenus malades de la prison. Selon TMZ, les responsables du centre pénitentiaire craignent que le médecin devenu tristement célèbre essaie de mettre fin à ses jours. C’est en tout cas ce que plusieurs de ses proches rapportent.

D’après le site, la famille du médecin craint pour sa survie. Jugé coupable d’homicide involontaire sur la personne de Michael Jackson, le docteur Murray semblait convaincu qu’il serait acquitté. Sa compagne, Nicole Alvarez, mais aussi son garde du corps, ainsi que ses avocats affirment que le médecin n’a plus le goût de vivre maintenant qu’il est derrière les barreaux. Sa présence dans le quartier médical permet une observation régulière et un certain confort qui le place à l’écart des autres détenus.

Le nouveau combat de ses avocats consiste désormais à réduire sa peine – le docteur Murray encourt au maximum 4 ans d’emprisonnement. Du fait de la surpopulation carcérale et de l’absence d’antécédents judiciaires, les avocats du médecin pourraient demander une simple mise à l’épreuve ou même une détention à domicile avec l’obligation de porter un bracelet électronique. Ces conditions plus avantageuses que de la prison ferme pourraient aider psychologiquement le médecin. Pas sûr en revanche que ces petits arrangements contentent le clan Jackson.

Voici.fr par J.M.

Prix Nobel – Le lauréat canadien du Nobel de médecine décédé

octobre 3, 2011

Le prix Nobel de médecine 2011 a été décerné au Canadien d’origine Ralph Steinman, à l’Américain Bruce Beutler et au chercheur français Jules Hoffmann, a annoncé lundi le comité Nobel.

Quelques heures après l’annonce, le comité Nobel de Médecine a appris que M. Steinman est décédé vendredi dernier.

« Nous venons d’apprendre le décès de M. Steinman de la Rockefeller University », a indiqué lundi matin à Radio-Canada le secrétaire du comité Nobel de médecine, Göran Hansson.

Le décès de M. Stein avant la remise de son prix crée une situation inusitée pour le comité, du fait que le prix ne peut pas être remis à titre posthume, sauf si le décès survient après l’annonce. Ce fut le cas en 1996, lorsque William Vickrey est mort quelques jours seulement après l’annonce du prix en économie.

Avant cette règle, mise en place en 1974, le prix Nobel n’a été attribué à titre posthume qu’à deux reprises : en 1961 à Dag Hammarskjöld (Nobel de la paix) et en 1931 à Erik Axel Karlfeldt (prix Nobel de littérature).

M. Hansson a toutefois souligné qu’il était trop tôt pour commenter.

La Rockefeller University, à New York, a précisé que M. Steinman est décédé vendredi d’un cancer du pancréas, après 4 ans de combat contre la maladie.

Progrès dans la compréhension du système immunitaire
Les trois hommes sont récompensés pour leurs travaux sur le système immunitaire.

« MM. Beutler et Hoffmann se partagent une moitié du prix [ de 1,5 million $ ] pour leurs travaux sur le système immunitaire inné. M. Steinman est récompensé pour ses travaux dans le système immunitaire adaptif », précise le comité Nobel.

Leurs travaux ont ouvert la voie à la prévention et au traitement d’infections, de cancers et d’inflammations. Ils ont joué un rôle majeur dans le développement de vaccins plus efficaces contre des maladies infectieuses.

Né à Montréal, Ralph Steinman est diplômé de l’Université McGill et de Harvard. Il a fait carrière aux États-Unis, à la Rockefeller University.

La semaine des Nobel
Le prix Nobel de médecine est le premier à être remis. Suivront ceux de physique, de chimie, de littérature et de la paix, ainsi que le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel, généralement appelé prix Nobel d’économie. Les prix seront remis lors d’une cérémonie le 10 décembre à Stockholm.

Radio-Canada.ca avec AFP et Reuters