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France/6 900 euros la semaine : qui sont les mercenaires de la médecine ?

mars 12, 2023

Alors qu’une loi prévoit de réguler leur rémunération, rencontre avec trois médecins intérimaires de luxe aux quatre coins de la France. Portraits.

Les medecins itinerants louaient tres cher leurs competences dans des centres hospitaliers confrontes a la penurie de personnel soignant. A partir du mois d'avril 2023, la loi Rist devrait mettre un terme a ce systeme.
Les médecins itinérants louaient très cher leurs compétences dans des centres hospitaliers confrontés à la pénurie de personnel soignant. À partir du mois d’avril 2023, la loi Rist devrait mettre un terme à ce système. © FREDERIC SCHEIBER / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Ce sont des intérimaires de luxe, des médecins itinérants qui louent très cher leurs compétences dans des centres hospitaliers confrontés à la pénurie de personnel soignant. Certains de ces snipers du stéthoscope peuvent empocher près de 7 000 € pour une bonne semaine de gardes prises au débotté. La loi du marché appliquée à l’hôpital ! Mais à partir d’avril, c’est la loi Rist qui s’applique et doit mettre fin à cette pratique. Elle prévoit de plafonner la rémunération de ces indispensables supplétifs, à 1 170 euros bruts par 24 heures de garde dans les services hospitaliers. Soit, pour certains, deux à trois fois moins que le tarif habituel. Inacceptable pour beaucoup de ces médecins souvent qualifiés de mercenaires par leurs confrères hospitaliers. Eux se voient plutôt comme un rouage indispensable dans une machine hospitalière déjà sérieusement grippée. Sans ce rouage, c’est la casse assurée. Portrait de ces praticiens intérimaires dont l’hôpital ne peut pourtant pas se passer.

Éric Reboli, médecin intérimaire hospitalier à 6 900 € la semaine

Plus que le mot « mercenaire » – qu’il « déteste » et trouve « diffamatoire » –, le Dr Éric Reboli accepte d’être qualifié « d’insatiable ». « Mais je ne fais que répondre à la demande du marché. Ce n’est pas de ma faute si autant d’établissements nous sollicitent, tout le temps », explique ce médecin urgentiste, porte-parole du Syndicat national des médecins hospitaliers remplaçants (SNMHR). Sa semaine de travail donne littéralement le tournis. « Vendredi 3 mars, j’ai fait 24 heures de garde urgentiste et pédiatrie à l’hôpital privé de Valence (Drôme). Payé 1 500 euros net. Samedi 4 mars au soir, j’ai fait la nuit dans une clinique à Lyon. Heureusement, sinon c’était fermé. 900 euros net les douze heures. Dimanche matin 5 mars j’ai pris un train pour aller en région parisienne. J’ai fait 24 heures de garde le lundi 6 mars au CH Rives-de-Seine de Neuilly-Courbevoie (Hauts-de-Seine). Payé 1 500 euros net. Mardi 7 mars, je me suis reposé, à mon domicile, à Lyon. Mercredi 8 mars, je ne devais pas bosser mais Valence m’a rappelé car ils n’avaient personne. J’ai donc fait la garde de 24 heures, payée 1 500 euros net. Jeudi, je me suis reposé et vendredi 10 mars, je fais une autre garde de 24 heures, à Valence, payée 1 500 euros net. » Une activité énorme, payée, donc, en une semaine seulement, la coquette somme de… 6 900 nets ! « C’était une grosse semaine. Je fais souvent moins », tempère le D Reboli. Ses revenus oscillent selon les mois « entre 15 000 euros net » et d’autres fois « rien du tout, quand je décide de ne rien faire ».

« On nous colle une étiquette de mercenaire, mais qui est là pour aller dépanner au quart de tour à Chalon-sur-Saône, à Bourges ou aux Sables d’Olonne ? Je reçois des dizaines d’offres sur mon mail par des boîtes d’intérim et des centaines d’offres d’hôpitaux. Et on est nombreux dans mon cas. On répond à la loi de l’offre et de la demande. » À 57 ans, ce père de trois enfants s’insurge. « Mais pourquoi on ne critique pas les revenus des pilotes d’avion ou des footballeurs ? On a une grosse responsabilité. Le problème, c’est que nos confrères praticiens hospitaliers ne sont pas assez payés. On est des boucs émissaires. Le gouvernement ne se rend pas compte de la cata dans laquelle il s’est mis avec cette loi. Ça va être un séisme. »

Christine*, métro, boulot et colo en Corse

Un séjour dans l’île de Beauté, la possibilité de nager dans la grande bleue et de sortir avec des amis, le soir venu, quoi de mieux ? C’est le choix de vie ponctuel de Christine, la quarantaine, qui vient de temps en temps faire des missions d’intérim dans les établissements d’Ajaccio ou de Bastia. Elle fait ça en complément de son activité de praticien hospitalier à mi-temps en Île-de-France. « C’est un peu la colonie de vacances. Ça me détend. On ne va pas se mentir, certaines destinations sont plus attirantes que d’autres ! » confie-t-elle. Elle peut compter sur ses billets d’avion aller-retour payés et son hébergement à l’hôtel. Pour autant, Christine n’est pas là-bas en vacances. « On fait tourner la boutique. L’été notamment il y a beaucoup de boulot aux urgences, avec les vacanciers. Mais je comprends que l’on énerve les titulaires car on est maintenant plus nombreux qu’eux. On a le droit de décider avec qui on bosse, pour les plannings. » Elle a choisi cette formule car ela lui rappelle sa « vie d’étudiante, plus libre ».

Christine constate d’ailleurs que « l’intérim a beaucoup changé. Des jeunes, des vieux en préretraite et des praticiens hospitaliers […] qui veulent varier leur activité ». Christine ne se considère pas comme une mercenaire. « Le mercenaire, ça existe, oui, mais moins qu’avant. C’est celui qui accepte une garde de 24 heures à 2 000 euros net, dans un endroit pourri, par appât du gain, qui fait de la mauvaise médecine et laisse les autres collègues en plan. Il peut être dangereux pour les patients. » Mais à partir d’avril, elle n’accepte plus de missions d’intérim. « Actuellement, je suis payé 650 euros net pour une journée, sans garde de nuit, avec 10 % en plus de congés payés. Sur ces prestations-là, avec la loi Rist, ce sera seulement 390 euros net. Je faisais des missions de quatre jours. Là, ça ne m’intéresse plus. Je vais plutôt faire quelques gardes en plus dans mon hôpital d’Île-de-France, avec qui je suis en contrat régulier. » Christine se demande comment vont tourner les hôpitaux insulaires : « Ça va être très chaud. Par exemple, une médecin italienne vient une semaine sur deux faire des gardes, 5 jours sur 5 et 24 heures sur 24, jour et nuit, et empoche 5 000 euros. Ça ne sera plus possible. Espérons qu’ils pourront trouver une solution locale… »

Gaël*, 33 ans, jeune médecin intérimaire, faute de mieux

« Vous savez, j’aurais bien aimé avoir un poste de médecin bien payé. Mais à Saint-Étienne on m’a proposé 2 200 euros comme salaire débutant et je n’étais pris qu’à mi-temps, soit 1 100 euros par mois. Après dix ans d’étude, c’était impossible à accepter, j’ai dit non. » Gaël s’est donc lancé dans l’intérim. « On a l’impression d’être utile, de faire de l’humanitaire. J’aime bien m’adapter, faire de mon mieux, rencontrer de nouvelles équipes, même si ce n’est pas toujours simple. » Il enchaîne les missions : « J’ai été au centre hospitalier de Bourges et aussi au centre hospitalier d’Ambert. Moi je n’étais pas logé dans un hôtel de luxe, mais dans les chambres de l’internat. On ne roule pas sur l’or. » Gaël raconte une France des territoires isolés, reculés… mais qui ont besoin de médecins. « Je me sens utile, quand j’interviens dans un hôpital du Jura. Après, ce n’est pas facile de ne pas avoir un restaurant à 10 kilomètres à la ronde. » Il a fait ses comptes et réfléchit aux nouvelles conditions de la loi Rist. « Je crois que je vais quand même accepter leurs prix. Je n’ai pas trop le choix. Mais je n’irai plus dans certains endroits trop difficiles, si le prix est trop bas. »

Avec Le Point.fr par Marc Payet

*Prénom modifié.

Canada-Québec: Fermez les écoles et reconfinez le Grand Montréal, réclament des médecins

avril 2, 2021

 

Un groupe de médecins réclame la fermeture des écoles et le reconfinement immédiat du Grand Montréal, estimant que « c’est une question de jours avant que le feu prenne à Montréal aussi ».

Un écolier, de dos, marche sur le trottoir.

© Ivanoh Demers/Radio-Canada Un écolier, de dos, marche sur le trottoir.

Le collectif COVID-STOP, notamment composé d’épidémiologistes et d’un microbiologiste-infectiologue, estime que les autorités devraient reproduire dans la métropole et ses banlieues ce qui a été annoncé mercredi pour les villes de Québec, Lévis et Gatineau.

Depuis jeudi soir, et pendant au moins une dizaine de jours, les citoyens de ces trois villes, où la situation est jugée «critique», reviennent au palier rouge pour lutter contre la troisième vague de COVID-19.

Tous les commerces non essentiels doivent fermer leurs portes, de même que les écoles primaires et secondaires, les restaurants, les cinémas, les salons de coiffure, les salles de spectacles, les gyms, les musées et autres lieux publics.

Aussi, pour éviter les contacts et les rencontres, le couvre-feu passe de 21 h 30 à 20 h, et ce, jusqu’à 5 h le lendemain matin.

À Montréal, le nombre de nouveaux cas est à la hausse. Il était de 269 dimanche, de 305 lundi, de 348 mardi et de 393 mercredi.

Prendre des mesures

Le Dr Amir Khadir, infectiologue et microbiologiste au Centre hospitalier Pierre-Le Gardeur, croit qu’il faut cesser de se rabattre sur «la pensée magique» et de croire que Montréal «par magie va échapper» à une hausse marquée de cas de COVID-19 en raison des variants présentement en circulation.

«Je pense qu’il serait prudent de ne pas attendre qu’on soit complètement débordés pour prendre des mesures, parce que ce faisant, on s’épuise collectivement, on prolonge des choses inutilement», a-t-il déclaré en entrevue à l’émission RDI Matin.

Amir Khadir a retrouvé son poste de médecin à l'hôpital Pierre-Le Gardeur.

© Romain Schué/Radio-Canada Amir Khadir a retrouvé son poste de médecin à l’hôpital Pierre-Le Gardeur.

Selon lui, le reconfinement constitue toutefois qu’une partie de la solution. «Il y a des mesures à prendre au-delà de juste confiner», affirme-t-il.

«Pour nous, ce temps d’arrêt c’est surtout pour rapidement déployer les tests rapides pour faire des dépistages massifs, des dépistages auto-administrés, parce qu’on n’a pas de personnel [suffisant] pour aller mettre un petit bâton dans le nez de tout le monde», dit-il.

Cela permettrait de «reprendre le contrôle» de l’épidémie dans les écoles et les milieux de travail, estime-t-il.

La question de la ventilation représente un autre problème à résoudre, d’après lui. La manière dont le ministère de l’Éducation prend pour contrôler la qualité de l’air «n’est pas la bonne», plaide-t-il. «Installez des purificateurs d’air de manière adéquate dans les écoles», réclame-t-il.

De la prévention

De son côté, la Dre Marie-Michelle Bellon, spécialiste en médecine interne affectée à l’unité COVID de l’Hôpital Notre-Dame et membre de COVID-STOP, parle de prévention. «On voudrait prévenir plutôt que guérir», explique-t-elle.

Les variants sont très contagieux et font augmenter rapidement le nombre de cas. «On voit ce qui se passe en France et à Toronto, a-t-elle lancé. Quand le feu prend, c’est comme de mettre une étincelle dans de la paille.»

Le regroupement COVID-STOP a convoqué les médias vendredi matin pour expliquer son point de vue lors d’une conférence de presse virtuelle.

Avec CBC/Radio-Canada

Congo-Présidentielle 2021 : Trois médecins retenus pour examiner les candidats

janvier 20, 2021

Les Prs Stéphane Méo Ikama (cardiologue), Paul Macaire Ossou Nguiet (neurologue) et le Dr Bertille Léa Edmonde (généraliste) sont les trois médecins retenus par la Cour constitutionnelle, sur proposition de l’Ordre national des médecins du Congo, pour constater l’état physique et mental des candidats à l’élection présidentielle du 21 mars.

Paul Macaire Ossou Nguiet entouré de Léa Edmonde Bertille et Stéphane Méo Ikama

Les trois médecins assermentés ont été installés dans leur fonction le 20 janvier à Brazzaville par le président de la Cour constitutionnelle, Auguste Iloki en présence du président de l’Ordre national des médecins du Congo, Léon Hervé Iloki.

S’adressant aux trois professionnels de la santé, le président de la Cour constitutionnelle a rappelé les dispositions combinées de la Constitution du 25 octobre 2015 et de la loi électorale qui donnent à son institution le pouvoir d’introniser le collègue des médecins assermentés pour délivrer le certificat médical aux candidats après les visites médicales.

« Je vous rappelle que votre rôle peut déterminer le destin de la nation, dans la mesure où les constations auxquelles vous procéderez établiront l’aptitude ou l’inaptitude d’un postulant aux fonctions de président de la République. Une épreuve éliminatoire, dirait-on ! », a indiqué le président de la Cour constitutionnelle.

Votre tâche, a-t-il poursuivi, est délicate, sensible et déterminante pour chaque postulant ; la Cour constitutionnelle perçoit clairement, en même temps que vous le mesurez, la lourdeur de la responsabilité qui vous incombe.

Par ailleurs, Auguste Iloki a rappelé aux trois médecins le serment d’Hippocrate auquel ils sont astreints de s’y conformer. « A vous de relever le challenge, non dans l’émotion mais comme vous y invite votre serment dont les termes résonnent, assurément, au quotidien en vous pour guider votre conscience professionnelle », a-t-il insisté.

En outre, Auguste Iloki s’est dit confiant de l’expertise des médecins et de leur plein attachement à la déontologie et à l’éthique de leur métier. « Vous avez pleinement conscience des valeurs de votre profession qui vous immunisent contre l’arbitraire afin de délivrer des certificats médicaux en toute sincérité. C’est en somme une invite à offrir à la nation votre expertise, à respecter le secret professionnel, la dignité humaine et, signe des temps, à vous y consacrer dans le strict respect des mesures barrières contre la pandémie de coronavirus », a-t-il conclu.

Notons que les trois médecins assermentés ont été sélectionnés par l’Ordre national des médecins du Congo parmi 747 membres que compte cette organisation professionnelle.

Avec Adiac-Congo par Roger Ngombé

France/Des médecins réclament «le masque obligatoire» dans les lieux publics clos

juillet 11, 2020

 

Quatorze médecins, dont l’urgentiste Philippe Juvin, invitent les Français à se ressaisir avant qu’il soit «trop tard pour éviter un nouveau confinement, plus ou moins complet».

Quatorze médecins de renom ont réclamé samedi «le port du masque obligatoire dans tous les lieux publics clos» pour éviter que l’épidémie de Covid-19 ne reparte, constatant un relâchement dans le respect des gestes barrières. «Il serait vraiment très regrettable de ne pas utiliser ces moyens efficaces et accessibles» pour freiner l’épidémie «que sont: le port du masque obligatoire dans tous les lieux publics clos, la distanciation physique autant que possible et le lavage des mains», plaident-ils dans une tribune publiée par Le Parisien-Aujourd’hui en France.

Dans ce texte, rédigé par Antoine Pelissolo, professeur en psychiatrie, et Jimmy Mohamed, médecin généraliste et chroniqueur sur Europe 1, ils reconnaissent que le masque «reste inconfortable». Mais ils soulignent que «contrairement au début de l’année», on sait maintenant qu’il est «une condition importante pour limiter la diffusion du virus» si «tout le monde le porte» et que «nous avons aujourd’hui les stocks nécessaires».

«Le virus, lui, ne nous oublie pas»

Parmi les co-signataires figurent les infectiologues Eric Caumes, Karine Lacombe et Anne-Claude Crémieux, ainsi que l’urgentiste Philippe Juvin et le néphrologue Gilbert Deray. «Pour nous tous, la tentation est grande et compréhensible de reprendre une vie normale, d’oublier le virus, de profiter de l’été, des plages, des soirées entre amis et de la proximité retrouvée. Malheureusement le virus, lui, ne nous oublie pas», avertissent-ils, alors que les enquêtes menées par Santé publique France auprès des Français montrent un moindre respect des gestes barrières depuis quelques semaines. Aussi invitent-ils les Français à se ressaisir avant qu’il soit «trop tard pour éviter un nouveau confinement, plus ou moins complet» et disent ne plus vouloir «compter les morts» comme lors de la première vague de l’épidémie.

À la veille des départs en vacances, le Premier ministre Jean Castex et le ministre de la Santé Olivier Véran ont appelé vendredi les Français à la «vigilance au quotidien» et au port du masque pour «prévenir» une «éventuelle deuxième vague de l’épidémie». Et l’agence sanitaire Santé publique France a prévenu vendredi dans son point hebdomadaire qu’on observait une «nouvelle tendance à l’augmentation de la circulation du virus SARS-CoV-2» en France métropolitaine, même si elle se maintient «à un niveau bas».

Par Le Figaro avec AFP

Congo: Des médecins angolais au chevet du général Jean-Marie Michel Mokoko

juillet 6, 2020

 

Général Jean-Marie Michel Mokoko

Le général Jean-Marie Michel Mokoko finalement négatif au Covid-19 par rapport à tout ce qui a été dit précédemment,  a exprimé sa plus profonde reconnaissance au président angolais, Joao Lourenco, qui lui a dépêché en urgence une équipe de médecins angolais pour sa prise en charge le dimanche 05 juillet 2020 à l’hôpital militaire de Brazzaville où il avait été récemment transféré à la suite de ses deux syncopes, successives en quelques jours, la semaine dernière à la Maison d’Arrêt de Brazzaville, selon un communiqué du Collectif des sept avocats des Barreaux de Brazzaville et de Paris dont une copie est parvenue à notre rédaction.

Selon le même communiqué, le général Jean-Marie Michel Mokoko n’a jamais connu de gêne respiratoire, de fortes toux ou bien de perte de goût et de l’odorat. De plus, il a passé une bonne nuit de repos de samedi soir à dimanche matin 05 juillet 2020 en se réveillant moins fatigué.

En effet, les médecins angolais ont constaté dimanche que l’ancien candidat à l’élection présidentielle du 20 mars 2016 est en réalité victime d’une forte crise de paludisme, souligne la même source.

De plus, le général Jean-Marie Michel Mokoko a toujours été détenu en complet isolement avec très peu de visites autorisées. Donc son risque de contamination au Covid-19 est toujours resté faible.

Dans ces conditions difficiles, le général Jean -Marie Michel Mokoko a exprimé aussi ses vifs remerciements au président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi également vice -président de l’Union Africaine (UA), qui a fait part de son souhait de proposer pour lui une demande d’évacuation sanitaire urgente en Afrique du Sud ou bien au Maroc, précise le communiqué.

Enfin, Jean-Marie Michel Mokoko remercie toutes les personnalités politiques nationales et internationales ainsi que tous les membres de la société civile congolaise et internationale dont des O.N.G. comme Amnesty International pour leur soutien et mobilisation.

Avec Lesechos-congobrazza par Germaine Mapanga

 

Des médecins cubains sont arrivés en renfort en Martinique, une première

juin 27, 2020

Ces 15 médecins vont aider en pneumologie, en infectiologie, en radiologie ou encore en médecine d’urgence. Ils pourront aussi intervenir dans la lutte contre le coronavirus.

Quinze médecins cubains sont arrivés vendredi 26 juin en Martinique pour aider le territoire face à l’épidémie de coronavirus et pallier la pénurie de médecins, une première pour la France, a constaté l’AFP. Les médecins, tous en blouse blanche et masqués, sont arrivés en début d’après-midi (début de soirée pour Paris) à l’aéroport du Lamentin, avec un drapeau cubain, par un vol spécial.

Cette «brigade» compte un pneumologue, deux spécialistes en médecine interne, un infectiologue, deux anesthésistes, trois radiologues, deux néphrologues, un hématologue, un urgentiste, un chef de brigade et un directeur administratif. Leur mission en Martinique, qui durera trois mois, servira à couvrir certaines spécialités dont la pneumologie, l’infectiologie, la radiologie ou encore la médecine d’urgence, selon les autorités martiniquaises. Ces médecins pourront aussi aider à lutter contre l’épidémie de coronavirus.

La France devient donc le troisième Etat européen après l’Italie et Andorre, à recevoir l’aide directe de professionnels de santé cubains. L’île socialiste a mis en place de longue date l’exportation de services médicaux, qui constitue l’un des moteurs de son économie.

«Moment historique»

Les médecins ont effectué un contrôle de température avant d’être accueillis notamment par le président de la collectivité territoriale Alfred Marie-Jeanne. «Nous vivons un moment historique», a déclaré ce dernier. «La venue en Martinique pour la première fois d’une brigade médicale de Cuba symbolise ce que la Caraïbe a de plus grand en fraternité… Saint-Martin et la Guyane nous ont déjà contactés pour s’inscrire dans la même démarche que nous».

L’épidémie de coronavirus est pour l’instant stabilisée dans l’île, qui comptait jeudi 240 personnes infectées depuis le début de l’épidémie et 14 décès. «L’épidémie a bien été maîtrisée», se félicitent des médecins du CHU de Martinique, mais ils redoutent une nouvelle propagation du virus. La brigade cubaine «est aussi vécue comme un soulagement pour l’équipe médicale du CHUM», disent-ils.

Les médecins seront confinés pendant une semaine, avant de pouvoir prendre leur poste. Il leur sera ensuite dispensé des cours intensifs de langue française.

Au total, près de 30.000 médecins cubains sont déployés à l’année dans une soixantaine de pays, où ils aident à compléter le maillage sanitaire. Ce programme, lancé dans les années 1960 par Fidel Castro, a connu un véritable regain à l’occasion de la pandémie de coronavirus : Cuba a envoyé près de 2000 professionnels de santé en mission temporaire dans 27 pays. Mais il est durement critiqué par les Etats-Unis et le Brésil, qui dénoncent notamment les conditions de travail de ces professionnels, dont une grande partie du salaire revient à l’Etat. Jeudi, deux soignants cubains en Andorre ont demandé l’asile politique en Europe.

Par Le Figaro avec AFP

Congo: Deux médecins arrêtés après le décès d’une femme enceinte mal prise en charge

juin 4, 2020

 

Photo de BrazzaNews.
Justice Pour Chloé : Que justice soit faite.

Bien décontracté le Procureur de la République, André Ngakala Oko, est descendu lundi à la clinique municipale Albert Leyono, un des hôpitaux qui s’occupent de la prise en charge des malades du coronavirus à Brazzaville.

Dans la foulée il a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire pour faire la lumière et établir les responsabilités sur la mort de Chloé Bafouidinsoni.

 

Photo de BrazzaNews.

Aussitôt deux médecins évoluant dans cette structure hospitalière ont été arrêtés.

« Il y a eu mort d’homme. Il y a une femme qui à trouvé la mort. Suite à la mort de cette dame, j’ordonne l’ouverture d’une enquête de flagrance. Il y a eu deux médecins qui sont arrêtés et doivent répondre des faits qui leur sont reprochés. Pour le moment je n’ai pas encore à dire. Attendons que l’enquête aboutisse », a déclaré le Procureur.

Chloé Bafouidissoni, une femme âgée de 29 ans souffrant d’une dyspnée qui a compliqué sa grossesse de huit mois, nécessitant alors une césarienne, a trouvé la mort le 30 mai à la clinique Leyono où elle aurait été prise pour une personne souffrant du Coronavirus, une maladie qui touche à ce jour plus de 600 Congolais.
Mais, le test post-mortem sur la victime s’est révélé négatif.

« Bon ! On remercie la justice congolaise pour tout ce qu’elle fait pour éclaircir la situation de la mort de ma sœur. C’est une très bonne nouvelle pour nous. Notre attente est que ma sœur soit enterrée dans de bonnes conditions; que la justice congolaise puisse nous aider», espère Marco, le frère de la victime.

Pour Patricia Mbimi, voisine de Chloé, « L’ouverture de cette enquête par le procureur est une bonne nouvelle pour nous par rapport à la mort de notre sœur Chloé. Ça nous attriste tous. Ce qu’on veut c’est que la loi fasse son travail. Nous remercions ceux qui sont là toujours pour nous soutenir au mauvais moment.»

À en croire le Parquet, l’enquête a bien démarré et toutes les personnes concernées de près comme de loin dans cette affaire seront interpellées et entendues.
Sur le lieu de deuil de Chloé, les parents se préparent pour réserver à leur fille des obsèques dignes. La nouvelle de l’enquête les réjouit tous.

L’ordre des médecins n’était pas disponible mardi pour répondre à Africanews au sujet de l’arrestation de leurs deux collègues.

Par Brazzanews avec Africanews.

Canada: Démission en bloc de médecins à l’hôpital de Lac la Biche

avril 17, 2020
Depuis les changements au système de rémunération, les médecins des cliniques en milieu rural ont de la difficulté à poursuivre leur pratique dans les hôpitaux communautaires.
© Martin Thibault/Radio-Canada
Depuis les changements au système de rémunération, les médecins des cliniques en milieu rural ont de la difficulté à poursuivre leur pratique dans les hôpitaux communautaires.
À partir du 1er août, 10 médecins de famille cesseront de pratiquer aux services d’urgence et d’obstétrique de l’hôpital communautaire de Lac la Biche.

Dans leur lettre de démission, ils expliquent la décision en citant les changements au système de rémunération des médecins, que la province a imposés au début du mois.

L’attaché de presse du ministre de la Santé Tyler Shandro, Steve Buick, écrit dans un courriel que la province travaillera avec les services de santé pour remplacer les docteurs démissionnaires.

Nous allons également commencer à chercher des solutions à plus long terme pour augmenter et stabiliser les services médicaux à Lac La Biche et dans toute autre communauté, s’il y a lieu, poursuit Steve Buick dans son courriel.

Le porte-parole de l’opposition néo-démocrate en matière de Santé, David Shepherd, qualifie cette démission en bloc de nouvelle dévastatrice pour les habitants de Lac la Biche.

La semaine dernière, l’Association médicale de l’Alberta a lancé une poursuite contre le gouvernement provincial, l’accusant d’avoir unilatéralement rompu les termes de son entente avec les médecins

Avec CBC/Radio-Canada

Le Canada mal préparé pour affronter une pandémie, selon les médecins canadiens

avril 12, 2020
Des experts soutiennent que la réponse du Canada face à la pandémie a été ralentie par un manque de préparation.
© Ivanoh Demers/Radio-Canada Des experts soutiennent que la réponse du Canada face à la pandémie a été ralentie par un manque de préparation.
Le constat est dur. Malgré de nombreux avertissements, le pays était mal préparé pour faire face à la COVID-19, selon l’Association médicale canadienne (AMC). Dans la profession, l’inquiétude est grande.Le Dr Abdo Shabah, urgentologue et représentant de l’AMC, constate de nombreuses lacunes dans la planification gouvernementale : difficultés d’approvisionnement, réserves de matériel médical insuffisantes et manque d’encadrement préalable pour les équipes sur le terrain.

«Je pense que la préparation n’était pas adéquate, cela étant dit on est très conscients que l’ensemble des gouvernements font tout ce qu’ils peuvent pour répondre à la crise», explique le Dr Shabah.

À ses yeux, Ottawa aurait dû voir venir les coups, surtout que depuis une quinzaine d’années, de nombreux experts et rapports ont souligné l’importance de se préparer à pareille pandémie.

Il exprime « de graves inquiétudes » concernant notamment l’apport en matériel médical et de protection.

«Ce n’est pas rassurant et c’est hautement critique pour pouvoir offrir les meilleurs soins aux patients», explique-t-il.

Dans un sondage interne mené récemment par l’AMC auprès de ses membres, plus du tiers des médecins disaient ne pas avoir tout le nécessaire pour bien se protéger ainsi que le public.

Le Dr Shabah souligne également l’exemple du manque de respirateurs artificiels au pays. Selon lui c’était « prévisible » que les besoins pour ces appareils spécialisés allaient se manifester.

Le gouvernement fédéral trop lent à réagir?

L’opposition soulève des questions sur la rapidité d’action d’Ottawa face à la crise. Aurait-il fallu fermer les frontières plus tôt comme le demandaient les conservateurs? Les mesures d’isolement ont-elles été recommandées trop tard? Pourquoi la réserve d’urgence fédérale de matériel médical n’a pas pu répondre à la demande?

Autant de questions auxquelles il faudra éventuellement répondre selon Alexandre Boulerice, député du Nouveau Parti démocratique.

«Un jour il faudra poser la question au gouvernement : est-ce qu’on s’est traîné les pieds? […] Il y a d’autres pays comme la Nouvelle-Zélande qui ont réagi très rapidement et ça les a beaucoup aidé», fait valoir M. Boulerice.

Encore le 10 mars, la ministre fédérale de la Santé recevait une note d’information officielle faisant état d’un faible risque de propagation au pays.

Un mois plus tard, le nombre de cas de la COVID-19 dépasse les 23 000 au Canada.

«Nous avons fait de notre mieux avec les informations dont nous disposions», a déclaré la ministre Patty Hajdu à la radio de CBC.

Une enquête publique?

Après la crise, le député Alexandre Boulerice avance l’idée d’une étude en comité parlementaire ou d’une enquête indépendante sur la réponse du gouvernement.

Une fois le pire passé, le Dr Shabah croit qu’un bilan sera crucial pour mieux se préparer soit pour la prochaine vague, soit pour les prochaines urgences infectieuses.

Une manière de prévenir le pire et d’éviter de répéter les erreurs du passé.

Avec Radio-Canada par Louis Blouin

Coronavirus en Italie et en Iran

avril 9, 2020

 

Italie: une centaine de médecins décédés du coronavirus

Une centaine de médecins sont décédés de l’épidémie de Covid-19 en Italie, qui a fait au total environ 18.000 morts dans le pays, a annoncé jeudi à l’AFP leur fédération professionnelle.

«Nous avons le nombre de médecins décédés à cause du Covid-19, c’est 100, peut-être même 101 à l’heure actuelle malheureusement», a indiqué en milieu de journée le service de presse de la Fédération nationale des ordres de médecins en chirurgie et odontologie.

Coronavirus: l’Iran franchit la barre des 4000 morts

Les autorités de Téhéran ont annoncé jeudi 117 décès supplémentaires dus au nouveau coronavirus, ce qui porte à plus de 4.000 morts le bilan officiel en Iran, l’un des pays les plus touchés par la maladie du Covid-19. Lors de son point de presse quotidien, le porte-parole du ministère de la Santé, Kianouche Jahanpour, a fait état de la mort de «117 personnes au cours des dernières 24 heures». «Nous avons un total de 4.110 décès», a-t-il ajouté.

Il a néanmoins déclaré que les derniers chiffres montraient «clairement une baisse du nombre de nouveaux cas de contamination». «Nous avons détecté 1634 nouveaux cas, ce qui porte le nombre total de cas confirmés à 66.220», a-t-il ajouté. Le bilan précédent était de 1997 nouveaux cas en 24 heures. «Nous devons la réduction du nombre de cas (…) à la participation de notre cher peuple, ainsi qu’à l’implication» des personnels de santé, a dit Kianouche Jahanpour.

La République islamique, qui avait annoncé le 19 février des premiers cas de contamination dans la ville de Qom (centre), est de loin le pays le plus touché par la pandémie de Covid-19 au Proche et Moyen-Orient. À l’étranger, certains soupçonnent néanmoins les chiffres officiels iraniens d’être sous-estimés.

Pour tenter de limiter la propagation du virus, les autorités ont fermé écoles et universités, ainsi que les cinémas, les stades et les principaux lieux de culte chiite. Elles n’ont pas imposé de confinement, mais ont demandé à la population de rester chez elle. D’autres restrictions ont été imposées, comme l’interdiction de déplacement entre les villes et la fermeture de la plupart des commerces jugés non essentiels.

Mercredi, le président Hassan Rohani a annoncé la réouverture de certains commerces «à bas risque» à partir du 11 avril, précisant vouloir «maintenir les activités économiques autant que possible tout en luttant contre le coronavirus».

Le Parlement iranien a tenu sa première session mardi après six semaines d’interruption à cause du nouveau coronavirus. Au moins 31 députés sur les 290 membres du Parlement ont été testés positifs à la maladie Covid-19 depuis le début de l’épidémie en Iran.

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a appelé jeudi la population à prier à la maison lors du mois de jeûne musulman du ramadan.

 

Par Le Figaro avec AFP