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Catherine Samba-Panza menace de licenciement les ministres incapables

août 29, 2014
Catherine Samba-Panza menace de licenciement les ministres incapables

Catherine Samba-Panza menace de licenciement les ministres incapables

La présidente de la Transition en Centrafrique, Catherine Samba-Panza a exhorté au travail les membres du nouveau Gouvernement centrafricain dirigé par le Premier ministre,Kamoun Mahamat, avant d’avertir qu’elle procédera à une évaluation de leurs actions au bout de trois mois et que ceux qui n’auront répondu aux attentes placées en eux ‘’seront remerciés’’.

 »Le travail de tous les membres du gouvernement sera évalué au bout de trois mois. Ceux qui n’auront pas démontré leur capacité à diriger un département ministériel seront remerciés », a notamment dit Catherine Samba-Panza, dans un message d’orientation au gouvernement Kamoun, lors du premier Conseil des ministres tenu jeudi au palais de la renaissance à Bangui.

 »La tâche de chaque membre du gouvernement, a-t-elle ajouté, est lourde au regard des nombreuses attentes de la population. Comme vous le savez, tout est prioritaire et par conséquent il n’y aura pas de période de grâce pour les membres du gouvernement ».

Parlant des priorités du Gouvernement Kamoun, Catherine Samba-Panza a énuméré la poursuite de la mise en application de la feuille de route telle qu’elle a été adoptée par le Conseil national de transition.

A ce propos, elle a cité ‘’la sécurité, l’action humanitaire, la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire, la relance de la machine économique et administrative, la mobilisation des ressources internes ainsi que le processus électoral ».

Selon Mme Samba-Panza, les priorités du gouvernement Kamoun portent aussi sur les conclusions du forum de Brazzaville qui devraient mener à l’organisation dans les seize préfectures de la Centrafrique à des consultations relatives à la réconciliation nationale et la tenue du dialogue national.

 »La mise en œuvre urgente et efficace de ces priorités nécessite un engagement patriotique et républicain de tous. J’exhorte tous les membres du gouvernement à se désengager de leur attachement partisan et autres afin de se mettre à la disposition de la république », a-t-elle dit.

Apanews.net

Burundi: le gouvernement demande la fermeture du bureau de l’ONU

novembre 8, 2013

Une délégation de l’Onu est venue discuter à Bujumbura de la fermeture du Bureau des Nations unies au Burundi (Bnub) demandée par le gouvernement, mais que l’opposition trouve mal venue à l’approche d’importantes élections, a appris l’AFP de sources concordantes vendredi.

« Le gouvernement du Burundi dit que le Bnub a terminé sa mission puisque la paix est revenue dans ce pays, il a donc demandé que l’Onu mette fin au mandat du Bnub », a déclaré à la presse le chef de la délégation onusienne, Sam Ibok, directeur du département des affaires politiques pour l’Afrique.

« Nous sommes donc ici comme des envoyés spéciaux du Conseil de sécurité pour rencontrer le gouvernement, l’opposition, la société civile, les écouter après quoi nous allons retourner à New York pour présenter notre rapport sur la meilleure façon de répondre à cette demande », a-t-il poursuivi.

L’ONU avait déployé une mission de paix au Burundi après la signature des accords d’Arusha en 2000 qui avaient ouvert la voie à la fin d’une longue guerre civile au Burundi. La mission a plusieurs fois changé de nom et de structure, pour devenir le Bnub après les dernières élections générales de 2010.

La mission d’évaluation a depuis lundi rencontré le Premier vice-président Bernard Busokoza, des membres du gouvernement, l’opposition, la société civile et les responsables des médias, selon une source onusienne à Bujumbura. Elle doit encore rencontrer le président burundais, Pierre Nkurunziza.

« C’est très surprenant. Presque tous ces interlocuteurs, même du gouvernement, estiment que l’heure du retrait n’a pas encore sonné pour le Bnub, au regard du rôle que ce bureau joue aujourd’hui et des échéances électorales qui approchent », a précisé cette source sous couvert d’anonymat.

Le Burundi a failli basculer une nouvelle fois dans la violence après les élections de 2010, boycottées par les principaux partis d’opposition.

Le climat politique s’est ensuite amélioré, mais la paix au Burundi est toujours jugée « fragile » par l’ONU, dont des représentants expriment, sous couvert d’anonymat, le souhait d’accompagner le pays jusqu’aux prochaines élections, en 2015.

« Le Bnub est aujourd’hui indispensable si on veut créer les conditions d’élections justes et équitables en 2015 », a déclaré à l’AFP Léonce Ngendakumana, président de la coalition d’opposition ADC-Ikibiri. Pour lui, ceux qui demandent sa fermeture « veulent tricher encore une fois aux élections, veulent encore ramener ce pays dans la tourmente ».

Le Conseil de sécurité doit annoncer sa décision sur le sort du Bnub avant le 15 février 2014, fin de l’actuel mandat du Bureau.

Jeuneafrique.com avec AFP

Libye: attaque à la roquette contre plusieurs personnalités

juillet 24, 2013
Libye: attaque à la roquette contre plusieurs personnalités © AFP

Libye: attaque à la roquette contre plusieurs personnalités © AFP

Une attaque à la roquette qui a touché mardi un immeuble à Tripoli visait un hôtel où résident plusieurs membres du gouvernement, des diplomates et des hommes d’affaires étrangers, a déclaré mercredi le ministre de l’Intérieur.

« La roquette visait l’hôtel Corinthia », a déclaré Mohamed al-Cheikh au cours d’une conférence de presse. Une enquête a été ouverte sur cette attaque, a-t-il ajouté.

Une roquette a atteint mardi le balcon d’un appartement situé au 7e étage d’un immeuble situé dans un quartier résidentiel, entre le Corinthia et une tour abritant les ambassades canadienne, britannique et maltaise ainsi que des sociétés étrangères.

Selon des membres des services de sécurité sur place, le tir de la roquette depuis une voiture garée dans le parking de l’immeuble a été déclenché à distance.

Le journaliste a vu un tube de lance-roquettes dans le véhicule calciné.

Les pays occidentaux ont été visés par plusieurs attaques en Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, notamment dans l’est du pays, bastion de la révolution et fief de groupes islamistes.

Le 11 septembre, des islamistes avaient lancé une attaque contre le consulat américain à Benghazi au cours de laquelle l’ambassadeur des Etats-Unis en Libye, Chris Stevens, et trois autres Américains avaient été tués.

Plus récemment, un attentat à la voiture piégée contre l’ambassade de France à Tripoli a fait deux blessés parmi les gendarmes français le 23 avril.

Jeuneafrique.com avec AFP

Diocèse de Pointe-Noire : Mgr Miguel Angel Olaverri ordonné et installé sur son trône

mai 2, 2013

 

Le nouvel évêque entouré du nonce apostolique (à g.) et de Mgr Pïcan qui l’a consacré.

Dimanche 28 avril 2013, 5ème dimanche de Pâques. Les chrétiens de Pointe-Noire ont jubilé de joie et rendu grâce à Dieu, pour l’ordination épiscopale de Mgr Miguel Angel Olaverri Arroniz (salésien), leur nouvel évêque. Ce dernier a reçu l’ordination épiscopale des mains de Mgr Pierre Pican, salésien, évêque émérite de Bayeux-Lisieux (France), au cours d’une messe solennelle célébrée au stade municipal de Pointe-Noire, en présence de Mme Antoinette Sassou Nguesso, épouse du chef de l’Etat, de Raymond Zéphyrin Mboulou, ministre de l’intérieur et de la décentralisation, représentant spécial du chef de l’Etat, de quelques membres du gouvernement, des autorités politico-administratives et militaires locales.

La messe, animée par la chorale diocésaine, la schola populaire et le chœur grégorien, a été concélébrée par quatorze évêques dont les sept de la Conférence épiscopale du Congo, ceux venus de la RDC, de l’Angola, du Cabinda et du Gabon (notamment Mgr Basile Mvé Engone, archevêque de Libreville), plus d’une centaine de prêtres venus de tous les diocèses du pays et de l’étranger. Des religieux et religieuses et des fidèles laïcs ont pris d’assaut le stade municipal, rempli aux trois quarts, pour assister à l’événement et participer à la prière.

Nommé évêque de Pointe-Noire le 22 février 2013, par le Pape Benoît XVI, quelques jours avant sa renonciation, Mgr Miguel Angel Olaverri Arroniz, a administré ce diocèse, comme administrateur apostolique «sede vacante et ad nutum sanctae sedis», pendant deux ans. Sur tous les visages, on pouvait lire la joie des chrétiens, qui attendaient impatiemment leur nouveau pasteur.

La messe a débuté par le mot de l’abbé Alain Loemba-Makosso, vicaire général délégué du diocèse de Pointe-Noire, qui a souhaité la bienvenue à tous. Puis, l’abbé Gilles Isaac Makosso, vicaire de la paroisse Saint-Christophe de Mvoumvou, doyen des prêtres présents dans le diocèse, a présenté l’élu. Avant qu’il ne soit admis à l’ordination épiscopale, le consécrateur a demandé de donner lecture de la bulle de nomination, comme cela est de tradition. C’est ainsi que Mgr Jan Romeo Pawlowski, nonce apostolique au Congo et au Gabon, a procédé à la lecture de la bulle de nomination.  

Parmi les temps forts de cette messe haute en couleurs, figure en bonne place l’homélie de Mgr Pierre Pican, qu’il a prononcée pendant 22 minutes. Après avoir commenté les textes du jour, il a fait écho du message des évêques du Congo, sur les antivaleurs. «Vos évêques du Congo sont dans leur rôle en nous invitant à la vigilance, au discernement, à la conversion réelle de vos pratiques. Le second synode de l’Eglise en Afrique le rappelle à plusieurs reprises, de son côté, avec le même réalisme», a-t-il dit. «Vos évêques vous appellent à vous engager d’urgence sur six terrains où la dignité de l’homme est bafouée, les conditions de vie affaiblies, les abus et excès devenus intolérables. Ils ont retenu ces six lieux d’intervention sur lesquels chacun est appelé à s’examiner, à s’engager, à opérer une véritable modification d’attitudes et de sa pratique. Non à la corruption, non à l’incivisme, non aux déviances sexuelles, non à l’impunité, non aux atteintes des valeurs démocratiques, non à tout ce qui dégrade la relation entre les personnes et dénature la vérité. Chacun de ces «non», vous l’avez remarqué renvoie à des situations très concrètes que chacun a pu repérer, dont beaucoup peuvent être victimes et dans lesquelles nous pouvons, évidemment, être engagés comme acteurs directs», a-t-il poursuivi.

Parlant du nouvel évêque de Pointe-Noire, il a demandé aux chrétiens de prier pour lui. «Vous savez, frères et sœurs, ce que nous avons à demander au Seigneur, que votre évêque Miguel soit un saint évêque, rayonnant de bonté, pétri de bienveillance, ruisselant de tendresse et disponible à tous. Conformément à sa devise, qu’il vous aide, chacun, à élargir les piquets de votre tente, pour que d’autres frères prennent place chez vous, comme des amis attendus, des frères aimés, des proches désirés, des membres nouveaux de la famille, cette chère Eglise domestique si développée chez vous. Que votre évêque, comme il l’affirmera tout à l’heure dans les prières présentant sa mission, prenne soin des petits et des pauvres, des exclus, des lointains et de tous ceux, selon la forte expression du Pape François que «nous maintenons à la périphérie de notre cœur», a dit le consécrateur principal.

Mgr Miguel a choisi comme évêque consécrateur, Mgr Pierre Pican, parce que c’est lui, en tant supérieur majeur des salésiens, qui l’avait envoyé en Afrique, il y a 37 ans. Après le rite de l’ordination, et comme le recommande la tradition de l’Eglise en pareille cérémonie, tous les prêtres du diocèse ont tour à tour fait acte d’obédience à leur nouvel évêque, pour lui déclarer leur attachement, leur disponibilité, leur désir de collaborer avec lui et de lui obéir toujours.

Pendant la procession des offrandes, l’épouse du chef de l’Etat a, au nom du couple présidentiel, offert au nouvel évêque une statue de Notre-Dame de Fatima, des chasubles et un véhicule de marque Toyota land cruiser Prado. Elle n’a pas manqué d’esquisser quelques pas de danse avec les enfants Elisa, à travers le célèbre chant Makoua «Sua da», exécuté magistralement par la chorale, comme pour communier à la joie des chrétiens pour le nouvel évêque. Drapé dans ses ornements d’évêque, Mgr Olaverri, accompagné de NN.SS Portella et Pawlowski, a fait le tour de l’aire de jeu, pour donner sa première bénédiction épiscopale, à la foule des chrétiens, disséminée dans les gradins.

Une série d’allocutions a précédé la bénédiction finale. Au nom du bureau diocésain  de l’apostolat des laïcs, Pierre Justin Makosso a parlé d’un «événement inoubliable, indélébile» et a exprimé la disponibilité des laïcs à travailler avec l’évêque. «Nous avons le devoir de l’aimer, de le respecter et de lui obéir», a-t-il déclaré. Le père Rodriguez Tallon, représentant le supérieur général des Salésiens, a lu le message du recteur majeur des Salésiens qui a vu dans le choix du nouvel évêque de Pointe-Noire, l’estime que le Saint-Père a pour le Salésien Miguel Olaverri et pour leur congrégation. Mgr Louis Portella Mbuyu, président de la Conférence épiscopale du Congo s’est réjoui de voir le nombre des évêques du Congo passer à huit.

Dans sa longue allocution de remerciements, Mgr Olaverri s’est particulièrement montré reconnaissant vis-à-vis de son prédécesseur immédiat, Mgr Jean-Claude Makaya-Loemba. Il a remercié la première dame, Mme Antoinette Sassou Nguesso, pour sa contribution et sa sollicitude, les autorités locales, le corps diplomatique, ses confrères évêques, les prêtres, les séminaristes, sa famille à travers la présence de sa sœur, la congrégation salésienne, les fidèles laïcs, pour tout leur soutien. Il a parlé à ses prêtres, aux séminaristes aux laïcs, en traduisant ses propos en kituba.

Signalons que Mgr Miguel a célébré sa messe de prémices, en la cathédrale Saint Pierre Apôtre, où il s’est adressé aux chrétiens, comme évêque fraichement installé. Sa devise est: «Que tous soient un!» (Jn 17,21).

Lasemaineafricaine.com par Jean Baptiste MILANDOU et Aristide Ghislain NGOUMA

Côte d’Ivoire: Arrivée de Ouattara à Man pour présider un conseil des ministres extraordinaire

mai 1, 2013
 
Arrivée
© Abidjan.net par Mousnabi
Arrivée du Président Ouattara à Man pour une visite d’Etat
Mercredi 1er mai 2013, Man. Le Président Alassane Ouattara a été accueilli à l’aéroport par le premier ministre, Kablan Duncan, les membres du gouvernement et les autorités locales.

Le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara est arrivé mercerdi à 16h40 (heure locale et Gmt) à Man, la métropole de l’Ouest du pays (environ 700 km d’Abidjan) où il présidera le lendemain un conseil des ministres extraordinaire avant d’entamer une visite d’Etat de trois jours dans la région du Tonpki, a constaté l’envoyé spécial de APA sur place.

Accueilli au bas de l’échelle de coupée par le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, des membres du gouvernement, des présidents d’institutions ainsi que les autorités locales, le Président Ouattara accompagné de son épouse Dominique Ouattara a pris un bain de fouleà l’aéroport de Man, avant de situer devant la presse les enjeux de cette visite.

‘’Nous avons fait des promesses pour cette région. Certaines d’entre elles ont été réalisées. Je viens vérifier les progrès pour m’assurer que ce que nous avons dit a été effectivement bien accompli’’, a déclaré le Président Alassane Ouattara, soulignant qu’il ‘’tient beaucoup au développement de cette région qui a tant souffert’’ de la décennie de crise.

‘’C’est pour cela que je reviens pour une deuxième fois avec Mme Ouattara. Je suis particulièrement heureux d’être là’’, a-t-il conclu.

Il a eu ensuite droit à un bain de foule dans les rues de Man où une foule nombreuse brandissait des panacartes, des bandéroles véhiculant des messages favorables à son régime, dans une ambiance festive.

‘’Merci papa Alassane de nous apporter le développement’’, ‘’Akwaba maman Dominique’’, pouvait-on lire sur ces supports.

Le Président Alassane Ouattara présidera jeudi un conseil des ministres qui portera sur des sujets classiques et spécifiques de développement de la région de l’Ouest, a expliqué mercerdi en début d’après-midi, au cours d’une conférence de presse, le Ministre d’Etat, Ministre du Plan et du Développement, Albert Toikeusse Mabri, par ailleurs fils de la région.

‘’La mobilisation s’annonce très forte’’, a-t-il dit en parlant de la visite d’Etat que le Président Alassane Ouattara entemera jeudi dans la région du Tonkpi, juste après le conseil des ministres.

‘’C’est une région qui a connu la guerre (…) Le président Alassane Ouattara vient nous soutenir’’, a insisté M. Mabri.

‘’ La visite de l’année dernière a été consacrée à la région Wê (1ere ethnie de l’Ouest). Aujourd’hui le Président vient pour visiter la région Dan (2ème ethnie de l’Ouest) ’’, a-t-il conclu.

La Première Dame, Dominique Ouattara s’entretiendra jeudi dans la matinée avec les femmes de la région du Tonpki au cours d’un grand rassemblement prévue à la Place de la Paix de Man.

Au cours ce séjour qui s’achève le samedi, M. Ouattara visitera les localités de Biankouma, Zouanhounien, Danané et probablement les mines de fer du Mont Klaoyo.

Apanews.net avec abidjan.net

Congo/Diocèse de Gamboma : Sacré évêque, Mgr Urbain Ngassongo a pris possession de son siège

avril 27, 2013
Le nouvel évêque après son sacre.

Dimanche 21 avril 2013, 4ème dimanche de Pâques, Gamboma a vécu un événement religieux exceptionnel, comme jamais vécu auparavant dans le département des Plateaux. Mgr Urbain Ngassongo, premier évêque du nouveau diocèse de Gamboma, a été ordonné évêque et installé canoniquement sur son siège, par Mgr Anatole Milandou, archevêque métropolitain de Brazzaville, le consécrateur principal qu’il a lui-même choisi. C’était au cours d’une messe solennelle célébrée dans la cour de la cathédrale Saint Pie X de Gamboma, prise d’assaut par une foule de chrétiens en liesse, en présence du chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso et son épouse.

Tout a commencé samedi, la veille, par l’accueil de Mgr Urbain Ngassongo, arrivé à Gamboma aux environs de 18h sur fond de musique de la fanfare kimbanguiste de la localité, devant une foule enthousiaste, déployée tout le long de l’artère principale. Accueilli dans la cathédrale Saint Pie X, l’évêque nommé s’est recueilli devant le Saint Sacrement, avant de se retirer pour un petit repos. Puis, vers 22h, il y a eu un concert de chants animé par toutes les chorales des diocèses d’Owando, Ouesso et Gamboma, ainsi que par les enfants Yamboté qui ont déclamé des poèmes.

Dimanche 21 avril 2013, jour d’allégresse et de prière, Mgr Anatole Milandou, archevêque métropolitain de Brazzaville, consécrateur principal, a présidé la messe au cours de laquelle il a conféré l’ordination épiscopale et installé dans sa cathèdre, son siège épiscopal, Mgr Urbain Ngassongo, qui était entouré de tous les évêques du Congo, de Mgr Jan Romeo Pawlowski, nonce apostolique au Congo et au Gabon et de plus d’une centaine de prêtres venus de tous les diocèses du pays et de l’étranger. On y notait également la présence des autorités politico-administratives dont André Obami-Itou, président du sénat, des membres du gouvernement (Raymond Zéphyrin Mboulou, Jean-Claude Gakosso et Josué-Rodrigue Ngouonimba), le préfet du département des Plateaux, Edgard Diafouka Bambéla, des notables et chefs des terres d’Ongogni et de Gamboma, des délégués des Eglises membres du Conseil œcuménique, notamment l’Armée du salut et l’Eglise évangélique du Congo.

Après le mot de bienvenue du curé de la paroisse Saint Pie X de Gamboma, le père Thomas Kania, missionnaire polonais, le maire de la communauté urbaine a exprimé sa joie d’accueillir cet événement. Le chef de terre de Gamboma a, quant à lui, annoncé le don au diocèse d’un terrain de trois hectares au village Etaba. Avant l’ordination épiscopale, le nonce apostolique a fait la lecture des bulles de nomination du nouvel évêque et d’érection du nouveau diocèse de Gamboma par le Pape Benoît XVI avant sa renonciation. Puis, il y a eu la présentation du nouvel évêque au peuple de Dieu par les abbés Marcel Douniama Gambou et Noël Ngoba.

Mgr Anatole Milandou a prononcé son homélie en français, puis en lingala. Il a exhorté la chrétienté à l’amour véritable, à vivre selon les paroles évangéliques. «En effet, depuis quelque temps, la ville de Gamboma connaît une grande affluence tant politique que religieuse. Elle vient de nous être offerte par le pape Benoît XVI, avant de prendre sa retraite, un nouveau diocèse qui rejoint les autres qui existent déjà au sein de notre Conférence épiscopale», a-t-il dit avant de rappeler le ministère de l’évêque institué par les apôtres.

S’adressant au nouvel évêque, l’archevêque de Brazzaville a rappelé que le dernier synode a mis l’accent sur la mission de l’évêque qui doit vivre sous le signe de l’espérance, une mission noble certes, mais exaltante et prophétique. «Vous êtes appelés à être un guetteur, veilleur, comme Jésus. L’évêque doit consacrer une demi-journée à la prière. Comme venait de nous le rappeler le pape François, l’Eglise se veut être pauvre et que la mission confiée à l’évêque de Gamboma est de rassembler toutes les brebis égarées et de les ramener dans le troupeau», a poursuivi Mgr Milandou.

Après l’homélie, est intervenu le rite d’ordination. Ainsi, Mgr Anatole Milandou a fait porter les insignes au nouvel évêque: anneau, calotte, mitre et crosse. Puis, l’installation sur sa cathèdre, symbolisant la prise de possession de son siège, les salutations du collège épiscopal ainsi que les obédiences des prêtres membres du clergé de Gamboma.
Peu avant la fin de la cérémonie, le président du comité d’organisation l’abbé Apollinaire Ntuta, responsable du foyer de charité d’Ossio près de Gamboma, a remercié le couple présidentiel, le député de la circonscription Hugues Ngouelondélé et son épouse (couple parrain) pour leur implication à la réussite de l’évènement. Intervenant à son tour, Mgr Victor Abagna Mossa a invité le peuple de Dieu de Gamboma, à obéir au nouvel évêque, car Mgr Urbain Ngassongo n’est pas l’évêque d’un seul peuple, mais le pasteur de toute l’Eglise.

Dans une adresse en lingala, Mgr Urbain Ngassongo a invité tout un chacun à l’aider et l’accompagner dans cette lourde charge, à travers leurs prières.   
Parmi les nombreux cadeaux remis au nouvel évêque, il convient de signaler ceux du couple présidentiel. Il s’agit d’un véhicule de marque Toyota V8 offert par le chef de l’Etat, et d’une statue de la Vierge Marie, offerte par Mme Antoinette Sassou Nguesso. En tout cas, la fête a été une réussite et la joie se lisait sur tous les visages.

Lasemaineafricaine.com par Pascal BIOZI KIMINOU
Envoyé spécial

Vénézuela:Le cercueil de Chavez déposé et ouvert à l’Académie militaire de Caracas

mars 6, 2013

CARACAS – Le cercueil contenant la dépouille du président vénézuélien Hugo Chavez a été déposé et ouvert mercredi à l’Académie militaire de Caracas, où a été dressée une chapelle ardente jusqu’à ses funérailles prévues vendredi, a constaté un journaliste de l’AFP.

Le cercueil restera ouvert dans le salon d’honneur de l’enceinte militaire, où se trouvaient de nombreuses personnalités, dont le président par intérim, Nicolas Maduro, ainsi que les chefs d’Etat argentin, uruguayen et bolivien.

Escorté par des proches de M. Chavez, des membres du gouvernement et des centaines de milliers de sympathisants, le cercueil avait franchi dans l’après-midi les portes de l’académie militaire, après un parcours de sept heures à travers les rues de la capitale.

Sous les applaudissements de la foule et aux cris de vive Chavez, des soldats avaient retiré du convoi funèbre le cercueil, porté à l’épaule par plusieurs collaborateurs avant de pénétrer, avec les honneurs militaires, dans le bâtiment.

La chapelle ardente a été dressée dans l’Académie militaire où est née la vocation politique d’Hugo Chavez, cet ancien officier, chef de file de la gauche latino-américaine, à la tête depuis 14 ans du Venezuela, riche pays pétrolier.

Les Vénézuéliens pourront rendre dans la chapelle ardente un dernier adieu à leur dirigeant charismatique, décédé mardi à 58 ans d’un cancer, avant les obsèques auxquelles doivent assister vendredi de nombreux dirigeants étrangers.

Romandie.com avec (©AFP / 07 mars 2013 01h00)

Crise en Tunisie : le coup de poker de Hamadi Jebali

février 11, 2013

En faisant cavalier seul, Hamadi Jebali a aquis une stature d'homme d’État. En faisant cavalier seul, Hamadi Jebali a aquis une stature d’homme d’État. © AFP

Faute de consensus au sein de la troïka sur un remaniement ministériel, le chef du gouvernement tunisien, Hamadi Jebali, met sa démission dans la balance. Et menace de passer en force en affrontant ouvertement l’aile dure d’Ennahdha, son propre parti.

Hamadi Jebali a souvent affirmé que sa lettre de démission était prête. Mais, samedi 9 février, le chef de l’exécutif tunisien a pris tout le monde de court, surtout sa famille politique, Ennahdha, en la mettant dans la balance pour pouvoir former un gouvernement de technocrates « sans appartenance apolitique ». Les ministres de l’Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères sont en particulier concernés par cette décision, alors qu’Ennahda refuse depuis des mois de lâcher ces portefeuilles. Quant aux futurs membres du gouvernement, ils devront aussi s’engager à ne pas participer aux prochaines élections, affirme Jebali.

L’assassinat de Chokri Belaïd, secrétaire général du parti El Watad, le 6 février, aurait pu affaiblir sa position. Son gouvernement est plus que jamais critiqué pour la crise économique et son parti pointé du doigt pour avoir une responsabilité morale dans l’exécution du militant démocrate. Mais grâce à sa fermeté il pourrait gagner son pari, malgré les menaces d’agitation brandies par les radicaux de son camp, car il a non seulement l’appui des partis laïcs, mais aussi la force de la loi avec lui. Selon celle dite d’organisation provisoire des pouvoirs publics, le chef du gouvernement peut « créer, modifier et supprimer les ministères et les secrétariats d’État, et fixer leurs attributions et prérogatives, après délibération du Conseil des ministres et information du président de la République ».

Mini-putsh

Jebali presse aussi l’Assemblée nationale constituante (ANC) de fixer des élections au plus vite. Problème : la Constitution est encore en friche.

Le défi est de taille. Car si Hamadi Jebali a été parmi les premiers à reconnaître, en juillet 2012, le manque de performance de ses ministres et la difficulté de coordonner une équipe comptant pas moins de soixante membres, il peine depuis lors à opérer un remaniement convenant à Ennahdha, à Ettakatol et au Congrès pour la République (CPR), les trois partis à la tête de la Tunisie. Cet originaire de Sousse , incarcéré pendant 16 ans dont 10 en isolement sous Ben Ali, est certes monté au créneau avec courage, assurant avoir pris sa décision à l’insu de tous – y compris de son propre parti -, il n’a cependant rien révélé quant à cette nouvelle équipe ni à la date de son entrée en fonction.

Jebali presse aussi l’Assemblée nationale constituante (ANC) de fixer des élections au plus vite, mais la Constitution est encore en friche. Le type de régime politique n’a pas été choisi et il est nécessaire de préparer la loi électorale et de relancer les instances de gestion des élections. Reste qu’avec ses airs placides, Hamadi Jebali a opèré ce qui ressemble à un mini-putsch en se démarquant de l’emprise de Rached Ghannouchi et du Conseil consultatif d’Ennahda dans la gestion des affaires.

Ambiguités

Pourtant, l’ancien directeur du journal d’Ennahdha, El-Fajr, est d’abord un fidèle du parti islamiste, tout acquis à sa famille politique malgré ses divergences avec une aile dure qui refuse de céder le moindre centimètre sur les ministères régaliens. Mais le pays va trop mal, selon lui, pour tergiverser. Et en faisant cavalier seul, Jebali acquiert une stature d’homme d’État, tout en confirmant indirectement les dysfonctionnements d’une troïka gouvernementale qui aura du mal à survivre à un remaniement.

L’ancien prisonnier qui taillait des pièces d’échecs dans des savonnettes, pourrait changer la donne – ainsi que le devenir de l’islam politique – en Tunisie.

La position de cet homme de 63 ans – atteint de troubles cardiaques et spécialiste des lapsus malencontreux – sera quand même délicate car il demeure Secrétaire général d’Ennahdha. Dans ces conditions, comment envisage-t-il de conduire une équipe d’indépendants ?  « Hamadi Jebali représente une tendance moderne et modérée mais, étant minoritaire, il ne pèsera pas lourd lors des grandes prises de décision », avaient prédit des observateurs. Ils se sont trompés.

L’ancien prisonnier qui taillait des pièces d’échecs dans des savonnettes, pourrait rallier les modérés, les conservateurs et changer la donne – ainsi que le devenir de l’islam politique – en Tunisie. Certains rappellent cependant que l’impopularité gouvernementale n’est pas due à un simple manque de compétences, mais également aux ingérences politiques dans les affaires judiciaires et aux positions liberticides du gouvernement.

Jeuneafrique.com par Frida Dahmani, à Tunis

Hommage officiel à l’ancien syndicaliste Louis Gondou

janvier 25, 2013

Décédé le 12 janvier dernier à la suite d’une longue maladie, l’ancien numéro un de la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC), Louis Gondou a été inhumé le 25 janvier à Brazzaville, après une cérémonie d’hommage officiel organisée au Palais des congrès, en présence des membres du gouvernement, des responsables syndicaux, des parents, amis et connaissances.


Hommage officiel à l’ancien syndicaliste Louis Gondou
Né dans le district de Bétou dans le département de la Likouala, Louis Gondou fait partie des personnages ayant marqué l’histoire du syndicalisme en République du Congo. Cet ingénieur géomètre formé en France a réalisé sa carrière administrative au sein de la mairie de Brazzaville.

Il y a notamment assumé les fonctions de directeur des relations extérieures et des pompes funèbres, conseiller technique et aux transports du maire de la capitale congolaise. Louis Gondou a été l’un des dirigeants de la Confédération syndicale congolaise (CSC), ancienne centrale syndicale unique.

En 1993, il a créé la CSTC et assumé les fonctions de président de cette centrale syndicale jusqu’en 2003. A la tête de la CSTC, actuellement centrale syndicale la plus représentative du pays, Louis Gondou a su plaider les intérêts des travailleurs congolais auprès du gouvernement.

Dans l’oraison funèbre, le secrétaire général de la CSTC, Elo Belo Belard, a indiqué que l’illustre disparu était un syndicaliste émérite et l’un des artisans du renouveau syndical au Congo.

«Il sera alors l’un des artisans du renouveau syndical avec la restauration du multi syndicalisme, corollaire du pluralisme démocratique. C’est ainsi qu’il sera l’un des cofondateurs de la CSTC et premier président de cette centrale», a-t-il ajouté.

Congo: Dernier hommage au général Emmanuel Avoukou

janvier 23, 2013

La nation congolaise a rendu ce 23 janvier à Brazzaville, un hommage solennel au commandant de la garde républicaine, le général de brigade Emmanuel Avoukou, décédé le 16 janvier dernier à la suite d’un arrêt cardiaque.


Dernier hommage au général Emmanuel Avoukou
La cérémonie de recueillement s’est tenue à l’esplanade du Palais des congrès en présence du couple présidentiel, des membres du gouvernement, du cabinet du chef de l’Etat et du haut commandement militaire ; des présidents des institutions constitutionnelles, des attachés de défense des ambassades accréditées en République du Congo ; des parents et connaissances du disparu ; ainsi que de plusieurs autres personnalités.

Après le recueillement et le dépôt des gerbes de fleurs devant la dépouille de l’illustre disparu, le cortège funèbre s’est ébranlé vers l’aéroport international Maya-Maya où le corps devrait être transporté à Makoua, dans le département de la Cuvette, pour inhumation.

Mais, peu avant le départ du cortège, le commandant de la gendarmerie nationale, le général de brigade Paul Victor Moigny a, dans l’oraison funèbre, évoqué la mémoire du général Avoukou. Selon lui, le commandant de la garde républicaine fut un grand homme, un humaniste.

«Homme affable et d’une très grande humilité, cet officier a toujours su se sacrifier et donner aux autres ce qu’il obtenait. Nombreux pères de familles ; nombreuses mères, nombreux jeunes ou autres retiendront qu’ils ont pu tirer leur enfant de la mort, payer les études pour leurs progénitures, assurer leur quotidien grâce à ce cœur constamment ouvert qui ne puisait tout son bonheur que dans le bonheur qu’il apportait à autrui», a-t-il renchéri.

Né le 17 juin 1955 à Loboko dans le district de Mossaka (Cuvette), Emmanuel Avoukou a étudié au lycée Champagnat de Makoua. Après son baccalauréat série D, il s’inscrit à la faculté des sciences de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville où il obtient une licence en sciences naturelles.

Sur le plan militaire, il a été à l’école militaire interarmes unifiée d’Odessa en ex-URSS et à l’académie du génie militaire à Moscou (Russie). Emmanuel Avoukou est détenteur d’une maîtrise en sciences militaires et d’un diplôme d’ingénieur en construction des ouvrages militaires. Il a évolué au bataillon du génie des Forces armées congolaises (FAC) avant d’arriver à la garde républicaine. C’est le 17 juin 2011 qu’Emmanuel Avoukou a été promu au grade de général de brigade.

«La mort ne frappe pas les morts, elle ne frappe que les vivants. Pour nous, soldats, nous sommes réputés prêts à l’affronter au quotidien, à flirter en tout temps avec elle, et même ne plus la redouter. Le général Emmanuel Avoukou n’est pas mort parce que le soldat ne meurt pas. Simplement, il ne boit plus à la gourde et ne mange plus à la gamelle de son frère d’arme. Il n’est plus présent au rassemblement mais son arme est au râtelier, sa pelle et son sac à dos sont au magasin», a dit Paul Victor Moigny.

 
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