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Une maladie liée au dérèglement climatique menace les vaches européennes

mai 12, 2023

Une maladie pouvant se révéler mortelle pour les animaux, et particulièrement pour les vaches, a été détectée pour la première fois en Europe.

Chez les vaches, la maladie reperee peut se traduire par de la fievre, de l'anorexie, des boiteries et une detresse respiratoire.
Chez les vaches, la maladie repérée peut se traduire par de la fièvre, de l’anorexie, des boiteries et une détresse respiratoire.© Jean-Marc Quinet / MAXPPP / BELPRESS/MAXPPP

Épizootie, épidémie qui frappe les animaux. Une maladie qui touche les vaches européennes, et qui peut se révéler mortelle, arrive en Europe. Les autorités sanitaires craignent que l’épidémie touche l’ensemble du continent. Il s’agit plus spécifiquement d’une « maladie hémorragique épizootique », transmise à l’animal par des moucherons piqueurs, eux-mêmes de plus en plus présents à cause du changement climatique, a rapporté vendredi 12 mai l’Anses, l’agence sanitaire française.

Les premiers cas de cette maladie virale, non transmissible à l’homme, ont été détectés à l’automne 2022 sur l’île italienne de Sardaigne, puis en Sicile, indique l’Anses dans une note sur son site Internet. Des foyers ont ensuite été repérés en Andalousie (sud de l’Espagne). « Chez les bovins, cette maladie potentiellement mortelle se traduit par de la fièvre, de l’anorexie, des boiteries et une détresse respiratoire », précise l’agence.

Une maladie découverte en… 1955 !

La maladie, qui affecte principalement les cerfs de Virginie et les bovins, a été découverte aux États-Unis en 1955. Le virus « s’est depuis répandu en Asie, en Australie et en Afrique ».

« Il y a une quinzaine d’années, on n’imaginait pas que la maladie puisse un jour arriver en Europe », explique le chercheur Stéphan Zientara, cité par l’Anses. « Son extension est une conséquence directe du changement climatique, qui permet aux moucherons vecteurs de survivre dans nos régions », poursuit-il.

Selon le scientifique, « l’hypothèse la plus probable est que des moucherons ont été transportés à travers la Méditerranée par le vent ». Aucun vaccin n’est disponible contre le type de virus repéré en Europe. Une surveillance a été mise en place en France, souligne l’Anses, « avec pour objectif d’analyser tout animal suspect », notamment parmi les cervidés.

Le Point par M.I. avec AFP

Les États-Unis veulent aider la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Togo face à la menace jihadiste

avril 8, 2023

En visite au Ghana en mars, la vice-présidente américaine Kamala Harris avait déjà promis 100 millions de dollars sur 10 ans pour aider ces pays à lutter contre la menace jihadiste venue du Sahel.

Kamala Harris au palais Emintsimadze à Cape Coast, au Ghana, le 28 mars 2023. © Nipah Dennis / AFP

Des responsables du département d’État américain ont indiqué le 7 avril à l’AFP que les États-Unis préparent une aide à long terme pour la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Togo, menacés par une extension des violences jihadistes du Sahel aux régions côtières d’Afrique de l’Ouest.

Ils ont également affirmé qu’un soutien occidental était selon Washington crucial pour empêcher la progression des mercenaires de la société de sécurité privée russe Wagner, déployés notamment au Mali.

Wagner « profite de l’instabilité »

La vice-présidente américaine Kamala Harris, en visite au Ghana en mars dans le cadre des efforts croissants déployés par les États-Unis en Afrique, a promis 100 millions de dollars sur 10 ans pour renforcer la résilience des régions côtières d’Afrique de l’Ouest. Le département d’État cherche également à obtenir des fonds supplémentaires, notamment dans le cadre du budget de lutte contre le terrorisme.

« C’est un sujet de préoccupation pour nous en raison des capacités des gouvernements en place qui n’ont jamais été confrontées à une telle menace », a déclaré Michael Heath, secrétaire d’État adjoint chargé de l’Afrique de l’Ouest, rentré récemment d’un voyage dans la région afin d’évaluer les besoins. Nous essayons de voir de quels outils ils ont besoin. »

S’agissant du groupe Wagner, « ils ne sont pas encore présents dans les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest mais nous savons qu’ils recherchent des occasions de profiter de l’instabilité partout où ils la trouvent », a-t-il indiqué.

Par Jeune Afrique (Avec AFP)

Ukraine : Moscou menace de mettre fin à l’accord céréalier

avril 7, 2023

« S’il n’y a aucun progrès dans la levée des obstacles aux exportations d’engrais et de céréales russes, alors nous nous demanderons si cet accord est nécessaire »

L'accord sur l'exportation de cereales ukrainiennes a ete remis en cause par le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov, lors d'un deplacement a Ankara.
L’accord sur l’exportation de céréales ukrainiennes a été remis en cause par le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, lors d’un déplacement à Ankara.© MURAT GOK / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP

Moscou remet tout en question. La Russie a menacé vendredi de remettre en cause l’accord permettant l’exportation des céréales ukrainiennes si rien n’est fait pour lever les obstacles aux exportations d’engrais et de produits alimentaires russes. « S’il n’y a aucun progrès dans la levée des obstacles aux exportations d’engrais et de céréales russes, alors nous nous demanderons si cet accord est nécessaire », a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, lors d’un déplacement à Ankara.

Des négociations de paix sur l’Ukraine ne sont possibles que si elles visent à l’établissement d’un « nouvel ordre mondial » sans domination américaine, a poursuivi le ministre russe des Affaires étrangères. « Il s’agit des principes sur lesquels sera fondé le nouvel ordre mondial », a-t-il ajouté, dénonçant l’« hégémonisme » américain. La Russie a expliqué son invasion de l’Ukraine en février 2022 en affirmant notamment que l’Otan et les États-Unis se servaient de leur allié ukrainien pour s’en prendre à la Russie.

Avant d’envahir ce pays voisin, Moscou avait réclamé des garanties de sécurité impliquant en particulier un repli de l’Alliance atlantique d’Europe orientale. Le Kremlin considère aussi que les Occidentaux lui livrent une guerre par procuration en Ukraine en fournissant à Kiev une aide militaire, une manière aussi d’expliquer l’incapacité de l’armée russe de s’imposer sur le champ de bataille.

Un accord fragile

Ce mois-ci, la présidence russe a dit à plusieurs reprises ne pas voir d’opportunité pour des négociations et ne pas avoir d’« autre solution que de continuer l’opération militaire spéciale », l’euphémisme russe pour décrire son offensive en Ukraine. Le Kremlin a ainsi exclu dans l’immédiat une éventuelle médiation chinoise et un appel à une trêve de son allié, le président bélarusse, Alexandre Loukachenko.

En mars, la Russie a annoncé qu’elle ne prolongeait sa participation à l’accord céréalier que pour 60 jours, au lieu des 120 prévus par le pacte. L’accord dit de la mer Noire, signé en juillet dernier pour 120 jours entre les Nations unies, l’Ukraine, la Russie et la Turquie a eu pour conséquence d’atténuer la crise alimentaire mondiale provoquée par l’invasion russe.

Il avait été reconduit en novembre pour quatre mois et a permis d’exporter plus de 24 millions de tonnes de céréales à partir des ports ukrainiens, selon l’ONU.

Le Point par V.P. avec AFP

L’UE menace le Bélarus de sanctions s’il accueille des armes nucléaires russes

mars 26, 2023
Josep Borrell.

Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, a menacé de serrer la vis à Minsk. Photo: Getty Images/Frederick Florin

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a averti dimanche que l’UE était « prête » à adopter de nouvelles sanctions contre le Bélarus si ce pays déployait des armes nucléaires russes sur son territoire.

L’accueil par le Bélarus d’armes nucléaires russes constituerait une escalade irresponsable et une menace pour la sécurité européenne. Le Bélarus peut encore arrêter cela, c’est son choix. L’UE se tient prête à réagir par de nouvelles sanctions, a déclaré M. Borrell sur Twitter.

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé samedi que Moscou allait déployer des armes nucléaires tactiques sur le territoire de son allié, le Bélarus, un pays situé aux portes de l’Union européenne.

La rhétorique nucléaire de la Russie est dangereuse et irresponsable, a estimé l’OTAN dimanche.

« L’OTAN est vigilante et nous suivons de près la situation. Nous n’avons constaté aucun changement dans le dispositif nucléaire de la Russie qui nous amènerait à ajuster le nôtre. »— Une citation de  Oana Lungescu, porte-parole de l’agence

Des responsables russes ont émis à plusieurs reprises des menaces à peine voilées de se servir de l’arme nucléaire en Ukraine en cas d’escalade significative du conflit.

Des sanctions de toutes parts

L’UE avait annoncé fin février la prolongation d’un an de ses sanctions contre le Bélarus en raison de la répression menée par le régime d’Alexandre Loukachenko et de son soutien à la guerre menée par la Russie en Ukraine.

Le président Alexandre Loukachenko et 194 autres personnalités proches du régime ont été interdits de séjour dans l’UE et leurs avoirs ont été gelés.

En outre, 34 entités ont été sanctionnées et tout financement européen leur est interdit.

Le Bélarus est également soumis à des sanctions économiques ciblées, notamment des restrictions dans le secteur financier, le commerce, les biens à double usage, les télécommunications, l’énergie, les transports.

Vladimir Poutine a justifié le déploiement d’armes nucléaires au Bélarus par les déploiements d’armes américaines en Europe.

Il n’y a rien d’inhabituel ici : les États-Unis font cela depuis des décennies. Ils déploient depuis longtemps leurs armes nucléaires tactiques sur le territoire de leurs alliés, a déclaré le président russe. Nous avons convenu de faire de même, a-t-il ajouté, en précisant avoir l’accord de Minsk.

La référence de la Russie au partage nucléaire de l’OTAN est totalement trompeuse. Les alliés de l’OTAN agissent dans le plein respect de leurs engagements internationaux. La Russie n’a cessé de violer ses engagements en matière de maîtrise des armements, suspendant dernièrement sa participation au nouveau traité START, a réagi la porte-parole de l’OTAN.

Par Le Point avec Agence France-Presse

Montée des océans : menace d’un exode d’ampleur « biblique », alerte le chef de l’ONU

février 15, 2023
Des morceaux d'un glacier se détachent et tombent dans la mer.

La fonte des glaciers contribue à l’élévation du niveau des océans. (Photo d’archives) Photo : Istock/Don Mennig

Le secrétaire général de l’ONU a mis en garde mardi contre le risque d’un exode d’ampleur « biblique » en raison de la montée du niveau des océans provoquée par le réchauffement. Il a demandé à « combler les lacunes » du droit international, notamment pour les réfugiés.

Le danger est particulièrement aigu pour près de 900 millions de personnes qui vivent dans des zones côtières peu élevées, une personne sur 10 sur Terre, a déclaré Antonio Guterres devant le Conseil de sécurité.

Des communautés vivant dans des zones de faible élévation et des pays entiers pourraient disparaître à jamais, a-t-il ajouté.

« Nous serions les témoins d’un exode de populations entières, d’une ampleur biblique. »— Une citation de  Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU

Si certains petits États insulaires, peu peuplés, risquent de complètement disparaître, l’impact de l’augmentation du niveau des mers, provoquée par la fonte des glaciers, par l’expansion d’un océan qui se réchauffe et désormais principalement par la fonte des calottes glaciaires, est bien plus large.

Le visage d'un homme avec en arrière-plan le drapeau de l’Organisation des Nations unies.

Antonio Guterres est le secrétaire général des Nations unies. (Photo d’archives) Photo : Getty Images/ED JONES

Quel que soit le scénario, des pays comme le Bangladesh, la Chine, l’Inde et les Pays-Bas sont tous à risque, a insisté Antonio Guterres.

Des mégalopoles sur tous les continents vont subir de graves impacts, comme Le Caire, Lagos, Maputo, Bangkok, Dacca, Jakarta, Bombay, Shanghai, Copenhague, Londres, Los Angeles, New York, Buenos Aires et Santiago.

Entre 40 et 80 cm de plus d’ici 2100

Selon les experts de l’ONU sur le climat (GIEC), le niveau de la mer a augmenté de 15 à 25 cm entre 1900 et 2018, et devrait encore augmenter de 43 cm environ d’ici 2100 dans un monde à +2 °C par rapport à l’ère préindustrielle, mais de 84 cm dans un monde à +3 °C ou +4 °C.

La montée des eaux, au-delà de l’engloutissement de certaines zones, s’accompagne d’une multiplication des tempêtes et des vagues-submersions : l’eau et la terre sont contaminées par le sel, rendant des territoires inhabitables avant même d’être noyés.

Dans ce contexte de populations qui seront forcées à l’exil, le secrétaire général de l’ONU a appelé à combler les lacunes des cadres juridiques existants au niveau mondial.

L'enfant joue dans le sable près de sa maison, qui est construite à côté de l'eau et entourée d'un muret de pierre.

Un enfant joue sur la plage près de sa maison dans le village de Taborio, à Kiribati, dans l’océan Pacifique. Avec la hausse du niveau des océans, on craint que le pays soit inhabitable d’ici 60 ans. (Photo d’archives) Photo: Reuters/David Gray

Cela doit inclure le droit des réfugiés, a-t-il ajouté. Mais aussi apporter des solutions pour l’avenir d’États qui perdront totalement leur territoire terrestre.

Il a d’autre part estimé que le Conseil de sécurité à un rôle essentiel à jouer pour relever les défis de sécurité dévastateurs que pose la montée des eaux.

Une question controversée au sein du Conseil. La Russie avait en 2021 opposé son veto à une résolution établissant un lien générique entre réchauffement climatique et sécurité dans le monde, résolution soutenue par la majorité des membres du Conseil.

Avec Radio-Canada par Agence France-Presse

Huit millions de personnes menacées de famine au Soudan du Sud, selon l’ONU

novembre 3, 2022
Huit millions de personnes menacees de famine au Soudan du Sud, selon l'ONU
Huit millions de personnes menacées de famine au Soudan du Sud, selon l’ONU© AFP/Archives/TONY KARUMBA

Près de huit millions de personnes au Soudan du Sud, soit les deux tiers de la population, sont menacées d’insécurité alimentaire et de famine, a averti l’ONU dans un rapport publié jeudi.

« La faim et la malnutrition sont en hausse dans les zones du Soudan du Sud touchées par les inondations, la sécheresse et les conflits, et certaines communautés risquent de connaître la famine si l’aide humanitaire n’est pas maintenue et si les mesures d’adaptation au climat ne sont pas renforcées », indique le rapport.

Le rapport conjoint de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et du Programme alimentaire mondial (PAM) indique que la proportion de personnes confrontées à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire et de malnutrition « n’a jamais été aussi élevée », dépassant les niveaux observés même pendant le conflit en 2013 et 2016.

Selon le rapport, 7,76 millions de personnes risquent une insécurité alimentaire aiguë pendant la période de soudure d’avril à juillet 2023, tandis que 1,4 million d’enfants souffriront de malnutrition.

Le rapport blâme une combinaison de conflits, de mauvaises conditions macroéconomiques, d’événements climatiques extrêmes et une spirale des coûts de la nourriture et du carburant, ainsi qu’une baisse du financement des programmes humanitaires.

« Nous avons été en mode prévention de la famine toute l’année et avons évité les pires résultats, mais cela ne suffit pas », affirme Makena Walker, directrice de pays par intérim du PAM au Soudan du Sud, dans un communiqué.

« Le Soudan du Sud est en première ligne de la crise climatique et, jour après jour, des familles perdent leurs maisons, leur bétail, leurs champs et leur espoir à cause de conditions météorologiques extrêmes », ajoute Mme Walker.

« Sans l’aide alimentaire humanitaire, des millions d’autres se retrouveront dans une situation de plus en plus désastreuse et dans l’incapacité de fournir la nourriture la plus élémentaire à leurs familles ».

« Si nous pouvons réellement parvenir à la paix à travers le pays, y compris dans les zones actuellement en tension, (…) nous serons à mi-chemin pour résoudre les problèmes de sécurité alimentaire, donc la consolidation de la paix est primordiale », a déclaré jeudi la ministre sud-soudanaise de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Joséphine Lagu, lors de la présentation du rapport.

La famine a été déclarée au Soudan du Sud en 2017 dans les comtés de Leer et de Mayendit dans l’État d’Unity, des régions qui ont souvent été un point chaud des violences.

Le mois dernier, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) a estimé qu’environ 909.000 personnes avaient été affectées par des inondations au Soudan du Sud, alors que des pluies torrentielles ravagent les cultures et détruisent les maisons.

Plus jeune pays au monde, le Soudan du Sud est aux prises avec des conflits meurtriers, des catastrophes naturelles, un malaise économique et des luttes politiques incessantes depuis qu’il a obtenu son indépendance du Soudan en 2011.

Il a passé plus de la moitié de sa vie en guerre, avec près de 400.000 personnes décédées pendant une guerre civile de cinq ans qui s’est terminée en 2018.

Par Le Point avec AFP

Congo: Ndenguet menace et conditionne son départ à la retraite à celui d’autres vieillards du pouvoir

juillet 7, 2022

De plus en plus poussé à faire valoir ses droits à la retraite, le directeur de la police, Jean François Ndenguet menace et pose ses conditions au clan Sassou. Le natif d’Obouya dans la Cuvette qui dit avoir risqué sa vie pour ce pouvoir n’entend pas être remercié en monnaie de singe par ceux qui n’ont pas combattu et qui veulent continuer à jouir des fruits de leur sacrifice. Pour Ndenguet son départ à la retraire doit s’accompagner avec celui de tous les vieillards au sein du pouvoir sinon, il ne s’en ira pas et advienne que pourra.

C’est au Congo que les gens n’aiment pas du tout entendre parler de la retraite et s’oppose à toute alternance professionnelle autant dans la politique. Pourtant après tant d’efforts fournis, tout homme devrait être heureux d’aller enfin se reposer et vivre ses derniers jours dans la tranquillité totale.

Administration civile comme militaire du Congo est rempli des retraités qui refusent de passer la main en usant de toutes les méthodes à leur portée. Si certains diminuent leurs âges, d’autres par contre ont confiance à leurs relations ou pouvoirs pour demeurer des fonctionnaires éternels.

C’est le cas du général de police et directeur général de la police Jean François Ndenguet dont l’âge de la retraite a déjà été dépassé et qui refuse de passer la main. Faisant partie des sécurocrates du régime, le natif d’Obouya estime qu’il a gagné ce droit de décider unilatéralement de son sort. Son cerveau réfléchi encore en terme du coup d’État du juin.

Jean François Ndenguet est l’un des puissants membres de ce clan du régime qui estime qu’ils ont encore beaucoup à donner et tant que Sassou reste président eux aussi doivent conserver leurs postes et statuts. Toutes les pressions et initiatives pour le déloger de la direction de la police ont échoué et le clan Sassou qui rêve de conserver familialement le pouvoir ne désespère pas.

Il se dit que son féticheur lui aurait conseillé de supporter contre vents et marrées les soubresauts de la famille Sassou Nguesso et que des bonnes choses se pointaient à l’horizon. C’est pourquoi Ndenguet qui est soutenu par Jean Dominique Okemba défie les enfants Sassou et les menace en posant des conditions très difficiles à respecter.

« Mon départ à la retraite doit être précédé par celui de tous les vieillards du régime dont j’ai la liste, sinon je reste à mon poste et le ciel ne va pas tomber ! » aurait fait savoir le général d’Obouya au clan Sassou. Jean François Ndenguet à la maîtrise au sein de la police de milliers d’éléments prêts à se sacrifier pour lui et cela fait peur.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Russie: Poutine menace de couper le gaz dès minuit si l’Europe ne paye pas en roubles

mars 31, 2022

« Nous n’allons pas non plus faire de charité », a déclaré le président russe Vladimir Poutine. Photo : Getty Images/Mikhail Klimentyev

Le président russe Vladimir Poutine a signé un décret stipulant que les pays « inamicaux » devront payer en roubles le gaz russe dès le vendredi 1er avril.

Pour acheter du gaz naturel russe, elles [les compagnies importatrices] doivent ouvrir des comptes en roubles dans des banques russes. C’est à partir de ces comptes que seront effectués les paiements pour le gaz livré à partir de demain, a déclaré le chef du Kremlin, jeudi à la télévision nationale.

Les clients, principalement européens, ne pourront donc plus payer leurs factures en euros ou en dollars, sous peine de voir les livraisons cesser, avait annoncé la semaine dernière le président russe.

Si de tels paiements ne sont pas effectués, nous considérerons cela comme un défaut de la part des acheteurs, avec toutes les conséquences qui en découlent, martèle le président russe.

Personne ne nous vend quoi que ce soit gratuitement, et nous n’allons pas non plus faire de charité -c’est-à-dire que les contrats existants seront annulés, a-t-il ajouté.

Pour M. Poutine, cette mesure était une réponse au gel de quelque 300 milliards de dollars des réserves en devises dont la Russie disposait à l’étranger, une sanction décidée par les Occidentaux en représailles à l’offensive russe en Ukraine. Et aussi une manière pour son pays de renforcer sa souveraineté.

L’Allemagne et l’Italie dépendent fortement du gaz russe pour répondre à leurs besoins énergétiques.

La décision de passer à une facturation en roubles doit permettre à la Russie de soutenir sa monnaie nationale, chahutée par les sanctions, mais la privera d’une source de devises.

D’ores et déjà, la Russie oblige ses exportateurs, y compris Gazprom, à convertir 80 % de leur chiffre d’affaires en roubles.

Ces mesures et un taux d’intérêt directeur à 20 % ont permis à la monnaie russe de se reprendre. Après avoir considérablement dévissé dans la foulée du début de l’offensive russe le 24 février, elle revient à des niveaux proches de ceux enregistrés avant l’assaut.

Pas de chantage, selon l’Allemagne

En réponse à la décision de la Russie de faire payer les acheteurs étrangers sur des comptes en roubles pour le gaz russe, l’Allemagne a déclaré qu’elle ne serait pas soumise au chantage de Poutine.

Il est écrit dans les contrats que les paiements se font en euros et parfois en dollars, a expliqué le chancelier allemand Olaf Scholz, lors d’une conférence de presse avec son homologue autrichien, Karl Nehammer.

J’ai dit clairement au président russe que cela resterait ainsi et les entreprises veulent pouvoir payer en euros et le feront, a-t-il ajouté.

Pour le ministre de l’Économie allemand, Robert Habeck, il est important que ce qui écrit sur les contrats [payés en euros ou en dollars] soit respecté.

Nous ne céderons pas au chantage de Poutine, a-t-il lancé.

De son côté, réagissant à la décision de Poutine, le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé que la France et l’Allemagne se préparent à une réduction des livraisons de gaz russe.

Il peut y avoir une situation dans laquelle […] il n’y aura plus de gaz russe, a-t-il déclaré.

Le gaz russe est crucial pour l’Union européenneUE, qui cherche depuis le début de l’offensive de Moscou en Ukraine à se défaire de cette dépendance. Il représente environ 40 % des importations de gaz naturel de l’Union, l’Allemagne étant de loin le plus gros client.

Les 27 [pays de l’Union européenneUE] veulent désormais des achats en commun de gaz et les États-Unis vont augmenter leurs livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL) à l’Europe.

Avec Radio-Canada

Assange risque de se suicider s’il est extradé, insiste sa défense

octobre 28, 2021
Assange risque de se suicider s'il est extrade, insiste sa defense
Assange risque de se suicider s’il est extradé, insiste sa défense© AFP/Tolga Akmen

La défense de Julian Assange a insisté jeudi sur le risque de suicide du fondateur de WikiLeaks en cas d’extradition vers les Etats-Unis, malgré les assurances de Washington sur le sort qui lui serait réservé.

L’Australien de 50 ans risque 175 ans de prison aux Etats-Unis, où il est poursuivi pour avoir publié des centaines de milliers de documents classifiés.

Au deuxième jour de l’examen devant la Haute-Cour de Londres de l’appel américain, ses avocats ont plaidé que les nouveaux éléments apportés ne justifiaient aucunement de revenir sur le refus de l’extrader.

Pour essayer de convaincre les hauts magistrats londoniens, les Etats-Unis ont contesté mercredi le risque de suicide d’Assange.

Ils ont insisté sur les assurances de Washington que Julian Assange ne serait pas incarcéré au redouté centre pénitentiaire ADX Florence, dans le Colorado, surnommé l' »Alcatraz des Rocheuses », et où sont détenus à l’isolement quasi-total des membres d’Al Qaïda.

Les Etats-Unis espèrent faire annuler la décision de la juge Vanessa Baraitser, qui avait refusé l’extradition en raison du risque de suicide et de la détérioration de la santé mentale d’Assange dans le système judiciaire américain.

Pour appuyer sa décision, elle avait notamment mis en avant l’incapacité des Etats-Unis à empêcher le suicide du financier américain Jeffrey Epstein, accusé d’un trafic sexuel de mineures.

« Modérément déprimé »

« Ces conclusions découlent avant tout de la nature des troubles mentaux de M. Assange et sa crainte d’être extradé étant donné le caractère exceptionnel de son dossier », a déclaré l’avocat du fondateur de Wikileaks, Edward Fitzgerald.

« Rien n’indique que ces facteurs aient aucunement changé avec ces assurances », a-t-il plaidé.

Julian Assange a refusé de comparaître jeudi, après avoir participé à une partie des débats en visioconférence depuis la prison de haute-sécurité de Belmarsh où il est détenu depuis deux ans et demi.

Il a été arrêté par la police britannique en avril 2019 après avoir passé sept ans à l’ambassade d’Equateur à Londres, où il s’était réfugié alors qu’il était en liberté sous caution. Il craignait une extradition vers les États-Unis ou la Suède, où il a fait l’objet de poursuites pour viol, depuis abandonnées.

Il est poursuivi pour avoir diffusé, à partir de 2010, plus de 700.000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan.

Mercredi, l’avocat représentant le gouvernement américain, James Lewis, a assuré que Julian Assange ne présentait « aucun antécédent de maladie mentale grave et durable », affirmant que même les experts mandatés par sa défense ne le trouvaient que « modérément déprimé ».

« Boule de cristal »

Il a affirmé que l’Australien avait « toutes les raisons d’exagérer ses symptômes » et mis en garde contre une décision reposant sur des prédictions faites dans une « boule de cristal » concernant son sort en cas d’extradition.

Il avait également insisté sur le fait que le psychiatre Michael Kopelman a trompé la justice en « dissimulant » le fait que son client était devenu père de deux enfants avec son avocate Stella Moris alors qu’il était cloîtré à l’ambassade d’Equateur à Londres.

Selon l’avocat de Julian Assange, les assurances apportées par les Etats-Unis n’excluent pas son incarcération dans une prison de très haute sécurité aux Etats-Unis et il n’existe « aucun fondement fiable » pour infirmer le refus d’extradition.

Il existe selon lui « un grand risque de suicide quelles que soient les mesures », a-t-il fait valoir, expliquant qu' »aucune erreur de droit n’a été identifiée » dans l’approche de la juge Baraitser.

A l’issue des débats, la Haute-Cour mettra sa décision en délibéré pendant plusieurs semaines. Mais la bataille judiciaire est loin d’être terminée.

Si les Etats-Unis obtiennent gain de cause, la décision de janvier sera annulée et la justice de nouveau amenée à trancher. Et quel que soit le perdant, il a la possibilité de demander à saisir la Cour suprême britannique.

Par Le Point avec AFP

Confrontée à l’arrivé massive de migrants illégaux, Londres menace de les refouler en mer

septembre 9, 2021

 

Le gouvernement britannique, exaspéré par des arrivées record de migrants illégaux sur les plages de la Manche, menace de refouler les bateaux en mer, selon la presse britannique, si la France n’intensifie pas ses efforts pour neutraliser les réseaux de passeurs qui opèrent à partir de ses côtes.

Le 6 septembre 2020, neuf migrants dérivent dans la Manche après une panne de leur moteur hors-bord à Douvres, en Angleterre.

© Christopher Furlong/Getty Images Le 6 septembre 2020, neuf migrants dérivent dans la Manche après une panne de leur moteur hors-bord à Douvres, en Angleterre.

Selon les journaux britanniques, la police des frontières aurait déjà reçu l’ordre de s’entraîner en vue d’intercepter et de retourner en France les bateaux chargés de migrants illégaux qui tentent chaque jour de traverser la Manche.

D’après le Times, la ministre britannique de l’Intérieur, Priti Patel, a même demandé que soit réécrite l’interprétation par le Royaume-Uni du droit maritime international afin d’autoriser la Border Force à refouler ces bateaux, ce qui est contraire au droit maritime, proteste Paris.

Cette stratégie, qui a reçu l’assentiment du premier ministre Boris Johnson, ne serait utilisée que dans des circonstances très limitées» pour les plus gros bateaux et quand la situation est jugée sûre, rapporte pour sa part The Telegraph.

Le gouvernement britannique de Boris Johnson, qui a fait du durcissement de la lutte contre l’immigration une priorité depuis le Brexit, est confronté depuis des mois à une augmentation marquée du nombre de migrants illégaux qui échouent sur les plages du pays en provenance de la France.

En dépit des efforts concertés de Londres et de Paris pour endiguer ce flot migratoire illégal, plus de 14 000 migrants ont débarqué sur les côtés du sud de la Grande-Bretagne depuis le début de l’année. C’est près du double des arrivées de l’an dernier (8000), souligne l’agence de presse britannique PA.

Du chantage», selon Paris

Ces migrants tentant de traverser la Manche dans un canot gonflable ont été interceptés par une embarcation de l'association française Les Sauveteurs en mer le 4 août 2018, au nord de Calais.

© Pigiste/Getty Images Ces migrants tentant de traverser la Manche dans un canot gonflable ont été interceptés par une embarcation de l’association française Les Sauveteurs en mer le 4 août 2018, au nord de Calais.

Décidée à obtenir des résultats », la ministre Patel a menacé en début de semaine, selon la presse britannique, de ne pas verser plus de 60 millions d’euros promis par son gouvernement pour financer le renforcement de la présence des forces de l’ordre françaises sur les côtes.

À Paris, on dénonce ce chantage». La France n’acceptera aucune pratique contraire au droit de la mer ni aucun chantage financier», a réagi sur Twitter le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin.

Pour Paris, refouler ces embarcations est contraire au droit maritime international et dangereux pour les passagers de ses embarcations de fortune qui bravent une mer froide et capricieuse, parfois violente, pour tenter de gagner le sol britannique à partir des côtes françaises.

La Manche, qui sépare la France de la Grande-Bretagne, fait 41 kilomètres de largeur à son point le plus rapproché entre les deux côtes et jusqu’à 176 kilomètres dans sa partie la plus large.

Les passeurs raffinent leurs méthodes

Un migrant près de la clôture de 4 mètres à Calais, en France, payée par les Britanniques et érigée pour diminuer les tentatives d'intrusions massives de migrants.

© Pascal Rossignol/Reuters Un migrant près de la clôture de 4 mètres à Calais, en France, payée par les Britanniques et érigée pour diminuer les tentatives d’intrusions massives de migrants.

Selon Paris, l’augmentation du nombre de migrants qui gagnent les côtes anglaises n’est pas due au manque de vigilance des autorités françaises, mais surtout au recours à des bateaux de plus grande capacité par les passeurs. Les bateaux utilisés aujourd’hui peuvent accueillir une soixantaine de personnes contre une quinzaine environ auparavant, souligne Paris.

Les passeurs ont aussi recours à des bateaux appâts » qui servent à attirer et saturer les forces frontalières françaises de façon à laisser le champ libre aux bateaux chargés de migrants. La circulation maritime très dense sur ce bras de mer complique également le travail des autorités frontalières.

En août, il y a eu jusqu’à 828 traversées en une seule journée, un record, affirme Londres.

À la mi-août, le naufrage d’une embarcation a provoqué la mort d’un migrant érythréen. L’an dernier, quatre membres d’une famille kurde iranienne étaient morts et leur enfant d’un an avait disparu avant d’être retrouvé, selon des médias britanniques, plusieurs mois plus tard sur les côtes norvégiennes.

Cette arrivée importante de migrants illégaux ne passe pas non plus inaperçue sur les plages britanniques où la population voit défiler chaque jour des dizaines de personnes courir à toutes jambes après avoir débarqué de canots pneumatiques sur les plages.

C’est un peu intimidant», avoue Alan Purchase, un antiquaire de 66 ans qui habite près des plages de galets de Dungeness, à une quarantaine de kilomètres de Douvres.

Avec le Brexit, on était censé avoir des frontières plus dures : c’est ce pour quoi la plupart des gens ont voté», rappelle Alan Purchase qui estime que son pays est une bonne poire» en matière d’immigration.

Ça empire, constate pour sa part Matt Briffit, un ouvrier du bâtiment de 27 ans. J’ai vu ça plusieurs fois récemment : des bateaux sur la plage, des gens prenant la fuite.»

Je pense que le gouvernement devrait faire quelque chose, mais ils ne font rien» pour empêcher les arrivées, juge-t-il, prônant la manière forte et le recours à l’armée s’il le faut.

À Londres, le premier ministre Boris Johnson a assuré mercredi que son gouvernement mettait tout en œuvre pour arrêter les traversées, ayant fait de la lutte contre l’immigration illégale une priorité depuis le Brexit

Avec CBC/Radio-Canada