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Menaces de mort sur une anthropologue, le CNRS en service minimum

avril 11, 2023

Le Centre national de la recherche scientifique refuse de prononcer un mot de soutien public en faveur de la chercheuse menacée de mort. Déroutant.

Florence Bergeaud-Blackler a Bruxelles, le 12 janvier 2022.
Florence Bergeaud-Blackler à Bruxelles, le 12 janvier 2022.© Seb Leban pour « Le Point » / SÉBASTIEN LEBAN POUR « LE POINT »

« Mme Bergeaud-Blackler bénéficie de la protection fonctionnelle. » Voilà le seul commentaire que le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) a consenti à formuler lorsque Le Point l’a sollicité afin de connaître sa position sur les menaces de mort ciblant l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler. Celle-ci a été placée sous protection policière dans le courant du mois de mars, à la suite de la parution de son livre Le Frérisme et ses réseaux, l’enquête, aux éditions Odile Jacob, en janvier 2023, avec une préface de Gilles Kepel.

L’ouvrage n’est pas un pamphlet. Personne n’y est insulté. Il s’agit, comme le titre l’indique, d’un éclairage critique sur le dispositif intellectuel et humain déployé par les Frères musulmans pour islamiser l’Europe. « Pendant presque un mois, raconte Florence Bergeaud-Blackler, il n’est rien passé, puis les attaques ont commencé. »

Elles ne viennent pas de trolls agissant sous pseudonymes, mais de personnalités en vue, comme l’avocat Rafik Chekkat, le militant indigéniste belge Souhail Chichah ou le chercheur émérite François Burgat, ex-directeur de recherche du CNRS, figure de l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (Iremam), où Florence Bergeaud-Blackler a également travaillé.

L’islamologue François Burgat à l’offensive

Sur son compte Twitter, entre le 25 février et le 7 avril, ce dernier a tweeté ou retweeté 85 messages ciblant explicitement son ex-collègue, avec une pointe à six messages dans la même journée (le 11 mars). « Et encore, il en a effacé », soupire l’intéressée. « Brutale dérive identitaire », « texte ahurissant », « escroquerie intellectuelle », « anti-islamisme obsessionnel », « criminalisation sectaire des courants dits fréristes », Florence Bergeaud-Blackler « en a fini avec l’honnêteté intellectuelle », tonne le chercheur âgé de 75 ans (il n’a pas répondu à nos sollicitations).

Peut-être vaguement conscient qu’il passe les bornes, il tente de se dédouaner en invoquant Pierre Bourdieu : « La critique scientifique doit parfois prendre la forme d’une critique ad hominem. » C’est bien de cela qu’il s’agit. François Burgat martèle que Florence Bergeaud-Blackler « n’a strictement rien lu des auteurs qu’elle calomnie », il dénonce « l’indigence absolue de son argumentation hors sol », mais sans répondre sur le fond.

On veut la faire taire et intimider ceux qui auraient des velléités de parler.Thibault de Montbrial, avocat de Florence Bergeaud-Blackler

Dans son livre, Florence Bergeaud-Blackler le cite 18 fois, notes comprises. Elle critique certaines de ses positions, en particulier son idée assez déroutante de « dissocier l’islamisme de la religion ». Elle relève sa connaissance superficielle des musulmans en France, qui lui vient, dit-il, de « rencontres opérées en marge de conférences ». Elle s’attarde surtout sur son rôle pivot dans le dispositif de propagande frériste.

« François Burgat s’est fait, durant toute sa longue et confortable carrière de fonctionnaire, le porte-parole des intérêts des mouvements islamistes et, depuis sa retraite, du frérisme européen en épousant la thèse de l’islamophobie d’État. » L’accusation ne tombe pas du ciel. François Burgat est codirigeant du Centre arabe de recherches et d’études politiques de Paris (Carep), financé par le Doha Institute et Qatar Charity. Cette dernière organisation est régulièrement citée comme soutien des réseaux fréristes partout dans le monde.

Djihadisme d’atmosphère

Impossible de relier les menaces proférées contre Florence Bergeaud-Blackler et la campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux, mais difficile de ne pas faire le lien. Gilles Kepel, lui-même placé sous protection policière en 2016, évoque, dans sa préface, ce qu’il appelle le « djihadisme d’atmosphère ». Comme le relève l’anthropologue Fadila Maaroufi dans une tribune publiée par Atlantico, ceux qui attaquent Florence Bergeaud-Blackler valident paradoxalement ce que dit son livre. Il existe un réseau, aux contours incertains mais à l’agressivité indéniable. « On veut la faire taire et intimider ceux qui auraient des velléités de parler », résume son avocat, Thibault de Montbrial.

À en juger par la réaction du CNRS, le résultat est atteint. Dire que Florence Bergeaud-Blackler bénéficie de la protection fonctionnelle n’est pas une prise de position. C’est un simple rappel d’une réalité réglementaire : les fonctionnaires ont droit à une protection contre les menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages dont ils pourraient être victimes dans l’exercice de leurs fonctions. L’institution fait le service minimum. En d’autres circonstances, elle a pourtant publié des communiqués vibrant d’indignation, contre l’emploi du terme islamogauchisme (février 2021), l’invasion de l’Ukraine (mars 2022), Didier Raoult (juin 2021), Monsanto (mars 2019), etc.

Contactée par Le Point, la tutelle du CNRS a été plus claire. « Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et la ministre Sylvie Retailleau condamnent fermement les menaces de mort subies par madame Bergeaud-Blackler » et rappellent que la recherche doit rester « un terrain de liberté d’expression, de respect de l’autre et donc de respect de la loi ». Une marque directe de soutien et un rappel à des notions élémentaires, c’était apparemment trop demander au CNRS.

Le Point par Erwan Seznec

Royaume-Uni : Meghan Markle ciblée par d’« ignobles » menaces de mort

novembre 30, 2022

L’ancienne actrice américaine et Harry ont décidé en 2020 de prendre leurs distances avec la famille royale et ont déménagé aux États-Unis.

Meghan Markle s'est mariee avec le prince Harry le 19 mai 2018.
Meghan Markle s’est mariée avec le prince Harry le 19 mai 2018. © Alpha Press / MAXPPP / ALPHAPRESS/MAXPPP

Meghan Markle, l’épouse du prince Harry, a reçu d’« ignobles » menaces de mort quand elle et son mari étaient encore des membres actifs de la famille royale britannique, a affirmé un haut responsable de la police. Neil Basu, un haut responsable quittant la police londonienne, a affirmé qu’il avait eu à gérer des menaces de mort jugées crédibles à l’encontre des Sussex venant de militants d’extrême droite quand il était à la tête de la police antiterroriste.

Les affirmations du policier, dans une interview diffusée mardi soir sur la chaîne Channel 4, interviennent alors que le prince Harry a régulièrement exprimé ses craintes pour la sécurité de sa famille quand ils vivaient au Royaume-Uni.

Plusieurs enquêtes ouvertes

Meghan, une actrice américaine métisse, et Harry, fils cadet du roi Charles III, ont décidé en 2020 de prendre leurs distances avec la famille royale et ont déménagé aux États-Unis. Lors d’une interview fracassante en mars 2021, le couple a lancé des accusations de racisme et d’insensibilité de la part de la famille royale. Neil Basu, qui quitte la police londonienne après trente ans de service, a qualifié les menaces reçues par le couple d’« ignobles » et de « vraiment réelles ». « Nous avions des équipes qui enquêtaient, des gens ont été poursuivis pour ces menaces », a-t-il ajouté.

Harry, 38 ans, a attaqué le gouvernement britannique en justice pour obtenir une protection policière quand la famille se déplace au Royaume-Uni. En cessant d’être des membres actifs de la famille royale, Harry et Meghan ont perdu la protection des forces de l’ordre qui leur était accordée aux frais du contribuable. Harry a proposé de prendre en charge les frais et conteste devant la justice le refus qui lui a été opposé par le ministère de l’Intérieur. Par ailleurs, Neil Basu, qui a des origines indiennes, a dénoncé « l’horrible » rhétorique concernant l’immigration de certaines personnalités conservatrices elles-mêmes d’origine étrangère.

La très à droite ministre britannique de l’Intérieur Suella Braverman, d’origine indienne, a par exemple parlé d’« invasion » migratoire ou exprimé son « rêve » de voir expulsés au Rwanda les demandeurs d’asile arrivés illégalement au Royaume-Uni, un projet pour l’instant au point mort après une intervention de la justice européenne. Pour Neil Basu, ce discours est « inexplicable ». « C’est incroyable d’entendre de puissants responsables politiques parler un langage qui ferait remonter les souvenirs de mon père en 1968 », a-t-il dit en référence à un discours du député conservateur Enoch Powell sur une prétendue guerre raciale au Royaume-Uni à cause de l’immigration.

Par Le Point avec AFP

France: Une députée du parti d’Édouard Philippe ciblée par des menaces de mort

janvier 2, 2022

Agnès Firmin-Le Bodo, élue en Seine-Maritime, a publié sur Twitter un message anonyme glaçant qu’elle a reçu par mail, rapporte BFMTV.

La deputee de Seine-Maritime, Agnes Firmin-Le Bodo, a publie dimanche un message anonyme sur Twitter ou elle est menacee de mort.
La députée de Seine-Maritime, Agnès Firmin-Le Bodo, a publié dimanche un message anonyme sur Twitter où elle est menacée de mort. © CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Un fléau grandissant durant la crise sanitaire. Comme l’a repéré BFMTV, un nouvel élu de la République a été menacé de mort dans un courrier anonyme, dimanche 2 janvier. Sur son compte Twitter, Agnès Firmin-Le Bodo, députée de la majorité de Seine-Maritime, encartée chez Horizons, le nouveau parti d’Édouard Philippe, a partagé un mail dans lequel son auteur affirme penser « sérieusement » à la « décapiter ».

Dans ce texte signé « liberteforte », son rédacteur explique également à la membre de l’hémicycle le fondement de ses menaces : « La raison ? Ta collaboration, des têtes doivent tomber, et je suis prêt à venir te trancher la tête pour montrer ma fermeté face à ta dictature. » « Pour cette occasion, j’ai acheté plusieurs couteaux plus ou moins adaptés, et je me pose surtout la question de savoir si une mini-hache est fonctionnelle. Il faudra sûrement prévoir plus de matériel que nécessaire pour être sûr de ne pas rater mon coup », menace encore l’individu anonyme.

Une démocratie « en danger »

Face à ce torrent de violence et de haine, Agnès Firmin-Le Bodo a affirmé qu’« aucune menace ne dictera[it] [sa] façon de voter ». « Face à cette montée de violence envers les élus, il est urgent que la classe politique dans son ensemble agisse. C’est bien notre démocratie qui est en danger », a alerté la députée. « Il ne faut rien laisser passer, ne pas s’habituer », a-t-elle également écrit sur Twitter.

De nombreux députés menacés avant elle

Ces menaces de mort sont loin d’être un cas isolé dans les rangs de la classe politique française. Le 28 décembre, la veille de l’examen sur le projet de loi concernant le pass vaccinal, 52 parlementaires appartenant à différents groupes politiques avaient été visés, par mail, par des menaces de mort.

Dimanche, la députée LREM Aurore Berger s’est également exprimée au sujet des violences et des menaces commises à l’encontre des élus de la République, dans les colonnes du Journal du dimanche. « J’appelle au front commun contre la violence dans le débat public. On s’y est trop habitué, la bataille des idées est devenue un combat de rue », a fustigé l’élue des Yvelines, pointant aussi du doigt « une forme de faiblesse dans la réponse de la société et de certains responsables politiques ».

Avec Le Point

France: Nouvelles interpellations après des menaces de mort contre Mila

septembre 29, 2021

Quatre femmes et un homme sont soupçonnés d’être à l’origine de menaces de mort contre la jeune femme sur les réseaux sociaux, rapporte « Le Parisien ».

En juillet dernier, 11 personnes avaient ete condamnees a des peines de 4 a 6 mois de prison avec sursis pour avoir menace de mort la jeune femme.
En juillet dernier, 11 personnes avaient été condamnées à des peines de 4 à 6 mois de prison avec sursis pour avoir menacé de mort la jeune femme.© Alexis Sciard / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP

Malgré les premières condamnations de ses harceleurs, pas plus tard qu’en juillet dernier, Mila reste la cible de menaces sur les réseaux sociaux. Selon les informations du Parisien mercredi 29 septembre, cinq nouveaux individus ont été interpellés la veille, soupçonnés d’être à l’origine de menaces de mort contre la jeune femme, proférées sur Twitter. Ces quatre femmes et un homme ont été placés en garde à vue à la suite d’une enquête des gendarmes de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH).

Ces cinq nouvelles interpellations ont eu lieu dans l’Ardèche, l’Yonne, le Doubs et la Seine-et-Marne, en ce qui concerne deux d’entre elles. Les personnes arrêtées sont âgées de 18 à 39 ans, et ont reconnu être les auteurs des menaces, précise le quotidien francilien. Le parquet de Paris indique auprès de ce dernier que tous seront jugés les 11 et 12 avril 2022, devant le tribunal correctionnel de Paris, pour les chefs de « harcèlement moral en ligne et menaces de mort ».

Du sursis pour les personnes condamnées en juillet

L’histoire semble se répéter pour Mila puisque, là encore, comme les individus condamnés en juillet dernier, ces cinq personnes reprochent à Mila ses prises de position sur l’islam. Pour rappel, en janvier 2020, la jeune femme avait déclaré dans une vidéo que la religion musulmane était « de la merde ». « Votre Dieu, je lui mets un doigt dans le trou du c** », avait-elle également déclaré.

C’est cette vidéo qui a valu à Mila de voir sa vie chamboulée, étant devenue la cible de nombreuses critiques et de harcèlement en ligne. Depuis, elle vit sous protection policière permanente. En juillet dernier, 11 personnes avaient été condamnées pour avoir harcelé et menacé de mort la jeune femme sur les réseaux sociaux. Les peines prononcées allaient de quatre à six mois de prison avec sursis.

Avec Le Point

Canada-Québec: Le fugitif pasteur Paul Mukendi refait surface sur les réseaux sociaux

septembre 16, 2021

Le pasteur Paul Mukendi, recherché par la police depuis le 20 août après avoir fui la justice, a publié un message jeudi matin sur sa page Facebook. Le fugitif promet d’expliquer samedi prochain pourquoi il ne s’est pas constitué prisonnier.

Paul Mukendi à sa sortie du palais de justice de Québec le 27 février 2020

© /Radio-Canada Paul Mukendi à sa sortie du palais de justice de Québec le 27 février 2020

Dans son message publié jeudi, Paul Mukendi affirme «je parlerai… pourquoi je me suis soustrait à la justice québécoise et quelle sera la suite.» Il précise qu’il donnera ces explications samedi, à 13 h, heure du Québec.

Le pasteur Paul Mukendi a fui les autorités, le 20 août dernier, à quelques heures du moment où il devait se présenter au centre de détention. Des fidèles disaient alors craindre qu’il ait été kidnappé. La police de Québec avait reçu un signalement de sa disparition.

Toutefois, Paul Mukendi avait par la suite dissipé les doutes, en publiant lui-même un message sur les réseaux sociaux, confirmant qu’il avait choisi de fuir la justice. Un mandat d’arrestation a été lancé contre lui.

Informée de la publication du message, la police de Québec assure qu’elle sera attentive, samedi.

«Depuis l’émission du mandat d’arrestation, nous déployons des efforts considérables pour localiser M. Mukendi. Nous avons aussi la capacité, avec de nombreux partenaires, d’agir à l’international, affirme le porte-parole de la police de Québec, David Poitras.

Condamné pour agressions sexuelles

L’appel de Paul Mukendi, condamné à 8 ans d’emprisonnement pour agressions sexuelles et physiques sur une adolescente, a été rejeté le 16 août. Paul Mukendi devait donc se livrer aux autorités carcérales afin de purger sa peine.

Le 29 juin 2019, le révérend de l’église Parole de vie, dans l’arrondissement de Vanier, à Québec, a été déclaré coupable de neuf chefs d’accusation d’agressions sexuelles, de voies de fait et de menaces de mort.

La plaignante avait 14 ans au moment des faits.

Mukendi avait porté le verdict en appel, estimant que le juge avait commis des erreurs de droit.

La Cour d’appel a rejeté ses arguments. L’homme de 44 ans souhaitait que ses avocats s’adressent à la Cour suprême.

Avec Radio-Canada

Cathe­rine des Anges 4 : sa famille mena­cée de mort après ses propos sur Nabilla

novembre 25, 2014

Cathe­rine, victime de ses propos contre Nabilla

Cathe­rine, victime de ses propos contre Nabilla

« Mes enfants aussi ont reçu des menaces de mort »

Hier sur son compte Face­book, Cathe­rine, tenait des propos très violents contre Nabilla qu’elle avait côtoyée pendant Les Anges de la télé­réa­lité 4. Vingt-quatre heures plus tard, elle dit avoir reçu des menaces de mort de la part des fans de la star­lette.

Ancienne parti­ci­pante des Anges de la télé­réa­lité 4, Cathe­rine (qui avait aussi tenté sa chance dans Koh-Lanta) avait tout simple­ment démonté Nabilla en ce début de semaine. Dans des termes parti­cu­liè­re­ment fleu­ris, elle parlait du compor­te­ment de la bimbo durant l’émis­sion de NRJ 12 : « Elle était odieuse avec les tech­ni­ciens (gros­sière, irres­pec­tueuse, mépri­san­te…), bour­rée la plupart du temps. […] Je trouve que c’est immo­ral de la stari­fier alors qu’ils [la produc­tion, ndlr] savaient sa mora­lité douteuse. […] Nabilla, dans la saison, avait quand même avoué qu’elle vendait son cul, qu’elle avait fait de la prison !! »

Et parce que les vache­ries, plus il y en a, plus c’est sympa, Cathe­rine conti­nuait sur sa lancée, trai­tant Thomas Vergara de gigolo. Elle lui repro­chait de n’exis­ter que par Nabilla et allait jusqu’à prédire à la star­lette un triste destin la rédui­sant à vendre les mémoires « de sa vie pour­rie » à des « connards prêts à [les] payercher. » Autant de propos qui n’ont pas du tout plu aux fans de l’an­cienne chro­niqueuse de Touche pas à mon poste, qui se sont (à leur tour) lâchés sur les réseaux sociaux.

Dans un long message posté sur son Face­book, Cathe­rine est reve­nue sur leurs réponses à son message d’hier : « À voir la réac­tion des fans de Nabilla, je réalise, avec horreur, l’ampleur des dégâts auprès des jeunes ! J’ai lu leurs réac­tions, leur incul­ture, leur mépris du plus simple respect et la perte des simples valeurs qui font que l’on puisse vivre correc­te­ment en société ! » Très remon­tée, elle explique avoir été insul­tée : « Ils me disent qu’à mon âge je devrais mourir (alors que s’ils réflé­chissent je ne dois pas avoir un grand écart d’âge avec leurs propres parents), ils me traitent de méno­pau­sée qui doit rentrer en maison de retraite (et encore je ne cite pas les pires)… Ils se foutent de mon physique avec le plus profond mépris comme si c’était une honte de ne plus avoir le physique de ses 20 ans et de ne pas s’être fait refaire des pieds à la tête ! »

Des insultes qui ont rapi­de­ment viré aux menaces : « Mes enfants ont aussi reçu des menaces de mort ! Que Nabilla en sortant vien­dra les « poin­ter » à eux-aussi (sic) comme si c’était normal de régler ses conflits avec un couteau ! Et autres amabi­li­tés ! Les médias leur ont telle­ment présenté cette fille comme une idole et un modèle, que comme elle joue du couteau, c’est normal de le faire aussi. Et personne ne s’en offusque ! »

Se posant ensuite en victime des médias, Cathe­rine s’in­digne : « C’est normal, pour préser­ver le « gagne-pain », on préfère « tuer » la mère de famille qui lutte pour qu’on arrête de présen­ter de telles créa­tures en exemple à la jeunesse ! »
Bref.

Voici.fr par Karine Hernandez

Hollande face aux menaces jihadistes: pas la première fois mais nous sommes extrêmement vigilants

mars 11, 2014

PARIS – Le président français, visé par des menaces de mort dans un texte mis en ligne sur un site islamiste, a estimé mardi que si de telles menaces ne constituaient pas une première, il s’agissait néanmoins d’être extrêmement vigilant, a rapporté son entourage

Ce n’est pas la première fois qu’il y a des menaces, mais nous sommes extrêmement vigilants, a fait valoir cette source proche de François Hollande.

Les menaces de ces jihadistes, postées sur une plate-forme proche d’al-Qaïda, sont formulées comme une riposte aux interventions françaises au Mali et en Centrafrique.

A nos loups solitaires en France, exécutez la tête de l’athéisme et de la criminalité. Terrorisez son maudit gouvernement, faites les exploser et faites leur vivre l’horreur, indique le document posté sur La plateforme médiatique des Moujahidine, proche d’Al-Qaïda.

Ni Hollande, ni ses soldats ne connaîtront la paix en France à moins que les musulmans du Mali et de la Centrafrique ne la vivent concrètement chez eux, ajoutent les jihadistes, dans des termes similaires à ceux du fondateur d’Al-Qaïda Oussama ben Laden quand il s’était adressé à Israël et aux Etats-Unis après les attentats du 11 septembre 2001.

Selon l’entourage de M. Hollande, des menaces similaires ont déjà été formulées au moment de l’intervention au Mali (lancée en janvier 2013, ndlr), et même avant, donc on avait été amenés à prendre des mesures de précaution.

Ce n’est pas parce qu’elles sont exprimées qu’elles sont nouvelles et c’est parfois quand elles ne sont pas exprimées qu’elles sont les plus dangereuses, a ajouté la même source.

Ce n’est pas parce qu’il y a une communication faite par des groupes que nous y attachons plus de prix. Même quand il n’y a pas de communication, nous sommes extrêmement vigilants, a-t-elle insisté.

Romandie.com avec(©AFP / 11 mars 2014 13h44)

Kim Kardashian répond aux menaces de mort

juin 8, 2013

La future maman pousse un coup de gueule

Stop! Kim K en assez de toute la frénésie qui entoure sa grossesse. Alors qu’auparavant la jeune femme a souvent posé pour les paparazzis, aujourd’hui, alors qu’elle va bientôt accoucher, Kim Kardashian a peur d’eux. La future maman aurait reçu des menaces de mort.

Kim K a peur, et elle le fait savoir, sur Twitter : «Je ne voulais pas laisser les paparazzis prendre des photos de moi, ils m’ont menacée de mort et ont dit que si je continuais à les en empêcher, ils feraient de mon monde un endroit dangereux! Comment osent-ils menacer ma vie et celle de mon futur enfant? C’est devenu hors de contrôle».

Dans un message publié hier, sur Twitter, à ses 17 millions de followers, la star de télé-réalité de 32 ans s’est confiée sur ses craintes: «Hier, quatre voitures m’ont bloquée. Une devant, une derrière et une de chaque côté, m’obligeant à conduire à la même allure qu’eux afin qu’ils puissent prendre des photos à travers les fenêtres. C’est vraiment effrayant de voir qu’ils sont légalement autorisés à le faire».

Les paparazzis, éternel problème des stars… Et si Kim K reconnaît avoir souvent profité de leur travail, aujourd’hui, alors qu’elle change de vie, la star est lassée des pratiques de ces photographes : «J’ai été conciliante pendant des années. Aujourd’hui, toutes les photos qu’ils prennent ne sont pas flatteuses et des rumeurs folles sont montées de toutes pièces, alors pourquoi devrais-je les laisser me harceler et leur sourire?».

«Laissez-moi s’il vous plaît profiter de mon dernier mois de grossesse sans risques ni crainte de sortir de chez moi à cause des choses dangereuses qu’ils ont menacé de me faire», implore la future maman.

«Je sais que ma vie est publique. Je vis dans une émission de télé-réalité pour que le monde la regarde, reconnaît la jeune femme. Mais ça ne signifie pas que je ne veux pas faire de pause une fois que les caméras s’arrêtent de tourner». À quelques semaines de son accouchement, Kim K va devoir se faire une raison, les paparazzis devraient à coup sûr se battre pour obtenir la première photo du bébé…

Gala.fr par Armelle Sémont

Cameroun: Eto’o dénonce la corruption de la Fédération, se dit victime de « menaces de mort »

février 10, 2013
Cameroun: Eto'o dénonce la corruption de la Fédération, se dit victime de 'menaces de mort' Cameroun: Eto’o dénonce la corruption de la Fédération, se dit victime de « menaces de mort » © AFP

La star camerounaise de football Samuel Eto’o a accusé les dirigeants de la Fédération camerounaise d’incompétence et de corruption, se disant victime de « menaces de mort », lors d’un échange vidéo avec des internautes publié mercredi sur le site internet camerounais Je Wanda.

« Il y a certains Messieurs qui veulent continuer à gérer l’argent que nous autres (joueurs) nous générons pour voyager en première classe, construire de très belles maisons, rouler dans de belles voitures à la sueur de nos fronts », a déclaré le footballeur.

« La réalité c’est que ces gens se remplissent les poches (. . . ) chaque personne à la Fécafoot (Fédération camerounaise de football) se disent +moi je veux m’enrichir+ », a répondu Samuel Eto’o aux internautes qui lui demandaient ce qui n’allait pas aujourd’hui dans le football camerounais.

Pour Eto’o, il faut « chasser ces gens parce qu’ils ont montré leur incompétence (. . . ) Les tontons, c’est bon là, vous avez assez mangé, laissez nous! »

« Pour dénoncer tout ce que je dénonce là (. . . ) j’ai été plusieurs fois menacé de mort », a également affirmé Eto’o.

L’international camerounais affirme être « gardé par des gendarmes » lorsqu’il se rend au Cameroun pour jouer avec les Lions indomptables (nom de l’équipe nationale).

« Quelqu’un est devant ma porte jour et nuit, a-il assuré. Je ne peux même pas porter le maillot de l’équipe nationale du Cameroun, je suis obligé de venir avec mes maillots directement pris de l’usine de Puma parce qu’il faut me faire taire coûte que vale. . .  »

D’après Eto’o, « il y a beaucoup de personnes qui sont mêlées à ça, vous ne savez pas d’où ils viendront pour essayer de m’assassiner ».

« Nous écouter et réécouter Eto’o (dans la vidéo). Il n’y a rien de concret dans ce qu’il a dit. Il n’a pas avancé un seul chiffre, un seul lieu, et encore moins un nom (concernant les menaces de mort) », a réagi Junior Bynyam, chargé de communication de la Fécafoot, joint par l’AFP samedi.

Après huit mois de suspension de l’équipe nationale pour le boycott d’un match amical contre l’Algérie, Eto’o avait été convoqué le 25 août, mais il avait fait savoir qu’il n’était pas disposé à revenir tant que certains problèmes n’étaient pas résolus, notamment « l’amateurisme et la mauvaise organisation » au sein de l’équipe.

En septembre, il avait finalement annoncé son retour au sein de la sélection nationale, affirmant avoir été sollicité par le président Paul Biya.

« Je suis revenu en équipe nationale parce que on me l’a demandé, parce que j’aime ce pays et parce que j’ai une cause à défendre (. . . ) il est inadmissible qu’on gère notre football comme ça », a assuré le joueur.

Jeuneafrique.com avec AFP

Un célèbre humoriste somalien pourfendeur des shebab, abattu à Mogadiscio

août 1, 2012
Un célèbre humoriste somalien pourfendeur des shebab, abattu à Mogadiscio Un célèbre humoriste somalien pourfendeur des shebab, abattu à Mogadiscio © AFP

Un célèbre humoriste somalien, Abdi Jeylani Malaq Marshale, réputé pour ses critiques féroces des insurgés islamistes somaliens shebab, a été tué par des hommes armés non identifiés à Mogadiscio, ont annoncé mercredi ses collègues et des responsables somaliens.

Abdi Jeylani Malaq Marshale a été abattu mardi soir, quelques minutes après avoir quitté la radio où il travaillait.

« Deux hommes ont tiré sur Marshale et l’ont grièvement blessé (. . . ) le comédien a été déclaré mort plus tard, » a précisé Mohamed Gaal, un policier, ajoutant que les agresseurs avaient pris la fuite.

L’humoriste, très célèbre en Somalie et au sein de la diaspora somalienne, avait reçu à plusieurs reprises des menaces de mort.

Il se produisait également sur Universal TV, une télévision somalienne basée à Londres et diffusée par satellite et sur internet, et participait en outre aux programmes d’une ONG somalienne visant à dissuader les jeunes somaliens de rejoindre les rangs des shebab.

Le meurtre de M. Marshale s’ajoute à une série d’agressions visant les médias en Somalie, un pays ravagé par plus de 20 ans de guerre civile.

« Selon nous, il n’avait fait de mal à personne, mais ils l’ont visé à la tête et aux épaules, » a déploré Yusuf Keynan, présentateur à la radio Kulmiye où la victime travaillait. « C’est un jour noir pour l’industrie du divertissement tout entière, il était une figure de la comédie somalienne et tout le monde aimait ses prestations ».

Depuis le début de l’année, chaque mois, au moins un journaliste somalien a été tué en Somalie.

Le pays est, selon Reporters sans frontières, l’un des plus meurtriers d’Afrique pour les représentants des médias. Mogadiscio est elle-même considérée comme l’une des capitales les plus dangereuses au monde.

La Somalie est sans gouvernement effectif depuis la chute du président Siad Barre en 1991. L’absence d’Etat a favorisé l’émergence de milices liés à des chefs de guerre, de mouvements islamistes, de groupes criminels et de pirates et renforcé les rivalités claniques.

Jeuneafrique.com avec AFP