Posts Tagged ‘Mensonge’

Canada-Manitoba: Un prêtre soutient que des Autochtones ont menti pour de l’argent sur les pensionnats

juillet 29, 2021

WINNIPEG — L’archidiocèse de Saint-Boniface, au Manitoba, a écarté de la pratique pastorale un prêtre qui avait laissé entendre en chaire que des survivants de pensionnats pour Autochtones avaient menti dans le seul but de toucher les indemnités du gouvernement fédéral.

 

© Fournis par La Presse Canadienne

L’archevêque de Saint-Boniface, Albert LeGatt, a indiqué jeudi qu’il désavouait les propos de Rhéal Forest tenus lors d’une messe en l’église Saint-Émile, à Winnipeg, plus tôt ce mois-ci. Le prêtre n’est plus autorisé à prêcher ou à enseigner en public, a ajouté l’archevêque LeGatt.

Au cours de cette messe, diffusée sur les réseaux sociaux dans des vidéos maintenant supprimées, le prêtre Forest a déclaré que les élèves aimaient ces pensionnats et que certains avaient soutenu avoir été victimes d’agressions sexuelles pour toucher les indemnités. Le prêtre a également déclaré en chaire que les médias étaient mauvais.

Mgr LeGatt se dit désolé de la douleur que les remarques du prêtre ont causée aux Autochtones, en particulier aux victimes des pensionnats fédéraux. L’archevêque demande pardon et assure que le diocèse et les dirigeants de l’Église ont la responsabilité de comprendre la vérité sur ce qui s’est passé dans ces pensionnats pour Autochtones.

Avec La Presse Canadienne

Mensonge sous serment au Sénat: amende requise en appel contre le pneumologue Michel Aubier

octobre 5, 2018

Paris – Une amende de 30.000 euros a été requise vendredi contre le pneumologue Michel Aubier, rejugé à Paris pour avoir menti en 2015 au Sénat sur ses liens avec le groupe Total, un délit qui lui avait valu la première condamnation en France pour « faux témoignage » devant des parlementaires.

L’avocate générale a sollicité la même peine que celle qui avait été requise en première instance et demandé à la cour d’appel de sanctionner une « infraction grave », un « mensonge sous serment (qui) est la porte ouverte à n’importe quelle rumeur, à n’importe quelle suspicion, aux +fake news+ ».

Le tribunal correctionnel de Paris était allé bien au-delà des réquisitions et avait condamné le médecin à la retraite, le 5 juillet 2017, à six mois de prison avec sursis et 50.000 euros d’amende. Une première judiciaire pour le délit de « faux témoignage » devant des parlementaires, passible de cinq ans de prison et 75.000 euros d’amende mais qui porte d’ordinaire sur des déclarations dans une enceinte judiciaire. Un « avertissement » pour les lobbys avaient salué les associations de défense de l’environnement.

Le 16 avril 2015, Michel Aubier, spécialiste de l’asthme et chef du service de pneumologie à l’hôpital Bichat, avait été entendu par une commission d’enquête sénatoriale sur le « coût économique et financier de la pollution de l’air », en tant que représentant de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

A la question d’éventuels « liens d’intérêt avec des acteurs économiques » lors de sa prestation de serment, il avait assuré n’en avoir « aucun ».

Or, divers articles de presse ont par la suite révélé, en mars 2016, qu’il était salarié du groupe Total, qui l’employait depuis 1997 comme médecin-conseil du travail. L’enquête, déclenchée après un signalement de la présidence du Sénat au procureur de la République, avait révélé qu’il percevait en 2015 environ 6.000 euros par mois pour cette activité. Il détenait par ailleurs des actions et était membre du conseil d’administration de la Fondation Total.

– « Faire un exemple » –

« Je n’ai pas menti au Sénat. Je me suis trompé, je n’ai pas vraiment bien compris la question posée », a martelé à la barre le professeur Aubier, teint hâlé et costume sombre.

« J’ai commis une erreur en répondant non (…). Quand la question m’a été posée, j’ai compris conflit d’intérêts avec le sujet traité. Je n’étais pas en situation de conflit d’intérêts car j’exerçais chez Total une activité purement médicale, en toute indépendance. En aucun cas, je n’avais de lien avec la politique énergétique du groupe », s’est-il défendu.

« En aucun cas, cette erreur était intentionnelle », a-t-il assuré.

Une défense qui n’a convaincu ni l’accusation, ni les parties civiles, l’avocate générale estimant peu crédible qu’il ait pu confondre les notions de conflits d’intérêt et liens d’intérêt, compte tenu de son « niveau intellectuel » et de l’évolution de la société vers plus de transparence.

« Il vaut mieux passer pour un imbécile que pour quelqu’un qui a délibérément menti », a également relevé l’avocat du Sénat, Emmanuel Marsigny. « C’est du verbiage, de l’argutie de prétendre qu’on s’est trompé sur la question qui était posée, parfaitement claire », a-t-il insisté.

« Laisser sans suite ce parjure reviendrait à fragiliser les commissions d’enquête », a mis en avant le sénateur (LR) Jean-François Husson, qui présidait celle sur la pollution de l’air, réclamant par « principe et respect de nos institutions » une condamnation « exemplaire ».

« Michel Aubier a déjà payé un prix terrible. (…) Sa vie sociale, professionnelle a été détruite du jour au lendemain, avec une violence absolument inouïe », a affirmé l’avocat du médecin, François Saint-Pierre, déplorant qu’avec ce signalement pour « faux témoignage », le Sénat ait voulu « délibérément faire un exemple ». Il a demandé à la cour de relaxer le pneumologue.

La décision sera rendue le 9 novembre.

Romandie.com avec(©AFP / 05 octobre 2018 16h59)                                                        

Congo: Entre mensonge, escroquerie et honte des hommes politiques sur la rencontre Donald-Sassou

décembre 28, 2016

 

Le président élu américain Donald Trump n’a pas prévu de rencontrer le président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso, a déclaré aujourd’hui sa porte-parole depuis les États-Unis.

Le porte-parole de la présidence congolaise, Thierry Moungalla, avait déclaré en tout début de journée que Sassou-Nguesso, qui est membre du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, devait être reçu par Donald Trump aujourd’hui pour évoquer la situation libyenne et d’autres dossiers africains.

Cette arnaque discrédite et déshonore le pouvoir de Brazzaville qui a pris du zèle de la prétendue rencontre entre Sassou Nguesso et Donald Trump, au point de fermer les téléphones aux médias internationaux qui tentent de les joindre pour des explications, à propos de ce faux rendez-vous d’hommes d’État, qui a défrayé la chronique – relayé partout par des organismes sérieux et professionnels comme Jeuneafrique, Reuters, Rfi, Oeildafrique même leur Portail242.com de Congo-site.com, etc.

Dans les pays sérieux, le ministre Thierry Moungalla doit démissionner et s’expliquer devant le Parlement congolais. Car cette industrie du mensonge née au Congo est très grave, dangereuse et honteuse.

Quelle sera la finalité de la gestion du dossier libyen avec ce dérapage criard et mensonger ? Les journalistes de la presse étrangère vous attendent au tournant pour les avoir roulés dans la farine.

Photo de BrazzaNews.
Zenga-mambu.com et Brazzanews.fr avec Rfi.fr

Canada/Québec: Patrick Lagacé révèle un des troublants mensonges de François Bugingo

juin 4, 2015

François Bugingo vs Patrick Lagacé

François Bugingo vs Patrick Lagacé

En publiant vendredi sur Facebook ses explications par rapport aux nombreux mensonges répertoriés par la journaliste Isabelle Hachey – qu’il qualifie d’erreurs de jugement – le journaliste tombé en disgrâce, François Bugingo en a fait sourciller plus d’un… Entre autres le journaliste et animateur Patrick Lagacé, qui digère mal ce témoignage victimisant.

Dans La Presse de ce matin, Lagacé revient sur un mensonge que lui avait conté Bugingo avant l’enregistrement de l’émission Tout le monde en parle il y a un mois. Voici le passage en question:

Le lecteur jugera, mais j’ai personnellement avalé de travers en lisant ces mots, parce que même dans le civil, François pouvait raconter des mensonges. Pièce à conviction : le jeudi 30 avril, j’ai participé à l’enregistrement de Tout le monde en parle avec trois autres journalistes, dont François, pour la Journée internationale de la liberté de presse. Avant l’enregistrement, alors que je discutais avec Caroline Locher, de la Fédération professionnelle des journalistes (FPJQ), François nous accoste. Il entreprend de nous raconter – dans la minute suivant son arrivée – une anecdote bouleversante sur son voyage tout récent en Arménie.

Le guide qu’il avait pris pour aller à la frontière du Haut-Karabakh, où Arméniens et Azerbaïdjanais se tirent dessus, y avait reçu une balle dans la jambe !

Et François de nous raconter en détail comment il a tenté de juguler le sang qui coulait, ce sang qui ne coagulait pas ; il nous a raconté le voyage frénétique en voiture vers l’hôpital…

Ouf.

J’ai raconté cette anecdote à Isabelle Hachey. Deux semaines plus tard, quand elle a interviewé François, elle lui a demandé si son séjour au Haut-Karabakh avait été « chaud ».

Réponse : non.

Il ne s’est rien passé ?, a insisté la journaliste de La Presse.

Réponse de François : « Il ne s’est rien passé. Non, pas cette fois-là. »

Il a fallu qu’Isabelle lui rappelle ce qu’il avait raconté à une employée de la FPJQ et à un journaliste de La Presse, dans les coulisses de Tout le monde en parle, de cette balle dans la jambe du guide, pour qu’il se « souvienne » enfin…

Et c’était maintenant « un petit truc de rien du tout », une « fausse alerte » où la guide – c’était maintenant une guide – avait eu une « éraflure ». François, désormais, dédramatisait : « C’était complètement ridicule, a-t-il dit à Isabelle, parce qu’il ne s’est absolument rien passé. Oui, j’ai eu un moment de frayeur que je prends aujourd’hui à la blague parce que c’était complètement une absurdité affligeante. »

Je pense que la « switch » du mensonge chez François ne servait pas qu’à intéresser les Québécois à l’actualité internationale. Je pense que ces mensonges n’avaient qu’un lien distant avec son métier : ils servaient surtout à le rendre intéressant, lui, dans la vie.

Voilà qui confirme les tendances mythomanes et l’égo démesuré du journaliste déchu, qui n’a reconnu ses torts que du bout des lèvres… Quelle triste histoire!

Crédit photos: Facebook

Mondedestars.com

Dans la vie maritale de star

juin 4, 2015

 

 

Pas facile de vivre avec une vedette

Tu peux devenir esclave ou squelette

De son succès ou encore de sa liberté

Où triomphent le mensonge et la vérité

 

Ne te crois jamais en terrain conquis

Car rien avec elle n’est encore acquis

Fais attention à toi dans ce mariage

Tu risques de ne pas arriver sur le rivage

 

Dans une union entre people suffisant

La rupture intervient à tout moment

Chacun joue la note de son orgueil

Avant de te déposer la valise au seuil

 

Hier fier étais-tu d’avoir une renommée

Ce n’était pas une union durable et sacrée

Car chacun sait compter sur ses ergots

Sans pour autant fondre dans l’autre égo

 

Les stars sont comme de jaloux coqs

Qui veillent au grain debout sur le roc

Prêts à goûter à tous les fruits de la terre

Malgré les vœux solennels dits devant le maire

 

Bernard NKOUNKOU

Le soleil de la révolution

février 1, 2011

Le soleil de la révolution
Se lève bien sur la nation
Où chaque enfant opprimé
Est fier d’arracher sa liberté

Solidaire vivant dans l’action
Au feu de la contestation
Quand la nuit se lève sur le jour
Pour la marche historique du grand jour

Jamais le peuple était au rendez-vous
Comme un seul homme et colosse debout
Prêt à renverser les verrous du pouvoir
Qui ont ventilé le discours du mouroir

Le courage a tué la peur
Dans la peau du citoyen rêveur
Qui se révolte du mensonge
Des promesses qui le rongent.

Bernard NKOUNKOU

La raison dangereuse

novembre 10, 2010

La raison dangereuse
Elle était bien porteuse
D’un mensonge vil d’État
Détruisant notre petit État

La raison dangereuse
Elle était bien insolente
Dénudant la vérité verte
Comme une tronçonneuse

La raison dangereuse
Arme de la destruction
Des maîtres d’extermination
Portait des cornes dangereuses

La raison dangereuse
Elle est souvent creuse
Dans la bouche des assassins
Toxique comme une plante de ricin.

Bernard NKOUNKOU