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Des Ukrainiens âgés trouvent refuge dans des rames de métro à Kiev

mars 19, 2022
Des Ukrainiens âgés trouvent refuge dans des rames de métro à Kiev© AFP/FADEL SENNA
Source AFP

Valentyna Katkova, 77 ans, ne sait pas ce qui lui donne le plus envie de pleurer: le grand âge et la maladie ou le fait de vivre terrée dans le métro de Kiev pour échapper aux bombes russes.

Comme Mme Katkova, vêtue d’un manteau couleur lilas et d’un bonnet en tricot, quelque 200 personnes ont trouvé refuge dans la station de métro de Syrets, dans le nord-ouest de la capitale ukrainienne que les forces russes tentent d’encercler.

Si la plupart de ces personnes dorment sur des couvertures ou des matelas posés sur le sol du quai ou des couloirs, voire dans des tentes, Mme Katkova et d’autres personnes âgées préfèrent le confort rudimentaire des rames de métro, chacune s’aménageant son petit coin.

Celui de Mme Katkova est constitué en tout et pour tour de trois sièges en faux cuir bleu sur lesquels elle a étendu une couverture. Impossible de s’allonger sans replier les jambes. Sur un rebord, une bouteille d’eau et un gobelet.

Les yeux rougis par les larmes et la voix étranglée par les sanglots, elle explique vivre là « depuis le 24 février », une date gravée dans sa mémoire, le jour où Vladimir Poutine a lâché son armée sur l’Ukraine.

Sa fille, son gendre et leurs deux enfants passent leurs nuits sur le quai de la station.

« Et moi, comme les vieux, je suis ici. C’est parce que j’ai eu une attaque et une crise cardiaque, alors je suis là, à dormir dans la voiture. Et les plus jeunes, les enfants sont là, sur le sol », dit-elle.

Solidarité

Le métro de Kiev, qui compte certaines stations parmi les plus profondes du monde, sert aujourd’hui d’abri antiaérien à des milliers d’habitants de la capitale.

La circulation des trains se poursuit sur une seule voie, les autres accueillant des rames immobiles servant de logement de fortune aux réfugiés.

Dans cette station située à une soixantaine de mètres de profondeur, un semblant de vie s’est reconstitué. Une télévision a été installée, diffusant ce jour-là le film « Pirates des Caraïbes ». Sur une feuille posée au sol, un dessin au crayon de couleur représente un char avec un drapeau ukrainien et la légende suivante: « Gloire à l’Ukraine ».

Nina Piddoubna, 71 ans, qui loge dans le wagon voisin de celui de Mme Katkova, explique qu’il n’a pas été facile de s’habituer à ce nouvel environnement.

Au début, « je me suis sentie très mal, j’avais de la fièvre », raconte-t-elle, ses yeux clairs soulignés par des poches violettes. Une fois, elle s’est même évanouie, mais des employés du métro lui ont apporté des soins.

Olena Gousseva, une femme de 73 ans aux belles fossettes, ressent une prévenance qu’elle n’avait « jamais ressentie auparavant ». « Les gens sont très accueillants et attentifs les uns aux autres », remarque-t-elle.

« La profondeur ici vous permet d’être (en sécurité) », souligne Mme Gousseva.

Alors certes, « l’humidité et les conditions sont telles que vous risquez d’attraper froid », reconnaît-elle. « Mais vous venez quand même, car il est plus important d’être en vie. »

Par le Point avec AFP

Canada/Coronavirus : une personne infectée a pris métro et autobus à Montréal et Longueuil

mars 10, 2020

Le risque de propagation pour les personnes qui ont voyagé en même temps demeure toutefois faible, dit la santé publique.

 

La station Berri-UQAM.

La personne a notamment passé par la station de métro Berri-UQAM, à Montréal.

Photo : Radio-Canada / Simon-Marc Charron

La quatrième personne à avoir été déclarée positive au coronavirus au Québec, originaire de Montérégie, a pris les transports en commun à Montréal, annonce la santé publique.

La personne est notamment passée par les stations de métro Berri-UQAM et Champ-de-Mars.

Une enquête a été faite, a confirmé le directeur de la santé publique du Québec, Horacio Arruda. Les autorités sanitaires ont été en mesure d’obtenir toute l’information pour retracer les personnes qui auraient pu être exposées.

Les autorités ont donné les heures exactes de ses déplacements et son trajet sur le site web du ministère de la Santé(Nouvelle fenêtre), pour permettre de retracer les contacts significatifs que cette personne aurait pu avoir avec d’autres voyageurs.

La directrice de la santé publique de Montréal, la Dre Mylène Drouin, a cependant précisé que rien ne pousse à croire que le virus s’est propagé dans le métro.

Son homologue pour la Montérégie, Julie Loslier, a aussi indiqué que le risque pour les personnes qui ont utilisé le transport en commun au même moment demeure faible.

Le trajet de la personne infectée a tout de même été rendu public pour que ceux qui auraient pu la croiser dans le métro soient vigilants quant à l’apparition possible de symptômes associés à la COVID-19, a-t-elle précisé.

Un possible 5e cas

Un cinquième cas potentiel a été signalé à Montréal lundi soir, a aussi confirmé la santé publique. Il s’agit d’un voyageur arrivé d’Irlande le 5 mars et qui a commencé à ressentir des symptômes associés à la COVID-19 deux jours plus tard. Des tests sont en cours pour en confirmer la cause.

Le malade s’est placé en isolement chez lui. Son entourage a aussi été isolé et les gens qui étaient présents à bord du même avion, ainsi que des gens qui auraient pu être exposés depuis son retour, ont été identifiés pour surveiller leur état de santé et pour les isoler eux aussi.

Avec Radio-Canada

Attentat dans le métro de Londres: « une énorme détonation » et « un mur de feu »

septembre 15, 2017

Une femme téléphone à ses proches après l’attentat du métro de Londres, le 15 septembre 2017 / © AFP / Daniel LEAL-OLIVAS

« Nous partions travailler quand nous avons entendu une énorme détonation »: près de la station de métro de Parsons Green, dans le sud-ouest de Londres, Charlie Craven est encore sonné par le nouvel attentat qui a frappé sa ville.

Comme chaque matin, le jeune homme âgé d’une trentaine d’années s’apprêtait à prendre la ligne District vers la City, coeur financier de la capitale britannique. « J’ai regardé autour de moi et la première chose que j’ai vue, c’était une sorte de feu orange, comme dans les films. Des gens se sont mis à hurler sans vraiment savoir ce qui se passait », raconte-t-il à l’AFP, les mains encore tremblantes.

« J’ai juste entendu une détonation (…) j’ai regardé autour de moi et j’ai vu ce mur de feu venir vers nous », relate aussi Lauren Hubbard, la vingtaine.

En route vers son lieu de travail, Louis Hather, 21 ans, se trouvait lui dans la rame où l’engin explosif artisanal a détonné vers 08H20 (07H20 GMT). Il décrit à l’AFP une scène de panique: « des gens qui criaient et se précipitaient dans les escaliers ».

Blessé à la jambe dans la bousculade, il a réussi à sortir dans la rue où « des gens pleuraient. Ca sentait le plastique brûlé », poursuit-il, très choqué, décrivant aussi « une femme amenée sur un brancard dans une ambulance avec des brûlures sur tout le corps ».

– Quartier bouclé –

Les alentours de Parsons Green, situé dans le quartier aisé de Fulham où de nombreuses familles françaises ont élu domicile en raison de la proximité des écoles françaises, ont été immédiatement bouclés par la police.

En début d’après-midi une dizaine de camions des forces de l’ordre stationnent sur place tandis que deux hélicoptères survolent le quartier sans relâche.

Les habitants sont hagards, à l’image de Lucy, qui promène son chien. « Je n’arrive pas à croire que cela s’est produit ici. Vous savez que ça peut arriver, mais pas à côté de chez vous », dit-elle à l’AFP.

Solidaires, des commerçants ont apposé des affichettes offrant du thé ou du café, mettant à disposition leurs toilettes ou leurs prises électriques pour charger les téléphone.

Parmi eux, Lucy, patronne d’un salon d’ostéopathie. « C’est une situation difficile, les gens sont stressés, ils ont besoin de parler avec leur famille. Nous essayons juste d’aider comme nous le pouvons », explique-t-elle avec chaleur.

Des habitants qui ne peuvent pas rentrer chez eux sont assis sur le trottoir et regardent les informations via leurs smartphones.

« Je n’arrive pas à croire que cela ait pu arriver ici, c’est un quartier tellement familial », dit Alex W. qui se réjouit d’avoir décidé de prendre son vélo plutôt que le métro .

Romandie.com avec(©AFP / 15 septembre 2017 15h46)                

Explosion dans le métro de Saint-Pétersbourg, 10 morts

avril 3, 2017

 

Des policiers russes devant l’entrée de la station de métro de l’Institut technologique de Saint-Pétersbourg le 3 avril 2017 / © AFP / Ruslan SHAMUKOV

Dix personnes ont été tuées et de nombreuses autres blessées lundi dans une explosion survenue dans un wagon du métro de Saint-Petersbourg, les autorités russes disant ne pas écarter la piste terroriste.

Le président Vladimir Poutine, qui se trouvait à Saint-Pétersbourg pour participer à une rencontre avec des journalistes russes, a présenté ses condoléances aux victimes lors d’une courte intervention télévisée peu avant une rencontre avec son homologue bélarusse Alexandre Loukachenko.

« Malheureusement, nous avons à commencer notre rencontre avec cet événement tragique. Les causes ne sont pas encore connues et il est encore tôt pour en parler, l’enquête les déterminera », a déclaré M. Poutine.

« Bien sûr, nous étudions toujours toutes les éventualités: accidentelle, criminelle et avant tout une action à caractère terroriste », a-t-il ajouté.

« Selon les premières informations, 10 personnes ont été tuées et 20 blessées », a pour sa part indiqué à l’agence Interfax une source au sein du ministère russe des Situations d’urgence.

« L’explosion a eu lieu dans l’un des wagons. Il y a des victimes », avait indiqué dans un premier temps une source au sein des forces de l’ordre à l’agence publique Ria Novosti.

La totalité des stations du métro ont ont été fermées, selon le service de presse du métro cité par l’agence Interfax, l’explosion ayant eu lieu dans une rame de métro alors qu’elle se trouvait entre deux stations du sud-ouest de Saint-Pétersbourg.

Des enquêteurs se sont rendus sur place pour déterminer les premiers éléments, a annoncé le Parquet de Saint-Pétersbourg dans un communiqué.

Si le Parquet a évoqué une seule explosion, une source au sein des forces de l’ordre citée par Ria Novosti a évoqué « deux explosions d’engins qui ont été actionnés dans des wagons aux stations Sennaïa Plochiad et Tekhnologuitcheski Institout ».

Le quai de la station de métro Narvskaya, le 14 novembre 2012 à Saint-Pétersbourg en Russie / © AFP / OLGA MALTSEVA

Selon cette source, les engins explosifs étaient artisanaux et de faible puissance.

Les premières images diffusées sur les réseaux sociaux et aux télévisions russes montrent une rame de métro soufflée par une explosion, de nombreux voyageurs tentant de sortir des victimes des décombres.

L’organisation Etat islamique avait appelé à frapper la Russie après le début de son intervention en soutien aux forces de Bachar al-Assad en Syrie en septembre 2015.

La Russie avait depuis été victime de plusieurs attaques, mais toutes situées au sein des instables républiques russes du Caucase.

Les services de sécurité russes ont annoncé à plusieurs reprises avoir démantelé des cellules jihadistes qui s’apprêtaient à frapper Moscou et Saint-Pétersbourg.

Romandie.com avec(©AFP / 03 avril 2017 15h15)

Chili : soleil et vent feront rouler le métro de Santiago en 2018

mai 23, 2016

Santiago du Chili – Le métro de Santiago du Chili deviendra en 2018 le premier au monde à tirer plus de la moitié (60%) de son énergie du soleil et du vent, a annoncé lundi la présidente chilienne Michelle Bachelet.

Les plus de 2,5 millions de passagers qui utilisent chaque jour le métro (…) vont pouvoir voyager dans un moyen de transport qui prend soin de la planète, qui réduit notre empreinte carbone et qui rend possible un avenir durable pour tous, a déclaré la dirigeante socialiste.

Pour parvenir à un objectif de 60% d’énergies renouvelables dans le métro en 2018, une centrale photovoltaïque et un parc éolien seront construits dans le désert d’Atacama, le plus aride au monde, pour un investissement total de 500 millions de dollars selon les autorités chiliennes.

La centrale El Pelicano, dont la construction par SunPower, filiale du géant pétrolier français Total, commencera mi-2016, comptera 250.000 panneaux solaires et produira l’équivalent de la consommation de 100.000 foyers.

Le consortium brésilien Latin American Power (LAP) sera lui charger de bâtir le parc éolien San Juan de Aceituno, avec une capacité de production de 185 mégawatts, la plus importante de ce type au Chili.

La centrale fournira 42% de l’énergie du métro, le parc 18% et les 40% restants seront apportés par Chilectra, la compagnie nationale d’électricité.

A leur entrée en fonctions, le métro de Santiago deviendra le premier au monde à s’alimenter majoritairement avec de l’énergie éolienne et solaire.

Le Chili donne une formidable impulsion aux énergies renouvelables non-conventionnelles, a souligné auprès de l’AFP le ministre de l’Energie Maximo Pacheco.

Profitant de ses précieuses ressources en soleil et en vent dans le nord du pays grâce au désert d’Atacama, mais aussi de sa richesse en eau, le Chili s’est fixé comme objectif de générer d’ici 2050 70% de son électricité à partir d’énergies renouvelables.

Il s’est aussi engagé à réduire d’ici 2030 de 30% des émissions de CO2.

En intégrant les énergies éolienne et solaire, le métro de Santiago diminuera ses émissions de CO2 de 130.000 tonnes par an, presque l’équivalent des gaz dégagés en 2015 (159.000 tonnes).

Le métro de Santiago compte actuellement cinq lignes et 100 stations, sur une longueur totale de 103 kilomètres, mais deux nouvelles lignes sont en construction pour y ajouter 37 kilomètres supplémentaires à partir de 2017 et 2018.

Romandie.com avec(©AFP / 23 mai 2016 22h21)

Japon: commémorations, 20 ans après l’attaque au gaz sarin à Tokyo

mars 20, 2015

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe dépose des fleurs dans le métro, en hommage aux victimes de l'attaque il y a 20 ans. REUTERS/Kyodo

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe dépose des fleurs dans le métro, en hommage aux victimes de l’attaque il y a 20 ans. REUTERS/Kyodo

Il y a vingt ans jour pour jour, plusieurs membres de la secte Aum Vérité Suprême, créée par le gourou Shoko Asahara, répandaient du gaz sarin dans le métro de Tokyo. Le bilan de cet attentat inédit a été un énorme choc pour la société nippone : 13 morts et plus de 6 000 personnes intoxiquées. Depuis, la menace terroriste est devenue une préoccupation majeure des Japonais.

Des commémorations se sont tenues ce vendredi 20 mars à la station Kasumigaseki, centre névralgique du gouvernement japonais, au moment où s’était produite l’attaque il y a vingt ans. Pour les Japonais, l’émotion causée par cette attaque au gaz sarin dans le métro de Tokyo a été aussi considérable que les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.

C’était la première fois qu’une secte, Aum, cédait à une dérive terroriste et utilisait l’arme chimique dans les transports en commun d’une mégalopole : Tokyo. Aum entretenait des rapports étroits avec la Russie de Boris Eltsine, où la secte comptait 20 000 fidèles. Aum avait importé de Russie des armes, un hélicoptère, plusieurs centaines de tonnes de produits chimiques.

Son gourou, Shoko Asahara, un maître de yoga d’origine coréenne, était proche de la Corée du Nord. Il avait réussi à attirer jusqu’à 10 000 fidèles. Aum a fait perdre à la société japonaise son innocence, elle pensait que sa sécurité était assurée. Les Japonais ont rejeté les enfants perdus de Aum, comme si leur folie ne les concernait pas.

Aujourd’hui, les familles des victimes de l’attaque au sarin demandent à ce que la douzaine de dirigeants de Aum, condamnés à mort, soit exécutée. Le souvenir est d’autant plus vif que se tient actuellement le procès du dernier suspect à avoir été arrêté, en juin 2012.

Selon les autorités judiciaires, Aum a commis cet attentat pour créer une situation de désordre visant à perturber les efforts de la police qui enquêtait sur ses pratiques, et dans le but ultime de concrétiser les prédictions apocalyptiques d’Asahara.

Malgré les témoignages et les livres, les évènements de 1995 restent en partie inexpliqués. Le Japon n’a retenu aucune leçon de cette attaque au sarin. Il est aujourd’hui rattrapé par le terrorisme au Moyen-Orient où plusieurs Japonais ont été tués récemment.

Rfi.fr correspondant à TokyoFrédéric Charles

Voyeur !

septembre 8, 2011

Takayuki Ikei, un professeur japonais a été arrêté parce qu’il prenait des photos des sous-vêtements des jeunes filles dans le métro.

Il utilisait une mini caméra branché sur son petit ordinateur portatif pour photographier les dessous féminins.

Son truc? Il posait son appareil sur le plancher et quand une fille était debout, au dessus, il avait une vue en contre plongée.

Une jeune passagère, plus perspicace, a deviné le jeu et dénoncé l’homme à la police raconte le Mainichi Shimbun.