Posts Tagged ‘Meurtre’

Canada: Huit adolescentes accusées du meurtre d’un homme de 59 ans à Toronto

décembre 20, 2022
Trottoir, bancs et escaliers urbain la nuit au centre-ville de Toronto.

Un endroit où la police a recueilli des indices sur le meurtre d’un homme de 59 ans au centre-ville de Toronto. Photo : Radio-Canada

La police de Toronto indique que l’attaque s’est déroulée dans le secteur de la rue York et de l’avenue University dimanche, peu avant minuit et demi. Les jeunes suspectes ont de 13 à 16 ans.

La police indique que l’homme a été attaqué et poignardé. Il a été transporté à l’hôpital par les premiers répondants avec des blessures mettant en danger sa vie.

Il est finalement décédé à l’hôpital peu de temps après. La police a entamé des démarches pour contacter les proches de la victime. Dans l’attente de réponses de ces derniers, elle ne communiquera pas l’identité de la victime.

La police indique toutefois que l’homme vivait depuis la fin de l’automne dans un refuge, mais qu’il ne s’agissait pas nécessairement d’une personne sans domicile.

Huit jeunes filles ont été arrêtées dans les environs du lieu de l’agression.

Trois filles de 13 ans, trois de 14 ans et deux de 16 ans font ainsi face à des accusations de meurtre au deuxième degré.

La police indique que les suspectes se sont rencontrées par l’intermédiaire des réseaux sociaux et qu’elles viennent de différents endroits de la ville.

Les autorités ne savent pour le moment pas pourquoi elles se sont rendues au centre-ville, cette soirée spécifiquement.

La police souligne toutefois que les jeunes filles ont été impliquées dans une précédente altercation la même soirée.

Trois d’entre elles avaient déjà eu affaire avec la police.

La police demande d’ailleurs l’aide du public pour son enquête et invite toute personne qui aurait pu être témoin de l’incident, ou qui a des informations à ce sujet, à appeler le 416-808-7400. Il est aussi possible de laisser un témoignage anonyme au 416-222-TIPS (8477).

Par Radio-Canada

RDC : au procès du meurtre de l’ambassadeur d’Italie, le premier accusé nie en bloc

octobre 27, 2022

Le premier accusé de l’assassinat de Luca Attanasio entendu ce mercredi par le tribunal militaire de Kinshasa a affirmé que ses aveux avaient été arrachés sous la torture.

Lors des funérailles de l’ambassadeur italien en RDC Luca Attanasio, le 25 février 2021 à Rome. © Vincenzo PINTO / AFP

Au procès de l’assassinat – début 2021 dans l’est de la RDC – de l’ambassadeur d’Italie Luca Attanasio, le premier accusé entendu ce mercredi 26 octobre à Kinshasa par le tribunal militaire a tout nié en bloc. Il affirme que ses aveux, consignés sur procès-verbal, ont été arrachés sous la torture.

La mort de l’ambassadeur italien le 22 février 2021 au nord de Goma ? « Je l’ai apprise par la télévision », a déclaré au micro et en lingala Issa Seba Nyani, la trentaine, vêtu de la vareuse bleue et jaune des prisonniers.

Avec quatre autres accusés, il comparaît depuis le 12 octobre, à raison d’une audience par semaine, devant le tribunal militaire de la garnison de Kinshasa-Gombe, siégeant dans l’enceinte de la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa. Un sixième prévenu, en cavale, est jugé par défaut.

Tués par balles

Tous sont poursuivis pour l’assassinat de Luca Attanasio, de son garde du corps italien, le carabinier Vittorio Iacovacci, et d’un chauffeur congolais du Programme alimentaire mondial (PAM), Mustapha Milambo. Les trois hommes avaient été tués par balles après être tombés dans une embuscade aux abords du parc national des Virunga, dans le Nord-Kivu, à l’est du pays.

Selon la police congolaise, qui avait annoncé en janvier dernier l’arrestation des auteurs présumés de l’attaque, ces derniers seraient des « criminels », qui au départ n’avaient pas l’intention de tuer l’ambassadeur, mais de le kidnapper et de demander un million de dollars (près de 998 000 euros) pour sa libération.

LE TRIBUNAL A REJETÉ LA DEMANDE DE LIBÉRATION

À l’audience de ce mercredi, le tribunal a commencé par rendre sa décision sur des questions soulevées la semaine dernière par la défense. Celle-ci contestait la compétence du tribunal, estimant que les accusés, tous civils, ne relevaient pas de la justice militaire, et réclamait leur remise en liberté provisoire car, disait-elle, ils clament tous leur innocence.

« Pour une bonne administration de la justice » et au vu des risques de fuite, le tribunal a rejeté la demande de libération. Il s’est aussi estimé compétent car, a souligné le président, les accusés sont poursuivis notamment pour « détention illégale d’armes et de munitions de guerre ». Les autres chefs retenus contre eux sont « association de malfaiteurs » et meurtres.

Enlèvements et kidnappings

L’examen du fond du dossier a ensuite démarré, avec l’interrogatoire du premier prévenu. L’accusation présente Issa Seba Nyani comme un ancien militaire déserteur ayant rejoint vers 2012 la rébellion du M23, défaite l’année suivante et qui refait parler d’elle depuis la fin de l’année dernière. Elle l’estime aussi impliqué dans plusieurs enlèvements et tentatives de kidnappings dans l’est du pays, dont l’attaque contre le convoi de l’ambassadeur.

Lui a tout contesté, affirmant n’être qu’un taxi-moto, arrêté au hasard alors qu’il était en train de laver son véhicule, n’ayant rien à voir avec une quelconque bande de kidnappeurs ni avec les armes. Il a même affirmé ne pas savoir à quoi ressemblait un fusil d’assaut AK47, type d’arme utilisée dans l’attaque contre le convoi de l’ambassadeur.

Pour le ministère public, le lieutenant-colonel magistrat Joseph Malikidogo a lu à l’audience des procès-verbaux que l’accusé avait lui-même signés après son arrestation à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, dans lesquels il précise son rôle de guetteur ou transporteur dans des rapts, dénonce ses complices dans l’attaque contre Luca Attanasio et désigne même celui qui a tiré sur le diplomate.

DANS LES LOCAUX DE LA POLICE, ON TORTURE, ON TUE

Issa Seba Nyani a répété de multiples fois avoir avoué et signé sous la torture, ce que l’accusation a fermement contesté. « Dans les locaux de la police, on torture, on tue, ce qui est dans les PV doit être pris avec des pincettes! », a lancé un des avocats de la défense, Me Peter Ngomo. « Ce procès est monté de toutes pièces! », a renchéri son confrère Me Joseph Amzati. Le procès a été suspendu et reprendra mercredi prochain, 2 novembre, avec la suite des interrogatoires des prévenus.

Par Jeune Afrique (avec AFP)

Canada: Deux tentatives de meurtre par arme à feu à Montréal

août 23, 2022
Des voitures de police sur Saint-Denis.

L’une des fusillades a eu lieu sur la rue Saint-Denis, dans un quartier achalandé de Montréal. Photo : Radio-Canada/Kolya Hubacek-Guilbault

Deux individus ont été gravement blessés par des tirs d’arme à feu mardi après-midi lors de deux tentatives de meurtre survenues respectivement dans le stationnement du centre commercial Rockland et dans une pizzeria de la rue Saint-Denis. Les deux hommes sont dans un état critique.

Selon le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Jean-Pierre Brabant, les deux tentatives de meurtre se sont produits à l’intérieur d’un laps de temps d’une quarantaine de minutes.

Il y a un appel qui a été logé vers 12 h 55 pour un homme atteint par balle dans le stationnement du centre commercial Rockland, a relaté l’agent Brabant.

Sur place, les policiers ont retrouvé un homme dans la trentaine gravement blessé par balle au haut du corps. Il a été aussitôt transporté dans un centre hospitalier, où il repose dans un état critique à la suite de manœuvres de réanimation cardio-respiratoires.

Un vaste périmètre a été érigé par la police dans le stationnement du centre Rockland pour permettre aux enquêteurs d’en apprendre davantage sur les circonstances de cette tentative de meurtre.

Plusieurs personnes ayant été témoins de la fusillade seront rencontrées par les enquêteurs. Les images captées par des caméras de surveillance seront aussi passées au peigne fin, a précisé l’agent Brabant.

Une quarantaine de minutes plus tard, les policiers étaient appelés dans une pizzeria du Quartier latin, sur la rue Saint-Denis, où un homme venait lui aussi d’être atteint par plusieurs coups de feu.

Gravement blessé, l’individu a été transporté dans un centre hospitalier, où il repose également dans un état critique.

L’agent Jean-Pierre Brabant n’était pas en mesure de préciser si ces deux tentatives de meurtre sont reliées entre elles au moment d’écrire ces lignes.

Les actes de violence par armes à feu sont devenus presque quotidiens, ces dernières semaines à Montréal.

Avec Radio-Canada

RDC-Meurtre d’un journaliste à Nyirangongo : le gouverneur militaire du Nord-Kivu interpellé

juillet 20, 2022

La Maison des journalistes de Goma, qui est le bureau de coordination des activités de l’Observatoire de la liberté de la presse en Afrique (Olpa), dans la partie est du Congo, lui demande de diligenter une enquête sérieuse afin d’élucider le mobile de cet acte et d’identifier ses auteurs afin de les déférer devant la justice pour répondre de leur forfait.

Après le meurtre de Michel Hangi, technicien à la radio-télévision communautaire Soleil levant, station émettant à Kiziba II dans le territoire de Nyirangongo, province du Nord-Kivu, le bureau de coordination des activités de l’Olpa dans la partie est du Congo, la Maison des journalistes de Goma, a adressé, le 19 juillet, une correspondance au gouverneur militaire de cette province dans laquelle il lui demande son intervention personnelle pour enquêter sur ce meurtre.

Dans cette correspondance signé par le secrétaire exécutif de l’Olpa, Alain Kabongo Ngoyi, la Maison des journalistes a dit porter à la connaissance du gouverneur militaire, le meurtre, en date du 17 juillet 2022 à 20 heures, au village Kiziba II, de Michel Hangi. Et de noter que cet incident malheureux est survenu au moment où ce professionnel de la presse revenait de sa rédaction et après avoir reçu un appel d’un inconnu désirant le rencontrer. «C’est à ce moment que les assaillants ont tiré à bout portant sur Michel Hangi et mort s’en est suivie. Le mobile de cet acte, moins encore, les auteurs matériels ou intellectuels demeurent jusqu’à ce jour inconnus », a souligné la Maison de journalistes.

Cette structure, qui condamne énergiquement ce crime ignoble contre un professionnel de la presse, a dit, par conséquent, prier le gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, de s’impliquer personnellement afin qu’une enquête sérieuse soit diligentée en vue d’élucider les circonstances de ce crime odieux et d’identifier les auteurs tant matériels qu’intellectuels de cet acte.

Avec Adiac-Congo par Lucien Dianzenza

RDC/Meurtre des experts de l’ONU : la Cour militaire autorise la comparution de Sonia Rolley

mars 2, 2021

Cette Cour dit attendre de la journaliste de la Radio France internationale (RFI), d’«aider l’humanité en mettant à la disposition de la justice congolaise des éléments dont elle aurait des preuves » au sujet de cet assassinat.

Sonia Rolley /RFI

La Cour militaire de l’ex-Kasaï-Occidental vient d’autoriser la comparution de la journaliste du service Afrique de RFI, Sonia Rolley, comme renseignant dans le procès des présumés meurtriers des experts de l’ONU au Kasaï. Cette autorisation, note radiookapi.net, a été demandée par le ministère public, qui pense que la journaliste pourrait « éclairer » la Cour militaire sur ce qu’elle sait de ce meurtre.

Dans sa sollicitation, le ministère public, le général Muwau a, en effet, rappelé que le journaliste de RFI, accréditée à Kinshasa au moment du meurtre des deux experts de l’ONU, de Zaida Catalan et Michael Sharp, tués en mars 2017 au Kasaï, avait réalisé beaucoup de reportages relatifs à ce meurtre.

Et de faire savoir que la journaliste avait également discuté avec l’une des personnes accusées d’avoir participé à ce meurtre, Jean Bosco Mukanda. «Sonia Rolley a fait beaucoup de reportages sur ce meurtre. Elle a parlé avec Jean Bosco Mukanda. Au lieu de dire des choses en dehors du prétoire, qu’elle vienne le dire ici », a-t-il argumenté. Pour lui, « ne pas vérifier ce que Sonia Rolley dit, on dira que la justice militaire a évité d’affronter la vérité ».

Accédant à la demande du ministère public, le président de céans a indiqué que la Cour s’était fait le devoir d’inviter la journaliste « afin qu’elle puisse aider l’humanité en mettant à la disposition de la justice congolaise des éléments dont elle aurait des preuves ». La source indique qu’en plus de Sonia Rolley, la Cour a également autorisé la comparution de Gabriel Ilunga et  pasteur Charles Boniface, responsable d’une radio émettant de Kananga.

Avec Adiac-Congo par Lucien Dianzenza 

Canada-Québec/Montréal: Mamadi Camara a eu «très peur», raconte son avocat

février 4, 2021

C’est rongé par la peur et dans une totale incompréhension que Mamadi III Fara Camara a passé plusieurs jours en détention, clamant son innocence, lui qui se serait visiblement trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment.

Faussement accusé de tentative de meurtre, Mamadi III Fara Camara (au centre) a retrouvé sa liberté mercredi à la suite d’un important revirement de situation.

© Marie-France Coallier Le Devoir Faussement accusé de tentative de meurtre, Mamadi III Fara Camara (au centre) a retrouvé sa liberté mercredi à la suite d’un important revirement de situation.

« Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il n’y avait aucune preuve directe, la preuve était circonstancielle. On parle de témoignages de témoins, qui ont décrit une agression, les cheveux du suspect, le manteau », explique Me Cédric Materne, qui représente celui qui a été faussement montré du doigt comme étant l’agresseur du policier Sanjay Vig.

Au lendemain du retrait des accusations de tentative de meurtre contre un agent, M. Camara prend du repos, a indiqué son avocat. Pour le moment, l’homme de 31 ans n’a pas souhaité s’adresser aux médias.

« Il est très content de revoir sa famille. Il va bien en ce moment, mais c’est certain qu’il est choqué. Nous lui avions parlé pendant sa détention et il avait très peur, il ne comprenait pas ce qui se passait », mentionne Me Materne.

Homme sans histoire

L’agent Vig a été sauvagement attaqué le 28 janvier dernier après avoir intercepté un automobiliste sur le boulevard Crémazie, en bordure de l’autoroute Métropolitaine. M. Camara est bel et bien celui qui a été arrêté par le policier, mais contrairement à ce qui a été avancé par les autorités, il n’a pas été l’auteur de l’altercation, mais plutôt un des témoins de celle-ci.

« M. Camara leur a dit qu’il n’était pas la personne qu’ils cherchaient. Ce qu’on lui reprochait ne correspondait pas avec le profil de M. Camara, qui est un homme qui n’a pas d’antécédents judiciaires, une personne au doctorat, une personne calme. Ça ne fonctionnait pas, mais ils l’ont quand même arrêté et accusé », souligne Me Materne.

Vendredi, la version du SPVM voulait qu’un automobiliste intercepté relativement à une infraction au Code de la sécurité routière s’en soit pris physiquement à un policier dans le secteur de Parc-Extension. Le SPVM rapportait « une altercation lors de laquelle le policier aurait été désarmé et blessé », mais ne pouvait préciser s’il avait été atteint par un projectile.

M. Camara a été arrêté après avoir lui-même alerté le 911. Il clamait son innocence depuis le début. C’est finalement l’analyse plus poussée d’une vidéo d’une caméra du ministère des Transports qui a disculpé le Montréalais.

Dans l’immeuble de huit logements où demeure M. Camara, les voisins s’expliquent mal comment ce futur père de famille, étudiant à Polytechnique, a pu vivre ce cauchemar.

« Les policiers sont débarqués ici et ils nous ont tous questionnés. À un certain moment, on m’a même demandé si j’avais vu l’arme », a confié un des voisins de M. Camara, qui a requis l’anonymat par crainte de représailles.

Avec Le Devoir par  Améli Pineda 

Lesotho : le Premier ministre part en Afrique du Sud à la veille de son inculpation pour meurtre

février 21, 2020

Un officier et le commissaire de police adjoint Paseka Mokete, au centre, avec des gardes de sécurité à l'extérieur de la Cour de justice de Maseru, le 21 février 202.

Un officier et le commissaire de police adjoint Paseka Mokete, au centre, avec des gardes de sécurité à l’extérieur de la Cour de justice de Maseru, le 21 février 202. © AP / Sipa 

Le Premier ministre Thomas Thabane, sur le point d’être inculpé vendredi du meurtre de sa précédente épouse, est « parti » pour l’Afrique du Sud voisine. Ses proches invoquent des « raisons médicales ».

« S’il est établi qu’il a en réalité essayé d’éviter l’inculpation, nous lancerons un mandat d’arrêt » contre le Premier ministre, a prévenu le numéro 2 de la police du Lesotho, Paseka Mokete.

Thomas Thabane devait être officiellement accusé vendredi du meurtre de sa précédente épouse, Lipolelo Thabane, assassinée le 14 juin 2017 alors qu’elle rentrait chez elle en voiture dans la capitale Maseru.

Ce crime est intervenu deux jours seulement avant la prestation de serment de Thomas Thabane au poste de Premier ministre. Le couple était alors en instance de divorce.

Après avoir piétiné pendant plus de deux ans, l’enquête s’est accélérée ces dernières semaines.

« Contrôle médical »

La nouvelle épouse de Thomas Thabane, Maesaiah, âgée de 43 ans, a été inculpée début février du meurtre de sa rivale. Elle est actuellement en liberté sous caution.

Vendredi, le Premier ministre lui-même était convoqué devant un tribunal de Maseru pour se voir notifier formellement son inculpation pour meurtre dans cette même affaire.

« Il ne vient pas au tribunal, il est parti pour un contrôle médical en Afrique du Sud », a cependant annoncé à son secrétaire, Thabo Thakalekoala, précisant que Thomas Thabane, âgé de 80 ans, était arrivé jeudi en Afrique du Sud voisine.

« C’est un contrôle de routine. Il va régulièrement en Afrique du Sud », a ajouté Thabo Thakalekoala. « Quand les médecins estimeront qu’il va bien, ils le laisseront partir », a-t-il encore dit.

« Nous avons été informés qu’il est parti pour un contrôle médical de routine », a confirmé le numéro 2 de la police, Paseka Mokete. « Selon des sources, il est en Afrique du Sud. On attend de parler avec son avocat qui doit nous dire où il se trouve exactement », a-t-il ajouté.

Appel téléphonique suspect

La police a assuré avoir « beaucoup d’éléments contre le Premier ministre ». « Son téléphone n’est pas la seule preuve que vous avons. Il y a beaucoup d’autres preuves », a affirmé Paseka Mokete sans plus de détails.

Un appel téléphonique suspect, passé depuis le téléphone portable du Premier ministre, a été localisé à l’endroit du meurtre le jour du crime, selon la police.

« La réalité est qu’à mon âge, j’ai perdu l’essentiel de mon énergie », a-t-il expliqué.

Avant de prendre ses fonctions de chef de gouvernement en juin 2017, Thomas Thabane avait déjà occupé ce poste de 2012 à 2015. Il avait été contraint momentanément à l’exil en Afrique du Sud après une tentative de coup d’Etat militaire en 2014.

Lors de sa dernière investiture, le 16 juin 2017, deux jours seulement après le meurtre de Lipolelo Thabane, Thomas Thabane avait prêté serment aux côtés de celle qui allait devenir sa nouvelle épouse, Maesaiah.

Le couple a ensuite assisté aux obsèques de Lipolelo Thabane, avant de convoler en justes noces deux mois plus tard.

Par Jeuneafrique avec AFP

États-Unis/ New York: interpellation d’un garçon de 14 ans soupçonné du meurtre d’une étudiante

février 15, 2020

Un adolescent de 14 ans a été interpellé par la police de New York, qui le soupçonne d’avoir poignardé à mort une étudiante de 18 ans, début décembre, dans un parc du quartier de Harlem, meurtre qui avait suscité un vif émoi. Le garçon était recherché depuis plusieurs semaines par la police, qui l’a arrêté vendredi soir, sans incident, a indiqué ce samedi 15 février le chef du NYPD, la police de New York, Dermot Shea, lors d’une conférence.

Etudiante en première année à la prestigieuse université de Barnard, Tessa Majors aurait été attaquée dans le parc Morningside par trois adolescents qui voulaient la voler. Dans ce parc qui sépare le quartier des universités du reste de Harlem, l’incident aurait dégénéré, l’un des assaillants la poignardant avant de s’enfuir. La jeune femme est décédée de ses blessures à l’hôpital peu après.

Rapidement identifié comme principal suspect, l’adolescent devait se présenter aux autorités mi-décembre, mais serait descendu brusquement du taxi qui l’emmenait au commissariat pour être entendu. «Nous sommes confiants dans le fait que la personne se trouvant actuellement en détention est celle qui a poignardé» Tessa Majors, a déclaré Dermot Shea.

L’adolescent a été inculpé ce samedi d’homicide volontaire et de vol, puis placé en détention à la demande du procureur Cyrus Vance, qui a mis en avant le risque de fuite. Il sera présenté mercredi à un juge, a indiqué le procureur Vance. Dans cette procédure, l’adolescent ne sera pas considéré comme mineur sur le plan pénal, comme le permet la loi de l’Etat de New York.

Une affaire particulièrement sensible

Cyrus Vance a indiqué que l’enquête avait permis de réunir une série d’éléments mettant en cause le suspect, dont un enregistrement vidéo, des témoignages et des analyses ADN. Il a également laissé entendre que le suspect s’était lui-même incriminé lors de son audition. Un complice présumé, âgé de 13 ans, a été inculpé mais sera lui jugé devant un tribunal pour enfants.

L’affaire est particulièrement sensible car elle implique une victime blanche et un suspect noir mineur. Elle fait écho au célèbre scandale des «Central Park Five», qui avait vu cinq adolescents issus de minorité condamnés à tort pour le viol à Central Park, en 1989, d’une joggeuse blanche, laissée pour morte dans le parc.

Le procureur Vance a laissé entendre que ce contexte explosif expliquait, en partie, pourquoi l’inculpation du suspect avait pris si longtemps. «Nous avons affaire à un garçon de 14 ans et nous accorderons une grande vigilance à préserver ses droits», a assuré Cyrus Vance. «Je veux que les New-Yorkais sachent que nous prenons un engagement d’équité dans ce dossier.»

Par Le Figaro avec AFP

Inde : colère après un nouveau cas de viol collectif suivi d’un meurtre

novembre 30, 2019

Quatre hommes ont été arrêtés après la mort d’une jeune femme de 27 ans dans le Sud de l’Inde.

Des centaines de personnes ont fait le siège samedi 30 novembre d’un commissariat en Inde où se trouvaient quatre hommes arrêtés pour le viol collectif et le meurtre d’une jeune femme.

Des renforts de police ont dû intervenir pour assurer la sécurité du commissariat d’Hyderabad (sud). Les quatre suspects devaient comparaître devant un magistrat plus tard dans la journée de samedi.

Parallèlement, des policiers ont repoussé à coups de bâtons une foule venue se rassembler devant le bâtiment d’Hyderabad où la jeune vétérinaire âgée de 27 ans aurait été suppliciée et son corps brûlé.

Selon la police, la jeune vétérinaire avait été enlevée mercredi soir au moment où elle reprenait son scooter. Les quatre hommes auraient crevé l’un des pneus de son scooter en son absence puis lui auraient proposé leur aide à son retour.

La victime a appelé sa soeur cadette pour lui expliquer qu’elle était en panne et qu’un groupe d’hommes lui avaient proposé de réparer son scooter, se disant «effrayée» selon le témoignage de cette soeur à la police. La soeur a voulu ensuite la rappeler mais son téléphone était débranché. Selon la police, les restes carbonisés du corps de la jeune femme ont été découverts jeudi matin. Le corps avait été placé dans une couverture puis arrosé d’essence avant d’être incendié.

Malgré l’arrestation rapide des quatre suspects, l’affaire a révulsé le pays où les violences sexuelles font régulièrement la une depuis le viol collectif d’une étudiante à bord d’un autobus à New Delhi en 2012, qui avait suscité une indignation internationale.

Des manifestations de protestation ont été organisées dans plusieurs villes outre Hyderabad et l’affaire a suscité des dizaines de milliers de commentaires sur Twitter.

«Les coupables doivent recevoir le châtiment le plus ferme», a tweeté le premier ministre de l’Etat du Rajasthan, Ashok Gehlot. «Comment peut-on faire subir à un être humain une violence si terrible ?», a commenté l’opposant Rahul Gandhi, ex-président du parti du Congrès.

Un ministre du Telegana, l’Etat où se trouve Hyderabad, a provoqué la colère de groupes féministes en déclarant que la jeune femme aurait pu être sauvée si elle avait appelé la police plutôt que sa soeur. «Maintenant, on fait porter la faute à la victime», s’est insurgée Swati Maliwal, cheffe de la Commission des femmes à Delhi.

Par Le Figaro avec AFP

Canada: Un homme condamné à la prison à vie pour le meurtre violent de son ex-conjointe

novembre 21, 2019
Silva Koshwal est condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 18 ans pour le meurtre de son ex-petite amie, Nadine Skow.

© Service de police d’Edmonton
 

Le père de la victime, Harvey Skow, est satisfait de la sentence et estime que justice a été rendue. Il explique cependant que les circonstances de la mort de sa fille laissent une trace douloureuse : j’aime ma fille et elle me manque beaucoup, ajoute-t-il en ravalant ses larmes.

«On peut tourner la page.» – Harvey Skow, père de la victime

En août 2015, l’Edmontonien a poignardé la femme de 38 ans plus de 100 fois à son domicile, puis a mutilé son corps.

La scène du crime était d’une telle violence que l’un des premiers policiers arrivés sur les lieux a dû prendre un congé pour cause de stress. Silva Koshwal a été reconnu coupable en août 2019.

La procureure de la Couronne, Laurie Trahan, accepte la décision, mais elle aurait préféré que la période de la libération conditionnelle soit plus longue.

«C’était un cas très difficile.» – Laurie Trahan, procureure de la Couronne

Si sa libération conditionnelle est acceptée, Silva Koshwal fera l’objet d’une mesure d’expulsion vers le Soudan du Sud, son pays d’origine.

Par Nassima Way avec des informations de Janice Johnston