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Un Canadien est arrêté au Mexique après la mort d’une Britanno-Colombienne

mars 6, 2023
Gros plan de Kiara Agnew.

Kiara Agnew, 23 ans, a été retrouvée morte au Mexique, vendredi, par les autorités locales. Un homme canadien est détenu en lien avec sa mort. Photo : Photo Fournie par Katlyn Levesque

Une femme de Dawson Creek, en Colombie-Britannique, a été retrouvée morte vendredi dans un complexe hôtelier du Mexique et un Canadien a été arrêté en lien avec sa mort.

Les procureurs mexicains n’ont pas divulgué le nom de la victime ni de la personne arrêtée.

Selon sa famille, il s’agit de Kiara Agnew, 23 ans, originaire de Plaster Rock, au Nouveau-Brunswick, qui a déménagé à Dawson Creek, en Colombie-Britannique, à l’adolescence.

Dans une publication sur Twitter, vendredi, les autorités policières locales écrivent qu’une femme a été retrouvée sans vie avec des marques de violence dans un hôtel de Playa del Carmen, et que la police a arrêté une personne d’origine étrangère pour un possible féminicide.

Affaires Mondiales Canada confirme qu’une personne de citoyenneté canadienne est morte au Mexique et qu’une autre est en détention. Ottawa indique aussi que des agents consulaires fournissent une assistance aux familles.

Selon Katlyn Levesque, la tante de la jeune femme, Kiara Agnew allait avoir 24 ans le 11 mars.

Elle raconte que celle-ci avait hâte d’aller fêter son anniversaire au Mexique avec son petit ami. Elle parlait d’aller faire de l’apnée, de visiter des ruines et des plages.

La tante dit avoir parlé à sa nièce pour la dernière fois jeudi dernier.

C’est un voyage qui a rapidement tourné au cauchemar pour la jeune fille et sa famille. On m’a dit qu’elle a été trouvée morte à l’hôtel. J’étais sous le choc lorsque je l’ai appris et je le suis encore, confie-t-elle.

Elle ajoute que la famille attend les résultats d’une autopsie pour connaître la cause exacte du décès.

Katlyn Levesque souligne que sa nièce a toujours aimé voyager et qu’elle était passionnée des animaux.

Elle affirme que la mort de Kiara est une vraie tragédie pour toutes les personnes touchées.

Radio-Canada avec les informations de Tom Popyck

Le Mexique, terre promise des migrants… américains

octobre 16, 2022
Le Mexique, terre promise des migrants... americains
Le Mexique, terre promise des migrants… américains© AFP/Guillermo ARIAS

Acontre-courant des migrants magnétisés par l’eldorado américain, Gabriel Zarate, 38 ans, a quitté San Diego et la Californie pour vivre à Tijuana, la ville frontalière mexicaine à la réputation sulfureuse.

Comme lui, un nombre croissant d’Américains vivent au Mexique, où ils trouvent la vie moins chère et plus douce, au risque d’agacer des Mexicains dépourvus de leur pouvoir d’achat.

« Cela fait maintenant quatre ans que j’habite à Tijuana », raconte celui qui traverse la frontière pour aller travailler à San Diego comme professeur d’anglais auprès d’étudiants étrangers, et revient le soir.

« L’une des principales raisons c’est le coût de la vie. C’est significativement moins cher qu’en Californie », explique cet Américain d’origine chilienne.

« A San Diego, j’habitais un studio à 1.275 dollars par mois. Ici c’est à peu près la moitié », abonde son voisin et collègue Mike Rachfal, 36 ans, également professeur d’anglais à San Diego, le plus souvent en télé-travail depuis Tijuana.

« J’adore les Mexicains, la nourriture mexicaine », reprend Gabriel Zarate, qui a vécu plusieurs années en Amérique latine.

Tijuana est l’une des villes mexicaines où les prix de l’immobilier augmentent le plus vite (+10,7 % au premier trimestre 2022, selon la Société hypothécaire fédérale SHF). « Plus de 80 % de nos clients et visiteurs sont d’origine américaine », selon l’association locale des professionnels de l’immobilier de Tijuana (Cepibc).

« Le prix moyen des biens qu’ils achètent oscille autour de 270.000 dollars. Nos prix sont trois fois inférieurs à ce que coûterait le même bien aux Etats-Unis« , souligne sa présidente, Ruth Sastre.

« Welcome to Tijuana… »

Des immeubles neufs sortent de terre à Tijuana, avec des panneaux en anglais et des prix en dollars.

A Rosarito, une extension de Tijuana le long des plages du Pacifique, vivent entre « 10 et 12.000 Américains », estime Jesus Rincon Vargas, président de la Chambre locale de la construction, évoquant un boom immobilier « commencé il y a une dizaine d’années ».

« Welcome to Tijuana/tequila, sexo, marijuana »: 25 ans après l’inoubliable refrain de Manu Chao, Tijuana est à l’image du Mexique, accueillante, dynamique, attachante et violente (plus de 1.000 assassinats rien qu’en 2022, des règlements de compte pour la plupart).

« La sécurité, c’est comme dans toutes les grandes villes. Il y a toujours des endroits plus compliqués que les autres », relativise Gabriel Zarate.

Au total, 1,6 million d’Américains vivent au Mexique, selon l’ambassade des Etats-Unis qui ne tient pas de registres officiels. Comme les Européens, ils peuvent résider pendant six mois avec un simple visa de touriste.

Mexico cosmopolite

La zone frontalière n’est pas la seule à attirer les Américains. Depuis le début de la pandémie, la capitale Mexico fait face à « un afflux important de nomades digitaux », selon une porte-parole de WeWork (location d’espaces de co-travail), Cristina Sancen.

« Mexico dispose d’un climat inégalable. C’est de plus une ville cosmopolite, en plein développement, avec la présence de start-ups et de grandes entreprises », ajoute-t-elle.

« Mexico ressemble à une sorte de portail pour des entreprises en développement », confirme Brian McDonald, 34 ans, un développeur de logiciels originaire de l’Oklahoma, installé dans la capitale depuis plus d’un an.

Kirsty Hall a jeté son dévolu sur le « DF » –Distrito federal, l’ancien nom de la capitale– pour travailler à distance avec une start-up à San Francisco.

« Je peux me promener partout ici, faire du vélo. Les transports publics sont impressionnants et très bon marché. Les gens sont accueillants », se réjouit l’Ecossaise de 23 ans.

Les étrangers adorent les quartiers du centre-ville (la Roma, Condesa, Juarez), très agréables à vivre avec leurs parcs, rues arborées et bâtiments datant du XIXe siècle.

Au premier trimestre 2022 les prix des logements ont augmenté de 6,4 % dans la zone métropolitaine de la vallée de Mexico, d’après l’indice de la Société hypothécaire fédérale (SHF).

La faute aux Américains ou à l’inflation ? « J’ai entendu dire qu’il y avait des préjugés envers les +digital nomads+, mais je n’en ai jamais fait l’expérience », raconte un Polonais, Blazej Mosinski, venu à Mexico « pour raison financière » au lieu d’aller faire un stage à San Francisco.

En début d’année, une Américaine a posté sur Twitter un message a priori innocent : « Faites-vous plaisir et venez travailler à distance à Mexico city – c’est vraiment magique ».

Effacé depuis, sa phrase a été tournée en dérision sur les réseaux sociaux par les Mexicains pour illustrer la congestion des transports publics, et même le tremblement de terre du 19 septembre dernier.

Par Le Point avec AFP

Coronavirus: le point sur la pandémie dans le monde

octobre 22, 2021
Coronavirus: le point sur la pandemie dans le monde
Coronavirus: le point sur la pandémie dans le monde© AFP/Dimitar DILKOFF

Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants: un point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19 dans le monde.

Le Kremlin blâme les Russes

Le Kremlin a reconnu vendredi l’échec de sa campagne de vaccination anti-Covid en comparaison à l’Europe, mais a pointé du doigt la responsabilité de la population, en pleine vague épidémique meurtrière.

La Russie a enregistré vendredi de nouveaux records quotidiens de décès et de contaminations, avec 1.064 morts et 37.141 infectés recensés.

A peine un tiers des Russes se sont fait vacciner depuis décembre sur fond de méfiance à l’égard des vaccins développés par la Russie.

Record de décès en Ukraine

L’Ukraine a enregistré vendredi un record de nouvelles contaminations et de décès dus au coronavirus, pour la deuxième journée consécutive, alors que la capitale, Kiev, s’apprête à réintroduire des restrictions strictes.

Selon les chiffres du gouvernement, 23.785 nouvelles infections ont été recensées ces dernières 24 heures et 614 personnes sont mortes dans cette ex-république soviétique, dont le système de santé manque cruellement de ressources.

France: près de 600 soignants suspendus en Guadeloupe

En Guadeloupe (Antilles françaises), l’Agence régionale de santé (ARS) a annoncé que la suspension de près de 600 soignants qui refusent l’obligation vaccinale « était en cours ».

Au final, l’ARS se félicite d' »une phase plutôt positive »: environ 66 % des soignants sont désormais vaccinés en Guadeloupe, contre quelque 30 à 40 % dans les semaines précédentes.

Sur l’île, qui a connu une flambée épidémique cet été, les indicateurs sont désormais très en baisse, bien que le virus « continue de circuler », selon les autorités. En conséquence, les restrictions sanitaires devraient s’alléger.

Australie: Melbourne célèbre la fin des confinements

Les habitants de Melbourne ont profité vendredi de la réouverture de la ville après l’une des plus longues séries de confinements au monde pour se rendre dans les bars, restaurants ou chez le coiffeur.

Depuis le début de la pandémie, les cinq millions de Melbournais ont dû rester enfermés chez eux pendant plus de 260 jours au total, en six confinements. Mais maintenant que 70 % des personnes éligibles à Melbourne et dans l’État de Victoria (sud-est) sont entièrement vaccinées, les restrictions qui ont débuté le 5 août sont levées.

La pandémie, aubaine pour le vélo « made in Portugal »

Les commandes de vélos se sont envolées au Portugal, numéro un en Europe pour la fabrication de bicyclettes, avec la crise sanitaire.

Le secteur souffre toutefois des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement mondial, les délais de livraison de composants pouvant aller « jusqu’à deux ou trois ans » de la part des fournisseurs, majoritairement asiatiques, selon le responsable export d’une usine d’assemblage de vélos dans le nord du pays.

En 2020, le Portugal a produit 2,6 millions de bicyclettes, dont la quasi-totalité a été exportée, ce qui le place au premier rang européen devant l’Italie et l’Allemagne, selon Eurostat.

Plus de 4,9 millions de morts

La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 4.926.579 morts dans le monde depuis que le bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles vendredi à 10H00 GMT.

Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 733.218 décès pour 45.301.092 cas recensés, selon le comptage de l’université Johns Hopkins.

Après les États-Unis, les pays les plus touchés sont le Brésil avec 604.679 morts, l’Inde (453.042 morts), le Mexique (285.669 morts) et la Russie (228.453 morts).

Avec AFP par burx-npk/ber/mba

Mexique: déploiement policier dans un camp de migrants haïtiens

septembre 23, 2021
Mexique: deploiement policier dans un camp de migrants haitiens
Mexique: déploiement policier dans un camp de migrants haïtiens© AFP/PEDRO PARDO

La tension régnait jeudi dans un camp de migrants haïtiens installé dans la ville mexicaine de Ciudad Acuña (nord), à la frontière avec les États-Unis, après le déploiement d’une centaine de policiers mexicains, ont constaté des journalistes de l’AFP.

« Ils vont nous expulser ? », demande, visiblement angoissé, un homme après le déploiement des patrouilles. « Je n’ai rien dans mon pays. Que vont-ils faire ? », demande au bord des larmes une Haïtienne, qui dit s’appeler Sonia.

Les forces de l’ordre se sont déployées après l’annonce faite par l’Institut national des migrations (INM) indiquant que la situation des migrants serait examinée afin de les renvoyer dans la ville où ils ont initialement déposé leur demande d’asile.

« Ceux qui sont entrés (au Mexique) et ont demandé l’asile doivent poursuivre leurs démarches devant les instances où leur demande a été déposée », a expliqué à des journalistes Francisco Garduño, l’envoyé spécial de l’INM à Ciudad Acuña.

Cette demande doit permettre à terme aux migrants clandestins de rester légalement au Mexique et d’éviter l’expulsion, dans l’attente d’une entrée éventuelle aux États-Unis.

Les policiers sont arrivés à l’aube près du parc où sont massés depuis près d’une semaine plusieurs centaines de migrants, a constaté l’AFP.

Les forces de l’ordre mexicaines se sont postées le long du fleuve Rio Grande, traversé quotidiennement par des centaines de clandestins qui vont et viennent d’une rive à l’autre pour tenter de s’approvisionner en nourriture et médicaments.

Plusieurs véhicules des garde-frontières américains étaient visibles du côté américain de la frontière. Un hélicoptère survole également la zone en permanence, selon les journalistes de l’AFP.

« Nous sommes venus pour coordonner l’assistance à cette population qui se retrouve en situation de vulnérabilité. Le respect de ces personnes est garanti », a assuré Francisco Garduño.

Des fonctionnaires de l’INM étaient présents au début du déploiement des forces de sécurité, avant de se retirer, selon l’AFP.

Des dizaines de milliers de migrants, pour la plupart des Haïtiens, s’entassent depuis plusieurs semaines dans les villes mexicaines de Tapachula, à la frontière sud avec le Guatemala, et de Ciudad Acuña, à la frontière du Texas.

Fuyant la pauvreté et le chaos, ils cherchent à gagner les États-Unis, pour nombre d’entre eux après avoir traversé une douzaine de pays comme le Panama et la Colombie, où quelque 19.000 migrants, en majorité Haïtiens, sont également massés à la frontière.

Des centaines de migrants ont été expulsés par avion cette semaine vers Port-au-Prince par les autorités américaines.

Le Mexique a affecté 28.395 soldats à la surveillance des frontières, selon le gouvernement, qui a indiqué mercredi que 147.033 migrants irréguliers avaient été interceptés jusqu’à présent en 2021.

Cette nouvelle vague de migration a été déclenchée après que Washington a prolongé le statut de protection temporaire (TPS) pour tous les Haïtiens qui se trouvaient aux États-Unis le 29 juillet ou avant. Cette décision a incité des milliers de personnes à se précipiter vers la frontière américaine.

Avec Le Point avec AFP

Deux têtes découvertes dans des bureaux de vote au Mexique

juin 7, 2021

Deux têtes humaines ont été découvertes dans des bureaux de vote de la ville mexicaine de Tijuana, frontalière des États-Unis, lors des élections de dimanche au Mexique, ont rapporté les autorités locales.

Lors d'un premier incident, un homme s'est approché du bureau de vote et a jeté une tête humaine à l'intérieur.

© JORGE DUENES/Reuters Lors d’un premier incident, un homme s’est approché du bureau de vote et a jeté une tête humaine à l’intérieur.

Lors d’un premier incident, alors que les bureaux de vote étaient ouverts depuis un peu plus d’une heure, un homme s’est approché et a jeté une tête humaine à l’intérieur, selon un rapport du bureau du procureur de l’État de Basse-Californie.

Le vote a été momentanément perturbé et l’intervention de la police a été nécessaire pour emporter la tête.

Quelques heures plus tard, dans un bureau de vote de la même zone, un homme s’est approché et a laissé une autre tête ainsi que des restes humains démembrés dans une boîte en bois, placée juste à côté de l’urne.

À proximité d’un autre bureau de vote, des sacs contenant des restes humains ont également été découverts, selon le rapport du procureur.

Cette suite d’incidents s’est produite dans la même circonscription électorale de Tijuana, en bordure de San Diego, en Californie.

D’autres macabres découvertes

Au coeur des violences liées à la drogue, Tijuana a déjà été le théâtre de découvertes macabres de restes humains.

Il y a quelques années, un corps nu avait été retrouvé pendu à un pont, les doigts et la langue coupés, cousus ensemble et placés autour de son cou.

Un autre homme a été retrouvé pendu, nu et avec ses organes génitaux dans la bouche.

Le Mexique a organisé des élections dimanche pour renouveler les 500 sièges de la Chambre des députés et élire plus de 20 000 responsables locaux. La campagne a été marquée par des violences, avec 91 politiciens tués depuis septembre, dont 36 candidats ou pré-candidats, selon le cabinet de conseil Etellekt.

Selon les chiffres officiels, plus de 300 000 personnes ont été tuées au Mexique depuis 2006, année où le gouvernement fédéral a lancé une opération militaire d’envergure contre les cartels de la drogue.

Avec  CBC/Radio-Canada

Mexique: un ancien maire arrêté pour complicité dans l’assassinat d’une journaliste

décembre 17, 2020

Un ancien maire de l’Etat de Chihuahua, dans le nord du Mexique, a été arrêté jeudi 17 décembre pour «complicité» dans l’assassinat en 2017 de la journaliste Miroslava Breach, a indiqué le bureau du procureur général. Un tribunal de Chihuahua «est parvenu à établir la probable responsabilité» de Hugo Amed Shultz, ancien maire de la municipalité de Chinipas, pour avoir «recherché et fourni des informations à un groupe du crime organisé qui a ordonné et exécuté le meurtre», a déclaré le bureau du procureur dans un communiqué, sans apporter plus de détails.

Pour ce crime, un juge fédéral a condamné à 50 ans de prison Juan Carlos Moreno, dit «El Larry», accusé d’être l’un des auteurs matériels du meurtre de la journaliste spécialisée dans les questions de droits de l’homme, de trafic de drogue et de corruption.

Lors de l’audition de Carlos Moreno, il a été révélé que des politiciens avaient enregistré des conversations téléphoniques avec la journaliste, correspondante du quotidien La Jornada, qui auraient été remises à Hugo Amed Shultz, membre du Parti d’action nationale (PAN, conservateur). L’ancien maire de Chinipas, «avec le soutien des anciens dirigeants du PAN dans l’Etat de Chihuahua, a fait pression sur Miroslava Breach pour qu’elle révèle ses sources concernant un reportage qui indiquait que des membres de diverses organisations criminelles (…) étaient candidats à des fonctions électives», a indiqué La Jornada jeudi après l’arrestation de Hugo Amed Shultz.

La journaliste, originaire de Chinipas, a reçu huit balles dans la tête le 23 mars 2017, alors qu’elle quittait sa maison pour emmener son fils à l’école.

Le Mexique est considéré comme l’un des pays les plus dangereux pour les journalistes, avec plus d’une centaine d’assassinats depuis 2000, dont sept cette année. Plus de 90% de ces crimes restent impunis, selon les organisations de défense de la liberté de la presse Reporters sans frontières (RSF) et Article 19. Le dernier meurtre en date est celui d’Israel Vazquez du quotidien El Salmantino. Des inconnus ont ouvert le feu sur lui le 9 novembre alors qu’il couvrait la découverte de restes humains dans l’Etat violent de Guanajuato.

Par Le Figaro avec AFP

Situation du coronavirus au Brésil, Mexique et Guatemala

juin 19, 2020

Coronavirus: Le Brésil franchit le cap du million de contaminations

Le Brésil a dépassé vendredi le cap du million de cas de contaminations confirmées de coronavirus, après un record de nouveaux cas quotidiens, a annoncé vendredi le ministère de la Santé.

Le plus grand pays d’Amérique latine compte au total 1.032.913 cas de contamination après un bond très important de 54.771 nouveaux cas d’infection en une journée et déplore 48.954 décès, après 1.206 morts supplémentaires en 24 heures, selon ces données jugées très sous-estimées par les scientifiques.

Mexique: le coronavirus a fait plus de 20.000 morts

Le bilan de l’épidémie de Covid-19 au Mexique a dépassé vendredi le seuil des 20.000 morts, a annoncé le gouvernement, qui a également fait état de plus de 5.000 nouveaux cas de contamination en une seule journée. Le nouveau coronavirus a fait 647 décès supplémentaires en 24 heures, ce qui porte le bilan de la pandémie au Mexique à 20.394 morts, a indiqué au cours d’une conférence de presse le directeur de l’Epidémiologie, José Luis Alomia. En une journée, 5.030 nouveaux cas de contamination ont été recensés, portant le total à 170.485 dans le pays, a-t-il précisé.

Coronavirus: le ministre de la Santé limogé au Guatemala

Le président du Guatemala, Alejandro Giammattei, a limogé vendredi le ministre de la Santé Hugo Monroy, critiqué pour la stratégie sanitaire mise en oeuvre pour lutter contre la pandémie de coronavirus, qui a contaminé près de 12.000 personnes et fait plus de 400 morts dans le pays. Outre le ministre, trois vice-ministres ont été relevés de leur fonctions, a annoncé à la presse le responsable de la communication de la présidence, Victor Valenzuela.

Monroy est remplacé par Amelia Flores, qui a déjà occupé plusieurs postes au sein du ministère de la Santé. La gestion de l’épidémie dans le pays d’Amérique centrale de 17 millions d’habitants a fait l’objet de vives critiques. Les hôpitaux se sont vite retrouvés saturés et le ministère a été accusé d’avoir caché des informations sur la pandémie.

Les personnels de santé se plaignent également du manque de matériels de protection. Au moins 400 soignants ont été contaminés et huit sont morts depuis la détection d’un premier cas dans le pays le 13 mars. Selon les derniers chiffres officiels, le pays a enregistré 11.251 cas déclarés de Covid-19 et 432 morts. Pour tenter de freiner l’épidémie, le gouvernement a notamment ordonné la fermeture des centres commerciaux, interdit les transports publics, limité la circulation et imposé un couvre-feu partiel.

Par Le Figaro avec AFP

Mexique: un juge et son épouse assassinés par un commando armé

juin 16, 2020

Un juge fédéral qui avait enquêté sur des affaires liées au crime organisé a été tué par balle mardi avec son épouse à son domicile dans l’Etat de Colima (ouest), a annoncé la Cour suprême. Le juge Uriel Villegas se trouvait chez lui, lorsque des hommes armés ont fait irruption et ouvert le feu. Le juge et son épouse ont été tués. Deux mineurs, les enfants du magistrat, et une employée de maison ont survécu à l’attaque.

«Nous demandons aux autorités compétentes leur soutien pour garantir la sécurité des juges fédéraux et de leurs familles, et que les responsabilités correspondantes fassent l’objet d’enquête et soient déterminées», a déclaré Arturo Zaldivar, président de la Cour suprême. Le secrétariat à la Sécurité a également condamné le meurtre du juge et de sa femme. Le bureau du procureur général a annoncé sur son compte Twitter qu’il «prenait en charge pleinement» l’enquête sur cette attaque.

Le juge travaillait depuis février dans un tribunal pénal fédéral dans la ville de Colima, capitale de l’État du même nom. Auparavant, il avait été juge dans l’État de Jalisco et, selon la presse mexicaine, il avait été en charge de l’affaire Ruben Oseguera, du nom du fils de Nemesio Oseguera «El Mencho», chef du puissant cartel Jalisco Nueva Generacion. Uriel Villegas avait ordonné le transfert d’Oseguera Jr. vers une prison d’Oaxaca en 2018, d’où il a été extradé vers les États-Unis en février.

Par Le Figaro avec AFP

Mexique: une «grève nationale des femmes» prévue le 9 mars

février 21, 2020

 

Les responsables politiques mexicains, du président jusqu’aux membres du Congrès, ont exprimé leur soutien vendredi à une «grève nationale des femmes» sans précédent prévue le 9 mars pour protester contre la recrudescence des violences faites aux femmes. L’initiative a été lancée mardi à travers les réseaux sociaux par le collectif féministe Brujas del Mar, originaire de l’Etat de Veracruz (est), avec le slogan «El nueve ninguna se mueve» («Le neuf, personne ne bouge»).

Selon des chiffres officiels qui sont sans doute en-dessous de la réalité, le Mexique a enregistré 1.006 féminicides en 201, soit un bond de 136% depuis 2015. Le pays a été bouleversé récemment par le meurtre sauvage d’une jeune femme de 25 ans par son conjoint et par la mort d’une fillette de sept ans torturée par plusieurs personnes.

Arussi Unda, représentante du collectif Brujas del Mar, a affirmé que la mobilisation du 9 mars ne visait aucune institution ni aucune personne en particulier. «Il ne s’agit pas de Lopez Obrador, ni du (parti conservateur) PAN ni du (centriste) PRI», a-t-elle déclaré sur la radio Grupo Formula.

«Que les femmes manifestent, elles ont toutes ce droit, elles sont libres. Notre gouvernement garantit le droit d’être en désaccord», a commenté vendredi le président Andres Manuel Lopez Obrador lors de son point de presse quotidien, assurant que les femmes choisissant de faire grève ne subiront «pas de représailles».

La maire de Mexico Claudia Sheinbaum a dit avoir ordonné aux organismes dépendants de la municipalité de ne pas prendre de sanctions contre les grévistes. Mêmes directives du côté des instances judiciaires, des sénateurs et députés du pays ainsi que des universités publiques et privées, que les grévistes soient des employées ou des étudiantes. Le géant des médias Televisa a fait savoir vendredi dans un communiqué que ses employées avaient «toute liberté» de se joindre à la grève nationale sans «aucune conséquence sur leur situation professionnelle».

Beatriz Gutierrez Müller, épouse du président mexicain, a soutenu la grève dans un premier temps, allant même jusqu’à partager jeudi l’appel à mobilisation sur les réseaux sociaux, avant de changer de pied quelques heures plus tard et de soutenir un mouvement anti-grève sous le slogan «Le 9 je me bouge!».

Par Le Figaro avec AFP

Trump dément avoir envisagé de mettre des alligators à la frontière des États-Unis

octobre 2, 2019

 

Donald Trump a contesté mercredi des informations du New York Times selon lesquelles il aurait envisagé de créer des tranchées remplies d’alligators pour empêcher les migrants de traverser la frontière séparant le Mexique et les États-Unis.

«Le presse essaye de vendre l’idée selon laquelle je voulais un fossé rempli d’alligators et de serpents avec des barrières électriques et des pics pointus à la frontière sud», a tweeté le président américain. «Je suis peut-être dur sur la sécurité aux frontières, mais pas à ce point. La presse est devenue folle. Fake News!» a-t-il ajouté.

Le locataire de la Maison-Blanche réagissait à un long article du New York Times évoquant sa frustration dans la lutte contre l’immigration clandestine. Selon le quotidien, il aurait en particulier évoqué, lors d’échanges avec son équipe, la possibilité de tirer dans les jambes des migrants tentant de traverser la frontière mythique pour rejoindre les États-Unis.

Par Le Figaro.fr avec AFP