L’Italie placera en quarantaine « dans les prochaines heures » toute la Lombardie, dont la capitale économique du pays Milan, ainsi que la région de Venise, le nord de l’Emilie-Romagne et l’est du Piémont, ont annoncé samedi soir plusieurs médias italiens.
Le décret gouvernemental prévoit aussi une quarantaine pour une partie de la Vénétie, la région de Venise, et de l’Emilie-Romagne, notamment les villes de Parme et Rimini, soit environ 540 000 personnes dans les zones urbaines.
Les déplacements pour entrer et sortir de ces zones seront strictement limités durant la quarantaine, qui restera en vigueur jusqu’au 3 avril, selon ce projet de décret du gouvernement.
La date d’entrée en vigueur du décret n’était toutefois pas précisée par les médias locaux, mais annoncée comme « imminente ».
L’Italie est le pays le plus durement touché par l’épidémie de coronavirus en dehors de la Chine, où le virus est apparu. Le pays européen a enregistré samedi soir près de 6000 cas positifs et 233 morts. Il a également connu sa plus forte augmentation quotidienne de cas de coronavirus depuis que l’épidémie a éclaté dans le nord du pays le 21 février.
Dans sa mise à jour quotidienne, l’agence italienne de protection civile a déclaré que le nombre de personnes atteintes du coronavirus a notamment augmenté de 1247 au cours des dernières 24 heures. Trente-six autres personnes sont également décédées des suites du coronavirus, la maladie causée par le virus.
Pays fortement touché
L’Italie a maintenant signalé plus de décès dus au COVID-19 que l’Iran et la Corée du Sud, les deux principaux foyers de l’épidémie après la Chine.
Les responsables ont déclaré que les personnes en soins intensifs souffrant de maladies autres que le coronavirus dans la région la plus touchée de Lombardie seraient transférées dans les régions voisines, qui disposent toutes d’un plus grand nombre de lits d’hôpitaux.
Le président du service national de santé, Silvio Brusaferro, a exhorté les gens à respecter les directives visant à limiter les contacts, seul moyen de contenir le virus.
L’épidémie, qui se propage rapidement, a franchi une étape importante vendredi, en infectant plus de 100 000 personnes dans plus de 90 pays. Le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé toutes les nations à faire de l’endiguement de l’épidémie leur priorité absolue.
Le ralentissement de l’épidémie « sauve des vies et permet de gagner du temps » pour la préparation et la recherche et le développement, a déclaré à Genève le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS.
Samedi, environ 102 000 personnes avaient été infectées, selon un compte rendu de Reuters sur les annonces des gouvernements.
L’actrice Monica Bellucci et la mannequin Naomi Campbell, star des années 80, ont créé la sensation en défilant samedi pour la maison italienne Dolce&Gabbana, qui a offert un show autour des « contraires qui s’attirent », au deuxième jour de la Fashion week de Milan.
Un décor baroque doré, de grands chandeliers, des miroirs ovales, des anges… le duo de stylistes siciliens Domenico Dolce et Stefano Gabbana avaient créé, comme à leur habitude, un décor tout en excentricité pour ce défilé conçu comme un voyage autour de l’ADN « revisité » de leur marque.
Le défilé, mixte, se voulait le reflet de la diversité de la société. Couple hétérosexuel, d’hommes, de femmes, « cougar » avec jeune homme ou quinquagénaire avec jeune femme, sans oublier la famille avec enfant.
La maison, dont les millenials (ces jeunes nés entre 1980 et 2000) sont la cible de choix, a de nouveau fait défiler quelques uns des plus célèbres d’entre eux, comme l’acteur Cameron Dallas, connu grâce à ses vidéos postées sur Vine, le chanteur chinois Karry Wang, ou encore Kailand Wander, le fils du chanteur Stevie Wonder.
Mais la première surprise est venue avec l’apparition, pour ouvrir le défilé, de Monica Bellucci, dont le dernier défilé remontait à 1992, déjà pour le duo sicilien. Cheveux en un carré long lissé, l’actrice portait un costume noir, sur des talons vertigineux.
Le public a eu droit à deux autres surprises, avec l’arrivée des mannequins Marpessa et Naomi Campbell, toutes deux vêtues de costumes masculins, casquette gavroche pour l’une et chapeau pour l’autre.
Le reste du défilé était beaucoup moins sobre, conformément à l’ADN de la marque: vestes incrustées de pierres précieuses, redingotes noires ou rouges à paillettes, ensemble noir recouvert de pâtes géantes ou tenues à l’inspiration gothique tagué « Devotion », sans oublier un groupe de mamies en goguette vêtues dans un style « rappeur ».
L’autre poids lourd de cette journée était la marque italienne Versace, qui a proposé elle aussi un défilé mixte (co-ed), une tendance de plus en plus prégnante au sein du monde de la mode, avec comme mannequin vedette Bella Hadid.
Chez Versace, hommes et femmes peuvent s’habiller assortis, en motif serpent rouge ou gris, imprimés fleuris, motifs baroques colorés sur fond noir ou pour les plus aventureux en fluo vert ou rose.
Les hommes portent leur costume ou short sur des baskets ou des claquettes revisitées.
Donatella Versace, la directrice créative de la marque, a expliqué avoir conçu sa collection masculine en pensant à trois types d’hommes, la star en « street style », le fashionista et le haut dirigeant, des « hommes qui s’affranchissent des règles » et « font leurs propres choix vestimentaires ».
« L’homme Versace n’est pas ordinaire, il est regardé, on parle de lui », affirme-t-elle. Et la nouvelle collection joue avec ce côté sensuel.
La maison Marni a de son côté remporté la palme de l’originalité du lieu, en organisant son défilé dans un parking souterrain.
Assis sur de gros ballons d’exercice, journalistes, blogueurs et fashionistas ont pu découvrir une collection très inspirée par le sport, du cricket au baseball, avec des pantalons ou bermudas longs souples, des superpositions de tissus. La collection de Francesco Risso faisait aussi la part belle aux imprimés des artistes Betsay Podlach et Florian Hetz.
Dimanche défileront notamment le numéro un du luxe italien Prada, Dsquared2, des jumeaux canadiens Dean et Dann Catten, ou encore la marque montante Isabel Benenato, qui avait séduit en janvier les fashionistas avec son minimalisme sophistiqué.
Après trois jours de cavale, le principal suspect de l’attentat au camion qui a fait 12 morts et une cinquantaine de blessés, lundi, dans un marché de Noël à Berlin a été abattu vendredi matin près de Milan par la police italienne lors d’un contrôle d’identité, a annoncé vendredi le ministre italien de l’Intérieur.
« L’homme tué est sans l’ombre d’un doute Anis Amri », a déclaré Marco Minniti pendant une conférence de presse à Rome, en référence au Tunisien de 24 ans qui faisait l’objet d’une chasse à l’homme dans toute l’Europe depuis mercredi.
Une source de la police antiterroriste de Milan citée par l’agence italienne ANSA affirme qu’Amri a été identifié non seulement à partir de son apparence physique, mais aussi avec ses empreintes digitales.
La mort d’Amri a aussi été confirmée par le groupe armé État islamique (EI), qui a revendiqué l’attentat de Berlin. Dans une vidéo postée par son agence de propagande, Amri peut être entendu prêtant allégeance au chef du groupe, Abou Bakr Al-Bagdadi. Il parle aussi d’une vengeance des partisans du groupe contre les « croisés » qui bombardent les musulmans.
Le premier ministre italien Paolo Gentiloni a appelé la chancelière allemande Anglea Merkel pour l’informer de la mort d’Amri.
En conférence de presse à Berlin, le ministre allemand de l’Intérieur, Thomas de Maizière, a reconnu être « très soulagé » par la mort d’Amri. Il a cependant indiqué que « la menace terroriste reste élevée en Allemagne », et que l’enquête allemande se poursuivait pour établir s’il avait des complices.
Pour nous maintenant, il est d’une grande importance de déterminer si dans la préparation et l’exécution [de l’attentat] et la fuite du suspect, il y a eu un réseau de soutien, un réseau d’aide, des complices ou des personnes qui l’ont aidé.
La police allemande a annoncé vendredi que ses forces spéciales ont arrêté deux Kosovars suspectés de vouloir commettre une attaque contre un centre commercial d’Obershausenln, en Rhénanie du Nord-Westphalie. Les deux hommes ont été interpellés à Duisbourg. Un porte-parole de la police assure qu’il n’y a aucun lien entre cette affaire et celle impliquant Anis Amri.
Fusillade après un contrôle d’identité
Selon le ministre Minniti, Amri a été intercepté vers 3 h, heure locale par deux jeunes policiers italiens qui voulaient contrôler son identité.
Il se trouvait alors devant la gare de train de Sesto San Giovanni, en banlieue de Milan, dans le nord de l’Italie. Les policiers auraient trouvé cette présence suspecte, dans la mesure où la station est fermée à cette heure tardive.
Lorsque les agents lui ont demandé ses papiers d’identité, Amri aurait sorti une arme à feu et tiré en direction d’un policer, qui a été légèrement blessé à l’épaule. Son collègue l’a alors abattu.
« Ces deux jeunes hommes extraordinaires, et extrêmement jeunes, ont rendu un service incroyable à la communauté », a commenté le ministre Minniti. Selon lui, un des deux policiers était à l’essai.
Les autorités italiennes tentent de déterminer avec plus d’exactitude comment Amri a pu se rendre à la station Sesto San Giovanni, qui n’est desservie que par de rares autobus à cette heure de la nuit.
Le ministre Minniti, qui est demeuré avare de détails, a précisé que l’enquête était en cours et qu’il pourrait y avoir des « développements ultérieurs ».
Des policiers rassemblent des indices sur la scène où a eu lieu l’échange de tirs entre le suspect de l’attentat de Berlin et les policiers italiens. Photo : La Presse canadienne/AP/Daniele Bennati
Amri arrivait de France
Le chef de la police de Milan, Antonio de Iesu, affirme qu’Amri arrivait de France.
Selon une source judiciaire de Reuters, un billet de train trouvé sur lui montre qu’il était arrivé à Turin à bord d’un train à grande vitesse, et qu’il aurait ensuite pris un train régional pour se rendre en banlieue de Milan.
Cette même source affirme que la police italienne avait des informations selon lesquelles Amri pourrait se trouver dans la région de Milan et que des patrouilles additionnelles avaient été déployées en conséquence.
Les polices européennes avaient lancé une chasse à l’homme pour retrouver Anis Amri après que ses empreintes digitales et une pièce d’identité eurent été retrouvées dans le camion utilisé pour l’attentat.
Selon le groupe public de radiodiffusion allemand RBB, Amri avait été repéré sur une caméra par la police allemande dans le cadre de la surveillance régulière d’une mosquée du quartier Moabit de Berlin mardi matin.
Si elle constitue un soulagement pour les autorités allemandes, la mort d’Amri ne permettra pas d’occulter les nombreuses questions que soulèvent les nombreuses informations concernant son parcours en Europe.
Un parcours qui soulève de nombreuses questions
Amri est arrivé en Italie en 2011, après avoir fui sa Tunisie natale à l’âge de 19 ans. Selon AFP, il avait été condamné par contumace à quatre ans de prison pour vol et cambriolage, mais a profité du chaos entourant la révolution tunisienne alors en cours pour prendre le large. À bord d’une embarcation, il rejoint l’île italienne de Lampedusa, comme des centaines de milliers d’autres migrants.
Arrivé en Italie, il bascule de nouveau dans la délinquance. Arrêté pour avoir incendié une école, il écope de quatre ans de prison, qu’il purgera dans deux établissements. Loin d’être un détenu modèle, il ne bénéficiera d’aucune remise de peine. Selon la presse italienne, c’est sans doute dans un de ces pénitenciers qu’il s’est radicalisé, un phénomène bien connu en Europe.
La Tunisie refusant de le reprendre après sa libération, l’Italie lui ordonne de quitter son territoire. Il rejoint donc l’Allemagne en juillet 2015 où il dépose une demande d’asile, qui lui sera refusée en juin. Selon sa mère, il aurait transité par la Suisse.
Policiers et procureurs allemands le remarquent rapidement parce qu’il gravite autour de réseaux djihadistes. Il sera même classé « individu dangereux » par les autorités de la Rhénanie du Nord-Westphalie.
Il est notamment en contact avec un Irakien de 32 ans, Ahmad Abdulaziz Abdullah A., alias « Abou Walaa », prédicateur lié au groupe État islamique à la mosquée de Hildesheim, considérée comme un bastion des salafistes. Ce prédicateur a été arrêt en novembre avec quatre complices pour avoir monté un réseau de recrutement au profit de l’EI, selon le parquet antiterroriste allemand.
Amri a aussi fait l’objet d’une surveillance de mars à septembre dans le cadre d’une enquête portant sur la « préparation d’un acte criminel grave représentant un danger pour l’État ». Il était concrètement soupçonné de préparer un braquage pour « acheter des armes automatiques et probablement ensuite, à l’aide de complice qu’il voulait trouver, de commettre un attentat ».
Les autorités savaient en outre qu’il utilisait au moins une demi-douzaine d’identités et qu’il circulait librement avec elles en Allemagne.
Cette filature a cependant été classée en septembre, parce qu’elle « n’a pu confirmer les soupçons initiaux ». Le parquet de Berlin croyait avoir affaire un petit délinquant bagarreur faisant du trafic de stupéfiants dans le parc Görlitzer de Berlin.
Les autorités de la Rhénanie du Nord-Westphalie le signalent une fois de plus au centre antiterroriste fédéral, mais en vain : Amri disparaît jusqu’au soir fatidique du 19 décembre.
Amri devait par ailleurs être déporté cet été après que sa demande d’asile eut été refusée. Le processus a finalement avorté, parce qu’il n’avait pas de papiers d’identité, et que la Tunisie contestait qu’il soit un de ses ressortissants.
Les papiers tunisiens confirmant qu’il en était bel et bien un sont arrivés en Allemagne mercredi, deux jours après l’attentat de Berlin.
Radio-Canada avec Reuters, Agence France-Presse et Associated Press
Un médecin anesthésiste soupçonné du meurtre de plusieurs patients en fin de vie et sa maîtresse, une infirmière, ont été arrêtés mardi près de Milan, selon des médias italiens. Il aurait aussi aidé son amante à tuer son mari avec des médicaments contre-indiqués.
Le médecin, 60 ans, est soupçonné d’avoir tué au moins quatre de ses patients de l’hôpital de Saronno, en Lombardie, en 2012 et 2013, des personnes âgées dont il voulait abréger les souffrances via une surdose de médicaments, selon les premiers éléments de l’enquête. Il est aussi soupçonné d’avoir aidé sa maîtresse, une infirmière de 40 ans qui exerçait dans le même hôpital, à tuer son mari 45 ans en lui faisant croire qu’il était diabétique.
Selon les enquêteurs, les deux amants ont administré au mari, sur une longue période, un cocktail de produits « totalement incompatibles » avec son réel état de santé, jusqu’à provoquer son décès en juin 2013. Arrêtés mardi matin après deux ans d’enquête, ils ont tous les deux été inculpés d’homicide volontaire.
Les enquêteurs s’intéressant aussi à plusieurs autres personnes, dont plusieurs médecins, qui ont tardé à réagir quand le personnel de l’hôpital a signalé des faits suspects. Selon les enquêteurs, le docteur arrêté avait établi un « protocole » personnel destiné aux malades en fin de vie, à base de doses excessives et rapprochées d’antalgiques et d’anesthésiants.
Des milliers de personnes ont défilé en chantant samedi dans les rues de Milan jusque sur la place du Dôme où était célébrée une cérémonie laïque en dernier hommage au prix Nobel de littérature Dario Fo. Ce dernier est décédé jeudi à 90 ans.
Le cortège funéraire a quitté le Piccolo Teatro Strehler où est installé le cercueil de l’écrivain. Les participants ont chanté des ballades à connotation politique, rappelant l’engagement de celui qui s’est attaqué à tous les sujets politiques et sociaux, de la guerre du Vietnam à la question palestinienne en passant par l’avortement.
Sous une marée de parapluies colorés, la foule s’est réunie devant la cathédrale gothique de la ville, scandant « Dario! Dario! » Son fils, Jacopo et les représentants de l’élite culturelle de la ville ont rendu un vibrant hommage à celui qui n’a jamais eu peur de fustiger le pouvoir.
« Nous célébrons le plus grand d’entre nous, qui avait le don de se moquer des puissants en leur faisant des pieds de nez », a souligné un ami proche de Dario Fo, Carlo Petrini, fondateur de l’association Slow Food.
Anticlérical, engagé politiquement à l’extrême gauche, Dario Fo a dû attendre 1977 pour que ses pièces passent à la télévision. Mais il était l’auteur de théâtre italien le plus joué dans le monde après Goldoni.
Auteur de « La mort accidentelle d’un anarchiste » et « Faut pas payer! », Dario Fo avait obtenu le Prix Nobel de littérature en 1997. Il avait alors expliqué au jury de Stockholm que le prix revenait également à sa femme Franca Rame, décédée en 2013.
« Nous sommes communistes et athées, mais mon père n’a jamais cessé de parler à ma mère et de solliciter ses conseils », a déclaré Jacopo Fo. « Il n’est pas possible de mourir réellement. Je suis sûr qu’ils se sont retrouvés et qu’ils rient ensemble », a-t-il ajouté.
« Bella ciao »
Tandis que la cérémonie touchait à sa fin, un groupe de musiciens à l’extérieur de la cathédrale a joué « Bella ciao », le chant des partisans italiens pendant la Seconde Guerre mondiale.
« Quand Dario Fo a reçu le Nobel, la moitié du pays – par jalousie ou pour se moquer de lui – a tenté de minimiser ce succès », a dit à des journalistes, l’écrivain et journaliste Roberto Saviano. « Ce pays est ingrat, mais une partie authentique l’a toujours protégé et écouté. Il m’a appris à ne pas être une chiffe molle, à prendre du plaisir à être un critique, et à ne pas me prendre trop au sérieux », a-t-il ajouté.
Un homme s’est grièvement brûlé dans le nord de l’Italie en tentant d’incendier son épouse qui voulait le quitter, ont rapporté samedi des médias locaux. Cette rocambolesque histoire a eu lieu vendredi à Gorgonzola, dans la banlieue de Milan.
Une violente dispute a éclaté entre les deux conjoints quadragénaires en instance de divorce, tous deux ressortissants albanais. Ne supportant par l’idée de la séparation, le mari s’est saisi d’un bidon d’essence pour asperger l’appartement ainsi que son épouse, avant d’allumer son briquet. Mais ce sont ses propres vêtements, arrosés involontairement dans son élan, qui ont pris feu.
Son épouse est parvenue à sauter à temps par le balcon de l’appartement situé au premier étage d’un immeuble, suivie de peu par son mari. L’épouse est indemne, mais le mari a dû être hospitalisé dans un état grave, souffrant de brûlures au 3e degré.
Aucun des trois enfants du couple n’était présent lors des faits.
L’Italie a battu samedi le record de la pizza la plus longue du monde avec une Margherita d’1,5 km de long. Elle a été servie à l’Exposition universelle de Milan 2015, dont un des thèmes est l’alimentation.
Le juge du Guinness des records, Lorenzo Veltri, a couronné l’Italie pour cette pizza longue de 1595,45 mètres, qui a nécessité 1500 kilos de tomates, une tonne et demie de mozzarella, des rivières d’huile d’olive extra vierge, et une cuisson dans cinq fours différents.
La fameuse pizza au basilic frais, créée en juin 1889 à Naples par le chef de la Pizzeria Brandi, Raffaele Esposito, en hommage à une visite de la reine Marguerite de Savoie, a été servie aux quelque 30’000 visiteurs de l’Expo assis à 800 tables.
Le titre était précédemment détenu par l’Espagne, à qui 80 pizzaïolos venus de toute l’Italie l’ont arraché. Trois cents mètres de cette pizza des records ont été donnés à la Banque Alimentaire de Milan.
Les amoureux de ce plat extrêmement populaire comptent sur ce record pour renforcer la candidature de la pizza au patrimoine mondial de l’Unesco. Une pétition de soutien a déjà obtenu plus de 300’000 signatures.
Milan – Trois personnes, dont un juge, sont mortes jeudi au tribunal de Milan, où un homme poursuivi pour banqueroute frauduleuse a ouvert le feu dans la matinée, selon un dernier bilan des secours.
Les tirs ont également fait deux blessés, dont l’un se trouvait dans un état grave, selon la même source. L’homme a été arrêté à la mi-journée à Vimercate, à une trentaine de kilomètres au nord-est de Milan, et a été conduit à une caserne des carabiniers, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Angelino Alfano.
Le ministre se trouvait à Milan pour présider une réunion du comité national pour l’ordre et la sécurité publique en vue de l’Exposition universelle qui doit s’ouvrir le 1er mai.
Dans des circonstances encore peu claires, l’homme a ouvert le feu dans la matinée à l’intérieur du tribunal, dont l’entrée est pourtant contrôlée avec des détecteurs de métaux.
Deux personnes ont succombé aux tirs, dont un juge des faillites. Selon plusieurs agences, il a été tué dans son bureau.
Un troisième homme a été retrouvé mort au tribunal, mais son corps ne portait pas de trace de tirs, selon les secours, ce qui laissait plutôt envisager une crise cardiaque provoquée par la panique.
Peu après les tirs, des ambulances et de nombreux policiers étaient présents devant le tribunal, dont les accès étaient bloqués et l’évacuation en cours.
A l’improviste, nous avons entendu au moins trois ou quatre coups de feu, nous avons cherché à comprendre ce qui se passait. Il y a eu tout à coup un grand nombre de policiers qui nous ont dit de ne pas sortir de la salle, on s’est enfermé dedans, a raconté à l’AFP Marcello Ilia, un avocat.
Après quelques minutes, nous avons commencé à sortir. Ils nous ont dit qu’une personne en veste et cravate circulait armée dans le tribunal, a-t-il ajouté.
Un autre avocat, Valerio Maraniello, a raconté avoir défendu l’auteur présumé des tirs il y a deux ou trois ans.
J’étais l’avocat de ce monsieur, avec un collègue, qui semble-t-il a été touché aujourd’hui. Je l’ai assisté pour des problèmes de médiation mobilière pendant un an, a-t-il expliqué en évoquant un homme qui présentait bien.
Ce client était particulier, une personne agressive, un peu paranoïaque, il était toujours convaincu qu’on cherchait à l’avoir, a-t-il ajouté, précisant avoir cessé de le défendre parce que l’homme ne suivait pas ses conseils.
Silvio Berlusconi, s’est présenté vendredi pour la dernière fois au centre social de Milan où il effectuait depuis mai 2014 sa peine d’intérêt général. L’ancien chef du gouvernement a promis de revenir, même s’il n’est plus légalement contraint de le faire.
L’ex-Cavaliere a passé vendredi sa dernière journée au centre social Cesano Boscone, spécialisé dans l’accueil de personnes âgées, notamment atteintes de la maladie d’Alzheimer, où depuis le 9 mai 2014 il se rendait chaque vendredi pour y travailler.
Ponctuel, comme chaque vendredi, Silvio Berlusconi a fait son entrée au centre Boscone en voiture, sous les acclamations de quelques fans irréductibles qui, toutes les semaines, l’accueillent sous les bravos.
Dans une déclaration écrite, l’ancien Premier ministre, a promis d’y retourner, pour poursuivre une « expérience émouvante et qui a représenté un moment de sérénité ».
La Cour de Cassation, confirmant définitivement une condamnation de prison pour fraude fiscale en août 2013, avait accepté qu’elle soit commuée en une peine d’intérêt général pour une durée d’un an. Silvio Berlusconi avait ensuite obtenu une réduction de peine de 45 jours, ce qui lui permet d’être désormais libre de ses mouvements à partir de dimanche. Il était assigné à résidence à Milan chaque fin de semaine depuis mai dernier.
Un tribunal de Milan a annoncé lundi avoir accordé une remise de peine de 45 jours à Silvio Berlusconi. L’ex-premier ministre devrait en conséquence retrouver sa liberté de mouvement dès le 8 mars.
Silvio Berlusconi purge une peine d’un an de travaux d’intérêt général dans un centre pour personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, suite à sa condamnation définitive pour fraude fiscale dans le procès Mediaset. Il est assigné à résidence à Milan.
L’ancien président du Conseil italien, qui se rend tous les vendredis depuis le 9 mai 2014 dans la maison d’accueil « Sacra Famiglia », dans la périphérie de Milan, avait demandé une fin anticipée de sa peine. Le 8 mars, il retrouvera sa liberté de mouvement.
En raison de cette condamnation pour fraude fiscale, Silvio Berlusconi a été privé de ses droits civiques et n’a pu se présenter ni voter aux élections européennes de mai 2014. Expulsé du Sénat en novembre 2013 en vertu de la loi anti-corruption Severino, il a cependant conservé la direction de son parti Forza Italia.
Il n’en a pas pour autant fini avec ses ennuis judiciaires: plusieurs affaires sont encore en cours, notamment celle du « Rubygate » dans laquelle M. Berlusconi est accusé d’abus de pouvoir et de recours à une prostituée mineure.