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Espagne: un couple tué, probablement les deux Néerlandais disparus

mai 27, 2013

MADRID – Un homme et une femme retrouvés morts près de Murcie, dans le sud-est de l’Espagne, ont été tués et sont très probablement les deux Néerlandais disparus, l’ex-championne de volley-ball Ingrid Visser et son compagnon, a annoncé lundi la police.

Tous les signes extérieurs permettent de penser qu’il s’agit du couple disparu depuis le 13 mai mais la police, qui a interpellé trois personnes, attend encore les résultats d’analyses ADN pour le confirmer, a déclaré le chef de la police de Murcie, Cirilo Duran, lors d’une conférence de presse.

Ce qui est clair, c’est qu’il s’agit d’une mort violente, a ajouté le responsable policier, précisant que des analyses d’ADN destinées à confirmer l’identité des victimes étaient en cours à la demande d’un juge néerlandais.

Ingrid Visser, 35 ans, et son compagnon Lodewijk Severein, 57 ans, étaient portés disparus en Espagne depuis le 13 mai.

Leur voiture de location a été retrouvée le 22 mai.

Les corps ont été découverts dimanche soir, enterrés au milieu d’un verger.

Trois personnes, un Espagnol et deux Roumains, ont été arrêtées à Valence, dans l’est de l’Espagne, a indiqué le préfet de la région de Murcie, Joaquin Bascuñana.

Ingrid Visser a fait partie de la sélection néerlandaise de volley-ball, remportant avec elle les championnats d’Europe en 1995, et a également joué dans l’équipe de Murcie entre 2009 et 2011.

Romandie.com avec (©AFP / 27 mai 2013 19h17)

Côte d ‘ Ivoire : Le commerce des notes bat son plein à la veille des examens scolaires

mai 12, 2013
Le commerce des notes, un phénomène parmi tant d’autres qui minent l’école ivoirienne, bat son plein dans les différents établissements scolaires du pays à la veille des examens à grand tirage qui démarrent le 28 mai prochain.
Dans la ville de Man, située à près de 600 km à l’Ouest d’Abidjan, le phénomène de la vente des notes, bien que soigneusement évité par tous les responsables d’établissement n’en demeure pas moins un fléau sans cesse grandissant et toujours d’actualité dans le milieu scolaire.

La plupart des acteurs du système éducatif de cette localité ont affirmé en avoir entendu parler. Germain Gueu, élève au Collège moderne reconnait l’existence du phénomène mais assure qu’il a été enrayé dans son établissement. Kémi Soumahoro, son voisin de quartier, qui fréquente le Collège Blon, confirme également l’existence de ce ‘’commerce étrange », cependant, il s’empresse de le dénoncer.

‘’La menace est bien réelle », renchérit Mariam Camara de la même école, saluant les conseils de certains de ses enseignants, l’invitant à se mettre à l’écart de cette pratique qui « impacte négativement la ‘’qualité de la formation du système scolaire ivoirien ».

Tenter de connaitre les tarifs de ce ‘’commerce des notes », relève du mystère. Fatim Blon avance avec dégoût que même avec 500 fcfa le miracle peut s’opérer, puisque, explique-t-elle, la vente est faite souvent à la criée.

Il n’est pas rare de voir un élève absentéiste notoire décrocher 15 de moyenne à la fin de l’année au grand dam des responsables, qui pour certains comme le Directeur des études du Collège Pascal Gue assure n’avoir jamais entendu parler du phénomène, alors que Alifa N’gorsu du Collège Blon indique s’employer à l’enrayer sans pourtant l’admettre.

L’existence d’une omerta autour de ce commerce florissant est brisée par le témoignage de M. Tia, enseignant de philosophie qui révèle avoir reçu la visite d’une élève qui s’est dite ‘’prête à tout » pour avoir la moyenne.

Pascal Konan, en classe de 4eme dans un établissement privé de Man, avoue avoir été approché par son professeur de mathématiques.

‘’Il m’a dit de contacter mes amis au cas où ils voudraient qu’il les arrange », dit-il. A la question de savoir combien l’enseignant demande, M. Konan répond, ‘’ça dépend, cela varie entre 5000 fcfa et 10000 fcfa ».

Parfois, révèle-t-il ‘’l’enseignant demande qui veut être premier ou première de sa matière ? ».

Selon lui, un enseignant aurait même réprimandé un élève pour n’avoir pas été assez ‘’reconnaissant » envers lui après qu’il l’ait ‘’arrangé », l’année précédente.

Du côté des inspecteurs d’orientation, Ferdinand Konan N’goran, assure que les moyennes des élèves sont ‘’scrutées et investiguées » à la loupe et font l’objet de vérification dès qu’une évolution semble ‘’suspecte ».

Il avoue néanmoins que le phénomène demeure très subtil et qu’il est très difficile, voire impossible de se trouver face au flagrant délit.

‘’La solution reste donc la dénonciation, or la solidarité semble de mise d’une part entre les élèves et d’autre part entre les indélicats enseignants », estime M. N’goran.

Quant aux causes, elles semblent être liées certes au goût des élèves pour la facilité mais aussi et surtout au dénuement et à la pauvreté dans lesquels baignent les enseignants, surtout ceux du privé qui sont pour la plupart des bénévoles diplômés mais chômeurs qui perçoivent seulement 1000FCFA par heure de cours.

Cette situation est d’autant plus vraie qu’aux dires de M. Tia, le phénomène a pris de l’ampleur au cours des années de crise pendant lesquelles les élèves cotisaient pour payer les enseignants bénévoles.

‘’Les habitudes ayant la peau dure, c’est peut être cette sorte de racket qui survit après la crise et qui gangrène l’école à l’Ouest » souligne-t-il.

Le district des montagnes (Man) occupe ces dernières années la queue du rang des résultats scolaires nationaux.

La langue vivante 2, (l’Allemand ou l’Espagnole), ou le Latin, a été tirée vendredi au sort comme épreuve complémentaire obligatoire pour l’examen du Brévet d’étude du premier cycle (BEPC) dont les épreuves écrites sont prévues du 11 au 12 juin prochain.

A cette occasion, tous les acteurs du système scolaire ivoirien ont été invités par la ministre de l’éducation nationale et de l’enseignement technique, Kandia Kamissoko Camara au sens de la « responsabilité, à l’observation stricte et ferme des valeurs que sont l’équité, l’égalité de chance pour tous les candidats en luttant contre la tricherie ».

Le calendrier des examens scolaires a été validé mercredi dernier par le Gouvernement, à l’issue d’un Conseil des ministres.

Les épreuves écrites du Certificat d’étude primaire élémentaire (CEPE) sont prévues le 28 mai prochain. Cet examen enregistre 448 275 candidats qui seront répartis dans 1760 centres sur l’ensemble du territoire national.

S’agissant du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), les épreuves orales sont prévues du 4 au 7 juin tandis que les épreuves écrites suivront du 11 au 12 du même mois. Cette année, ils sont 308 827 candidats qui iront à l’assaut de ce Brevet dans 311 centres.

Les épreuves orales du baccalauréat, programmées du 11 au 21 juin seront suivies des épreuves écrites du 25 au 28 juin. Ils sont 215 369 candidats au baccalauréat pour 750 centres d’examens.

Le système scolaire ivoirien a été constamment perturbé cette année par plusieurs grèves des enseignants qui revendiquent de meilleures conditions de vie et de travail, faisant craindre une année blanche.

APA- Man (Côte d’Ivoire)

Burundi : Marguerite Barankitse élue « Africaine de l’année » par les internautes de Jeune Afrique

mars 8, 2013
 

Pour les lecteurs de jeuneafrique.com, Marguerite Barankitse est l'Africaine de l'année.
Pour les lecteurs de jeuneafrique.com, Marguerite Barankitse
est l’Africaine de l’année. © AFP

À l’occasion de la journée internationale du droit des femmes, les internautes de Jeune Afrique ont élu Marguerite Barankitse « Africaine de l’année ». Surnommée Maggy par ses compatriotes, la fondatrice de l’ONG burundaise Maison Shalom recueille depuis le milieu des années 90 des milliers d’orphelins. Portrait « interactif » de celle que l’on appelle aussi la « Maman aux 10 000 enfants ».

Vous avez été nombreux à voter pour désigner qui, parmi les 21 candidates que Jeune Afrique avait sélectionnées, serait l’Africaine de l’année. Avec plus de 20% des voix, c’est la Burundaise Marguerite Barankitse qui s’est finalement distinguée, après un long suspense, l’athlète ivoirienne Murielle Ahouré se plaçant en deuxième position avec quelque 10% des voix. Fondatrice de l’ONG Maison Shalom, Marguerite Barankitse recueille depuis deux décennies des orphelins du Burundi, au point d’être parfois surnommée « la Maman aux 10 000 enfants ».

 

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Jeuneafrique.com  par Mathieu Olivier

Trois enfants égorgés en Seine-et-Marne, la mère interpellée à Paris

février 23, 2013
Photo Par Kenzo Tribouillard - Deux frères et une soeur ont été retrouvés égorgés vendredi matin à leur domicile à Dampmart, petite commune de Seine-et-Marne, et leur mère a été interpellée à Paris dans l'après-midi après plusieurs heures de recherches
  • AFP/AFP – Photo Par Kenzo Tribouillard – Deux frères et une soeur ont été retrouvés égorgés vendredi matin à leur domicile à Dampmart, petite commune de Seine-et-Marne, et leur mère a été interpellée à Paris …plus  dans l’après-midi après plusieurs heures de recherches  moins 

Photo Par Kenzo Tribouillard – Elle était recherchée depuis plusieurs heures par les policiers, alertés vers 07H15 par le père, médecin spécialiste dans la commune de Lagny-sur-Marne, voisine de celle de Dampmart

  • Deux frères et une soeur ont été retrouvés égorgés vendredi matin à leur domicile à Dampmart, petite commune de Seine-et-Marne, et leur mère a été interpellée à Paris dans l’après-midi après plusieurs heures de recherches.

La femme, née en 1972, a été interpellée vers 15H00 dans le XXe arrondissement de Paris chez des proches, également appréhendés et placés en garde à vue, selon une source proche du dossier.

Elle était recherchée depuis plusieurs heures par les policiers, alertés vers 07H15 par le père, médecin spécialiste dans la commune de Lagny-sur-Marne, voisine de celle de Dampmart.

Selon une source policière, ce praticien, qui exerce en partie en milieu hospitalier, rentrait de son cabinet médical quand il a découvert chez lui ses trois enfants -deux garçons de 9 et 17 ans, et une fille de 11 ans- dans un bain de sang.

« Les enfants ont a priori été égorgés, mais on n’a pas encore les constatations médico-légales », a rapporté dans la matinée une source judiciaire, précisant que le père de famille « dit qu’il est rentré du travail, qu’il a découvert ses enfants comme ça et a avisé la police ».

Selon des témoignages de voisins, le père est sorti « en hurlant » de la maison, tôt vendredi matin, après avoir découvert les corps.

Plusieurs d’entre eux ont alors appelé les secours, « saturant » le standard de la police, a rapporté une source policière.

Le père en état de choc

Arrivés sur place, les secours ont d’abord trouvé le corps d’une fillette de 11 ans, puis celui de son frère de 9 ans, qui présentaient de nombreuses blessures à l’arme blanche.

L’aîné, encore en vie à l’arrivée des secours, a finalement succombé. Le père est en état de choc et « il a été pris en charge médicalement » dans la matinée, avant de pouvoir être entendu.

Vers 14H15, les corps des victimes ont été évacués dans trois camionnettes grises de la coquette maison en meulière où vivait la famille, a constaté un journaliste de l’AFP.

Les autopsies auront lieu samedi matin à l’institut médico-légal de Paris, a précisé une source judiciaire.

Des enquêteurs de la police technique et scientifique ont procédé aux constatations dans la maison située dans une petite rue bordée de pavillons.

L’enquête a été confiée à la direction régionale de la police judiciaire de Versailles, les enquêteurs privilégiant clairement la piste du drame familial.

« Tout le monde les connaissait ici. C’est l’incompréhension », a déclaré sous couvert d’anonymat une voisine, qui a décrit une « famille discrète » et « sans problème », affirmant que le plus jeune garçon était autiste.

La mère « était gentille et serviable », a ajouté un camarade de classe de l’aîné, précisant que ce dernier disait avoir « des problèmes ». « Mais il ne voulait pas nous dire lesquels. Il arrivait en retard et certains jours, il n’était pas là », a-t-il ajouté.

Des camarades de classe des victimes se sont présentés en fin d’après-midi devant le domicile de la famille. Trois d’entre eux ont déposé une rose blanche sur le portail, au-dessus les scellés de la police.

Une marche en hommage aux victimes est prévue samedi à 15H00 sur la place de l’Eglise de Dampmart, a annoncé la mairie.

Si la piste du drame familial était confirmée, ce serait le troisième de cette ampleur en France depuis le début de l’année. Le 3 février, une mère de famille s’était pendue à Niort (Deux-Sèvres) après avoir étranglé ses trois enfants de 3, 2 ans et deux semaines. Le mari s’était suicidé la semaine précédente à la suite de problèmes de travail et d’ordre pécuniaire.

Le 21 janvier, un couple et ses trois enfants de 4, 11 et 15 ans avaient été découverts morts lors de l’incendie de leur maison à Garons (Gard). Quatre des victimes portaient des traces de coups de couteau.

L’année 2012 avait déjà été marquée par trois faits divers de ce type.

AFP par Clément ZAMPA, Ludovic LUPPINO

La Tunisie s’enfonce dans la crise politique

février 10, 2013

 La Tunisie s'enfonce dans la crise politique La Tunisie s’enfonce dans la crise politique © AFP

La Tunisie, confrontée aux retombées politiques de l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd, était plongée dans l’incertitude dimanche en raison du conflit ouvert du Premier ministre Hamadi Jebali avec le parti islamiste au pouvoir Ennahda.

L’armée est toujours déployée dans le pays et les forces de l’ordre restent sur le qui-vive, même si les heurts entre policiers et manifestants, déclenchés après la mort de l’opposant mercredi, ont quasiment cessé. Un policier a été tué et 59 y ont été blessés, selon un bilan officiel.

La classe politique et la rue attendent désormais le résultat du coup de poker de M. Jebali, numéro 2 d’Ennahda, qui a pris son parti de court mais aussi ses alliés laïcs de centre-gauche, dont le président Moncef Marzouki, en annonçant préparer la création d’un gouvernement de technocrates.

Vilipendé par son propre camp mais soutenu par l’opposition laïque, il a persisté samedi en menaçant de démissionner s’il ne parvenait pas à former avant le milieu de la semaine prochaine un cabinet de personnalités « compétentes », « sans appartenance politique ».

Il a précisé que les ministres de l’Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères seraient concernés aussi, alors que les islamistes refusent de lâcher ces postes depuis des mois. Les futurs membres du cabinet devront aussi s’engager à ne pas participer aux prochaines élections.

Plusieurs dirigeants d’Ennahda veulent bloquer cette initiative en estimant que M. Jebali devrait obtenir la confiance des députés de l’Assemblée nationale constituante (ANC), où les islamistes sont en position de force avec 89 sièges sur 217.

Le Premier ministre, un modéré dans son parti, a rejeté l’argumentaire, estimant que l’ANC, en l’intronisant à la tête du gouvernement en décembre 2011, lui avait donné le droit de remanier son équipe.

Un groupe d’experts réunis par la présidence samedi a semblé lui donner raison, selon un communiqué du palais de Carthage.

En effet, selon la loi d’organisation provisoire des pouvoirs publics, le chef du gouvernement peut « créer, modifier et supprimer les ministères et les secrétariats d?Etat, et fixer leurs attributions et prérogatives, après délibération du Conseil des ministres et information du président de la République ».

Dès lors, le quotidien la Presse s’est voulu assez optimiste. « Le gouvernement de compétences annoncé par Hamadi Jebali semble en bonne voie, ouvrant les portes de l?espoir pour de très larges franges de l?opinion publique que l?assassinat de Belaïd avait totalement démoralisées ».

Mais la frange radicale d’Ennahda a prévenu qu’elle était prête à descendre dans la rue pour défendre la « légitimité des urnes », laissant présager la persistance des difficultés de la Tunisie à se stabiliser deux ans après la révolution de 2011, mais aussi une scission des islamistes.

Un premier rassemblement samedi à Tunis a réuni quelque 3. 000 personnes et dimanche ils étaient un millier à Gafsa (centre).

« Ce rassemblement modeste (. . . ) prouve que dans la bataille de la rue, nous ne serons pas vaincus », a déclaré Lotfi Zitoune, un proche du chef d’Ennahda Rached Ghannouchi, après sa démission récente du poste de conseiller du Premier ministre.

Entre la division des islamistes, un boycott de l’ANC par quatre courants de l’opposition depuis le meurtre de Belaïd et les désaccords de principe sur la nature du futur régime, la rédaction de la Constitution reste toujours dans l’impasse.

Or sans loi fondamentale, les élections promises par M. Jebali ne peuvent avoir lieu, alors que l’impatience et la colère gagnent régulièrement la rue depuis des mois faute de réformes économiques et sociales répondant aux revendications de la révolution qui a renversé Zine Al Abidine Ben Ali.

Sans oublier l’essor des groupuscules jihadistes responsables d’attaques sanglantes dans le pays, dont celle contre l’ambassade des Etats-Unis en septembre.

Jeuneafrique.com avec AFP

Sous le froid boréal

février 3, 2013

  

Viens partager le froid boréal avec moi

Et tu découvriras ma chaleur sous le toit

Car ma chaudière au milieu de la nuit

Source vitale peut transformer tout Paris

 

Au cœur du sommeil sous la couverture

Dans l’entre jambes de ta belle cambrure

J’étais blotti comme un escargot de lagune

Qui ne sait pas marcher sur le sable des dunes

 

Car sous le feu des émotions gustatives

Je déversais par saccades ma belle sève

Qui s’enfonçait dans l’océan de ton corps

Formant de riches molécules sans bords.

Bernard NKOUNKOU

Le prisonnier de la violence

septembre 18, 2012

 

Prisonnier du feu éclaté de la violence

au milieu des flammes de la vengeance

dans l’innocence de mon état d’âme

quand la fumée étouffe mon âme

 

Dehors la colère à la peau ameutée

a atteint une escalade vite éhontée

avec tous les scandales débordants

sans crainte aucune de la prison

 

L’espoir escompté de ma vie

a connu les limites de la patrie

attendant le cri de ma résignation

au prix de l’estime sans intervention

 

Bernard NKOUNKOU

Les baisers du firmament

août 28, 2012

 

Dans l’élan féroce du tumulte amoureux

des vagues s’écrasent sur les rochers

essuient ton visage comme un dieu

qui sort de l’eau avec une belle épée

 

Sur le petit écran allumé de tes yeux

scintillent éparses des rayons lumineux

qui éclairent le corps du monde ambiant

dans la puissance brûlante des torchères

 

Au milieu de la belle mousse blanche

les vagues murmurent sur ton corps étanche

la soif du soleil qui a brûlé ses calories

dans son marathon aux rayons de midi

 

Quand se réveille le sourire grisâtre

entre les draps de tes belles lèvres

je découvre la position cachée de tes dents

qui m’invite à déjeuner aux baisers du firmament.

Bernard NKOUNKOU