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La militante pakistanaise Karima Baloch retrouvée morte à Toronto

décembre 23, 2020

La famille et un collègue de Karima Baloch ont du mal à croire la thèse de mort non-criminelle mise de l’avant par la police de Toronto, qui ont retrouvé celle-ci morte dans les eaux près du centre-ville de Toronto.

Karima Baloch avait fui le Pakistan en 2016.© Fournie par le Service de police de Toronto Karima Baloch avait fui le Pakistan en 2016.

Lateef Johar, un ami proche et collègue militant de Mme Baloch affirme qu’elle avait récemment reçu des menaces de mort et que la famille de la victime était profondément méfiante à l’égard de ce qui lui était arrivé.

«Son mari a reçu des messages d’inconnus disant qu’ils vont offrir un cadeau de Noël à Karima qu’elle n’oubliera jamais», a affirmé M. Johar.

«Nous respectons tout ce que dit la police, mais nous ne croirons jamais que c’est un accident», affirme M. Johar, «C’était une femme courageuse».

Le mari de Mme Baloch, qui selon M. Johar, arrivé du Royaume-Uni pour une visite il y a deux semaines, n’a pas pu être rejoint pour des commentaires.

Karima Baloch était à la tête de l’organisation d’étudiants qui milite pour l’indépendance des régions pakistanaises d’origine baloutche au sud-ouest du pays.

Le groupe accuse les autorités pakistanaises d’atrocités en matière de droits de l’homme dans la région, où des groupes armés baloutches ont mené pendant des années une guerre contre les forces de sécurité du Pakistan sur fond de séparatisme.

L’armée et le gouvernement pakistanais nient fermement toute violation des droits de la personne.

Mme Baloch a fui le Pakistan en 2015 sur fond d’accusations de terrorisme et de menaces de mort arrivant en novembre 2015 au Canada, où elle a demandé avec succès le statut de réfugié.

Un jour de l’évaluation de sa demande d’asile, selon M. Johar, son oncle que l’on croit avoir été enlevé par l’armée 18 mois plus tôt, a été retrouvé mort au Pakistan.

La section Asie du sud d’Amnistie internationale a qualifié la mort de Mehrab de «profondément choquante».

Dans une déclaration écrite, la police de Toronto indique que la mort de Mme Baloch «fait actuellement l’objet d’une enquête en tant que mort non criminelle et il n’y aurait pas de circonstances suspectes.»

Lundi matin vers 7 h, la police avait signalé la disparition de Mme Baloch, en indiquant s’inquiéter pour sa sécurité. Son corps a été retrouvé environ 2 h plus tard.

Son corps aurait été repêché près du centre-ville mardi.

Elle avait été vue pour la dernière fois dimanche vers 15 h près de l’intersection des rues Bay et Queens Quay West, dans le quartier Harbourfront.

Une partie des soupçons concernant la mort de Mehrab sont nés du fait qu’elle était la deuxième militante baloutche retrouvée morte cette année.

En mai, le journaliste et réfugié Sajid Hussain a été retrouvé mort dans une rivière en Suède, des semaines après sa disparition.

La police de l’époque aurait déclaré que sa mort aurait pu d’un accident ou d’un suicide, bien qu’ils ne puissent pas statuer avec certitude de l’acte criminel.

La BBC avait placé Mme Baloch dans sa liste annuelle des 100 femmes les plus inspirantes et influentes en 2016.

Avec CBC/Radio-Canada 

Une militante des droits de l’homme tuée par balle en Somalie

novembre 20, 2019

 

Une célèbre militante des droits de l’homme possédant la double nationalité somalienne et canadienne a été tuée par balle mercredi à Mogadiscio, des responsables de sécurité suggérant qu’elle a été atteinte par une balle perdue.

Almaas Elman Ali se déplaçait en véhicule dans l’enceinte de la zone aéroportuaire de la capitale somalienne, un site fortement sécurisé, quand elle a été touchée. «Elle était à l’intérieur d’une voiture sur une route à l’intérieur de l’aéroport», a affirmé un responsable de la sécurité, Mohamed Omar. «Une balle perdue l’a atteinte et elle est décédée en quelques minutes». Almaas Elman Ali a aussitôt été conduite à l’hôpital, mais elle est décédée pendant le trajet.

Les fusillades ne sont pas rares à Mogadiscio, où les islamistes radicaux shebab mènent toujours ponctuellement des attaques meurtrières, mais la zone de l’aéroport, qui abrite aussi une importante base de la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom), les bureaux des différentes agences de l’ONU ainsi que plusieurs ambassades ou représentations diplomatiques, est placée sous haute protection. «Il n’y a eu aucune fusillade dans l’aéroport ou les zones proches avant cet incident», a souligné Mohamed Omar. Une enquête a été ouverte. Almaas Elman Ali devait assister à une réunion du Elman Peace Center, fondé en 1990 par son père, Elman Ali Ahmed, un homme d’affaires et militant de la société civile, assassiné en 1996.

Elle était rentrée en Somalie pour aider le centre dans ses programmes de lutte contre la violence, en particulier l’un d’entre eux qui encourageait les enfants et les jeunes adultes à abandonner les armes pour retourner à l’école. Chassés de Mogadiscio en 2011, les shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont ensuite perdu l’essentiel de leurs bastions. Mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d’où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides, y compris dans la capitale, contre des objectifs gouvernementaux, sécuritaires ou civils.

Le Figaro.fr avec AFP

Égypte: une militante arrêtée après une vidéo contre le harcèlement sexuel

mai 11, 2018

Le Caire – Une militante égyptienne a été arrêtée vendredi après avoir publié sur les réseaux sociaux une vidéo critique des institutions égyptiennes et contre le harcèlement sexuel qui a suscité la polémique, ont indiqué des sources sécuritaires.

Dans la vidéo postée cette semaine sur Facebook, Amal Fathi critique de manière virulente les institutions égyptiennes, en particulier la Banque Misr. Elle accuse notamment les hommes de la sécurité de l’une des agences de l’institution bancaire publique de l’avoir lourdement « draguée ».

« Sales types » ou encore « saleté de peuple », scande-t-elle dans la vidéo.

Mère de famille de 33 ans, Mme Fathi a été placée en détention pour 15 jours le temps de l’enquête sur ordre du Parquet, selon un communiqué de la Commission égyptienne pour les droits et libertés, une importante ONG locale dirigée par son mari Mohamed Lofti.

Mme Fathi est accusée d' »incitation à renverser le régime égyptien », de « diffusion de fausses rumeurs » et d' »utilisation abusive des réseaux sociaux », toujours selon la même source.

« C’est un jour sombre lorsque les autorités égyptiennes sont plus soucieuses de faire taire une femme qui parle du harcèlement sexuel plutôt que de prendre des mesures pour résoudre le problème », a dénoncé Najia Bounaim, directrice des campagnes d’Amnesty International pour l’Afrique du Nord.

« Nous appelons les autorités égyptiennes à libérer immédiatement et sans condition Amal Fathi », a-t-elle déclaré dans un communiqué publié par l’ONG de défense des droits de l’Homme basée à Londres.

Après la publication de la vidéo, la presse égyptienne prorégime a largement dénoncé le discours tenu par Mme Fathi. Le journal gouvernemental Al-Ahram a ainsi annoncé vendredi l’arrestation de « l’auteure de la vidéo insultante contre l’Egypte et les citoyens ».

Militante des droits de l’Homme, Mme Fathi fait par ailleurs l’objet d’une procédure devant le Parquet de la Sécurité d’Etat suprême pour avoir tenté « de faire échouer les dernières élections présidentielles et de provoquer un soulèvement populaire ».

Le président Abdel Fattah al-Sissi, dont le régime est régulièrement accusé par les défenseurs des droits de l’Homme de violer les libertés publiques, a été réélu à plus de 97% des voix en avril.

Romandie.com avec (©AFP / 11 mai 2018 22h13)

Inde: une militante des droits de l’Homme met fin à 16 ans de grève de la faim

août 9, 2016

Guwahati (Inde) – Une militante indienne des droits de l’Homme, Irom Sharmila, a mis fin mardi à une grève de la faim de 16 ans, considérée comme la plus longue au monde, souhaitant poursuivre son combat en se présentant aux élections locales.

Surnommée la dame de fer de Manipur pour son engagement contre les exactions commises par les forces de sécurité dans cet Etat du nord-est de l’Inde, Irom Sharmila a été libérée contre une caution de 10.000 roupies (150 dollars) après s’être engagée par écrit devant un tribunal à mettre fin à sa grève de la faim. Elle était jusqu’à présent alimentée de force par une sonde nasale.

La militante de 44 ans était sous contrôle judiciaire pratiquement depuis le début de sa grève de la faim qu’elle a entamée en 2000 pour demander la fin des pouvoirs spéciaux accordés aux forces de sécurité dans cette région confrontée à une insurrection séparatiste.

Elle était confinée dans une chambre d’hôpital de la principale ville du Manipur, Imphal, inculpée pour tentative de suicide –toujours puni par la loi en Inde– et était nourrie de force par sonde nasale plusieurs fois par jour.

Lors d’une conférence de presse donnée dans l’hôpital, la militante est apparue émue aux larmes alors qu’elle retirait de son nez les tubes utilisés pour la forcer à se nourrir, et avalait un peu de miel.

Elle a annoncé son ambition de devenir le prochain chef de gouvernement de l’Etat de Manipur.

Je ne connais rien à la politique, et mon niveau d’études est très, très faible, mais je veux convaincre notre peuple, a-t-elle dit dans un anglais hésitant.

Je vais utiliser tout ce que j’ai pour améliorer la société.

La militante, qui avait fait savoir plus tôt son intention de se présenter en candidate indépendante aux élections d’Etat l’année prochaine, a annoncé que sa première action si elle accèdait au pouvoir serait d’abroger la loi sur les pouvoirs spéciaux des forces armées adoptée en 1990.

Appliquée dans le nord-est de l’Inde et au Cachemire, cette législation spéciale est justifiée par le gouvernement par la nécessité de combattre les multiples groupes rebelles qui demandent une plus grande autonomie et des droits accrus aux communautés tribales.

Mme Sharmila avait cessé de manger et boire après avoir assisté à la mort de 10 civils à un arrêt de bus, tués probablement par l’armée, près de chez elle.

Plus tôt, s’adressant aux journalistes à la sortie du tribunal d’Imphal, elle avait reconnu que sa longue grève n’avait pas donné de résultat et avait dit vouloir essayer une nouvelle méthode.

J’ai jeûné pendant près de 16 ans, en pensant que je pourrais changer le système, mais je réalise maintenant que cela ne donnera aucun résultat, a dit la militante, qui est apparue frêle mais déterminée.

Amnesty International avait déclaré Mme Sharmila Prisonnière d’opinion en 2013 et elle a également reçu plusieurs prix internationaux.

Romandie.com avec(©AFP / 09 août 2016 16h52)

France: Pour la Saint-Valentin, une militante LR déclare sa flamme à Sarkozy

février 14, 2016

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Nicolas Sarkozy: tout feu, tout flamme!

LE SCAN POLITIQUE – En plein Conseil national des Républicains, une militante a pris le micro pour faire une déclaration d’amour au président du parti, avec pour ambition de «prendre la place de Carla».

Intervention insolite, ce dimanche, en plein Conseil national des Républicains. Alors que le parti est réuni depuis samedi à Paris pour fixer les orientations programmatiques pour 2017, une militante a pris le micro pour déclarer sa flamme à Nicolas Sarkozy. «En ce dimanche de Saint-Valentin, je voudrais faire une déclaration d’amour à Nicolas Sarkozy. Je t’aime passionnément. Et j’aimerais que tu sois mon Valentin jusqu’à la fin de mes jours et prendre la place de Carla…», a-t-elle lancé.

Réponse amusée de Nicolas Sarkozy, assis à la tribune: «Je transmettrai à Carla (…) A mon âge, ça me fait plaisir mais ça ne me tourne pas la tête».

Lefigaro.fr