Posts Tagged ‘Mineure’

Vol annulé : une mineure laissée seule à Toronto par Air Canada

février 7, 2022
Diomerys O'Leary interviewée devant sa maison.

Diomerys O’Leary souhaite qu’Air Canada change sa politique sur les mineurs qui voyagent seuls. Le transporteur a annulé le vol que devait prendre sa fille. Cette dernière s’est retrouvée seule à l’aéroport de Toronto sans nourriture ni hébergement. Photo : CBC/Ted Dillion

Diomerys O’Leary ressentait déjà de la nervosité en laissant sa fille de 14 ans voyager seule pour rendre visite à son père en République dominicaine, mais elle ne se doutait pas que le transporteur Air Canada allait la laisser pour compte à Toronto.

Le transporteur l’a informée par courriel, le 18 janvier, que le vol de sa fille de Toronto à Saint-Jean, à Terre-Neuve, était annulé en raison d’un conflit de travail à l’aéroport de Saint-Jean, et qu’elle pouvait prendre un autre vol deux jours plus tard.

Elle a ensuite reçu de nombreux messages textes de sa fille disant qu’Air Canada l’avait informée qu’elle devait se débrouiller pour trouver un endroit où dormir et se restaurer.

Elle pleurait, elle était désespérée et elle me demandait ce qu’elle devait faire. Je ne pouvais pas y croire, affirme Mme O’Leary.

Diomerys O’Leary se demandait si l’entreprise s’attendait à ce que sa fille passe deux jours sur un banc sans même lui donner de la nourriture.Des messages textes en espagnol sur un téléphone.

Diomerys O’Leary a reçu de nombreux messages de la part de sa fille, qui était seule et désemparée à l’aéroport de Toronto tandis qu’elle cherchait une solution pour elle. Photo : CBC/Ted Dillion

Elle a passé des heures au téléphone et en ligne à chercher des moyens d’aider sa fille tandis que cette dernière attendait à l’aéroport de Toronto. Les hôtels n’acceptent pas de mineur seul et sa fille n’avait pas d’argent pour de la nourriture.

Mme O’Leary a fini par trouver un logement Airbnb où sa fille pouvait passer la nuit et un chauffeur Uber pour la transporter. Elle a fait livrer un repas à sa fille.

« C’était le pire jour de ma vie. »— Une citation de  Diomerys O’Leary

Diomerys O’Leary affirme qu’elle n’a pu dormir cette nuit-là même après avoir trouvé cette solution temporaire pour sa fille.

Le lendemain, après presque deux heures d’attente au téléphone avec Air Canada, Mme O’Leary a trouvé un vol pour sa fille à destination de Gander et un billet d’autobus pour qu’elle puisse rentrer à Saint-Jean.

Selon Air Canada, l’agente du centre d’appel a proposé de l’aider à trouver de l’hébergement, mais la mère de la cliente a refusé.

Mais Diomerys O’Leary présente un enregistrement de cette conversation où l’agente affirme qu’elle ne peut pas aider sa fille à trouver un hébergement. L’agente lui propose d’appeler un autre bureau d’Air Canada. À ce moment, Mme O’Leary avait déjà pris des arrangements pour sa fille tout en attendant au téléphone.Une adolescente devant un autobus.

Après avoir passé la nuit seule à Toronto, la fille de Diomerys O’Leary âgée de 14 ans est rentrée à Saint-Jean, à Terre-Neuve, le 20 janvier. Ci-dessus : le visage de l’adolescente est embrouillé à la demande de sa mère. Photo: Gracieiseté/Diomerys O’Leary

Air Canada affirme qu’il n’est généralement pas conseillé que des mineurs voyagent seuls quand il s’agit d’un vol avec des correspondances ou un vol à l’étranger en raison de possibles interruptions imprévues qui échappent au contrôle de l’entreprise. Cet avertissement ne figure pas sur la page web d’Air Canada au sujet des enfants voyageant seuls(Nouvelle fenêtre).

Des imprévus peuvent toujours survenir lors de voyages en avion, particulièrement durant cette pandémie. La COVID-19 a grandement perturbé l’industrie l’an dernier. Les autorités déconseillent par moments aux Canadiens de faire des voyages non essentiels.

Diomerys O’Leary aimerait qu’Air Canada prenne plus de responsabilité ou cesse tout simplement d’accepter des mineurs qui voyagent seul sur des vols à plusieurs étapes. Ils acceptent mon argent, mais ne prennent pas de responsabilité pour la sécurité de ma fille, dit-elle.

D’autres enfants laissés pour compte

Les propres règles d’Air Canada lui permettent d’éviter de prendre des responsabilités et ce serait une surprise pour beaucoup d’adultes qui permettent à leurs jeunes de voyager, selon un défenseur des droits des voyageurs, Ian Jack, vice-président aux affaires publiques de l’Association canadienne des automobilistes. Il dit que des jeunes peuvent être laissés pour compte en vertu de ces règles.

Comme d’autres transporteurs, dont WestJet et Air Transat, Air Canada offre un service pour enfants non accompagnés. Des employés aident ces enfants à faire leur voyage. Mais ce service n’est pas offert lors de voyages en plusieurs étapes comme celui effectué par la fille de Mme O’Leary.

Air Canada indique que dans un tel cas, elle aide de façon prioritaire ses passagers handicapés, âgés ou jeunes. Mais ce jour-là, ajoute l’entreprise, des vols ont été annulés de façon imprévue et des centaines de voyageurs avaient besoin d’aide.

Le document d’Air Canada intitulé Tarif international – Règles générales applicables au transport de passagers et de bagages(Nouvelle fenêtre), indique en page 49 que sauf pour le service fourni expressément à un enfant non accompagné et visé par la présente règle, le transporteur n’assume aucune responsabilité financière ou de tutelle pour les enfants non accompagnés, si ce n’est celles applicables aux passagers adultes.

WestJet et Air Transat ont aussi une règle semblable.

Même le Règlement sur la protection des passagers aériens(Nouvelle fenêtre) adopté par le gouvernement du Canada en 2019 est vague, indique Ian Jack, quand il est question de protéger les jeunes voyageurs. Le Règlement stipule que les compagnies aériennes doivent établir une politique pour les mineurs non accompagnés, mais il laisse aux transporteurs le soin de décider en quoi consiste cette politique.

Transports Canada établit les règles et l’Office des transports du Canada les met en application. Canadian Broadcasting CorporationCBC leur a demandé s’ils comptent améliorer la protection des mineurs qui voyagent seuls.

Transports Canada a indiqué que l’Office des transports du Canada est dans une meilleure position pour répondre à cette question, mais l’Office a expliqué qu’il ne peut agir que dans le cadre des règles de Transports Canada et que ces dernières ne comprennent rien au sujet des responsabilités précises des transporteurs envers les mineurs qui voyagent seuls.

Dans ce contexte, les transporteurs devraient au moins indiquer plus clairement que des mineurs peuvent être laissés pour compte lorsque leur vol est annulé, estime Ian Jack.Ian Jack interviewé.

Ian Jack, vice-président aux affaires publiques de l’Association canadienne des automobilistes, estime que ce cas illustre certains aspects mal définis de la réglementation des transporteurs aériens. Photo : CBC/Stephan Richer

Cela s’était produit auparavant. Une famille a réclamé des changements de la part d’Air Canada en 2016 lorsqu’un garçon écarté de son vol a dû dormir sur le plancher à l’aéroport Pearson de Toronto. La même mésaventure est survenue à un Terre-Neuvien de 13 ans, en 2013, à qui le transporteur avait simplement donné un coupon alimentaire de 10 $.

Ian Jack dit qu’il faut reconnaître que c’est un problème des transporteurs et possiblement aussi des règles gouvernementales en la matière.

Air Canada a offert à Diomerys O’Leary un bon de voyage d’une valeur de 500 $ en signe de bonne volonté, mais elle l’a refusé en disant que ce n’était pas une question d’argent. Mme O’Leary réclame des explications précises de la part du transporteur. Elle dit qu’elle ne peut tout simplement pas accepter ce qui est arrivé à sa fille.

Avec Radio-Canada d’après un reportage de Rosa Marchitelli, de Canadian Broadcasting Corporation CBC

France: Une figure du monde hippique mise en examen pour agressions sexuelles

juin 9, 2019

 

Le gérant d’écurie José Bruneau de la Salle, figure du monde hippique, a été mis en examen mercredi à Paris pour agressions sexuelles sur mineur de moins de 15 ans, après la plainte du fils d’un célèbre jockey, a appris l’AFP ce dimanche de source judiciaire, confirmant une information du Parisien.

Le parquet de Paris avait annoncé le 31 juillet 2018 avoir ouvert une enquête préliminaire pour examiner les accusations visant cet influent propriétaire de chevaux, visé par une plainte de Grégory Pieux, fils d’une légende de la course d’obstacle, le jockey Christophe Pieux. Dans sa plainte, révélée à l’époque par Le Parisien, il dénonçait plusieurs attouchements qui auraient pris fin en 2009, alors qu’il avait 13 ans. José Bruneau de la Salle avait «fermement contesté» ces accusations auprès du journal.

Les deux hommes ont été confrontés mardi lors de la garde à vue de M. de la Salle à la Brigade de protection des mineurs de la police judiciaire parisienne, selon une source proche du dossier. Il a ensuite été présenté mercredi au parquet de Paris qui a ouvert une information judiciaire pour la poursuite des investigations. Une autre action a été intentée, cette fois devant la justice civile, par un deuxième plaignant, Jérémy Garamond. Ce quadragénaire accuse le gérant d’écurie des mêmes agissements quand il était mineur et demande réparation de son préjudice. Les faits sont, dans ce cas, prescrits au plan pénal.

«C’est un début, nous espérons que le courage de M. Pieux et M. Garamond encourage d’autres victimes potentielles à parler», a réagi auprès de l’AFP Me Olivier Pardo, leur avocat avec Me Baptiste de Monval. «Il y a un phénomène de honte qui est extrêmement fort, il faut arriver à briser quelque chose de très dur», a-t-il ajouté, mettant en avant l’obstacle du «déni familial» d’autant plus fort dans «ce monde hippique très fermé». Dans la procédure civile, «nous avons contourné l’obstacle de la prescription en démontrant que le préjudice perdurait, compte tenu du traumatisme psychologique qui rejaillissait des années plus tard», à l’occasion de la naissance des enfants de la victime. Selon l’avocat, une expertise est en cours pour évaluer le préjudice de Jérémy Garamond avant une éventuelle condamnation à une compensation financière

Par Le Figaro.fr avec AFP

USA: une ex-star démocrate plaide coupable de l’envoi de SMS sexuels

mai 19, 2017

New York – L’ancien parlementaire américain Anthony Weiner, une star montante des démocrates avant de voir sa carrière brisée par des échanges lubriques sur les réseaux sociaux, a plaidé coupable vendredi pour avoir « sexté » avec une mineure, un délit passible de 10 ans de prison.

M. Weiner, 52 ans, a admis en sanglotant avoir échangé des sextos, soit des textos à caractère sexuel, avec une fille âgée d’alors 15 ans entre janvier et mars 2016, alors que sa femme Huma Abedin, une proche conseillère d’Hillary Clinton, était plongée dans la campagne présidentielle de la candidate démocrate.

De tels échanges constituent un délit appelé « transfert de contenu obscène à un mineur ».

« Je sais que c’était moralement répréhensible et illégal », a déclaré, la voix brisée, Anthony Weiner, devant la juge fédérale de Manhattan Loretta Preska. « J’ai une maladie mais je n’ai pas d’excuse », a-t-il ajouté.

En acceptant de plaider coupable, M. Weiner évite le procès et devrait bénéficier d’une peine plus clémente, même s’il a aussi accepté de ne pas contester une condamnation qui ne dépasserait pas 27 mois de prison. Le juge devrait arrêter sa sentence le 8 septembre.

Il a été mis en liberté moyennant une caution de 150.000 dollars, un suivi médical et l’obligation de s’enregistrer comme délinquant sexuel.

M. Weiner, qui fut un temps favori pour remporter la mairie de New York, a défrayé la chronique new-yorkaise des mois durant avec ses sextos et autres échanges à connotation sexuelle avec des femmes parfois mineures sur Twitter et des services de messagerie sur smartphones.

La chute de cet homme politique a été une vraie saga aux multiples rebondissements.

Il démissionne du Congrès en juin 2011 après un premier scandale révélant des échanges, sur Twitter, de messages à caractère sexuel avec plusieurs femmes.

Mais il fait des excuses publiques, promet de changer, et a un premier enfant avec Huma Abedin. Il réussit à rebondir en devenant le candidat favori pour la mairie de New York lors de la campagne 2013 pour succéder à Michael Bloomberg.

Mais rapidement, de nouvelles informations émergent sur de nouveaux échanges lubriques. Sa campagne pour la mairie est plombée: il finira cinquième, très loin derrière Bill de Blasio, vainqueur.

Après l’avoir soutenu des mois durant, Huma Abedin annonce en août 2016 qu’elle le quitte, après la publication de nouvelles photos compromettantes de lui, leur fils endormi à ses côtés. Vendredi, peu après qu’il eut plaidé coupable, plusieurs médias américains ont annoncé qu’elle venait d’enregistrer une demande de divorce.

Le nom d’Anthony Weiner était réapparu à l’automne dans le cadre de l’enquête du FBI sur le scandale du serveur personnel qu’utilisait Hillary Clinton pour échanger des emails alors qu’elle était secrétaire d’Etat.

Quelques semaines avant l’élection, le FBI avait indiqué rouvrir son enquête pour examiner des milliers d’emails apparemment retrouvés sur l’ordinateur portable de Weiner, une annonce qui avait porté un coup dur à la campagne de Clinton.

Romandie.com avec(©AFP / 19 mai 2017 22h43)                                            

Adeline Blondieau accuse Johnny Hallyday de l’avoir violée alors qu’elle était mineure

septembre 23, 2015

Johnny Hallyday et Adeline Blondieau au festival de Cannes, quelques mois avant leur premier mariage.afp.com

Johnny Hallyday et Adeline Blondieau au festival de Cannes, quelques mois avant leur premier mariage.afp.com

La comédienne poursuit en diffamation le chanteur pour le portrait qu’il a fait d’elle dans son autobiographie, Dans mes yeux. Il aurait abusé d’elle quand elle était mineure, quelques années avant leur mariage.

C’est un vieux couple qui n’en finit pas de régler de vieux comptes. Devant le tribunal où elle poursuit Johnny en diffamation pour le portrait peu flatteur qu’il a fait d’elle dans son autobiographie, Dans mes yeux (Plon, 2013), Adeline Blondieau, qui a épousé le chanteur en 1990 à l’âge de 19 ans, l’a accusé de l’avoir violée quand elle était adolescente: « Il m’a violée quand j’avais 14 ans, 15 ans, chez mes parents », a-t-elle affirmé devant l’assistance médusée du tribunal correctionnel de Paris.

« Un secret très violent, qui nous liait d’une certaine façon »

Adeline a tenu ces propos alors que le tribunal se penchait sur un passage de la biographie de Johnny, dans lequel le chanteur affirme qu’elle « débarquait chaque nuit pour jouer avec le feu que j’étais », avant de lui demander de l’épouser une fois qu’elle était majeure. Selon sa propre version des faits, « il a abusé de moi. On n’en a jamais parlé lui et moi », a-t-elle poursuivi. Il s’agissait « d’un secret très violent, mais qui nous liait aussi d’une certaine façon ». Elle a précisé avoir fait dix ans d’analyse. « Aujourd’hui je vais bien », a-t-elle expliqué, regrettant l’absence de Johnny Hallyday à l’audience.

Adeline Blondieau a épousé une seconde fois Johnny en 1994 à Las Vegas, après un premier divorce. Alors qu’il la décrit dans son livre comme infidèle et « hystérique », ayant exercé un chantage pour qu’il lui cède l’appartement qu’il avait acheté pour eux deux, elle le décrit aussi comme infidèle, mais également « alcoolique et violent ».

L’avocat de Johnny Hallyday, Me Arnaud Albou, a estimé que « nous ne pourrons jamais savoir qui dit la vérité », soulignant qu’Adeline Blondieau n’a jamais déposé plainte pour ces viols, qu’elle n’avait jamais évoqués jusqu’alors non plus. Les faits dénoncés ne peuvent a priori pas donner lieu à des poursuites, en raison du délai de prescription. Les propos d’Adeline Blondieau ne peuvent pas faire l’objet d’éventuelles poursuites en diffamation de la part du chanteur car ils ont été tenus en audience devant le tribunal, qui a mis son jugement en délibéré au 3 novembre.

Lexpress.fr