Posts Tagged ‘ministère de l’Intérieur’

Pakistan: le ministre de l’Intérieur blessé dans une tentative présumée d’assassinat

mai 6, 2018

Islamabad – Le ministre de l’Intérieur du Pakistan Ahsan Iqbal a été blessé par balles dimanche mais sa vie n’est pas en danger, a indiqué son assistant à l’AFP, alors que des élections législatives doivent se tenir dans quelques mois.

« Ahsan Iqbal a été visé et blessé à un bras », a déclaré Asim Khan, un assistant du ministre. « Il est hors de danger mais il a été transporté dans un centre médical à Lahore », a-t-il poursuivi, ajoutant que son assaillant avait été arrêté.

Aucun autre détail n’est pour l’instant disponible, a indiqué M. Khan.

Le Premier ministre Shahid Khaqan Abbasi a condamné l’attaque, qui s’est produite alors que le Pakistan se prépare à des élections législatives dans les mois à venir, même si leur date définitive n’est pas encore fixée.

D’après Malik Ahmed Khan, un porte-parole du gouvernement du Penjab, où la tentative d’assassinat présumée s’est tenue, Ahsan Iqbal assistait à un meeting électoral dans sa circonscription du district de Narowal quand on lui a tiré dans le bras droit.

« L’assaillant allait tirer une seconde fois quand la police et les participants au meeting l’ont neutralisé », a-t-il poursuivi, ajoutant que le ministre était en train d’être opéré et confirmant que sa vie n’était pas en danger.

L’attaque survient alors que le parti au pouvoir, la Ligue musulmane pakistanaise (PMLN), a fait face à de lourdes déconvenues.

La Cour suprême a destitué en juillet dernier pour corruption de l’ex-Premier ministre Nawaz Sharif, depuis lors interdit de diriger le PMLN, qu’il a créé, puis de participer à vie à tout scrutin.

La justice pakistanaise a ensuite démis en avril l’un de ses proches, le ministre des Affaires étrangères Khawaja Asif, pour violation des règles électorales.

Romandie.com avec(©AFP / 06 mai 2018 14h53)                                                        

La cheffe de la vidéo de Nice évoque des pressions de l’Intérieur

juillet 24, 2016

La policière responsable de la vidéosurveillance à Nice affirme avoir subi des pressions du ministère de l’Intérieur lors de la rédaction d’un rapport sur le 14-juillet. On lui aurait demandé de mentionner la présence de policiers nationaux sur les lieux de l’attaque.

Sandra Bertin, qui s’exprime dans le Journal du Dimanche, était en poste le soir de l’attaque qui a fait 84 morts sur la promenade des Anglais. Selon elle, un représentant de la place Beauvau lui a donné cette instruction.

« J’ai (…) eu affaire à une personne pressée qui m’a demandé un compte-rendu signalant les points de présence de la police municipale, les barrières, et de bien préciser que l’on voyait aussi la police nationale sur deux points dans le dispositif de sécurité », déclare-t-elle au JDD.

Pas sur les vidéos
« Or la police nationale était peut-être là, mais elle ne m’est pas apparue sur les vidéos. Cette personne m’a alors demandé d’envoyer par courriel une version modifiable du rapport », ajoute la cheffe du Centre de supervision urbain (CSU) de la municipalité.

« J’ai été harcelée pendant une heure, on m’a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n’ai pas vues à l’écran », précise encore Sandra Bertin, également secrétaire générale du Syndicat autonome de la fonction publique territoriale (SAFPT) de Nice.

La policière dit avoir finalement envoyé deux versions du rapport, l’une modifiable et l’autre non.

Polémique sur les moyens
La question des moyens mis en oeuvre par l’Etat pour assurer la sécurité du public lors du feu d’artifice du 14-juillet fait l’objet d’une polémique, certains, à droite et au Front national, jugeant que la tuerie aurait pu être évitée.

François Hollande a promis vendredi une transparence totale dans l’analyse du dispositif de sécurité déployé ce soir-là.

Sous le feu des critiques, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé jeudi l’ouverture d’une enquête interne, confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Ses conclusions doivent être dévoilées la semaine prochaine.

Romandie.com avec(ats / 24.07.2016 09h33)

La cheffe de la vidéo de Nice évoque des pressions de l’Intérieur

La policière responsable de la vidéosurveillance à Nice affirme avoir subi des pressions du ministère de l’Intérieur lors de la rédaction d’un rapport sur le 14-juillet. On lui aurait demandé de mentionner la présence de policiers nationaux sur les lieux de l’attaque.

Sandra Bertin, qui s’exprime dans le Journal du Dimanche, était en poste le soir de l’attaque qui a fait 84 morts sur la promenade des Anglais. Selon elle, un représentant de la place Beauvau lui a donné cette instruction.

« J’ai (…) eu affaire à une personne pressée qui m’a demandé un compte-rendu signalant les points de présence de la police municipale, les barrières, et de bien préciser que l’on voyait aussi la police nationale sur deux points dans le dispositif de sécurité », déclare-t-elle au JDD.

Pas sur les vidéos
« Or la police nationale était peut-être là, mais elle ne m’est pas apparue sur les vidéos. Cette personne m’a alors demandé d’envoyer par courriel une version modifiable du rapport », ajoute la cheffe du Centre de supervision urbain (CSU) de la municipalité.

« J’ai été harcelée pendant une heure, on m’a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n’ai pas vues à l’écran », précise encore Sandra Bertin, également secrétaire générale du Syndicat autonome de la fonction publique territoriale (SAFPT) de Nice.

La policière dit avoir finalement envoyé deux versions du rapport, l’une modifiable et l’autre non.

Polémique sur les moyens
La question des moyens mis en oeuvre par l’Etat pour assurer la sécurité du public lors du feu d’artifice du 14-juillet fait l’objet d’une polémique, certains, à droite et au Front national, jugeant que la tuerie aurait pu être évitée.

François Hollande a promis vendredi une transparence totale dans l’analyse du dispositif de sécurité déployé ce soir-là.

Sous le feu des critiques, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé jeudi l’ouverture d’une enquête interne, confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Ses conclusions doivent être dévoilées la semaine prochaine.

Romandie.com avec(ats / 24.07.2016 09h33)

Meurtres d’albinos en Tanzanie : plus de 200 « sorciers » arrêtés depuis la mi-janvier

mars 12, 2015

Deux adolescents, dont un albinos, à Dar es Salaam, en Tanzanie, le 30 octobre 2010.
Deux adolescents, dont un albinos, à Dar es Salaam, en Tanzanie, le 30 octobre 2010. © Yasuyoshi Chiba/AFP

Plus de 200 sorciers ont été arrêtés en Tanzanie depuis la mi-janvier dans le cadre d’une vaste opération policière visant à mettre fin aux mutilations et meurtres des albinos, victimes de croyances leur attribuant des pouvoirs magiques. Selon les Nations unies, les élections prévues en octobre dans ce pays auraient contribué à augmenter le nombre d’attaques contre eux.

Ce sont 225 guérisseurs traditionnels et sorciers qui ont été appréhendés par la police depuis 2 mois dans plusieurs régions du nord de la Tanzanie, a indiqué le porte-parole Advera Bulimba. « Certaines personnes arrêtées étaient en possession d’articles tels que des peaux de lézard ou de lion, des dents de phacochère, des œufs d’autruche, des queues de singe ou d’âne et des pattes d’oiseaux », a-t-il précisé. Jusqu’à maintenant, ces arrestations ont permis de traduire 97 personnes devant la justice.

Depuis 2013, le nombre d’attaques d’albinos a grimpé en flèche. Selon l’ONU, ce phénomène peut être attribuable à l’approche des élections prévues en octobre en Tanzanie, en raison de candidats désirant s’attirer la victoire avec la magie. Les organes des albinos sont utilisés lors des rituels de sorcellerie et sont vendus à plus de 400 dollars aux sorciers ou prétendus guérisseurs.

Or pour protéger les albinos, la Tanzanie a officiellement interdit les activités de sorcellerie. Selon le gouvernement, « ces prétendus sorciers ont une part de responsabilité dans les agressions contre les albinos », avait alors déclaré le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Isaac Nantanga.

Un bébé de 18 mois amputé de ses jambes et de ses bras

Cependant, cette nouvelle législation n’a pas permis d’empêcher la poursuite de ces pratiques, très ancrées dans les traditions. Au début du mois de mars, des hommes armés ont coupé la main d’un enfant albinos de six ans après l’avoir agressé. Mi-février, un bébé de 18 mois a été enlevé avant d’être retrouvé, amputé de ses jambes et de ses bras. Fin décembre, une fillette albinos de quatre ans a été enlevée et n’a toujours pas été retrouvée.

En mars, un tribunal du nord de la Tanzanie a condamné à mort quatre personnes pour le meurtre d’une femme albinos en 2008.

L’albinisme est une absence totale de pigmentation dans la peau, le système pileux et l’iris des yeux, due à des facteurs génétiques. Un Tanzanien sur 1 400 en est atteint. Les attaques à l’encontre des albinos touchent aussi d’autres pays africains comme le Swaziland, le Burundi ou la République démocratique du Congo.

Jeuneafrique.com avec AFP

Première pendaison d’un partisan de Morsi condamné pour violences

mars 7, 2015

L’Egypte a exécuté samedi pour la première fois un partisan du président islamiste destitué Mohamed Morsi, a annoncé le ministère de l’Intérieur. L’homme, qui n’appartenait pas officiellement à la confrérie, avait été reconnu coupable de violences à Alexandrie (nord).

Cet islamiste radical a été pendu pour son implication dans un incident lors duquel des enfants ont été jetés depuis un bâtiment, a précisé le ministère. Les faits s’étaient produits lors d’émeutes qui ont suivi l’éviction de Mohamed Morsi.

M. Morsi a été renversé en juillet 2013 par l’armée à la suite de grandes manifestations contre son gouvernement. La justice égyptienne a depuis condamné à mort des centaines de partisans supposés des Frères musulmans.

Romandie.com

Plus de 200 tombes profanées dans un cimetière juif

février 15, 2015

Plus de deux cents tombes ont été profanées dans le cimetière juif de Sarre-Union, dans le Bas-Rhin, ont dit dimanche le ministère de l’Intérieur et le maire de la commune. Le président François Hollande a condamné cet acte « avec la plus grande fermeté ».

Les tombes profanées ont été découvertes dimanche après-midi, a précisé le premier adjoint au maire, Richard Brumm. « C’est relativement important. Une grosse partie des stèles ont été bousculées, le cimetière a été saccagé », a-t-il dit. « C’est assez impressionnant », a-t-il affirmé.

Marc Séné, maire de cette commune à environ 80 km au nord-ouest de Strasbourg, près de la frontière allemande, a expliqué sur la chaîne de télévision iTELE que plus de 200 tombes avaient été abîmées. « Le cimetière recense à peu près 400 tombes et nous pensons qu’au moins la moitié a été profanée », a-t-il dit.

Le Premier ministre Manuel Valls a de son côté évoqué « un acte ignoble et antisémite, une insulte à la mémoire ».

Romandie.com

Arabie: 4 Saoudiens décapités pour meurtre et un Pakistanais pour trafic de drogue

février 5, 2015

Ryad – Quatre Saoudiens condamnés à mort pour meurtre et vol et un Pakistanais jugé pour trafic de drogue ont été décapités jeudi en Arabie saoudite, portant à 26 le nombre de personnes exécutées dans ce royaume ultraconservateur depuis le début de l’année.

Les quatre hommes exécutés à Qatif, ville de la province orientale où se concentre la minorité chiite, ont été reconnus coupables d’avoir attiré un autre Saoudien dans un endroit isolé avant de le tuer et de le dépouiller de ses biens, a précisé le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

Ils se sont habillés en femmes pour l’attirer dans le guet-apens, a ajouté le ministère dans un communiqué publié par l’agence officielle SPA.

En outre, le Pakistanais Abdelghani Mohamed Akbar, condamné à mort pour trafic d’héroïne, ingurgitée dans ses intestins à son entrée dans le royaume, a été exécuté dans la région de Ryad, selon un deuxième communiqué du ministère.

En septembre, un expert indépendant travaillant pour l’ONU avait exprimé son inquiétude concernant le déroulement des procédures judiciaires en Arabie saoudite et appelé à un moratoire sur les exécutions dans ce pays.

Le royaume saoudien s’est classé en 2013 à la troisième place à l’échelle mondiale pour les exécutions de condamnés à la peine de mort, après l’Iran et l’Irak, selon Amnesty International.

Viol, meurtre, apostasie, vol à main armée et trafic de drogue sont passibles de la peine capitale en Arabie saoudite, royaume régi par une version rigoriste de la charia, la loi islamique.

Romandie.com avec(©AFP / 05 février 2015 15h47)

La Tanzanie interdit la sorcellerie pour protéger les albinos

janvier 14, 2015

Le gouvernement tanzanien a décidé d’interdire la pratique de la sorcellerie pour tenter d’endiguer les attaques contre les albinos, victimes de croyances attribuant des vertus magiques à leurs organes, a-t-on appris mercredi de source gouvernementale.

« La décision a été annoncée hier (mardi). Ces prétendus sorciers ont une part de responsabilité dans les agressions contre les albinos », a indiqué à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Isaac Nantanga.

« Par ailleurs, le ministre (de l’Intérieur, Mathias Chikawe) a annoncé le lancement, dans deux semaines, d’une opération spéciale dénommée +En finir avec les meurtres d’albinos+ », a-t-il poursuivi.

« Les préparations de l’opération sont en cours », a-t-il souligné, expliquant qu’elle serait menée par la police avec l’aide des autorités locales et des membres de la Société tanzanienne des albinos (Tanzania Albino Society,TAS).

L’opération « En finir avec les meurtres d’albinos » va d’abord cibler, selon le porte-parole, les provinces les plus touchées, à savoir Mwanza, Geita, Tabora,Simiyu et Shinyanga, dans le nord.

« Nous voulons en finir avec les meurtres d’albinos, l?opération passera partout, des mesures seront prises contre tous les suspects et le procureur général accordera la priorité à ces affaires », a déclaré le ministre Chikawe, cité par le blog Michuzi, publié en swahili.

Cette décision du gouvernement tanzanien intervient après l’enlèvement, fin décembre, d’une fillette albinos de quatre ans portée disparue depuis.

La petite victime, Pendo Emmanuelle Nundi, a été enlevée le soir du 27 décembre dans le district de Kwimba (province de Mwanza) par des inconnus armés de machettes qui avaient auparavant neutralisé son père.

Quinze suspects, dont son père et deux de ses oncles, ont été arrêtés.

Le coordinateur des organisations du système des Nations unies en Tanzanie, Alvaro Rodriguez, a demandé aux autorités tanzaniennes de faire de cette affaire « la plus haute priorité » et a promis l’aide de l’ONU.

En août, quatre albinos au moins avaient été victimes d’agressions en moins de deux semaines en Tanzanie.

Depuis 2000, plus de 70 albinos ont été tués dans ce pays d’Afrique de l’Est, selon l’ONU.

Les albinos sont victimes dans la région de superstitions qui attribuent des vertus magiques à leurs organes, parfois utilisés par des sorciers et par des guérisseurs.

En plus des attaques visant les albinos, les provinces de Mara, Mwanza et Shinyanga sont aussi connues pour les meurtres de personnes âgées soupçonnées d’être des jeteuses de mauvais sort.

Jeuneafrique.com avec AFP

Gabon: des opposants convoqués par la police après la manifestation de samedi

décembre 24, 2014

Gabon: des opposants convoqués par la police après la manifestation de samedi
Gabon: des opposants convoqués par la police après la manifestation de samedi © AFP

Plusieurs leaders de l’opposition gabonaise ont été convoqués mercredi par la police judiciaire suite à la manifestation de samedi qui a fait au moins un mort, a-t-on appris de source officielle.

« Il y a des convocations qui ont été adressées à des gens se présentant comme des leaders politiques (. . . ) », a déclaré le porte-parole de la présidence gabonaise, Alain-Claude Bilie By Nzé, face à la presse.

« Ces gens ont appelé à une manifestation » alors que le gouvernement l’avait interdite, a justifié le porte-parole, ajoutant qu’ils « enfreignent délibérément une interdiction conforme à la loi ».

D’autre part, pour identifier les « responsables des dégâts corporels et autres occasionnés lors de la manifestation (. . . ) la justice a décidé de les entendre sur les faits », a-t-il précisé.

Une délégation de l’opposition – dont l’ancien secrétaire général de l’Union africaine (UA), Jean Ping, et le dernier Premier ministre du défunt président Omar Bongo Ondimba, Jean Eyéghé Ndong – s’est donc rendue en fin de matinée dans les locaux de la police judiciaire (PJ) à Libreville.

« La convocation a duré environ une heure, avant que l’on décide de nous libérer », a affirmé à l’AFP Jean-Pierre Rougou, chargé de communication du Front de l’opposition pour l’alternance (Fopa), une coalition de partis.

« Nous avons refusé de nous soumettre à des auditions individuelles car nous n’avons aucune confiance en la justice » gabonaise, a-t-il expliqué.

« Nous avons également demandé au patron de la PJ de cesser la traque de nos domiciles, car des voitures banalisées sont stationnées devant chez plusieurs d’entre nous depuis quelques jours », a ajouté l’opposant, parlant d' »intimidation ».

Samedi, de violents heurts ont opposé des manifestants en colère aux forces de l’ordre, lors d’une manifestation interdite par le ministère de l’Intérieur.

Le bilan varie d’un mort selon le pouvoir, à six selon le dernier décompte de l’opposition. Ces chiffres étaient impossibles à confirmer de source indépendante.

Revenant sur la mort du jeune étudiant gabonais, le porte-parole de la présidence a affirmé que « cet assassinat a été perpétré par les manifestants eux-mêmes ».

« Ils ont ensuite tenté de faire passer (l’étudiant) pour une victime de la violence policières », a-t-il ajouté.

Officiellement, une enquête est toujours en cours pour déterminer les circonstances exactes de ce drame.

Jeuneafrique.com avec AFP

Le Pakistan prévoit d’exécuter 500 condamnés à mort ces prochaines semaines

décembre 22, 2014

Islamabad – Le Pakistan prévoit d’exécuter 500 condamnés à mort ces prochaines semaines, a-t-on appris lundi auprès du ministère de l’Intérieur, quelques jours après le massacre par un commando taliban de 149 personnes, dont 133 écoliers, à Peshawar.

Au lendemain de cette attaque qui a choqué le pays, Islamabad avait annoncé la reprise des exécutions de peine capitale, suspendues depuis 2008, pour les affaires de terrorisme.

Six condamnés à mort par des tribunaux anti terroristes ont déjà été exécutés depuis, avec l’apparente approbation d’une large partie de l’opinion publique.

Le ministère de l’Intérieur a finalisé la liste des 500 condamnés qui ont épuisé tous les recours possibles. Leurs demandes de grâce ont été refusée par le président et ils seront exécutés dans les prochaines semaines, ont indiqué à l’AFP plusieurs responsables du ministère.

Près de 8.000 condamnés à mort croupissent aujourd’hui dans les prisons au Pakistan, géant de 200 millions d’habitants.

La fin du moratoire sur les exécutions de peine capitale, annoncée par le Premier ministre Nawaz Sharif, concerne ceux qui ont été condamnés par des tribunaux anti terroristes.

Romandie.com avec(©AFP / 22 décembre 2014 11h01)

Jordanie: 11 hommes exécutés pour meurtres, une 1e depuis 8 ans

décembre 21, 2014

Amman – Onze hommes ont été pendus pour meurtres dimanche dans une prison en Jordanie, les premières exécutions depuis huit ans dans le royaume, a annoncé le ministère de l’Intérieur.

Onze criminels jugés dans différentes affaires de meurtres ont été exécutés à l’aube, a déclaré le porte-parole du ministère cité par l’agence officielle Petra.

Ces hommes sont des Jordaniens condamnés entre 2005 et 2006 dans des affaires de meurtres sans lien avec la politique ou le terrorisme, selon un autre responsable de l’administration pénitentiaire.

La peine de mort n’est plus appliquée depuis 2006 dans le royaume mais le ministre de l’Intérieur, Hussein Majali a récemment déclaré qu’il existait dans le pays un grand débat sur la peine de mort. L’opinion publique estime que l’augmentation des crimes est due à la non-application de cette peine, selon lui.

Selon des sources judiciaires, 122 personnes ont été condamnées à mort en Jordanie depuis le moratoire informel de 2006.

Romandie.com avec(©AFP / 21 décembre 2014 08h56)