Posts Tagged ‘ministère français des affaires étrangères’

Un satellite français a détecté la présence d’objets dans la zone de recherche du Boeing

mars 23, 2014

KUALA LUMPUR – La Malaisie a annoncé dimanche avoir reçu des données satellitaires de la France ayant détecté la présence de débris flottants dans la principale zone de recherche du Boeing disparu de Malaysia Airlines, au large de l’Australie.

Selon le ministère malaisien des Transports, on voit ce qui ressemble à des objets à proximité du couloir sud, zone possible d’une chute de l’avion dans l’océan Indien où ont actuellement lieu des recherches d’envergure, a-t-il dit dans un communiqué.

Ces images, selon la Malaisie, ont été transmises à l’Australie qui coordonne désormais les recherches et le ministère n’a pas fourni de précisions sur la taille, le nombre ni la localisation de ces objets flottants.

Le ministère français des Affaires étrangères a toutefois indiqué qu’un satellite français avait détecté des échos radar réalisés par un satellite, précisant qu’il n’y avait pas encore d’images de ces débris.

Dans le cadre des recherches effectuées par la France à la suite de la disparition de l’avion de Malaysian Airlines, des échos radar réalisés par un satellite ont permis de repérer des débris flottant dans une zone de l’Océan indien située à environ 2 300 kilomètres de Perth en Australie, selon un communiqué du ministère.

Ces éléments ont été immédiatement transmis aux autorités malaisiennes qui sont en charge de la coordination des recherches, ajoute le Quai d’Orsay, qui précise que Paris a mobilisé des moyens satellitaires supplémentaires susceptibles de permettre d’obtenir des images.

Des objets avaient déjà été détectés par satellite les 16 et 18 mars entre la pointe sud-ouest de l’Australie et l’Antarctique, une vaste zone dans laquelle se concentrent les recherches par air et par mer, à 2.000-2.500 km au sud-ouest de Perth.

Il est encore trop tôt pour être certains, mais de toute évidence nous avons maintenant des signes très crédibles et il y a un espoir croissant (…) que nous sommes proches de savoir ce qu’il est advenu de l’avion, avait déclaré un peu plus tôt dimanche le Premier ministre australien Tony Abbott.

L’appareil qui assurait le vol MH370 entre Kuala Lumpur et Pékin s’est volatilisé peu après son décollage le samedi 8 mars avec 239 personnes à son bord, dont deux tiers de Chinois et quatre Français.

A mi-chemin entre la Malaisie et le Vietnam, l’avion a changé de cap, vers l’ouest, à l’opposé de son plan de vol, et ses systèmes de communication ont été désactivés de manière délibérée, selon les autorités malaisiennes. L’appareil a probablement volé plusieurs heures avant d’épuiser ses réserves de carburant.

Romandie.com avec(©AFP / 23 mars 2014 14h22)

Visite en France du président malien Ibrahim Boubacar Keïta

septembre 29, 2013

Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a entamé dimanche une visite officielle en France, qui sera marquée notamment par des entretiens avec son homologue François Hollande et des parlementaires français, selon des sources maliennes et françaises.

M. Keïta est arrivé dimanche à Paris où il a été accueilli par le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a rapporté la télévision publique malienne ORTM, sans plus de détails sur son programme. La présidence française annonce à son agenda un entretien entre les chefs d’Etat malien et français mardi matin, tandis que le ministère français des Affaires étrangères évoque un dîner mardi soir entre MM. Keïta et Fabius.

Mercredi, le président malien doit être entendu par une commission de l’Assemblée nationale française, a-t-on indiqué de source parlementaire française. Il n’était pas immédiatement possible de savoir si ce programme serait maintenu ou modifié en raison des récentes violences au Mali. Samedi, un attentat suicide a visé un camp de l’armée malienne à Tombouctou (nord-ouest), faisant deux civils tués, en plus de quatre kamikazes et six soldats blessés, dont les vies ne sont pas en danger, selon des sources officielles maliennes.

La veille, vendredi, une attaque avait visé des militaires maliens qui sécurisaient une banque à Kidal (nord-est), chef-lieu de la région du même nom. Deux soldats avaient été légèrement blessés. Jusqu’à dimanche après-midi, les deux attaques n’avaient pas été revendiquées.

Jeuneafrique.com

Egypte: cellule démantelée voulait attaquer ambassades de France, Etats-Unis

mai 15, 2013

LE CAIRE – Une cellule démantelée samedi dernier en Egypte projetait des attentats suicide contre les ambassades de France et des Etats-Unis au Caire, selon l’enquête des services de sécurité, a indiqué mercredi l’agence de presse officielle MENA.

Les accusés planifiaient des attentats suicide à la voiture piégée devant les ambassades de France et des Etats-Unis en Egypte, ajoute MENA.

La cellule planifiait un attentat contre l’ambassade française pour protester contre l’intervention militaire de la France au Mali, selon l’enquête.

Interrogé par l’AFP, le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères, Vincent Floreani, n’a pas souhaité commenter ces informations.

Nous n’avons pas de commentaire à ce stade. Je rappelle que dans toute la région du Sahel et des pays arabes, nous avons demandé à nos ressortissants de faire preuve de vigilance et aux autorités locales de renforcer la surveillance de nos ambassades. C’est le cas en Egypte, a-t-il ajouté.

MENA ne donne pas de précisions sur le projet d’attentat contre l’ambassade des Etats-Unis.

Les autorités égyptiennes ont annoncé samedi l’arrestation de trois membres d’une cellule liée à Al-Qaïda qui préparaient un attentant suicide contre une ambassade occidentale et d’autres cibles en Egypte.

Les suspects ont été arrêtés en possession d’explosifs destinés à une attaque imminente, avait déclaré samedi le ministre de l’Intérieur, Mohamed Ibrahim, lors d’une conférence de presse au Caire sans préciser la nationalité des suspects ni l’ambassade visée.

L’agence officielle MENA avait elle précisé que les suspects étaient égyptiens.

Selon l’enquête des services de sécurité, les trois membres de la cellule arrêtés font partie des prisonniers qui avaient fui les centres de détention aux premiers jours de la révolte en janvier 2011 en Egypte.

Deux d’entre eux avaient été extradés d’Algérie et d’Iran en 2009 et emprisonnés en Egypte, ajoute-t-on de même source.

Un membre de la cellule était en contact avec une autre cellule démantelée au Caire en octobre dernier et dont les membres sont actuellement jugés en Egypte.

Les trois membres de la cellule auraient reconnu être en contact avec Al-Qaïda mais ils ont nié qu’ils planifiaient des attentats, selon les conclusions de l’enquête citées par MENA.

Le ministre de l’Intérieur avait affirmé samedi que les suspects étaient sur le point de lancer leur attaque contre une ambassade.

Il a donné les noms des trois hommes arrêtés, affirmant qu’ils avaient été interpellés en possession de 10 kg de produits chimiques explosifs et d’un ordinateur contenant des consignes sur la fabrication de bombes.

L’agence MENA avait alors indiqué que le parquet avait ordonné la détention pour interrogatoire pendant une période de 15 jours renouvelable de deux des suspects originaires d’Alexandrie (nord). Le troisième a été placé en résidence surveillée.

L’Egypte a connu une résurgence des attaques de groupes armés depuis la chute du président Hosni Moubarak début 2011, essentiellement dans la péninsule du Sinaï visant les forces de l’ordre, ou contre Israël.

En août 2012, des activistes islamistes avaient attaqué un poste militaire dans le Sinaï, tuant 16 soldats, avant de pénétrer en Israël où il avaient été tués par une frappe d’hélicoptère.

Romandie.com avec (©AFP / 15 mai 2013 21h43)

Egypte: deux morts français dans l’explosion de la montgolfière, confirme Paris

février 26, 2013

PARIS – Deux Français sont morts dans l’explosion mardi d’une montgolfière en Egypte, a affirmé le ministère français des Affaires étrangères à Paris, confirmant une information des services de sécurité égyptiens.

Je peux vous confirmer que malheureusement il y a deux de nos ressortissants qui sont décédés dans cet accident, a déclaré lors d’un point-presse le porte-parole du ministère, Philippe Lalliot.

Nous sommes en contact avec les familles, a-t-il ajouté, sans donner l’identité des deux victimes ni précisé si elles étaient touristes.

Au total, dix-neuf personnes, en majorité des touristes occidentaux et asiatiques, ont péri mardi dans l’explosion de la montgolfière à bord de laquelle ils survolaient à l’aube Louxor, dans le sud de l’Egypte, le plus meurtrier des accidents de ce type depuis une vingtaine d’années.

La montgolfière survolait Louxor, qui regorge de trésors archéologiques, avec 21 personnes à bord, quand elle a pris feu et explosé. Situé à 700 km du Caire, le site de Louxor est l’un des plus touristiques d’Egypte.

Sur les 19 morts, neuf étaient venus de Hong Kong, quatre étaient Japonais, trois Britanniques et deux Français, selon les services de sécurité égyptiens qui n’ont pas précisé la nationalité de la dernière victime.

Romandie.com avec (©AFP / 26 février 2013 13h05)

Paris dément la libération des otages français enlevés au Cameroun

février 21, 2013
Des policiers camerounais à proximité du véhicule de la famille française, le 19 février 2013. Des policiers camerounais à proximité du véhicule de la famille française, le 19 février 2013. © AFP

Après plusieurs heures de confusion autour du sort des sept otages français enlevés mardi au Cameroun, le ministère français des Affaires étrangères a officiellement démenti, jeudi 21 février, à la mi-journée, les informations faisant état de leur libération au Nigeria.

Après la confusion générale, le démenti officiel. Jeudi, à la mi-journée, le ministère français des Affaires étrangères a formellement démenti la libération de la famille française enlevée mardi dans le nord du Cameroun, annoncée dans la matinée par une source militaire camerounaise.

« Le Quai d’Orsay dément l’information selon laquelle les otages français seraient libérés », a indiqué le ministère dans un communiqué. Auparavant, le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay, Vincent Floreani, avait mis en garde contre toute information prématurée. « Au Nigeria, le porte-parole de la Défense, Mohammed Yerima, a lui aussi démenti toute libération. C’est faux. Nous ne savons même pas où ils sont », a-t-il déclaré.

Jeudi, peu avant 10 heures du matin, un officier supérieur de l’armée camerounaise avait annoncé que les sept otages, tous membres d’une même famille, avaient été libérés et étaient « sains et saufs aux mains des autorités nigérianes ». « Ils ont été retrouvés abandonnés dans une maison dans la localité de Dikwa, à une centaine de kilomètres de la frontière camerounaise », avait-il affirmé.

« Folle rumeur »

Le ministre camerounais de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, avait alors rapidement démenti la libération de la famille, qualifiant l’information de « folle rumeur ». De son côté, le ministre délégué français aux Anciens combattants, Kader Arif, avait même confirmé la libération des otages lors d’une intervention à l’Assemblée nationale, avant de se rétracter.

Tanguy Moulin-Fournier, un salarié de GDF-Suez basé à Yaoundé, son épouse, ses quatre fils – âgés de 5 à 12 ans -, et un autre homme qui pourrait être son frère, étaient en vacances dans le nord du Cameroun lorsqu’ils ont été enlevés, mardi matin, par des hommes à moto, qui les ont ensuite emmenés vers le Nigeria voisin.

Jeuneafrique.com

Nouvelle crise diplomatique entre la France et le Rwanda

février 20, 2012

La France a décidé de rappeler pour consultations son  ambassadeur à Kigali après le refus des autorités rwandaises d’agréer son  successeur, témoignant de relations très loin d’être apaisées après une  réconciliation pourtant scellée début 2010.

« Les autorités rwandaises ont refusé de donner cet agrément » et « nous avons  rappelé notre ambassadeur (Laurent Contini) pour consultations afin d’étudier la  situation », a annoncé lundi lors d’un point-presse un porte-parole du ministère  français des Affaires étrangères, Vincent Floréani.

Le gouvernement rwandais a assuré pour sa part que cet incident ne remettait  pas en cause la normalisation de ses relations avec Paris.

« Le Rwanda ne mène pas une diplomatie personnalisée », a commenté la ministre  rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo.  « Nous estimons que nos  relations avec la France sont au dessus des questions de personnes, et (sont  menées) dans l’intérêt mutuel de nos deux pays ».

« Il ne doit y avoir aucun doute quant à l’engagement permanent à bâtir des  liens diplomatiques, économiques et culturels forts entre les gouvernements et  les peuples du Rwanda et de la France », a poursuivi la ministre.

Proche de l’ex-chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, Laurent  Contini est tombé fin 2011 en disgrâce auprès du ministre français des Affaires  étrangères, Alain Juppé, après des déclarations jugées trop favorables au Rwanda  dans la vieille querelle des responsabilités du génocide de 1994.

Sans procéder à son remplacement immédiat à l’époque, le ministre français  avait obtenu de la présidence française une nouvelle nomination en la personne  d’Hélène Le Gal, consul de France au Québec et spécialiste des affaires  africaines.

Ce choix n’avait pas été rendu public car il est d’usage en diplomatie  d’attendre que le pays d’accueil agrée le nouvel ambassadeur avant de  l’officialiser.

Lundi matin, l’hebdomadaire Jeune Afrique a révélé que Kigali avait à la  mi-février refusé la nomination d’Hélène Le Gal, « au motif qu’elle serait trop  proche du ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, considéré depuis  toujours comme hostile au pouvoir en place à Kigali ».

Lors de son point-presse, Vincent Floréani n’a ni confirmé ni infirmé cet  élément.

« Les relations entre la France et le Rwanda n’ont cessé de se renforcer  depuis la visite du chef de l’Etat (Nicolas Sarkozy) à Kigali en février 2010,  qui a scellé au plus haut niveau la relance politique et économique entre nos  deux pays », a-t-il souligné.

« La bonne qualité de nos relations bilatérales est illustrée par les visites  récentes en France de Mme Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires étrangères,  en juillet 2011, et du président Paul Kagame en septembre » à Paris, a-t-il  ajouté.

Lors de ces deux visites, Alain Juppé n’avait pas reçu son homologue.  Lors  de la première, le ministre à la Coopération Henri de Raincourt s’en était  chargé et pour la deuxième, il était absent de France avec un long voyage  opportunément organisé à l’autre bout du monde (Nouvelle-Zélande, Chine. . . ).

Après sa prise de fonctions en mars 2011 au Quai d’Orsay, Alain Juppé avait  dit n’avoir aucune intention « ni de serrer la main » de Paul Kagame ni de se  rendre au Rwanda, tant qu’y circulerait un rapport accusant la France de  complicité avec les génocidaires, rapport que le ministre avait qualifié de  « tissu de mensonges et d’inventions ».

En septembre, le ministre avait souligné qu’il avait ses convictions à propos  du passé et qu’il « n’en changerait pas ».

Le document controversé de 2008, réalisé par une commission d’enquête  rwandaise, accuse la France d’avoir « participé » au génocide sous couvert de  l’opération militaro-humanitaire Turquoise, menée en juin 1994.  Le rapport vise  nommément Alain Juppé qui était alors ministre des Affaires étrangères sous le  gouvernement d’Edouard Balladur, ainsi que plusieurs personnalités françaises,  de droite comme de gauche et des responsables militaires.

Après une rupture des relations diplomatiques entre 2006 et 2009, liée à une  enquête judiciaire en France sur les événements qui ont marqué le début du  génocide, Paris et Kigali avaient scellé leur réconciliation avec une visite  début 2010 au Rwanda de Nicolas Sarkozy.

Jeuneafrique.com