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États-Unis: Le ministre de la Défense de Trump annonce son départ

juin 18, 2019

FILE PHOTO: U.S. President Trump participates in a working visit with Caribbean leaders at Mar-a-Lago in Palm Beach, Florida

Le ministre de la Défense Patrick Shanahan au côté de Donald Trump en mars dernier à Mar-a-Lago, en Floride. Kevin Lamarque/REUTERS

 

En pleine crise iranienne, le départ de Patrick Shanahan, pour des motifs personnels, inaugure la plus longue période sans chef confirmé à la tête du Pentagone.

En pleine montée des tensions avec l’Iran, accusé par Washington d’avoir attaqué des pétroliers en mer d’Oman, Donald Trump se voit contraint de se séparer de son ministre de la Défense. Patrick Shanahan «a décidé de renoncer au processus de confirmation pour consacrer plus de temps à sa famille», a tweeté le président américain, qui a choisi le secrétaire de l’armée, Mark Esper, pour lui succéder par intérim.

Ce départ intervient alors que des accusations de violences familiales portées contre le chef du Pentagone ont refait surface ces derniers jours. Patrick Shanahan a confirmé dans un communiqué avoir décidé de renoncer à ce poste pour éviter à ses enfants de «revivre un chapitre traumatisant de notre vie de famille et de rouvrir des blessures que nous avons mis des années à panser». «J’aurais été très heureux de devenir ministre de la Défense, mais pas aux dépens de mes enfants», a-t-il ajouté.

Le journal USA Today a rapporté que le FBI se penchait sur une affaire de violence conjugale datant d’il y a neuf ans, concernant Shanahan et son épouse d’alors. Selon le quotidien, Shanahan a affirmé n’avoir «jamais levé la main» sur son ex-femme. Pourtant, rappelle USA Today, chacun des ex-conjoints assure avoir été frappé par l’autre. Le Washington Post fait état quant à lui d’un incident particulièrement horrible, au cours duquel le fils adolescent de Shanahan aurait frappé sa mère – l’ex-épouse de Shanahan – avec une batte de baseball, la laissant sans connaissance, baignant dans une mare de sang. «De mauvaises choses peuvent arriver dans les bonnes familles(…), et c’est une tragédie, vraiment», a déclaré Shanahan dans les colonnes du journal. Il ajoutait que la divulgation de cet incident «ruinerait la vie de mon fils».

Trump a assuré ne pas avoir poussé Shanahan à quitter ses fonctions, et a dit à la presse avoir eu vent seulement lundi des violences conjugales en question. Ce départ tombe mal pour le président américain, au moment où les États-Unis ont encore renforcé leur dispositif militaire au Moyen-Orient pour répondre à ce qu’ils qualifient de «comportement hostile des forces iraniennes». Avant de renoncer à son poste de ministre, Patrick Shanahan avait en effet autorisé lundi l’envoi de 1.000 militaires supplémentaires «à des fins défensives pour répondre à des menaces aériennes, navales et terrestres au Moyen-Orient», assurant que les États-Unis continueraient «de surveiller attentivement la situation» afin «d’ajuster le niveau des troupes» le cas échéant.

C’est donc le chef de la diplomatie, Mike Pompeo, qui s’est rendu mardi à Tampa pour défendre, avec les responsables du commandement militaire américain central (Centcom), l’envoi de ces renforts. Ce déploiement doit «convaincre le gouvernement islamique de l’Iran que nous sommes déterminés et les dissuader de (commettre) de nouvelles agressions dans la région», a-t-il expliqué. «Nous devons être prêts à répondre à toute menace de l’Iran», a-t-il ajouté, tout en assurant que «le président Trump ne (voulait) pas la guerre» avec l’Iran.

La décision de Shanahan promet de faire durer encore ce qui est d’ores et déjà la plus longue période sans secrétaire à la Défense confirmé. L’ancien cadre de Boeing n’avait pas d’expérience préalable en matière de sécurité nationale lorsqu’il avait été nommé comme bras droit du secrétaire à la Défense d’alors, James Mattis. Shanahan dirige le Pentagone par intérim depuis la démission de Mattis à la fin 2018, intervenue en raison de désaccords avec Donald Trump sur la Syrie.

Par Le Figaro.fr avec AFP et Reuters

Yémen: la coalition dirigée par Ryad bombarde le ministère de la Défense à Saana

novembre 10, 2017

Des Yéménites recherchent des victimes après un raid aérien meurtrier sur Saada, le 1er novembre 2017 / © AFP/Archives / STRINGER

La coalition dirigée par l’Arabie saoudite a mené vendredi soir deux raids aériens contre le ministère de la Défense à Sanaa, capitale du Yémen en guerre contrôlée par les rebelles, ont rapporté des témoins.

Aucune victime n’a été signalée dans l’immédiat.

Des avions survolaient toujours Sanaa à la suite de ces frappes, a-t-on ajouté de même source.

La chaîne de télévision des rebelles Houthis, al-Masirah, a également fait état de deux frappes aériennes.

La coalition, qui intervient au Yémen depuis 2015, avait déjà ciblé le ministère de la Défense en y faisant d’important dégâts mais ces nouvelles frappes interviennent alors que les tensions se multiplient entre l’Arabie saoudite et son rival iranien, qui soutient les rebelles Houthis.

Lundi, la coalition menée par Ryad a renforcé son blocus aérien, terrestre et maritime contre le Yémen après avoir intercepté dans le secteur de l’aéroport international de Ryad un missile balistique tiré par les rebelles yéménites.

Les Houthis ont menacé de riposter à ce durcissement du blocus par des tirs de missiles contre les aéroports et les ports saoudiens et émiratis, exacerbant encore la tension entre Ryad et Téhéran.

De son côté, l’ONU a réclamé la fin du blocus devant « la situation humanitaire catastrophique » au Yémen, menacé de « la plus grande famine » des dernières décennies.

Depuis mars 2015, Ryad est à la tête d’une coalition de pays sunnites aidant les forces gouvernementales yéménites dans leur guerre contre les Houthis, maîtres de la capitale yéménite depuis septembre 2014.

Le conflit a fait plus de 8.650 morts et quelque 58.600 blessés, dont de nombreux civils, et provoqué « la pire crise humanitaire au monde », selon l’ONU.

Romandie.com avec(©AFP / 10 novembre 2017 22h46)

France: l’Assemblée vote un budget 2018 de la Défense en hausse

novembre 7, 2017

Une session de l’Assemblée nationale, le 31 octobre 2017 / © AFP/Archives / Lionel BONAVENTURE

L’Assemblée nationale a adopté mardi soir en première lecture le projet de budget de la Défense pour 2018, en augmentation de 1,8 milliard par rapport à l’année précédente, conformément aux engagements du gouvernement.

Ce premier budget du quinquennat du président Emmanuel Macron, doté de 32,4 milliards d’euros, « prévoit une hausse historique de 1,8 milliard d’euros », a déclaré devant les députés la ministre des Armées Florence Parly. « C’est un effort inédit, le point de départ d’une remontée en puissance exceptionnelle, puisque chaque année ensuite, et ceci jusqu’en 2022, le budget du ministère des Armées augmentera de 1,7 milliard par an ».

Ce projet de budget, en hausse de 5,6% par rapport au budget 2017, accorde 1,2 milliard d’euros supplémentaire aux crédits d’équipements, a ajouté la ministre. « C’est un budget de remontée en puissance qui répond aux besoins des armées et prépare leur avenir, que je veux ambitieux, innovant, autonome et européen aussi ».

A la tribune de l’Assemblée, Florence Parly a réaffirmé le but de parvenir à ce que la France, en 2025, consacre 2% de son Produit intérieur brut (PIB) à la Défense. Ce chiffre sera de 1,82% en 2018, contre 1,7% un an plus tôt.

Pour les Républicains, le député Charles de La Verpillière, tout en reconnaissant que l’augmentation de 1,8 milliard était « bienvenue », a déclaré que « les députés Les Républicains éprouvent des doutes et des inquiétudes concernant en premier lieu l’exécution du budget 2017, après l’annulation de 850 millions de crédits inscrits à ce budget. Etes-vous certaine, Madame la ministre, que cela ne va pas affecter les capacités opérationnelles » des forces armées ? « Cela réduit à peu de choses, reconnaissez-le, l’augmentation réelle de ce budget 2018 », a-t-il ajouté.

Le député LREM Jean-Charles Larsonneur, membre de la Commission de la Défense, a précisé que « l’effort de réarmement » représenté par le projet de budget 2018 présentait « une forte hausse des crédits d’équipements » qui permettrait notamment l’acquisition d’un satellite Musis, de deux avions de transport A 400M, huit hélicoptères Caïman, cinq hélicoptères Tigre, trois Rafale et les trois premiers véhicules Griffon du programme de blindés Scorpion.

Romandie.com avec(©AFP / 08 novembre 2017 02h53)

Accusé de harcèlement sexuel, le ministre britannique de la Défense démissionne

novembre 1, 2017

Le ministre britannique de la Défense Michael Fallon quitte le 10 Downing Street, le 31 octobre 2017 / © AFP/Archives / Tolga AKMEN

Accusé de harcèlement sexuel, le ministre britannique de la Défense Michael Fallon, un poids lourd du gouvernement de Theresa May, a démissionné mercredi, alors que des révélations d’abus secouent la classe politique britannique.

Le ministre, en poste depuis juillet 2014, est accusé d’avoir posé sa main sur le genou d’une journaliste au cours d’un dîner lors du congrès du Parti conservateur en 2002, un incident pour lequel il avait présenté des excuses.

« Un certain nombre d’accusations ont fait surface ces derniers jours au sujet de parlementaires, dont certaines concernant ma conduite dans le passé. Beaucoup de ces allégations sont fausses mais je reconnais que dans le passé je n’ai pas été à la hauteur des hautes normes requises dans les forces armées que j’ai l’honneur de représenter. J’ai réfléchi à ma position et je présente donc ma démission du ministère de la Défense », écrit Michael Fallon dans sa lettre de démission. Il précise qu’il continuera à siéger au Parlement.

« Mon dieu. Sir Michael Fallon vient de démissionner du ministère de la Défense », a twitté son accusatrice, Julia Hartley-Brewer, ajoutant: « Je doute que la raison en soit mon genou ».

Interrogée sur la chaîne SkyNews, elle s’est dit « incroyablement choquée », rappelant que l’incident avait eu lieu il y a quinze ans. « J’imagine qu’il y a d’autres accusations à venir », a-t-elle commenté, ajoutant: « Je doute vraiment que ce soit à cause de mon genou, et si c’est le cas c’est vraiment absurde et fou ».

Mme May a en revanche salué cette décision. « J’apprécie la manière particulièrement sérieuse avec laquelle vous avez considéré votre position et l’exemple particulier que vous souhaitez donner aux militaires et aux femmes », a-t-elle commenté.

– Réunion sur le harcèlement –

Le départ de ce ministre de 65 ans prive Mme May d’un des membres les plus expérimentés du gouvernement, la forçant à opérer un remaniement à un moment où son leadership est contesté.

Pour les Libéraux-démocrates, « le gouvernement de Theresa May s’effondre comme un meuble bon marché ».

Elle perd aussi en Michael Fallon un soutien dans le dossier du Brexit, auquel il s’était opposé. Ceci risque d’affaiblir un peu plus sa position face aux partisans les plus durs d’un divorce du Royaume uni et de l’Union européenne, en pleines négociations avec Bruxelles.

A Washington, le Pentagone a assuré que « cela ne devrait en aucun cas avoir un impact » sur la relation américano-britannique.

Cette démission intervient au moment où de nombreux hommes politiques britanniques sont visés par des accusations du même type, qui se sont multipliées dans la foulée de l’affaire Weinstein, du nom du producteur américain accusé de viols, agressions sexuelles et harcèlement sexuel.

Les médias britanniques ont rapporté l’existence d’une liste contenant les noms de 40 parlementaires, dont six ministres, accusés d’abus, une liste établie par d’anciennes collaboratrices.

Theresa May a invité les chefs de partis politiques à discuter de la question du harcèlement sexuel lundi. Elle souhaite que soit mise en place « une procédure de plainte commune, transparente, et indépendante pour tous ceux qui travaillent au parlement ».

Un autre de ses proches alliés, le vice-Premier ministre Damian Green, est accusé de harcèlement sexuel, des accusations qu’il réfute. Une ancienne militante du Parti conservateur, Kate Maltby, l’accuse d’avoir posé sa main sur son genou lors d’un rendez-vous dans un pub en 2015, et de lui avoir envoyé un SMS « suggestif ».

Le secrétaire d’Etat chargé du commerce international Mark Garnier a lui reconnu avoir affublé sa secrétaire d’un surnom à caractère sexuel et de lui avoir demandé d’acheter des sex toys.

En outre, une membre du Parti travailliste, Bex Bailey, a déclaré avoir été victime d’un viol par un autre membre du parti, plus âgé et plus expérimenté qu’elle, lors d’un événement organisé par sa famille politique en 2011, alors qu’elle avait 19 ans.

Samedi, le chef des travaillistes, Jeremy Corbyn avait affirmé qu’une « culture dégradante existe et prospère dans les coulisses du pouvoir (…) une culture qui a toléré les violences faites aux femmes depuis bien trop longtemps ».

Romandie.com avec(©AFP / 01 novembre 2017 22h56)                

Cameroun: enquêtes sur les violences en zones anglophones (ministre de la Défense)

octobre 13, 2017

Yaoundé – La justice camerounaise a ouvert des enquêtes sur le bilan de récentes violences en zones anglophones au Cameroun, notamment lors des manifestations indépendantistes du 1er octobre dans ces régions du nord-ouest et du sud-ouest où les forces de sécurité n’ont pas fait usage de leurs armes à feu, affirment les autorités.

« (…) En plus de l’évaluation des dégâts matériels, il y a également des enquêtes précises qui ont été ouvertes par les autorités judiciaires sur le bilan (des) événements », a déclaré le ministre de la Défense Joseph Beti Assomo dans une intervention vendredi à la radio d’Etat.

Le ministre s’est rendu jeudi à Buea, le chef-lieu du sud-ouest, où il a présidé sur « instructions » du président Paul Biya une réunion sur la situation sécuritaire dans ces zones anglophones, en proie depuis novembre 2016 à une grave crise socio-politique.

Selon un décompte de l’AFP, au moins 14 personnes ont été tuées le 1er octobre lors de la proclamation symbolique de l’Ambazonie, du nom de l’Etat que les sécessionnistes anglophones veulent créer. Des ONG et des responsables de l’opposition avancent un bilan beaucoup plus lourd, accusant militaires et policiers d’avoir ouvert le feu sur les populations, notamment depuis des hélicoptères.

Pour sa part, le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, porte-parole du gouvernement, chiffre le bilan à 10 morts alors que les gouverneurs des deux régions l’établissent à 12 tués.

« Nous avons une armée républicaine; des forces de défense et de sécurité qui ont fait leur travail de manière responsable, sans perdre leur sang froid », a réagi M. Beti Assomo au terme de la réunion de jeudi, dénonçant ceux qui « jètent l’anathème » sur ces forces de l’ordre.

Les évènements du 1er octobre « sont le fait de certains extrémistes violents » dont le « plan diabolique » a été déjoué et qui voulait « provoquer une réaction vigoureuse des forces de sécurité, entraîner un bain de sang (…) », a affirmé de son côté le ministre de la Communication jeudi à Yaoundé. « Aucune manifestation intervenue à cette occasion n’a fait l’objet d’une répression par des tirs à balles réelles », a-t-il assuré.

Dans un communiqué publié vendredi, l’ONG Amnesty international a fait état d' »au moins 500 personnes toujours détenues dans des (prisons) surpeuplées suite à des arrestations massives et arbitraires dans les zones anglophones ».

Selon l’organisation, ces arrestations ont eu lieu notamment lors des évènements du 1er octobre dans une dizaine de villes anglophones.

Au Groupement mobile d’intervention (GMI, unité de la police) de Buea, les détenus sont entassés « comme des sardines », selon Amnesty qui appelle à leur libération et dénonce le recours par la police et l’armée à une « force inutile ou excessive » lors des arrestations.

De nombreux manifestants blessés le 1er octobre ont fui les hôpitaux par peur d’être arrêtés, d’après Amnesty qui établit par ailleurs à 20 le nombre de tués.

Le Social democratic front (SDF), principal parti d’opposition – qui de son côté a dénoncé l’usage de « balles réelles » contre les manifestants – a prévu d’organiser le 21 octobre à Douala une marche pour exprimer sa solidarité aux populations des zones anglophones.

La manifestation a été autorisée par l’administration, selon une décision consultée par l’AFP, une première au Cameroun où jusqu’à présent toutes les manifestations de rue projetées par l’opposition et la société civile étaient systématiquement interdites ou réprimées.

Romandie.com avec(©AFP / 13 octobre 2017 15h12)                                            

Casques bleus néerlandais tués au Mali: la ministre de la Défense démissionne

octobre 3, 2017

La ministre néerlandaise de la Défense a démissionné mardi après qu’un rapport eut dénoncé de « sérieux manquements » ayant conduit à la mort de deux Casques bleus néerlandais au Mali dans l’explosion accidentelle d’un mortier en 2016.

« Je suis responsable politiquement et je prends ma responsabilité », a déclaré Jeanine Hennis au terme de plus de quatre heures de débat devant la chambre basse du parlement. « J’arrête comme ministre de la Défense », a-t-elle ajouté, avant d’aller présenter sa démission au roi Willem-Alexander.

Deux soldats avaient été tués « sur le coup » lors d’un exercice en juillet 2016 et un troisième gravement blessé par des éclats de mortier à Kidal, au nord-ouest du Mali, quand un obus avait explosé de manière inopinée.

Dans son rapport officiel sur l’accident, le Bureau d’enquête pour la sécurité (OVV) a indiqué avoir découvert que les militaires utilisaient des stocks de vieux obus achetés en 2006 « dans l’urgence avec l’aide du département américain de la défense ».

L’obus présentait des « zones fragiles dans sa conception: l’humidité peut ainsi y pénétrer », d’après le rapport. Combinée à la chaleur, l’humidité a rendu ces « substances explosives très instables et sensibles aux chocs ».

Même si l’obus a été chargé correctement ce jour-là, il a explosé alors qu’il descendait dans le mortier, et non au moment du tir, ont souligné les enquêteurs.

« A plusieurs reprises, les risques de sécurité n’ont pas été suffisamment reconnus ou mesurés (et) des actions et non-actions humaines ont ensemble formé le contexte d’événements tragiques », a affirmé Mme Hennis. « C’est inacceptable. »

Le commandant des forces armées, Tom Middendorp, a également décidé de quitter ses fonctions, a-t-elle précisé: « C’est sa décision et uniquement sa décision ».

Jeanine Hennis, l’un des ministres les plus expérimentées de l’équipe du Premier ministre libéral Mark Rutte, démissionne à quelques jours de l’annonce attendue d’un nouveau gouvernement dans lequel elle était pressentie pour jouer un rôle central.

Les Pays-Bas participent depuis avril 2014 à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma), une participation qui vient d’être prolongée en septembre par le gouvernement jusque fin 2018.

La Minusma a été déployée en juillet 2013, dans la foulée d’une intervention militaire internationale contre des groupes jihadistes, déclenchée en janvier 2013 à l’initiative de la France.

De toutes les missions de paix de l’ONU en cours, la Minusma est celle qui connaît le plus fort taux de mortalité par rapport à ses effectifs, avec 80 Casques bleus décédés.

Romandie.com avec(©AFP / 03 octobre 2017 22h50

L’Inde nomme sa première femme ministre de la Défense

septembre 3, 2017

Mme Nirmala Sitharaman prête serment comme nouvelle ministre indienne de la Défense, le 3 septembre 2017 à New Delhi. Elle est la première femme à occuper ce poste en Inde. / © AFP / Prakash SINGH

Le Premier Ministre indien Narendra Modi a nommé dimanche une femme à la tête du ministère de la Défense, une première pour ce poste clé alors que les tensions continuent avec le Chine et le Pakistan.

Nirmala Sitharaman va ainsi reprendre la charge de la Défense qui était assurée depuis des mois par Arun Jaitley en plus de son poste à la tête du ministère des Finances, alors que l’Inde se débat dans une impasse avec la Chine à propos d’un plateau de l’Himalaya et que les tensions sont particulièrement vives au Cachemire, un territoire partagé avec le Pakistan.

Mme Sitharaman était jusqu’à présent secrétaire d’Etat au commerce. Le gouvernement indien compte maintenant six femmes, dont Sushma Swaraj aux Affaires étrangères.

« Vous vous rendez compte, le comité de sécurité du gouvernement (qui ne compte que quatre ministres, ndlr) compte maintenant deux femmes, et celles-ci vont décider à part égale avec les hommes des questions de sécurité du pays », s’est exclamée Mme Sitharaman à la chaîne de télévision indienne News18.

« C’est un message formidable pour tous les pays qui prennent l’Inde pour modèle et pour tous ceux qui observent l’Inde en se demandant: ‘Qu’est-ce qui arrive aux femmes en Inde?' », a-t-elle ajouté.

Dans les années 1970 et 1980, Indira Gandhi, qui était alors Premier ministre, avait également par deux fois assumé brièvement le poste de ministre de la Défense. Elle a été assassinée en 1984.

Le remaniement, de dimanche qui concernait aussi une douzaine d’autres postes moins importants de ministres ou secrétaires d’Etat, est vu comme une préparation aux élections générales de 2019, pour lesquelles le parti au pouvoir est pour l’instant grand favori.

Outre le gouvernement central, le parti de M. Modi dirige également 18 des 29 Etats indiens, seul ou en coalition avec des partis régionaux.

Romandie.com avec(©AFP / 03 septembre 2017 14h02)                

Le ministre de la Défense américain se dit convaincu que le chef de l’EI est en vie

juillet 21, 2017

Le ministre américain de la Défense, James Mattis, le 7 juillet 2017 à Washington / © AFP/Archives / Brendan Smialowski

Le ministre américain de la Défense, James Mattis, a estimé vendredi que le chef du groupe Etat islamique (EI), Abou Bakr al-Baghdadi, était « en vie ».

« Je pense que Baghdadi est vivant, et je penserai autre chose quand nous saurons que nous l’avons tué », a déclaré James Mattis à des reporters, ajoutant: « nous essayons de l’avoir et nous partons du principe qu’il est vivant ».

Le décès du chef de l’EI a été annoncé début juillet par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), au lendemain de la proclamation par l’Irak de sa victoire à Mossoul face à l’organisation jihadiste.

Ce n’était pas la première fois que le calife autoproclamé de l’EI était donné pour mort. L’armée russe avait également annoncé le 22 juin avoir « selon une forte probabilité » tué Abou Bakr al-Baghdadi.

Depuis 2014, de nombreuses rumeurs ont circulé sur son potentiel décès, mais aucune d’entre elles n’a jamais été confirmée.

Les Etats-Unis ont offert 25 millions de dollars pour la capture de l’Irakien.

Un enregistrement audio d’Abou Bakr Al-Baghdadi avait été diffusé en novembre 2016. Il s’agit là de la dernière manifestation publique du chef de l’EI.

Romandie.com avec(©AFP / 21 juillet 2017 21h30)

Côte d’Ivoire/mutineries : l’influent Hamed Bakayoko nommé ministre de la Défense

juillet 19, 2017

 

Le président ivoirien Alassane Ouattara (droite) et Hamed Bakayoko, à Abidjan, le 9 mai 2014. © Bruno Lévy / JA

Abidjan – Hamed Bakayoko, un proche influent du président ivoirien Alassane Ouattara, a été nommé mercredi ministre de la Défense, dans le cadre d’un remaniement surprise du gouvernement, après de nouveaux troubles dans l’armée qui ont fait trois morts.

L’annonce a été faite mercredi par le secrétaire général du gouvernement, Patrick Achi.

Perçu comme un possible dauphin du président Ouattara, Hamed Bakayoko, qui a su se montrer meneur d’hommes à l’Intérieur, quitte son poste pour la Défense, avec rang de ministre d’Etat.

Dans sa première déclaration publique mercredi, M. Bakayoko a promis de s' »engager avec détermination et fermeté » à « la reconstruction de l’armée », secouée par des mutineries depuis le début de l’année.

« C’est un défi majeur et une attente des Ivoiriens ». « J’ai confiance que nous serons capables d’avoir des résultats » pour que « l’armée se réconcilie avec les populations et qu’elle se réconcilie avec elle-même », a déclaré M. Bakayoko à la sortie du premier conseil du nouveau gouvernement. « Ma priorité sera d’être au contact des troupes pour apporter des réponses aux demandes d’amélioration des conditions de vie et de travail », mais aussi pour « exiger de la discipline ».

Les derniers incidents dans l’armée remontent au week-end dernier. Trois soldats avaient été tués dans la nuit de vendredi à samedi dans des tirs dans un camp militaire de Korhogo, grande ville du Nord.

Selon une source proche de l’armée, il s’agit d’une réplique des mutineries de janvier et mai qui ont ébranlé le pays. « Ce sont des caporaux de l’armée qui sont à la base de mouvements mais jusque-là on ne connaît pas leurs motivations ».

En janvier puis en mai, d’anciens rebelles intégrés dans l’armée se sont révoltés et ont fini par obtenir de l’Etat 12 millions de francs CFA (18.000 euros) pour chacun des 8.400 d’entre eux. Cette crise a considérablement fragilisé l’équipe gouvernementale mais aussi et surtout le président Ouattara.

Hamed Bakayoko remplace Alain-Richard Donwahi, qui n’était que ministre délégué chargé de la Défense, le portefeuille étant alors géré par la présidence. M. Donwahi devient, lui, ministre des Eaux et Forêts.

Par ailleurs, le préfet d’Abidjan, Sidiki Diakité, remplace M. Bakayoko comme ministre de l’Intérieur. Issa Coulibaly passe des Eaux et Forêts à la Fonction publique, un poste stratégique alors que le gouvernement négocie depuis des mois avec les fonctionnaires qui ont fait plusieurs grèves.

L’ancien ministre de la Fonction publique, Pascal Abinan Kouakou, poids lourd du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), principal allié politique du Rassemblement des Républicains (RDR), le parti du président Ouattara, est nommé ministre de la Modernisation de l’administration et de l’innovation du service public.

Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, qui a conduit une tournée américano-européenne pour lever 1,5 milliard d’euros d’emprunt en juin, a repris la main sur le portefeuille du Budget, dans un contexte d’austérité après la chute des prix du cacao, une des principales ressources de l’économie.

Ce remaniement intervient alors qu’Abidjan accueille à partir de vendredi les 8e jeux de la Francophonie. Quelque 4.000 athlètes et artistes, ainsi que de nombreuses personnalités sont attendus pendant 10 jours.


La liste complète des nominations

(source : présidence de la République de Côte d’Ivoire)

⇒ Au titre du gouvernement :

• Monsieur Amadou Gon Coulibaly est nommé Premier Ministre, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, chef du gouvernement.

• Ministre d’Etat, Ministre de la Défense : M. Hamed Bakayoko

• Ministre de l’Intérieur  et de la Sécurité: Préfet Hors Grade Sidiki Diakité

• Ministre des Eaux et Forêts : Alain Richard Donwahi

• Ministre de la Modernisation de l’Administration et de l’Innovation du Service Public : M. Pascal Abinan Kouakou

• Ministre de la Fonction Publique : Issa Coulibaly

• Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat : Moussa Sanogo

⇒ Au titre de la présidence de la République :

• Monsieur Abdourahmane Cissé est nommé Conseiller spécial auprès du  président  de  la République.

Romandie. com et Jeuneafrique.com avec(©AFP / 19 juillet 2017 20h59)

Scandale dans l’armée allemande: la ministre de la Défense annule une visite aux Etats-Unis

mai 2, 2017

La ministre allemande de la Défense Ursula von der Leyen, à Altenstadt en Allemagne, le 3 février 2017 / © AFP/Archives / Christof STACHE

La ministre allemande de la Défense a annulé un déplacement aux Etats-Unis mercredi et jeudi en raison du scandale autour d’un officier soupçonné de préparer un attentat et qui se faisait passer pour un réfugié syrien.

La ministre conservatrice Ursula von der Leyen, proche de la chancelière Angela Merkel, se rendra à la place mercredi sur la base franco-allemande d’Illkirch, près de Strasbourg (est de la France) où ce militaire de 28 ans était stationné.

De son côté, le Parquet fédéral allemand a annoncé mardi avoir été saisi de l’enquête sur cette affaire rocambolesque qui vaut de vives critiques à Mme von der Leyen pour ses commentaires acerbes sur la Bundeswehr.

« Pour la ministre, la priorité est de faire la lumière sur les événements actuels autour du lieutenant A. de Illkirch », a expliqué son porte-parole.

La ministre de la Défense recevra en outre jeudi à Berlin une centaine de hauts gradés pour tirer les conséquences de ce scandale.

Ursula von der Leyen n’a pas mâché ses mots après l’interpellation mercredi dernier du lieutenant présenté par la presse sous l’identité de Franco A. et qui se faisait aussi passer pour un demandeur d’asile syrien et avait même réussi à obtenir un permis de séjour en Allemagne.

Elle a notamment dénoncé « l’esprit de corps mal placé » et des « faiblesses de direction » dans l’armée allemande. Selon des informations de la presse allemande, le lieutenant avait clairement exprimé des positions d’extrême droite dans un travail universitaire en 2014 mais aucune mesure disciplinaire n’avait été engagée contre lui.

L’officier est soupçonné, peut-être avec l’aide d’un autre homme de 24 ans, d’avoir préparé un attentat à l’arme à feu après avoir mené cette double vie pendant plus d’un an.

Les médias évoquent un possible attentat contre des réfugiés ou une autre cible en faisant porter la responsabilité à des migrants.

Les sociaux-démocrates, partenaires minoritaires de la coalition gouvernementale, se sont vivement émus que cet homme, qui ne parlait quasiment pas arabe, ait pu se faire passer pour un Syrien alors que l’administration chargée des demandes d’asile est censée vérifier strictement l’identité des requérants.

Romandie.com avec(©AFP / 02 mai 2017 17h46)