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Sénégal : le ministre de la Santé limogé suite au drame de Tivaouane

mai 27, 2022

Face à la colère de l’opinion au lendemain du décès de onze nouveau-nés à l’hôpital de Tivaouane, le président Macky Sall a congédié Abdoulaye Diouf Sarr, avant de rentrer en urgence de Malabo, où il devait présider le sommet extraordinaire de l’Union africaine.

Abdoulaye Diouf Sarr, alors ministre de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, pose dans sa maison à Yoff le 12 janvier 2022. © Carmen Abd Ali pour JA.

Huit ans après sa première nomination comme ministre, dans le gouvernement de Mahammed Boun Abdallah Dionne, on avait fini par le croire inamovible. Ce jeudi 26 mai, jour de l’Ascension, Abdoulaye Diouf Sarr a pourtant été remercié par le président Macky Sall et remplacé au poste de ministre de la Santé et de l’Action sociale par le Dr Marie Khemesse Ngom Ndiaye, jusque-là directrice générale de la Santé publique.

L’issue était devenue prévisible depuis que onze nouveau-nés ont trouvé la mort au cours d’un incendie accidentel survenu le 25 mai au service de néonatologie de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane, la ville sainte de la confrérie tidiane, située à une centaine de kilomètres au nord-est de la capitale. Abdoulaye Diouf Sarr était par ailleurs fragilisé par sa défaite à Dakar lors des locales du 23 janvier. Candidat de la majorité présidentielle, il y avait été devancé par l’opposant Barthélémy Dias.

Drames en série

D’un bout à l’autre du pays et jusque dans la diaspora, le drame survenu à Tivaouane a immédiatement provoqué une vive émotion. Il alimente surtout la colère d’une population confrontée depuis un peu plus d’un an à des décès tragiques de nourrissons, survenus en milieu hospitalier.

En avril 2021, quatre nouveau-nés avaient en effet trouvé la mort dans un incendie survenu à l’hôpital de Linguère (Nord-Est), attribué à une défaillance dans le système de climatisation. À la même période, le décès d’Astou Sokhna, 34 ans, avait par ailleurs défrayé la chronique. Sur le point d’accoucher, la jeune femme s’était présentée à l’hôpital de Louga, entre Dakar et Saint-Louis. Elle avait dû attendre une vingtaine d’heures dans l’indifférence du personnel de la maternité, malgré les souffrances qu’elle endurait. Les sages-femmes présentes lui avaient alors refusé la césarienne qu’elle demandait, prétextant que celle-ci n’avait pas été programmée. La mère et son bébé n’ont pu être sauvés. Très médiatisée, l’affaire a donné lieu, en mai, à un procès, au terme duquel trois sages-femmes ont été condamnées à six mois de prison avec sursis pour « non-assistance à personne en danger ».

Un autre drame, aussi tragique que surréaliste, est survenu au cours du même mois au service pédiatrique de l’hôpital régional de Kaolack (Centre-Ouest). C’est dans un carton de la morgue qu’un bébé a été retrouvé vivant, quelques heures après qu’il a été annoncé à son père que sa fille était décédée à la naissance. Là encore, le nourrisson n’a pu être sauvé par la suite.

Affaire de trop

Face à ces manquements caractérisés, illustrant pour certains l’impéritie du système hospitalier sénégalais, la mort des onze nourrissons de Tivaouane a été le drame de trop. Pendant 48 heures, sur les principaux réseaux sociaux, des messages indignés ont fleuri, ainsi qu’un portrait du ministre Abdoulaye Diouf Sarr… réclamant la démission de celui-ci.

Une situation d’autant plus difficile à gérer pour l’exécutif sénégalais qu’au moment où le drame a été rendu public, le ministre de la Santé et le président Macky Sall se trouvaient hors du pays. Le premier assistait, à Genève, à l’Assemblée mondiale de la Santé. Le chef de l’État, quant à lui, achevait une visite officielle en Angola, au terme de laquelle il devait se rendre au sommet extraordinaire de l’Union africaine, qui se tient actuellement à Malabo, en Guinée équatoriale. Il se contentera finalement de présider l’ouverture dudit sommet ce 27 mai, avant de regagner Dakar au plus vite, pour ensuite rejoindre Tivaouane le 28 mai.

Dans les heures qui ont suivi l’annonce du drame, seul le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a donc été en mesure de représenter l’État à Tivaouane. Une enquête a été aussitôt ouverte afin de déterminer les causes de ce sinistre accident, qui semble dû à un court-circuit. Au contact de produits inflammables (comme des bouteilles d’oxygène), celui-ci se serait propagé avant que le personnel de l’hôpital ne puisse mettre en sécurité les nourrissons du service de néonatologie. Le président sénégalais a par ailleurs décrété un deuil national de trois jours.

Des enjeux politiques

Alors que les partis politiques se préparent aux législatives du 31 juillet, l’état du système de santé s’invite dans la campagne. Tandis que la coalition Yewwi Askan Wi (qui réunit notamment les opposants Khalifa Sall, Barthélémy Dias et Ousmane Sonko) a fait part, dans un communiqué, de « [sa] compassion et [de sa] solidarité à toutes les familles éprouvées ainsi qu’à toute la nation sénégalaise », d’autres leaders de l’opposition, comme Bougane Guèye Dany, se montrent plus acerbes envers un système de santé qui aurait, selon ce dernier, été délaissé par les responsables politiques qui se sont succédé au pouvoir.

« Le système politique sénégalais est plus malade que les malades eux-mêmes », lance ainsi à Jeune Afrique le fondateur du mouvement citoyen Gueum Sa Bopp, qui est aussi un patron de médias (Zik FM, Sen TV) et un homme d’affaires prospère. « Au moment où je vous parle, l’hôpital de Guédiawaye [une ville très peuplée de la banlieue dakaroise] est dépourvu de bloc chirurgical ! Et le centre de santé de Jaxaay est en construction depuis 11 ans », s’indigne-t-il, tout en estimant à 5 000 le nombre de médecins et d’infirmiers au chômage dans le pays.

En creux, la gestion politique de cette affaire pose à nouveau la question lancinante liée à l’absence d’un Premier ministre au Sénégal, malgré le retour – toujours théorique – de cette fonction depuis le 10 décembre dernier, après avoir été supprimée en 2019. Comme Macky Sall lui-même le reconnaissait alors, ses fonctions à la tête de la présidence tournante de l’Union africaine, depuis le début de 2022, rendent incontournable le retour d’un Premier ministre. La crise des derniers jours en aura été l’illustration.

Avec Jeune Afrique par Mehdi Ba – à Dakar

France/Covid-19 : testé positif, Olivier Véran placé à l’isolement

janvier 13, 2022

Détecté cas contact, le ministre de la Santé a ressenti des symptômes légers ce jeudi midi, avant de confirmer sa contamination par un test antigénique. 

C’est au tour d’Olivier Véran d’être touché par le Covid-19. Le ministre de la Santé a été testé positif, jeudi 13 janvier. Présent la veille dans la matinée au conseil des ministres, Olivier Véran avait été averti dans l’après-midi être cas contact via l’application TousAntiCovid et avait subi un premier test négatif. « Compte tenu de l’apparition de symptômes légers ce midi, il s’est à nouveau testé, positif cette fois. Il a confirmé son autotest par un test antigénique positif également », précise-t-on au sein de son ministère.

Olivier Véran s’est exprimé jeudi matin à la tribune de l’Assemblée nationale, pour l’adoption de la résolution portée par les députés LFI reconnaissant comme affection longue durée (ALD) l’endométriose. Il devait surtout porter le projet de loi instaurant le pass vaccinal, voté dans la nuit de mercredi à jeudi en première lecture au Sénat et actuellement étudié en commission mixte paritaire (CMP) au Palais-Bourbon, afin que députés et sénateurs tentent de s’accorder sur une version commune du texte. « Comme le protocole le veut, étant vacciné trois doses, il respectera un isolement et continuera à travailler depuis les quartiers privés de son ministère, où il réside », ont fait savoir ses services.

Jean Castex contaminé

La flambée des cas en France est due, comme dans le reste de l’Europe, à la propagation du variant Omicron, beaucoup plus contagieux que le Delta. L’équipe gouvernementale n’est pas épargnée par cette multiplication des contaminations. En décembre dernier, le ministre délégué au Commerce extérieur Franck Riester avait annoncé avoir été testé positif au Covid-19, dans un message publié sur son compte Twitter. C’était la seconde fois qu’il contractait le virus : il avait déjà été testé positif au nouveau coronavirus lorsqu’il était ministre de la Culture, en mars 2020.

Quelques jours plus tôt, sa collègue chargée de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, avait elle aussi annoncé avoir été testée positive, bien qu’asymptomatique, et s’était isolée. De son côté, Jean Castex avait également été infecté par sa fille de 11 ans. Plusieurs fois cas contact, le Premier ministre a alors été testé positif pour la première fois en novembre et placé à l’isolement.

Par Le Point avec AFP

États-Unis: démission du ministre de la Santé de Trump critiqué pour ses vols privés

septembre 29, 2017

Tom Price à Genève le 22 mai 2017 / © AFP/Archives / Fabrice COFFRINI

Tom Price, ministre américain de la Santé empêtré dans un scandale lié à l’utilisation d’avions privés pour ses déplacements gouvernementaux, a démissionné vendredi, a annoncé la Maison Blanche.

M. Price « a présenté sa démission et le président (Donald Trump) l’a acceptée », a indiqué l’exécutif américain dans un communiqué.

Quelques minutes plus tôt, M. Trump avait laissé entendre que les heures de M. Price dans son gouvernement étaient comptées.

« Je ne suis pas content, je peux vous le dire », avait-il déclaré lors d’un échange avec les journalistes depuis les jardins de la Maison Blanche, affirmant avoir été « déçu » par son ministre.

Politico, qui a révélé l’affaire, avait décompté pas moins de 26 déplacements de Tom Price en avions privés depuis le début de l’année, pour un total dépassant 400.000 dollars.

En cause, notamment, un aller-retour entre Washington et Philadelphie dans un avion affrété pour 25.000 dollars, alors qu’il existe de nombreux vols entre les deux villes de la côte Est.

Face à la polémique, le ministre a annoncé jeudi soir qu’il rembourserait les frais correspondant à son siège et s’est engagé à ne plus voyager que sur des lignes régulières. En vain.

Cet orthopédiste de 62 ans, qui fut élu de la Géorgie (sud-est) à la Chambre des représentants, paye aussi probablement le mécontentement de Donald Trump sur l’échec de la réforme d’Obamacare, loi emblématique de son prédécesseur démocrate.

En annonçant la nomination de M. Price dans son gouvernement, le président américain avait affirmé qu’il était « exceptionnellement qualifié pour mener à bien notre engagement d’abroger et de remplacer l’Obamacare ».

Toutes les tentatives en ce sens ont depuis échoué au Congrès.

Romandie.com avec(©AFP / 29 septembre 2017 23h50)                

Premier cas d’Ebola au Mali: le gouvernement tente de rassurer

octobre 24, 2014

Premier cas d'Ebola au Mali: le gouvernement tente de rassurer
Premier cas d’Ebola au Mali: le gouvernement tente de rassurer © AFP

Le gouvernement malien a assuré vendredi que le pays était bien préparé pour circonscrire le premier cas d’Ebola confirmé sur son sol, à Kayes (ouest), sans parvenir à dissiper les inquiétudes de la population du sixième Etat africain frappé par l’épidémie en Afrique de l’Ouest.

Au même moment, en Côte d’Ivoire, limitrophe de deux des pays principalement touchés, la Guinée et la Sierra Leone, mais parvenue jusqu’à présent à échapper à la contamination, un aide-soignant guinéen potentiellement contaminé qui serait entré clandestinement dans le pays était activement recherché.

Deux autres pays d’Afrique de l’Ouest, le Sénégal et le Nigeria viennent d’être déclarés débarrassés d’Ebola par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), respectivement le 17 et le 20 octobre, après l’introduction du virus par un malade guinéen pour le premier et un Libérien pour le second.

Ces nouvelles alertes ont été lancées jeudi peu après une réunion d’experts de l’OMS exhortant les trois pays à « transmission intense » (Liberia, Sierra Leone et Guinée) à redoubler d’efforts pour « réduire l’exportation de cas d’Ebola », par de stricts contrôles à tous leurs aéroport, ports et principaux passages terrestres.

« Le dépistage au départ devrait consister, au minimum, en un questionnaire, une prise de température et, en cas de fièvre, une évaluation du risque qu’elle soit due au virus Ebola », selon l’OMS.

Le ministère malien de la Santé avait annoncé jeudi soir qu’un cas suspect d’Ebola admis la veille dans un hôpital public de Kayes (près de 600 km à l’ouest de Bamako) avait été testé positif au virus.

Il s’agit d’une fille de deux ans ayant récemment voyagé à Kissidougou, dans le sud de la Guinée voisine.

– Exercice de simulation concluant –

Son état « s’améliore grâce à une prise en charge précoce », a déclaré le ministre de la Santé, Ousmane Koné, dans un entretien à la télévision diffusé vendredi matin.

« Ebola n’est pas mortel dans tous les cas et principalement lorsque la prise en charge est précoce, ce qui a été le cas concernant cette fillette », a ajouté le ministre, qui a invité les populations « à garder le calme, ne pas céder à la panique », « être sereines, être vigilantes, observer les mesures d’hygiène ».

Selon lui, « les premiers contacts de la malade » ont été identifiés et étaient suivies, mais il n’a fourni aucun chiffre et n’a pas donné de détails sur sa nationalité et son parcours.

L’OMS à Genève a indiqué que 43 personnes au total, dont 10 personnels de santé, étaient sous surveillance au Mali à la suite de ce premier cas.

Vendredi, la petite fille était dans « un état général satisfaisant. La fièvre s’est estompée et les hémorragies se sont arrêtées », a-t-on indiqué à Bamako de source proche du dossier.

De même source, elle est née d’une mère malienne et d’un père guinéen, récemment décédé en Guinée. Elle a quitté la Guinée le 19 octobre pour le Mali et s’est rendue en voiture à Kayes en passant par Bamako.

Avant de rejoindre Kayes, la petite fille et un de ses proches ont passé « quelques jours à Bamako, dans un quartier populaire », a dit à l’AFP une source au ministère de la Santé, précisant que cette piste était également suivie.

Le ministre a assuré que le Mali était préparé, signalant un exercice récent de simulation « au sein d’un hôpital de la capitale », Bamako, avec le concours d’experts des Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) et de l’OMS.

L’OMS a annoncé vendredi l’envoi d’au moins quatre spécialistes supplémentaires au Mali pour renforcer son équipe de trois personnes déjà sur place afin d’aider les autorités sanitaires.

A Bamako, certains habitants se montraient cependant peu rassurés, même si aucune panique n’était perceptible, selon un journaliste de l’AFP, qui a toutefois vu des gens refuser de se serrer la main.

D’autres utilisaient discrètement des désinfectants liquides pour les mains.

Ada Coulibaly, vendeuse de fruits, a indiqué avoir peur mais s’en remettre à Dieu. « Mes clients sont de divers horizons. Seul Dieu peut nous venir en aide », a-t-elle dit.

« Je suis très inquiet parce que cette maladie n’a ni vaccin ni traitement reconnu. Jusque-là, je fais confiance aux autorités sanitaires, pourvu qu’elles maintiennent cette cadence » pour limiter le nombre de cas à la seule fillette hospitalisée à Kayes, a de son côté affirmé Mohamed Traoré, 40 ans, habitant d’un quartier populaire.

Jeuneafrique.com avec AFP

RDC: Ebola a fait 40 morts, l’épidémie en voie d’être « maîtrisée »

septembre 21, 2014

 

RDC: Ebola a fait 40 morts, l'épidémie en voie d'être 'maîtrisée'
RDC: Ebola a fait 40 morts, l’épidémie en voie d’être « maîtrisée » © AFP

L’épidémie d’Ebola a fait 40 morts dans une zone reculée du nord-ouest de la République démocratique du Congo où la maladie est en voie d’être « maîtrisée », ont indiqué samedi soir les autorités congolaises.

La RDC a enregistré mercredi « 40 cas de décès »dus à l’épidémie d’Ebola déclarée mi-août, a affirmé le ministre des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, dans un bilan présenté à la télévision nationale samedi soir à l’issue du conseil des ministres.

« 71 cas » suspects, probables ou confirmés, d’Ebola ont été répertoriés depuis l’apparition de la maladie le 11 août dans la zone de santé de Boende, une localité de la province de l’Equateur située à 800 km au nord-est de Kinshasa.

« Au cours des dix derniers jours, aucun nouveau cas lié au virus Ebola n’a été confirmé dans le secteur de Djera », épicentre de l’épidémie, a précisé le porte-parole du gouvernement citant le rapport du ministre de la Santé, le Dr Félix Kabange Numbi.

« L’épidémie est en bonne voie d’être maîtrisée », s’est-il réjoui.

C’est la septième fois que ce pays est touché par une épidémie d’Ebola. La maladie y est apparue pour la première fois en 1976.

Pour les autorités congolaises et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’épidémie qui sévit en RDC est distincte de celle qui frappe l’Afrique de l’Ouest et a déjà fait plus de 2. 500 morts depuis le début de l’année.

Jeuneafrique.com avec AFP

RDC: présence d’Ebola confirmée dans la province de l’Equateur

août 24, 2014

Le virus Ebola est présent en République démocratique du Congo dans la province de l’Equateur (Nord-Ouest), a confirmé dimanche le ministre de la Santé congolais, Félix Kabange Numbi.

«Les résultats sont sortis positifs. Le virus Ebola est confirmé en RDC», a déclaré le Dr Kabange à l’AFP à propos des échantillons prélevés sur des personnes touchées par une fièvre hémorragique ayant fait 13 morts depuis le 11 août dans l’Equateur.

« Après les analyses de huit échantillons prélevés sur terrain, l’Institut national de recherche biomédical (INRB), vient de confirmer que deux échantillons sont positifs au virus Ebola », a ensuite précisé le Dr Kabange dans un message diffusé par la télévision publique congolaise, indiquant que des tests plus poussés étaient en cours. Déclarant officiellement la « septième [épidémie d’Ebola] en RDC depuis » la découverte de ce virus dans ce pays (alors le Zaïre) en 1976, le Dr Kabange a néanmoins affirmé que celle-ci n’avait « aucun lien avec celle qui sévit en Afrique de l’Ouest ». « L’expérience acquise lors des six précédentes épidémies d’Ebola sera mise à contribution pour contenir cette maladie », a encore déclaré le ministre, assurant que l’épidémie était « circonscrite au secteur de Jera […] à plus de 1.200 km au nord-est de Kinshasa.

Lesoir.be avec Rtl.be

Une professionnelle de la santé succombe à Ebola au Nigeria

août 20, 2014

Attention professionnels de la santé!

Attention professionnels de la santé!

Le Docteur Ameyo Adadevoh, le premier médecin à prodiguer des soins à son confrère libérien d’origine américaine Patrick Sawyer atteint d’Ébola, est lui aussi décédé du virus mortel, a-t-on appris mercredi de la presse locale citant le ministre de la Santé, Pr Onyebuchi Chukwu.

Dr Adadevoh, une praticienne expérimentée et endocrinologue, était avant sa mort l’infirmière cheffe de poste du centre médical de Lagos.

Elle devient ainsi le cinquième cas de décès des suites de la fièvre hémorragique Ébola au Nigeria.

Cinq personnes qui avaient été infectées par le virus ont par ailleurs survécu à la maladie.

L’épidémie d’Ébola a tué plus de 1000 personnes en Afrique de l’Ouest principalement en Guinée, au Liberia, en Sierra Leone et au Nigeria depuis le début de l’année, devenant ainsi l’épidémie la plus dévastatrice de l’histoire récente selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Apanews.net

Canada: Biographie du nouveau Preminer ministre du Québec, chef du Parti Libéral du Québec

avril 10, 2014

Philippe Couillard

Philippe Couillard

Né à Montréal, le 26 juin 1957, Philippe Couillard obtient un doctorat en médecine en 1979 et un diplôme en neurochirurgie en 1985 de l’Université de Montréal, un certificat de spécialiste du Collège des médecins du Québec et un certificat de spécialiste du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada en 1985.

M. Couillard occupe le poste de chirurgien-chef au Service de neurochirurgie de l’Hôpital Saint-Luc de 1989 à 1992 et est cofondateur du Service de neurochirurgie de Dhahran, en Arabie saoudite, où il travaillera de 1992 à 1996. Il devient ensuite professeur à la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke de 1996 à 2003, et chirurgien-chef et directeur du Département de chirurgie du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke de 2000 à 2003.

De 1999 à 2003, il agit à titre de représentant canadien au conseil d’administration de la Société de neurochirurgie de langue française. Il devient membre du conseil d’administration et du Comité des affaires publiques et des politiques de la santé du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada de 2000 à 2003.

Philippe Couillard a aussi été membre de la James IV Association of Surgery, partenaire du Fonds d’investissement PCP (Persistence Capital Partners), membre du conseil consultatif international mis sur pied par le ministre de la Santé d’Arabie saoudite, membre du Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité (CSARS), membre du conseil d’administration d’Amorfix Life Sciences et de Thallion Pharmaceuticals, et président de la Fondation canadienne de recherche en santé et du Regroupement des soins de santé personnalisés. Il a été de plus conseiller stratégique en santé et en sciences de la vie chez Secor puis consultant à titre personnel.

Élu député libéral dans Mont-Royal en 2003, Philippe Couillard est réélu dans Jean-Talon en 2007, et devient ministre de la Santé et des Services sociaux dans le cabinet Charest du 29 avril 2003 au 25 juin 2008.

En janvier 2009, il devient chercheur principal en droit de la santé à l’Université McGill, où il enseigne jusqu’en décembre 2011.

Il a reçu le Prix médecine, culture et société de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal en 2006 et la médaille Jacques-Cartier en 2007.

Au terme d’une course à la direction du PLQ, M. Couillard obtient l’appui de 58,5 % des délégués réunis en congrès, le 17 mars 2013 à Verdun, devant 3000 participants.

Ayant démissionné de tous ses engagements professionnels en date du 1er octobre 2012, Philippe Couillard est fin prêt, avec une équipe forte, expérimentée et renouvelée, à remettre le Québec sur la voie de la prospérité. À s’occuper des vraies affaires en créant de l’emploi, en réduisant les structures pour réinvestir en santé et en éducation; pour nos jeunes, pour nos familles, pour nos aînés, pour l’avenir du Québec et des Québécois.

Le chef libéral Philippe Couillard, lui, a été élu facilement dans la circonscription de Roberval, au Lac-Saint-Jean, qui était détenue par le Parti québécois. À 56 ans, il devient le 31e premier ministre du Québec.

Radio-Canada.ca

Coopération Congo-Cuba : Cinq cents étudiants congolais en formation de médecine à La Havane

novembre 5, 2013

Les cinq cents étudiants congolais en formation à La Havane (Cuba).

Les cinq cents étudiants congolais en formation à La Havane (Cuba).

Sélectionnés pour suivre une formation de six ans, en médecine, à La Havane, par le gouvernement congolais, cinq cents étudiants congolais, visiblement ravis, ont foulé le sol cubain, le 26 octobre 2013, après 14 heures de vol au-dessus de l’océan atlantique, à bord de deux Airbus. Accompagnée par le ministre de la santé et de la population, François Ibovi, la délégation congolaise a été accueillie à l’aéroport par José Marti (héros national cubain), par Mme Marcia Cobas Ruiz, vice-ministre cubaine de la santé, et Patrice Onguemby, ambassadeur du Congo à Cuba.

Après leur installation au centre de convention des services académiques où ils apprendront, pendant une année, la langue espagnole, les futurs médecins congolais, vêtus de blouses blanches, ont été réunis, le 27 octobre, dans l’un des amphithéâtres de cet institut, pour une cérémonie de bienvenue et d’ouverture au cours académique 2013-2014. C’était en présence, outre des autorités ci-dessus nommés, de Jorge Gonzalez Pérez, recteur de l’Université des sciences médicales, Tomas Reinoso Medrano, directeur des services académiques, du général Ngatsé Nianga Mbouala, directeur de la garde républicaine et chef de la garde présidentielle par intérim.

Situé à 35 km de La Havane, dans le quartier Cojimar (province de La Havane de l’Est), le Centre de convention des services académiques où sont logés les nouveaux boursiers congolais est un institut de préparation en langue espagnole, pour les étudiants non hispanophones. Il compte 1500 étudiants représentant 23 nationalités.

Une cérémonie de bienvenue et d’ouverture au cours académique 2013-14 a été organisée à l’intention des étudiants congolais, le 27 octobre 2013. Tout a commencé par l’exécution des hymnes nationaux.
Dans son speech, Jorge Gonzalez Pérez, recteur de l’Université des sciences médicales de La Havane, a salué les relations de coopération entre le Congo et Cuba. Il a rappelé aux étudiants que son corps professoral allait tout faire pour garantir, non seulement leur formation en tant que médecins, mais aussi leur formation morale et l’humanisme professionnel de la santé.

Prenant la parole, le ministre François Ibovi a remercié le gouvernement cubain pour avoir accepté de recevoir les étudiants congolais pour une formation en médecine. Soucieux de leur réussite, il leur a prodigués quelques conseils. Le message était clair. Pour lui, il n’est pas question, pour ces étudiants, d’échouer. «Vous étiez plus de 2000 à postuler pour venir ici. 1500 sont restés, vous ne devez donc pas démentir que votre sélection n’a pas été la bonne. Vous devez prouver que vous avez mérité de la confiance des autorités nationales. Vous devez avoir comme option de parvenir, sans échec, vous devez tous réussir. La réussite est au bout de l’effort. Le seul fétiche pour réussir, c’est de travailler. Travailler, chaque jour, donner le meilleur, de soi-même, chaque jour conduit à la réussite. Le diplôme ne vous sera pas donné, mais acquis par l’effort», leur a-t-il dit. Le ministre de la santé a attiré leur attention sur ce qui pourrait compromettre leur réussite, car ils ne sont pas venus à La Havane, pour un défilé de mode, ni une quelconque dégustation. «Vous devez vous imposer une certaine discipline et hygiène de vie. Vous devez avoir un mode de vie exemplaire et lutter contre les habitudes du passé. Votre passion et volonté à devenir médecins est le seul moteur qui vous permettra de surmonter toutes les difficultés possibles. La balle est de votre coté, le pays a besoin des médecins et c’est vous qu’on attend. Ne pensez pas à autre chose qu’à cela», leur a-t-il prévenu.

Par ailleurs, François Ibovi les a exhortés à cultiver l’unité, la solidarité et le travail: «La chose la plus importante dans le métier que vous avez choisi, c’est d’être humain, c’est-à-dire d’aimer les gens. Vous êtes appelés à vivre ensemble et à partager avec les autres. Vous ne serez pas de bons médecins, si vous détestez des gens». Puis, il leur a rappelé les fondamentaux du serment d’Hippocrate. Les conseils aussi sur le plan social n’ont pas manqué, en les exhortant à apprendre à vivre proprement dans leurs chambres, au campus, «c’est aussi une façon, pour vous, demain, de maintenir les hôpitaux dans un état de propreté». Ils doivent, désormais, s’adapter au régime alimentaire différent de ce qu’ils ont connu au pays. «Le début est toujours difficile, quelles que soient les conditions dans lesquelles on se trouve. Rassurez-vous, nous vous rendrons, régulièrement, visite et prendrons soin de vous et vous faire parvenir tout ce que le gouvernement vous doit. Que chacune et chacun de vous se porte à merveille», a conclu François Ibovi, qui leur a fait savoir que les meilleurs d’entre eux seront, automatiquement, à la fin du cycle, reversés en spécialité. Une avance de deux mois de bourse leur a été consentie, afin de leur permettre de faire face à certains besoins vitaux.

Signalons que l’Etat de Cuba est historiquement bien classé en termes de formation médicale. En dépit de la crise financière, le secteur médical cubain attire encore de nombreux étrangers.

Lasemaineafricaine.net par Cyr Armel YABBAT-NGO
Envoyé spécial