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Vingt-trois morts dans le sud de l’Egypte dans des heurts tribaux

avril 5, 2014

LE CAIRE – Au moins 23 personnes ont été tuées dans des affrontements entre tribus dans le sud de l’Egypte où des renforts des forces de l’ordre ont été déployés, a indiqué samedi le ministère de la Santé.

Les heurts entre tribus ou familles sont monnaie courante dans le sud rural et pauvre de l’Egypte, mais ces dernières violences –qui ont également fait plus de 50 blessés selon le ministère de la Santé– sont les plus meurtrières depuis longtemps, ont estimé des responsables de la sécurité.

Ces combats entre des hommes de la tribu Bani Hilal et des villageois nubiens de la famille Daboudiya dans la province d’Assouan –dont la querelle dure depuis des années– ont éclaté lorsqu’un homme d’un des deux clans a fait des avances sexuelles à une femme du camp opposé, a expliqué de son côté le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

Le texte ajoute que les deux parties avaient participé vendredi à une réunion de réconciliation qui a dégénéré en échanges de coups de feu et s’est soldée par trois morts parmi les Bani Hilal.

Vingt personnes ont ensuite été tuées samedi, a précisé le ministère de la Santé. Selon l’Intérieur, les heurts avaient cessé dans l’après-midi après le déploiement de policiers.

Face à l’ampleur des violences, le Premier ministre Ibrahim Mahlab et le ministre de l’Intérieur Mohammed Ibrahim ont fait le déplacement jusqu’à Assouan où ils sont arrivés dans l’après-midi.

L’armée a également annoncé être intervenue et a accusé les Frères musulmans du président destitué Mohamed Morsi d’être impliqués dans ces heurts. Habitants et responsables locaux interrogés par les médias ont toutefois réfuté tout lien entre ces violences et des questions politiques.

Depuis l’éviction début juillet de M. Morsi par l’armée, les nouvelles autorités font porter à la confrérie, depuis déclarée terroriste, la responsabilité des violences qui secouent le pays quotidiennement depuis neuf mois.

La police a commencé seulement récemment à réaffirmer sa présence à travers le pays, après un net relâchement de la sécurité à la suite du soulèvement contre le régime de Hosni Moubarak en janvier 2011.

Romandie.com avec(©AFP / 05 avril 2014 17h09)

Egypte: attentat déjoué, l’armée dit avoir tué 10 islamistes dans le Sinaï

septembre 7, 2013

LE CAIRE (Qahirah) – Une bombe a été désamorcée samedi sur une voie ferrée et les militaires disent avoir tué 10 islamistes dans le Sinaï, dans une Egypte en proie à la violence depuis que l’armée réprime dans le sang les partisans du président destitué Mohamed Morsi.

Une bombe artisanale, deux obus de mortier et une grenade reliés à un système de détonation, a été neutralisée par les démineurs de l’armée sur la voie ferrée qui relie la ville de Suez à celle d’Ismaïlia, le long du canal de Suez, ont indiqué à l’AFP des responsables des forces de sécurité.

L’engin visait, selon eux, un train qui devait passer là à 6h00 du matin, mais des habitants du village d’Abou Aref l’ont aperçu et immédiatement appelé l’armée.

Samedi également, des inconnus ont lancé une grenade, sans faire de blessés, sur un commissariat de police dans un quartier populaire du Caire, selon des responsables de la sécurité.

Jeudi, le ministre de l’Intérieur Mohammed Ibrahim avait échappé à un attentat à la voiture piégée au Caire et aussitôt mis en garde contre une vague de terrorisme.

Le ministre est l’un des principaux maîtres d’oeuvre de la sanglante campagne de répression des manifestations pro-Morsi depuis que l’armée et la police ont ouvert massivement le feu le 14 août sur deux rassemblements de partisans du président déchu au Caire, tuant des centaines de manifestants.

Un millier de personnes ont été tuées dans la semaine qui a suivi, des manifestants pro-Morsi pour l’immense majorité, et l’armée et la police ont arrêté plus de 2.000 membres des Frères musulmans, la confrérie islamiste de M. Morsi qui avait largement remporté les dernières législatives de 2012.

Les Frères continuent d’appeler à des manifestations pacifiques mais ne mobilisent plus guère, décimés ou désorganisés par l’emprisonnement de quasiment tous leurs leaders. La confrérie est accusée, depuis la destitution et l’arrestation de M. Morsi par l’armée le 3 juillet, d’actes de terrorisme par le nouveau gouvernement mis en place par les militaires.

Des experts ont prévenu que des mouvements islamistes estimant que l’élection démocratique des Frères musulmans et de M. Morsi en 2012 ont été volées, pourraient se radicaliser rapidement et lancer une campagne d’attentats. M. Morsi doit être prochainement jugé notamment pour incitation au meurtre de manifestants.

Par ailleurs, samedi, l’armée a mené plusieurs frappes aériennes visant des combattants islamistes dans leurs bastions de la péninsule du Sinaï et déployé des blindés autour de leurs repaires présumés à Sheikh Zuwayid et près de la frontière avec le territoire palestinien de Gaza, ont assuré des officiers à l’AFP sans fournir de bilan.

Selon des responsables des services de sécurité, l’armée et la police ont tué 10 combattants islamistes, en ont blessé 20 et capturé 15 à Sheikh Zuwayid. Des hélicoptères d’attaque Apache ont été utilisés dans l’attaque.

Les opérations militaires ont redoublé d’intensité ces dernières semaines depuis que les attaques visant les forces de l’ordre ont connu une recrudescence dans le Sinaï après la répression sanglante des manifestations pro-Morsi.

Les autorités affirment régulièrement tuer de nombreux terroristes dans des frappes dans le Sinaï, mais il est impossible de vérifier la véracité de ces informations, les zones visées étant interdites d’accès par les militaires.

Mardi déjà, l’armée avait assuré avoir mené sa plus grande offensive aérienne dans le Sinaï et affirmé avoir tué au moins huit combattants islamistes.

Le 19 août, 25 policiers avaient été tués dans l’attaque la plus meurtrière depuis des années dans la péninsule.

Des groupes radicaux ont établi leurs bases arrières dans cette région majoritairement peuplée de bédouins aux relations difficiles avec le pouvoir central et théâtre en outre de multiples trafics le long de la frontière israélienne. L’armée égyptienne a également récemment bombardé des islamistes qui s’apprêtaient à tirer des roquettes sur Israël.

Depuis deux mois, quand les attaques contre les forces de sécurité ont redoublé, les militaires ont assuré avoir tué une centaine d’islamistes dans le Sinaï et affirmé que ces derniers ont tué 58 policiers, 21 soldats et 17 civils. Ces bilans sont impossible à vérifier de sources indépendantes.

Romandie.com avec (©AFP / 07 septembre 2013 17h29)

L’Egypte prendra des dispositions fermes contre les auteurs de l’attentat

septembre 5, 2013

LE CAIRE – Le gouvernement intérimaire en Egypte a promis jeudi de frapper d’une main de fer quiconque menacerait la sécurité nationale, quelques heures après que le ministre de l’Intérieur a réchappé d’un attentat au Caire.

Cet acte criminel, a indiqué le cabinet, n’empêchera pas le gouvernement de faire face au terrorisme avec force et détermination et de frapper d’une main de fer quiconque menace la sécurité nationale. Et ce, jusqu’au retour de la stabilité dans le pays, en proie à des violences depuis la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l’armée le 3 juillet.

Jeudi vers 08H30 GMT, une bombe a explosé au passage du convoi de Mohammed Ibrahim à proximité de son domicile au Caire. Deux heures plus tard, il est apparu à la télévision d’Etat, dénonçant une lâche tentative d’assassinat menée à l’aide d’une bombe qui a explosé à distance et détruit quatre voitures du convoi, faisant de nombreux blessés parmi les gardes l’escortant.

Faisant référence à la dispersion sanglante de rassemblements pro-Morsi le 14 août, il a déclaré: j’avais prévenu avec la dispersion (des manifestants retranchés NDLR) sur les places Rabaa al-Adawiya et Nahda qu’il y aurait une vague de terrorisme, c’était prévisible.

La police, sous les ordres de M. Ibrahim, avait été en première ligne dans cette opération qui avait tourné au bain de sang et fait des centaines de morts parmi les manifestants le 14 août.

Un haut responsable du ministère de l’Intérieur a affirmé à l’AFP sous le couvert de l’anonymat qu’une voiture piégée avait explosé au passage du convoi de M. Ibrahim à proximité de son domicile dans le faubourg de Nasr City.

Mais un communiqué officiel du ministère a évoqué une bombe.

Un journaliste de l’AFP a vu sur place une voiture entièrement détruite ainsi que la devanture d’un magasin et des véhicules soufflés.

Dix officiers de police ont été blessés dans l’attentat visant le ministre de l’Intérieur, selon des responsables des services de sécurité. Un haut responsable du ministère a affirmé à l’AFP que l’un des policiers avait perdu une jambe dans l’explosion.

L’agence officielle Mena a indiqué que les routes menant au ministère en centre-ville avaient aussitôt été bloquées par la police.

Il s’agit du premier attentat à la voiture piégée au Caire depuis de longues années.

La destitution et l’arrestation de M. Morsi par l’armée le 3 juillet ont déclenché un engrenage de violence qui a fait plus d’un millier de morts à travers l’Egypte, en grande majorité des manifestants islamistes. Dans le même temps, les attaques contre les forces de l’ordre se sont multipliées dans la péninsule instable du Sinaï principalement mais aussi dans d’autres villes du plus peuplé des pays arabes.

Romandie.com avec (©AFP / 05 septembre 2013 14h47)

Nigeria : onze morts dans l’assaut de la résidence d’un responsable politique

avril 7, 2013
Dans une rue de Mubi, dans l'Etat d'Adamawa, au Nigeria, en octobre 2012. Dans une rue de Mubi, dans l’Etat d’Adamawa, au Nigeria, en octobre 2012. © AFP

Onze personnes ont été tuées samedi dans l’attaque par des hommes armés de la résidence du gouverneur adjoint de l’Etat d’Adamawa, dans la région instable du nord-est du Nigeria, selon la police.

A l’aube, des hommes armés non-identifiés ont surgi dans la résidence et égorgé deux gardes. Ils ont tué neuf autres personnes, par armes à feu, dans le village où se trouve la résidence, Midlu, a déclaré un porte-parole de la police, Mohammed Ibrahim.

Le gouverneur adjoint, Bala James Ngilari, ne se trouvait pas chez lui lors de l’attaque.

Le porte-parole de la police n’a pas donné d’indication sur l’identité des victimes ni le motif de l’attaque.

« Aucune arrestation n’a été effectuée pour l’instant mais des équipes de la force conjointe police-armée ont été déployées dans le village pour traquer les assaillants en fuite », a-t-il indiqué.

Boko Haram ou réglement de compte politique ?

Le groupe islamiste extrémiste Boko Haram est responsable de nombreuses attaques dans cette région, mais l’Etat d’Adamawa a aussi été le théâtre de querelles au sein du parti au pouvoir.

Les attaques de Boko Haram, et les contre-offensives de l’armée, dont les civils sont aussi victimes, sont responsables de la mort de quelques 3.000 personnes dans le nord et le centre du pays depuis 2009.

Le président du Nigeria, Goodluck Jonathan a constitué jeudi un groupe d’experts pour étudier la possibilité d’amnistier des insurgés islamistes, pour tenter de mettre fin aux violences.

Jeuneafrique.com avec AFP

Nigeria: 25 morts dans des attaques coordonnées dans l’Est

mars 23, 2013

KANO (Nigeria) – Vingt-cinq personnes ont été tuées vendredi dans des attaques coordonnées à la bombe et à main armée contre une prison, un commissariat, une banque et un bar restaurant à Ganye, dans l’est du Nigeria, a annoncé la police samedi.

Les attaques d’hier (vendredi) à Ganye ont fait 25 morts, dont un haut responsable de prison, un policier et un important homme politique, a déclaré le chef de la police de l’Etat d’Adamawa, Mohammed Ibrahim.

Ganye est située sur la frontière avec le Cameroun.

Des hommes armés ont attaqué la prison, libérant un nombre non précisé de détenus, ont pillé une banque et attaqué un bar restaurant en plein air, ont indiqué la police et un responsable de la prison.

Ils ont utilisé des explosifs et des fusils d’assaut pour attaquer un commissariat de police situé à proximité, tuant un policier, a précisé M. Ibrahim.

Sept personnes ont été abattues dans le bar, six aux abords de la banque, et les autres devant leur maison ou dans la rue, a-t-il ajouté.

Selon M. Ibrahim, les assaillants ont utilisé des bombes, des mitrailleuses et des lance-roquettes.

On ignore combien d’argent a été dérobé à la banque.

Ganye est située à une centaine de kilomètres de la capitale de l’Etat, Yola.

Romandie.com avec (©AFP / 23 mars 2013 22h52)

Nigeria: une ville saccagée par des hommes armés

décembre 28, 2012

Des hommes armés ont ouvert le feu vendredi et lancé des explosifs sur des bâtiments publics dans une ville du nord-est du Nigeria, frontalière du Cameroun, qui a déjà été la cible de gangs criminels, selon la police et des habitants.

On ignore pour l’instant si l’attaque a fait des victimes. Des habitants ont dit suspecter le groupe islamiste Boko Haram d’être à l’origine de ces attaques, mais des gangs criminels ont mené ce type d’actions à plusieurs reprises aux postes-frontières de cette région.

« Nous avons reçu des informations sur des attaques à Maiha », a déclaré Mohammed Ibrahim, porte-parole de la police de l’Etat d’Adamawa, à l’AFP.

« Nous sommes en chemin vers Maiha pour évaluer la situation mais jusqu’à ce que nous y soyons, nous ne pouvons pas donner de détails sur le bilan humain et les dégâts », a-t-il ajouté.

Selon les témoignages d’habitants, 40 hommes armés sont arrivés dans la ville autour d’une heure du matin dans des véhicules tout-terrain, à moto et à pied, en chanta « Allahu Akbar » (Dieu est grand).

Ils ont tiré et lancé des explosifs sur un commissariat de police, une prison, un tribunal, un bâtiment de l’éducation nationale et un pavillon du gouvernement, causant d’importants dégâts selon les habitants.

On estime que les actes de violence menés par Boko Haram lors d’attaques meurtrières dans le centre et le nord du pays, ainsi que leur répression sanglante par les forces de l’ordre, ont fait environ 3. 000 morts au Nigeria depuis 2009.

Cependant, les frontières du Nigeria sont réputées pour être la cible de violences liées à des activités criminelles, et des gangs armés ont souvent mené des attaques en se faisant passer pour des membres du groupe islamiste.

Jeuneafrique.com avec AFP

« Nombreuses arrestations » après le massacre d’étudiants au Nigeria

octobre 3, 2012
'Nombreuses arrestations' après le massacre d'étudiants au Nigeria « Nombreuses arrestations » après le massacre d’étudiants au Nigeria © AFP

La police a annoncé mercredi avoir arrêté de nombreux suspects après le massacre la veille d’une quarantaine de personnes dans un foyer universitaire du nord-est du Nigeria, abattues par balles ou la gorge tranchée.

« Nous avons procédé à plusieurs arrestations, en fait nous avons arrêté de nombreux suspects en relation avec la tuerie » survenue mardi dans la ville de Mubi, a dit un porte-parole de la police, Mohammed Ibrahim, sans fournir de précisions. Un responsable scolaire a ajouté sous couvert d’anomymat que la plupart des personnes arrêtées étaient des étudiants.

L’armée a ratissé mercredi Mubi, dans l’Etat d’Adamawa, pour tenter de retrouver les auteurs du massacre perpétré dans un foyer universitaire.

Le président Goodluck Jonathan a ordonné aux forces de sécurité de tout faire pour élucider la tuerie qu’il a qualifiée de « tragique, triste et choquante ».

L’attaque, qui a aussi fait 15 blessés et dont les motivations sont encore inconnues, a eu lieu mardi aux premières heures à proximité du campus d’une école polytechnique en périphérie de Mubi.

L’Etat d’Adamawa a déjà été la cible de violences attribuées au groupe islamiste radical Boko Haram. Mais la police n’exclut pas que le drame soit lié à la tenue d’élections étudiantes, car plusieurs des victimes étaient des candidats à ce scrutin qui avait entraîné des tensions sur le campus.

Le bilan de la tuerie est passé de 26 à « au moins 40 personnes » mercredi, sur la base des déclarations d’habitants de la ville.

« Vingt cinq personnes ont été amenées à la morgue. Les corps d’une quinzaine d’autres dont les familles résident à Mubi ont été emmenées par leurs proches », a déclaré sous couvert de l’anonymat un responsable de l’école.

 Jeuneafrique.com avec AFP