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Najat Vallaud-Belkacem rejoint l’Université Mohammed VI Polytechnique de Marrakech

juin 20, 2020

Najat Vallaud-Belkacem à Paris, le 19 mai 2015.

Najat Vallaud-Belkacem à Paris, le 19 mai 2015. © Jacques Brinon/AP/SIPA

 

Ancienne élève et enseignante de Sciences Po Paris, l’ex-ministre PS sous François Hollande et directrice France de l’ONG ONE est désormais professeur affiliée à l’Université Mohammed VI Polytechnique de Benguerir, près de Marrakech.

Ce 16 juin, l’Africa Business School de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) annonçait l’organisation d’un webinar en collaboration avec le cabinet McKinsey & Company sur le thème : « Diversité et inclusion dans le contexte de la crise du Covid-19 ». Parmi les trois invités, l’ancienne ministre française de l’Éducation Najat Vallaud-Belkacem, d’origine marocaine, que Jeune Afrique a récemment interviewé dans le cadre de ses nouvelles fonctions de directrice France de l’ONG ONE.

Dans un post de l’Université sur Linkedin, Vallaud-Belkacem est aussi présentée comme « professeure affiliée de l’UM6P ». Une source à l’Université de Benguerir (dans la région de Marrakech) confirme que l’ancienne ministre socialiste compte bien parmi les nouvelles recrues de l’institution qui compte assurer une rentrée en présentiel en septembre.

Ouverte en 2013 et inaugurée en 2017 après une période de rodage, l’UM6P est adossée à une fondation liée au groupe OCP, le géant du phosphate marocain. L’Africa Business School symbolise, elle, la volonté de la direction de l’université de s’imposer comme une institution reconnue à travers le continent. Lors d’une visite de Jeune Afrique à l’Université en mars 2019, Hicham El Habti, son secrétaire général, expliquait vouloir « fonder l’agenda de recherche sur les défis posés au continent » et ouvrir, par exemple, au plus vite un centre d’études sur la fertilité des sols africains.

Une nomination logique

Najat Vallaud-Belkacem, diplômée de Sciences Po Paris, a a priori peu à voir avec l’univers de l’engrais et des types de sol. « Elle interviendra sur plusieurs sujets en relation avec les filières proposées », nous explique sobrement un membre des équipes. L’ancienne ministre ne découvrira pas l’enseignement : elle a déjà assuré des cours auprès des étudiants du master en affaires publiques de Sciences Po Paris.

Sa nomination fait donc sens. « Nous ne comptons pas négliger les sciences humaines », nous déclarait Hicham El Habti en 2019. En 2014, l’École de gouvernance et d’économie (EGE) à Rabat était rattachée à l’UM6P et a depuis déménagé vers Benguerir, où elle propose un cursus de gouvernance, sciences économiques et sociales.

En enrichissant son corps enseignant et son offre pédagogique, l’Université veut notamment attirer les Marocains de la diaspora

Le secrétaire général de l’UM6P expliquait alors vouloir attirer les Marocains de la diaspora pour enrichir son corps enseignant et son offre pédagogique, lui-même ayant effectué ses études France et se décrivant volontiers comme un « repat ». Dans un livre publié en 2017, Najat Vallaud-Belkacem racontait son parcours qui l’avait mené de sa petite ville de naissance de Beni Chiker,  dans l’Oriental, à un important ministère en France.

En 2012, alors qu’elle était une figure importante du Parti socialiste, la militante avait été attaquée par des personnalités de droite et d’extrême-droite à propos de sa double nationalité ou encore de ses activités auprès du Conseil de la communauté marocaine de l’étranger (CCME), de 2007 à 2011, une structure créée par le roi Mohammed VI et chargée de suivre les politiques publiques du royaume à l’égard de ses ressortissants à l’étranger.

Avec Jeune Afrique par Jules Crétois

 

Critiques en France après des propos du pape sur la théorie du genre

octobre 3, 2016

Paris – Les propos du pape accusant les manuels scolaires français de propager la théorie du genre ont été accueillis lundi en France par une volée de critiques, le gouvernement jugeant le pontife victime d’une campagne de désinformation des intégristes catholiques.

Je conseille au pape lors de l’un de ses prochains déplacements en France de venir à la rencontre d’enseignants, de feuilleter lui-même ces manuels scolaires (…) et de m’expliquer en quoi il y aurait une théorie du genre (…), a déclaré la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem.

Je vois qu’il aura été lui aussi victime de la campagne de désinformation massive conduite par les intégristes, a-t-elle ajouté, à l’antenne de la radio France Inter. Sur des sujets aussi sérieux que cela on a donc aujourd’hui des intégristes capables d’embarquer y compris le pape dans leur folie mensongère? Moi ça me met très en colère (…), a-t-elle poursuivi.

La théorie du genre est l’expression utilisée par une frange conservatrice de la société qui s’inquiète des études et enseignements ouvrant à une perception nuancée des différences entre les sexes.

Selon la ministre, dans les programmes français, on parle de la nécessité de ne pas hiérarchiser entre un sexe et un autre, de lutter contre les violences faites aux femmes, de lutter contre le sexisme, de lutte contre le harcèlement sexiste (…).

La polémique sur une prétendue théorie du genre enseignée à l’école française avait été virulente en 2014, portée par des mouvements conservateurs proches des opposants au mariage homosexuel adopté en 2013, et parfois de l’extrême droite.

Les propos du pape ont également été critiqués à droite : Je crois qu’il est allé un peu vite en besogne, a ainsi déclaré la députée Nathalie Kosciusko-Morizet sur la radio Europe 1.

Les manuels scolaires je les regarde de près, j’ai deux petits garçons qui ont 11 ans et 7 ans et je n’ai jamais rien trouvé qui ressemble à la théorie du genre, a assuré la candidate à la primaire de la droite pour la présidentielle de 2017.

L’association féministe Les Effronté-es s’est aussi insurgée : En quoi est-ce scandaleux d’expliquer ce qu’est la construction de l’identité sexuelle à partir de facteurs non biologiques, a-t-elle interrogé dans un communiqué.

S’exprimant dimanche devant les journalistes, le pontife argentin a raconté une anecdote rapportée par un Français. Selon le pape, ce père de famille catholique a raconté comment son fils de dix ans, interrogé pendant un repas de famille ce qu’il voulait faire plus tard, lui avait répondu: Etre une fille.

Le père s’est alors rendu compte que dans les livres des collèges, la +théorie du genre+ continuait à être enseignée, alors que c’est contre les choses naturelles, a déclaré le pape.

Pour le chef de l’Eglise catholique, avoir des tendances homosexuelles ou changer de sexe est une chose, mais faire un enseignement dans les écoles sur cette ligne en est une autre. Il s’agit là d’une volonté de changer les mentalités, d’une colonisation idéologique, a-t-il estimé.

Romandie.com avec(©AFP / 03 octobre 2016 14h34)

France/« Burkini » : Manuel Valls désavoue Najat Vallaud-Belkace

août 25, 2016

 

S’exprimant sur BFM TV et RMC au sujet des arrêtés anti-burkini pris dans au moins 30 communes littorales françaises depuis le début de l’été, interdisant le port de ce vêtement de bain cachant le corps et les cheveux, le premier ministre, Manuel Valls, a estimé jeudi 25 août que les arrêtés municipaux anti-burkini n’étaient pas « une dérive ».

« Ces arrêtés ne sont pas une dérive. C’est une mauvaise interprétation des choses. Ces arrêtés ont été pris au nom même de l’ordre public », a affirmé le premier ministre. Saisi par la Ligue des droits de l’homme, le Conseil d’Etat doit se prononcer jeudi sur la légalité des arrêtés anti-burkini.

Lire aussi :   Arrêté « anti-burkini » : le Conseil d’Etat doit se prononcer sur le pouvoir des maires

Manuel Valls répondait ainsi à la ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem, qui venait de déclarer sur Europe 1 que la « prolifération » de ces arrêtés n’était « pas la bienvenue ». « Jusqu’où va-t-on pour vérifier qu’une tenue est conforme aux bonnes mœurs », s’est interrogée la ministre.

Mme Vallaud-Belkacem a expliqué que ces arrêtés « libéraient la parole raciste ». « Rien n’établit de lien entre terrorisme, Daech, et tenue d’une femme sur une plage (…) En excluant, on aggrave le problème de la République », affirme-t-elle encore.

Toutefois, la ministre estime ne pas avoir, au final, une position contradictoire avec celle du chef du gouvernement :

« Evidemment que je suis contre [le burkini], en tant que féministe, laïque, progressiste, mon rêve de société est une société où les femmes sont fières et libres de leur corps. Ce qui m’inquiète, a-t-elle nuancé, c’est de voir des responsables politiques de droite exploiter les peurs des gens. »

« La France est un pays différent »

Le premier ministre réitère son soutien aux maires qui prennent des arrêtés anti-burkini dont « l’application », dit-il, doit toutefois se faire « avec discernement ». Le 17 août, il avait affirmé que le port du burkini n’était « pas compatible avec les valeurs de la France et de la République ».

Interrogé au sujet des critiques émises par la presse internationale, le premier ministre tranche : « La France est un pays différent ». « La conception libérale des Anglo-Saxons n’est pas la mienne .(…) La laïcité est le fruit d’une confrontation mais c’est aujourd’hui la possibilité de croire ou de ne pas croire », a-t-il dit.

« Le burkini c’est un signe politique de prosélytisme religieux qui enferme la femme. (…) Je crois qu’on ne peut pas accepter le prosélytisme mais on ne peut pas accepter l’humiliation non plus. »

Manuel Valls faisait ainsi référence à une autre affaire : la verbalisation d’une Toulousaine portant un simple voile sur la tête à Cannes. Il a jugé à ce propos que « tout ce qui peut apparaître comme une stigmatisation » est « évidemment condamnable ».

« Nous ne sommes pas en guerre contre l’islam, qui a toute sa place dans la République.(…) La République est bienveillante (avec les musulmans), nous les protégerons contre les discriminations », a dit Manuel Valls. Le Conseil français du culte musulman avait demandé mercredi à être reçu en urgence par le ministère de l’intérieur, responsable des cultes.

Lire aussi :   Indignation devant les photos d’une femme voilée contrôlée sur la plage à Nice

La « laïcité des plages »

Prudent, le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, a soutenu le premier ministre et exigé à la fois une « fermeté absolue sur la laïcité » et une « proportionnalité » dans la mise en œuvre de ces arrêtés :

« Comme l’a indiqué le premier ministre, on peut prendre ces arrêtés mais il faut prendre dans un contexte où ils permettent de faire cesser les troubles à l’ordre public sans jamais perdre de vue la fraternité. »

Mercredi, la gauche s’émouvait, outre le sort de la mère de famille toulousaine en particulier, de la « traque » et des « humiliations publiques des musulmans », selon les termes des Jeunes socialistes.

« La “laïcité des plages” est la dernière trouvaille des racistes et des islamophobes pour attiser les haines. »

Sur un ton plus humoristique, la secrétaire d’Etat au numérique, Axelle Lemaire, a ironisé sur la défense du burkini par le premier ministre canadien :

Lemonde.fr

La police prise pour cible à Marseille avant une visite de Valls

février 9, 2015

La police a été prise pour cible lundi dans une cité sensible de Marseille à la suite de « tirs de kalachnikov en l’air ». L’incident a eu lieu peu avant une visite du Premier ministre Manuel Valls destinée à vanter « d’excellents » résultats contre la délinquance.

M. Valls était accompagné du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve et de celle de l’Education Najat Vallaud-Belkacem. Un déplacement dominé par les thèmes de la sécurité et de l’éducation.

Selon un photographe de l’AFP, des forces d’élite de la police sont entrées vers midi à bord d’un véhicule blindé dans une cité dles quartiers nord, haut lieu du trafic de stupéfiants. Des riverains y avaient signalé plus tôt dans la matinée « des tirs de kalachnikov en l’air » qui n’auraient fait « aucune victime », a indiqué une source proche de l’enquête.

Ils ont évoqué des tirs en l’air par « cinq à dix individus », dans cette cité où un homme de 25 ans avait été tué d’une balle dans la tête le 15 janvier dans un règlement de comptes. Les enfants de la crèche de la cité ont été déplacés dans une école voisine, selon la même source.

Les policiers appelés par les habitants du quartier ont essuyé des tirs à leur arrivée, a souligné le directeur de la sécurité publique Pierre-Marie Bourniquel.

La ville portuaire est depuis des années le cadre d’une forte criminalité et de règlements de compte liés au trafic de drogue.

Romandie.com

Charlie Hebdo : au moins 200 incidents signalés dans les écoles

janvier 15, 2015
Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l'Éducation nationale. Crédits photo : FRANCOIS GUILLOT/AFP

Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Éducation nationale. Crédits photo : FRANCOIS GUILLOT/AFP

De nombreuses perturbations ont eu lieu dans les 64.000 établissements scolaires français les jours suivants les attentats, notamment lors des minutes de silence pas toujours respectées.

Angélisme ou volonté de fermer les yeux pour ne pas «en rajouter»? Les enseignants ont été les premiers à ironiser depuis lundi sur un chiffre, à leurs yeux largement sous-estimé, celui de ces «100 cas de perturbations lors de la minute de silence» déclarés dans un premier temps par le ministère de l’Éducation nationale. Mercredi après-midi, Najat Vallaud-Belkacem faisait finalement état d’une estimation à la hausse avec plus de 200 incidents survenus depuis le 8 janvier dans les 64.000 établissements scolaires français. «Les jours suivant les événements ont également fait l’objet d’une vigilance particulière et d’une demande de remontée d’informations qui complète ce panorama d’une centaine d’autres incidents signalés», détaille le ministère.

Quarante cas graves ont été transmis aux services de police et de justice, a précisé la ministre lors des questions d’actualité à l’Assemblée. «Ces incidents sont nombreux et ils sont graves. Aucun de ces incidents ne sera traité à la légère. Pour certains, il s’agissait même d’apologie du terrorisme. Nous ne pouvions pas laisser passer cela», a-t-elle dit. Seules cinq condamnations ont pour l’instant été prononcées. Trente-sept procédures concernent l’apologie du terrorisme et 17 des menaces verbales d’actions terroristes.

Les incidents se sont multipliés au sein des établissements scolaires mais aussi à leurs abords. Au collège Gabriel-Péri d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), une quinzaine d’élèves n’auraient ainsi pas voulu rester en classe pendant la minute de silence. Au lycée Blaise-Pascal de Châteauroux, un élève a été violemment agressé par trois camarades de 15 et 16 ans qui se sont sentis attaqués dans leur religion après une conversation privée sur Facebook au sujet de deux des valeurs de la République: la tolérance et la laïcité.

Dans des dizaines d’établissements, notamment dans les quartiers sensibles, la discussion sur les attentats oppose des élèves «pour ou contre les terroristes». «Ils auraient dû tuer tous les journalistes de Charlie Hebdo», s’est ainsi entendu dire une enseignante dans un collège de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Une enquête a été ouverte mercredi au parquet de Senlis (Oise) concernant des menaces en lien avec l’attentat contre Charlie Hebdo proférées par des lycéens. L’ouverture de cette enquête fait suite à la publication d’un article dans Le Parisien faisant état d’une agression physique et d’insultes de la part d’élèves du lycée professionnel Amyot d’Inville contre des jeunes scolarisés dans l’établissement voisin, le lycée général Hugues Capet. Des jeunes auraient en fin de semaine dernière crié qu’ils allaient «continuer à buter du Charlie Hebdo» en direction d’élèves du lycée Hugues Capet. Lundi, l’un d’eux a été frappé par le même groupe qui l’attendait à la sortie des cours.

Le ministère précise que les données sont déclaratives et ne concernent que des incidents qui n’ont pas pu être réglés en classe par des enseignants. Elles ne «constituent donc pas un recensement exhaustif». Les cas de perturbations «pris très au sérieux» ont été traités localement, entre dialogue éducatif et «sanctions allant du rappel à l’ordre à la convocation de conseil de discipline».

Dans son collège d’Évry (Essonne), ce professeur de français a passé trois heures avec chacune de ces classes de 6e, 4e et 3e à décrypter les événements de la semaine dernière. «J’ai décidé de me coltiner le problème. Il ne s’agissait pas de faire la morale aux élèves mais de les faire réfléchir sur la portée de leurs propos, souvent très violents», explique-t-il au Figaro, «mais je suis un cas à part. Aucun enseignant de l’établissement n’y a passé autant de temps que moi. La plupart de mes collègues se sont contentés de ne pas en parler par peur ou parce qu’ils ne se sentent pas en mesure d’en parler.»

Lexpress.fr par Marie-Estelle Pech

France: la droite conquiert plus de 100 villes importantes

mars 30, 2014

La droite est la grande gagnante du second tour de dimanche des élections municipales en France, selon les estimations de l’institut BVA. Elle devrait remporter plus de 100 villes de plus de 10’000 habitants et 49 % des voix, devant le PS à 42 % et le Front national (FN) à 9 %.

Le chef de l’UMP (droite, opposition) Jean-François Copé a estimé que son parti avait remporté une « grande victoire ». A l’inverse, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a reconnu que les « résultats sont mauvais pour la gauche ».

Le FN a remporté « au moins six villes », dont Béziers (sud-ouest) et Fréjus (sud), et « peut-être 1200 conseillers municipaux », a précisé la présidente du parti Marine Le Pen. Il a réalisé « le meilleur score de toute son histoire pour les élections municipales » en France, a affirmé le vice-président du parti Florian Philippot, battu à Forbach.

Entendre le « message de justice sociale »

Le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a lui estimé que le gouvernement devait « mettre en oeuvre le pacte de responsabilité » tout en entendant le « message de justice sociale » exprimé dans les urnes dimanche.

« Le pacte de responsabilité (…) est prêt. Il faudra mettre en oeuvre cette politique (…) mais aussi entendre le message de justice sociale et de pouvoir d’achat », a-t-il déclaré sur la chaÎne de télévision France 2. Une politique globale « sera mise en place après cette élection », a-t-il ajouté.

La liste sortante sur laquelle figurait le ministre à Valentigney, dans le département du Doubs, frontalier de la Suisse, a été battue par celle de l’UMP.

Romandie.com