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L’ONU donne le coup d’envoi à la sélection du successeur de Ban Ki-moon

décembre 15, 2015

Nations unies (Etats-Unis) – L’ONU a donné formellement mardi le coup d’envoi du processus de sélection de son prochain secrétaire général, un procédé qui devrait être un peu plus transparent que dans le passé.

L’actuel secrétaire général Ban Ki-moon termine son deuxième et dernier mandat de cinq ans à la fin de 2016 et la recherche d’un successeur a déjà commencé en coulisses.

Dans une lettre conjointe, les présidents du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale, l’ambassadrice américaine Samantha Power et le Danois Mogens Lykketoft, demandent pour la première fois aux pays membres de présenter dès que possible des candidats pour le poste.

M. Lykketoft a confirmé mardi à la presse que la lettre avait été envoyée aux 193 Etats membres.

Les noms et CV des candidats seront rendus publics et ceux-ci pourront passer des sortes d’entretiens d’embauche.

Le Conseil commencera à faire son choix d’ici la fin juillet et le fera connaître à l’assemblée assez tôt pour que l’heureux élu ait le temps de se préparer à son nouveau poste.

La lettre souligne que les femmes sont invitées au même titre que les hommes à se présenter.

Y aura-t-il pour la première fois une femme secrétaire générale ? Beaucoup le souhaitent ardemment après huit secrétaires généraux masculins, a souligné M. Lykketoft.

La sélection tient aussi traditionnellement compte dune diversité régionale, c’est à dire d’une rotation géographique, note la lettre.

Si on applique ce principe, après le Sud-Coréen Ban Ki-moon et le Ghanéen Kofi Annan, le poste devrait revenir cette fois à l’Europe de l’Est. La Russie notamment le souhaite mais la lettre ne le précise pas.

Le portrait-robot du secrétaire général idéal combine leadership, capacités de gestionnaire, longue expérience des relations internationales et talents diplomatiques, linguistiques et de communication.

Cette lettre donne le top départ pour la course au poste de secrétaire général, a expliqué l’ambassadeur britannique Matthew Rycroft. Il a affirmé que ce processus devait respecter clarté, transparence et égalité hommes-femmes.

Le Royaume-Uni, en pointe dans ce dossier, avait proposé initialement un calendrier et des critères plus précis mais la Russie s’est ingéniée à édulcorer le texte, selon des diplomates.

La Russie et la Chine entendent garder la haute main sur le choix du secrétaire général, qui se jouait jusqu’à présent de manière discrète entre l’assemblée et le Conseil, en particulier ses cinq membres permanents. En gros, les cinq Grands choisissent un candidat et l’assemblée entérine.

Mais l’assemblée a adopté en septembre dernier une résolution demandant que les candidats se déclarent ouvertement et communiquent leur CV et leur conception du poste aux 193 pays membres de l’ONU.

Parmi les candidatures évoquées figurent celles de la directrice de l’Unesco Irina Bokova et de la Commissaire européenne Kristalina Georgieva, toutes deux Bulgares.

Vesna Pusic, ministre des Affaires étrangères croate, et l’ancienne Premier ministre de Nouvelle-Zélande Helen Clark sont aussi pressenties, de même que la présidente chilienne Michelle Bachelet.

M. Lykketoft a précisé que l’ONU avait déjà reçu deux noms de la part de gouvernements, avant même le lancement officiel de la procédure: celui de Mme Pusic et celui de l’ancien ministre des Affaires étrangères de Macédoine, Srgjan Kerim.

Romandie.com avec(©AFP / 15 décembre 2015 23h16)

En Afrique du Sud, Robert Mugabe attaque l’Occident et les Nations unies

avril 9, 2015

Robert Mugabe lors de la célébration de ses 91 ans, le 28 février 2015.
Robert Mugabe lors de la célébration de ses 91 ans, le 28 février 2015. © Jekesai Njikizana/AFP

En Afrique du Sud pour une visite historique de deux jours sous le signe de l’économie, le président zimbabwéen et chef de l’Union africaine, Robert Mugabe, en a profité pour décocher quelques flèches à l’endroit de l’Occident et du Conseil de sécurité de l’ONU.

Robert Mugabe n’avait pas mis les pieds en Afrique du Sud depuis plus de 20 ans. Le président du Zimbabwe et de l’Union africaine s’y est rendu mercredi pour une première visite d’État depuis 1994, visant à renforcer les relations économiques entre les deux pays.

Lors de sa visite officielle, le chef de l’Union africaine a profité de sa tribune pour dénoncer le « pillage » des ressources naturelles par l’Occident. « Les intérêts étrangers ont un appétit insatiable pour les ressources africaines », a-t-il déclaré.

Robert Mugabe a également dénoncé la domination des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies. « Seules la Chine et la Russie nous supportent », a-t-il dit avant d’ajouter qu’il s’agissait d’un « cirque ». Il a accusé particulièrement les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne. « Ils perturbent le monde arabe et le déchirent », a-t-il lancé en citant la Libye et l’Irak en exemple.

Par ailleurs, Robert Mugabe a souligné que sa visite officielle à Pretoria était le symbole de la victoire de l’Afrique sur la colonisation. « Cette visite va assurément faire avancer les relations entre l’Afrique du Sud et le Zimbabwe pour le plus grand bénéfice des populations des deux pays », a déclaré Jacob Zuma, président de l’Afrique du Sud.

Aux prises avec une économie chancelante, le président zimbabwéen espère inciter des hommes d’affaires sud-africains à investir dans son pays. Des rencontres entre entrepreneurs zimbabwéens et sud-africains sont prévus à l’agenda jeudi.

Depuis son élection à la tête de l’Union africaine en février dernier, l’Afrique du Sud n’est pas le premier pays visité. En mars, Robert Mugabe s’est rendu en Algérie pour une visite d’État de trois jours à l’invitation du président algérien Abdelaziz Bouteflicka.

Jeuneafrique.com avec AFP

Michel Kafando, désigné président de la transition du Burkina Faso

novembre 17, 2014
Michel Kafando, président de la transition

Michel Kafando, président de la transition

Fin du suspense. C’est l’ancien ambassadeur du Burkina auprès des Nations Unies, Michel Kafando, qui a recueilli le consensus au sein du Conseil de désignation du président de la transition.

Il est issu de la « short list » proposée par les forces de défense et de sécurité. Sur cette liste, son nom figurait à côté de celui de Joséphine Ouédraogo, ministre de l’Essor familial et de la solidarité sous le président Thomas Sankara (1984 à 1987).

Il était en « lice » avec trois autres noms proposés par la société civile et les partis politiques : l’archevêque de Bobo-Dioulasso, Paul Ouédraogo, le Rédacteur en chef du bimensuel burkinabè L’Evènement,  Newton Ahmed Barry et le Directeur de publication de l’hebdomadaire Bendré, Shériff Sy.  Les autorités coutumières et religieuses n’ont pas fait de proposition.

Sur ces cinq noms, la décantation de la présélection a donné Joséphine Ouédraogo et Michel Kafando. Le dernier « a pris le dessus » à la phase de sélection. Il a été désigné par consensus, affirme le président du collège de désignation.

Dans sa première allocution en tant que président de la  transition, Michel Kafando a assuré être prêt « à ne ménager aucun effort pour relever le défi » à lui confié et qu’il fera tout pour atteindre l’objectif fixé, à savoir « bâtir une nouvelle société basée sur la démocratie ». Il a indiqué qu’il expliquera comment dans son adresse à la nation.

L’homme, dont la désignation devra être valider en principe ce 17 novembre par le Conseil constitutionnel, est âgé de 72 ans (il est né le 18 août 1942 à Ouagadougou). Il a obtenu son baccalauréat au Collège Jean-Baptiste de la Salle à Ouagadougou. Ses études supérieures vont le conduire de Dakar à Paris, puis à Genève, en passant par Bordeaux.

Maîtrise en Droit, diplôme d’études supérieures en science politique, diplôme de formation diplomatique (1971) Doctorat  (Phd) en science politique  (1990), sont entre autres les parchemins inscrits à son tableau.

Sur le plan professionnel, il a été directeur de la Coopération internationale en 1976, puis ambassadeur et Représentant Permanent de la Haute-Volta auprès des Nations Unies à New York en  1981.

De 1982-1983, il est nommé ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale de la Haute-Volta. De 1998 à 2011, il repart à New York comme  ambassadeur et représentant permanent du Burkina Faso auprès des Nations Unies. Mais entre temps, il a été président du Conseil de sécurité de septembre 2008 à décembre 2009.

Michel Kafando est Commandeur de l’Ordre national et Officier de la légion d’honneur de la France.

Burkina24.com

Mali: les Casques bleus tués sont tchadiens

septembre 2, 2014

Nations unies (Etats-Unis) – Les quatre soldats de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) tués mardi par un engin explosif dans le nord-est du pays sont de nationalité tchadienne, a précisé l’ONU.

Le porte-parole des Nations unies Stéphane Dujarric a aussi indiqué que quinze autres (Casques bleus) avaient été blessés dans cette attaque près de Kidal, dont six grièvement.

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a condamné cette attaque et a affirmé, dans un communiqué, que de telles attaques n’affaibliront pas la détermination des Nations unies à soutenir le peuple malien dans sa quête de paix.

L’Etat-major de l’armée malienne basé à Gao, principale ville du Nord du Mali, avait auparavant déclaré qu’un engin explosif avait percuté un véhicule de l’ONU dans le Nord-Est, faisant état de quatre morts et deux blessés seulement et sans donner la nationalité des victimes.

Selon deux habitants de Kidal, chef-lieu de la région où l’incident a eu lieu, un avion de la mission de l’ONU effectuait mardi beaucoup de survols de la zone, après la mort des soldats de l’ONU.

Trois groupes jihadistes, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et le Mujao, ont contrôlé pendant près de dix mois le Nord du Mali, d’où ils ont été en grande partie chassés par une intervention internationale menée par la France en janvier 2013.

Des attaques continuent néanmoins à se produire dans cette région du pays.

Romandie.com avec(©AFP / 02 septembre 2014 22h26)

Syrie: les experts de l’ONU ont recueilli des témoignages sur place

août 26, 2013

NEW YORK (Nations unies) – Le experts de l’ONU ont pu recueillir dans deux hôpitaux des témoignages de victimes de l’attaque chimique présumée survenue le 21 août dans la banlieue de Damas, a indiqué lundi le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.

L’ONU a par ailleurs émis une ferme protestation auprès des autorités syriennes et de l’opposition à la suite des tirs essuyés par le convoi de l’équipe d’experts lundi matin de la part d’un tireur non identifié, a-t-il ajouté dans un message diffusé par la télévision de l’ONU depuis Séoul où il est en voyage. Le régime syrien et l’opposition se sont mutuellement accusés d’être à l’origine de ces tirs.

Lors de leur retour dans la banlieue de Damas après cet incident et malgré ces circonstances très difficiles, a-t-il précisé, les experts ont pu visiter deux hôpitaux et parler à des témoins, des survivants, et des médecins et ils ont pu aussi recueillir des échantillons. Il n’a pas précisé la localisation exacte de ces hôpitaux.

Il faudra attendre un peu pour avoir le premier avis du Dr (Aake) Sellström, chef de l’équipe, sur ces éléments, a souligné M. Ban.

La protestation de l’ONU, a-t-il précisé, a été transmise par la haute représentante de l’ONU pour le désarmement Angela Kane qui se trouve actuellement à Damas afin que ceci (les tirs sur le convoi) ne se reproduise jamais et que la sécurité des équipes d’enquêteurs soit assurée à partir de demain.

Romandie.com avec (©AFP / 26 août 2013 17h47)

RDCongo: l’ONU donne 48 heures aux rebelles pour quitter Goma

juillet 30, 2013

NEW YORK (New York) – Les Nations unies ont donné mardi 48 heures aux rebelles du M23 pour quitter la ville de Goma, à l’est de la République démocratique du Congo, sans quoi ils feront face à l’usage de la force.

Une nouvelle brigade d’intervention va être utilisée pour la première fois afin de venir en aide à l’armée de la RDC pour instaurer une zone de sécurité dans la ville, de nouveau menacée par le M23 ces dernières semaines.

Selon un communiqué, la force de l’ONU en RDC, la Monusco, a donné aux rebelles du M23 jusqu’à jeudi à 16H00 (20H00 GMT) pour aller remettre leurs armes à la base de la Monusco et se joindre à un programme de démobilisation.

Après cela, ils seront considérés comme une menace pour les civils et la Monusco prendra toutes les mesures nécessaires pour les désarmer, y compris l’usage de la force en accord avec son mandat et les règles qui entourent son action.

Une zone de sécurité proposée par les Nations unies inclut Goma et ses banlieues au nord.

Le M23 a lancé une nouvelle offensive contre l’armée de la RDCongo aux abords de Goma le 14 juillet.

Le M23 a tiré sans distinction, y compris avec des armes lourdes, ce qui a provoqué la mort de civils, a rapporté la Monusco.

Le M23 a aussi visé des installations de l’ONU. La zone de sécurité repoussera ces menaces indirectes hors d’atteinte de Goma. Cette zone de sécurité peut être agrandie si besoin, disent encore les Nations unies.

Selon les experts de l’ONU le Rwanda voisin a fourni des troupes et une aide militaire au M23. Le gouvernement de la RDC a également rapporté ces faits, mais Kigali a de nouveau nié toute aide.

Les Etats-Unis avaient appelé la semaine passée le Rwanda à cesser tout soutien aux forces rebelles.

Romandie.com avec (©AFP / 30 juillet 2013 19h52)

Syrie: 5.000 morts par mois, pire crise des réfugiés depuis 20 ans

juillet 16, 2013

NEW YORK (Etats-Unis / Nations unies) – Cinq mille personnes meurent chaque mois dans le conflit syrien, qui a provoqué la pire crise en matière de réfugiés depuis le génocide rwandais il y a près de 20 ans, ont indiqué mardi des responsables de l’ONU.

Ces responsables ont appelé le Conseil de sécurité, divisé sur le conflit, à prendre des mesures plus fortes sur cette guerre, qui a fait depuis 26 mois près de 100.000 morts.

Le nombre extrêmement élevé de morts aujourd’hui – environ 5.000 par mois – montre la totale détérioration de ce conflit, a affirmé le secrétaire général adjoint de l’ONU Ivan Simonovic devant le Conseil de sécurité.

Environ 6.000 personnes fuient chaque jour le pays, et l’ONU a recensé environ 1,8 million de réfugiés syriens dans les pays voisins, a indiqué le Haut commissaire aux réfugiés de l’ONU, Antonio Guterres.

Nous n’avons pas vu un afflux de réfugiés grimper à un niveau aussi effrayant depuis le génocide rwandais il y a presque 20 ans –en 1994–, a déclaré M. Guterres.

Cette crise dure depuis bien plus longtemps qu’on le craignait, avec des conséquences humanitaires insoutenables, a-t-il souligné.

La responsable des affaires humanitaires à l’ONU, Valerie Amos, a suggéré à la communauté internationale de mener des opérations transfrontalières pour acheminer l’aide à l’intérieur de la Syrie.

L’ambassadeur de la Syrie à l’ONU Bachar Jaafari a contesté le chiffre des morts, sourcé de manière non professionnelle selon lui.

Romandie.com avec (©AFP / 16 juillet 2013 17h21)

USA: Susan Rice choisie comme conseillère d’Obama à la sécurité nationale

juin 5, 2013

WASHINGTON – Le conseiller de Barack Obama pour la sécurité nationale, Tom Donilon, va démissionner et sera remplacé en juillet par l’ambassadrice américaine aux Nations Unies Susan Rice, a annoncé mercredi un responsable américain.

Le président Barack Obama devait annoncer ce changement dans son équipe lors d’une déclaration depuis la Maison Blanche plus tard dans la journée de mercredi, a précisé cet officiel.

Romandie.com avec (©AFP / 05 juin 2013 13h55)

Les radicaux pro-Gbagbo déterminés à renverser par les armes Alassane Ouattara (Rapport ONU)

avril 28, 2013
 
CPI
© AFP par DR
CPI : l’ex Président Laurent Gbagbo devant les juges
Mardi 19 février 2013. La Haye. L’ancien président ivoirien comparait à la Cour pénale internationale (CPI), pour crime contre l’humanité.

Des groupes radicaux pro-Gbagbo en exil, sont déterminés à renverser par les armes l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara, révèle le dernier rapport des experts des Nations Unies chargés de vérifier l’embargo sur les armes et les diamants en Côte d’Ivoire.

Ce rapport de 300 pages précise que le ‘’potentiel déstabilisateur » a baissé mais que la menace ‘’perdure », car explique-t-on, les pro-Gbagbo se seraient réorganisés en octobre dernier en cinq factions pour combattre les nouvelles autorités ivoiriennes.

Le groupe d’experts de l’ONU cite au nombre des meneurs de ces actions le colonel Alphonse Gouanou, Damana Pickas l’un des représentants du camp Gbagbo au sein de la Commission électorale indépendante (CEI) au moment de la présidentielle d’octobre et de novembre 2010.

Amara Touré le dernier ministre du commerce de Laurent Gbagbo ainsi que le Commandant Jean Noeël Abehi arrêté au Ghana et extradé à Abidjan, figurent également sur cette liste.

Les experts onusiens avaient déjà publié il y a six mois, un rapport faisant état de ce que des pro-Gbagbo exilés étaient rentrés en contact avec des groupes islamistes du Nord Mali, notamment, Ansar Dine.

Le rapport met également en relief des informations ‘’fiables » sur des contacts établis en août 2012 entre des chefs militaires pro-Gbagbo au Ghana et Guillaume Kigbafori Soro, le président de l’Assemblée nationale, au moment de l’attaque du camp d’Akouédo d’Abidjan.

M. Soro était monté en première ligne pour ‘’étouffer » ces velléités de déstabilisation du nouveau régime ivoirien.

Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) avaient été régulièrement attaquées à partir du mois d’août 2012, à Abidjan et dans certaines localités de l’intérieur du pays par des ‘’assaillants ». Ces attaques ont fait une vingtaine de morts.

Enfin, le rapport dénonce des ‘’trafics juteux’’ auxquels se livrent des hauts gradés de l’armée ivoirienne, notamment des ex-Chefs de guerre de l’ancienne rébellion ivoirienne des Forces Nouvelles.

 
 

Agence de Presse Africaine
 

 
 
 

RDC: l’ONU crée une force d’intervention rapide pour combattre les rebelles

mars 28, 2013

NEW YORK (Nations unies) – Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté jeudi une résolution qui renforce la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo en créant pour la première fois une force d’intervention chargée de neutraliser les groupes armés opérant à l’Est.

La résolution, mise au point par Paris, s’inspire des résultats de l’accord régional d’Addis Abeba du 24 février, censé pacifier l’est de la RDC en proie à des rébellions depuis deux décennies.

Le texte, adopté à l’unanimité, condamne fermement la présence continue du (mouvement rebelle) M23 dans les environs immédiats de Goma (est) et réclame que tous les groupes armés déposent les armes.

La brigade d’intervention devrait compter au total plus de 2.500 hommes, selon des responsables de l’ONU, même si la résolution ne donne pas de chiffre précis.

Elle sera formée de trois bataillons d’infanterie, assistés d’une compagnie d’artillerie et d’une compagnie de reconnaissance et de forces spéciales. Elle aura la responsabilité de neutraliser les groupes armés.

Ainsi renforcée, la Mission de l’ONU –Monusco– se voit désormais confier la tâche supplémentaire de mener des opérations offensives et ciblées, seule ou aux côtés de l’armée congolaise, pour stopper le développement de tous les groupes armés, (les) neutraliser et les désarmer.

Elle devra cependant tenir pleinement compte de la nécessité de protéger les civils et de limiter les risques.

La brigade est créée pour une période initiale d’un an et dans le cadre du plafond d’effectifs de la Monusco, soit 19.815 hommes. Basée à Goma, elle reste sous l’autorité du commandant en chef de la Monusco.

Le M23, un des principaux groupes rebelles actifs dans la région minière du Nord-Kivu (est), avait pris brièvement le contrôle de Goma, la capitale régionale, en novembre avant de se retirer.

Jusqu’à présent, la principale mission de la Monusco était la protection des civils, mais elle avait été critiquée pour n’avoir pas réussi à stopper la progression du M23 et les exactions qui avaient suivi.

Romandie.com avec (©AFP / 28 mars 2013 20h24)