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Une vingtaine de navires de guerre nazis exposés par la sécheresse dans le Danube

août 23, 2022
Une épave dans l'eau.

Des centaines d’épaves de navires de guerre nazis gisent au fond du Danube, deuxième plus grand fleuve d’Europe. Photo : Reuters/Fedja Grulovic

La sécheresse qui sévit en Europe a fait descendre le niveau du fleuve Danube si bas au cours des dernières semaines que les épaves d’une vingtaine de navires de guerre nazis, dont certains toujours chargés d’explosifs, sont désormais exposées près du village portuaire de Prahovo, en Serbie.

Des centaines d’épaves du genre gisent au fond du Danube, deuxième plus grand fleuve d’Europe que les nazis ont emprunté depuis le sud de l’Allemagne, où il prend sa source, pour se rendre jusque dans la mer Noire, dans laquelle il se jette.

Les Allemands ont sabordé des centaines de leurs navires lorsqu’ils ont battu en retraite devant l’avancée des Russes, à la fin de la guerre. Et la sécheresse de cet été, l’une des pires en Europe depuis l’enregistrement des données météorologiques, a fait ressurgir ces vestiges militaires.

Certains des navires possèdent encore des tourelles, des ponts de commandement, des mâts brisés et des coques tordues, alors que d’autres sont presque entièrement submergés sous des bancs de sable.

Une épave tordue dans l'eau.

Sur certaines des épaves, on peut toujours distinguer le mât, le pont de commandement et la coque. Photo: Reuters/Fedja Grulovic

Une menace pour la navigation et l’environnement

Si la découverte a de quoi fasciner, elle n’en demeure pas moins dangereuse : certains de ces navires contiennent toujours des tonnes métriques d’explosifs et de munitions.

La flotte allemande de la mer Noire a laissé derrière elle une grande catastrophe écologique qui nous menace, nous, les habitants de Prahovo, a déclaré à Reuters Velimir Trajilovic, 74 ans, un retraité de ce village portuaire qui a écrit un livre sur le sujet.

Selon le ministère des Transports serbe, il y aurait environ 10 000 engins explosifs dans l’eau, ce qui non seulement pose une menace écologique, mais aussi rend la navigation périlleuse pour les marins, de même que pour les pêcheurs locaux.

Les autorités de Serbie se sont résolues à des opérations de dragage pour maintenir les voies de navigation ouvertes. Près de Prahovo, la présence d’épaves a tout de même réduit la largeur de la voie de navigation de 180 mètres à 100 mètres.

En mars, le gouvernement serbe a lancé un appel d’offres pour le retrait des épaves et des explosifs qu’elles contiennent. L’opération est évaluée à environ 37 millions de dollars canadiens.

Ce n’est pas la première fois que de tels vestiges refont surface. Certaines des épaves nazies du Danube sont notamment apparues lors d’une vague de chaleur en 2003.

Avec les informations de CNN et Washington Post

68 avions et 13 navires chinois ont franchi la « ligne médiane », selon Taïwan

août 5, 2022
Un avion dans le ciel.

Un avion de guerre chinois a été aperçu notamment au-dessus de l’île Pingtan, à Taïwan, vendredi. Photo: Reuters/Aly Song

La visite de Nancy Pelosi à Taïwan continue de faire des vagues. Vendredi, la Chine a annoncé mettre fin à la coopération avec les États-Unis sur plusieurs dossiers, dont celui sur les changements climatiques, et continue ses manœuvres militaires de grande envergure autour de Taïwan.

Le gouvernement taïwanais affirme que 68 avions et 13 navires de guerre chinois ont franchi vendredi la ligne médiane du détroit. Il s’agit d’une frontière informelle, en mer, qui sépare les deux voisins.

La veille, des opérations militaires chinoises s’étaient déroulées tout autour de l’île, s’approchant à environ 20 km des côtes. L’ambassade du Japon à Washington a même déclaré qu’elle pensait que quatre missiles tirés par la Chine étaient passés au-dessus de Taipei pour atteindre des cibles virtuelles en mer, environ 250 km plus loin. La Chine a refusé de confirmer ces affirmations.

Une carte montrant la proximité entre Taïwan et la Chine, ainsi que les six zones concernées par les exercices militaires.

Jeudi 4 août 2022, Pékin a tiré une dizaine de missiles balistiques et déployé son aviation et sa marine dans les six zones maritimes autour de Taïwan Photo : Radio-Canada

Sur la scène diplomatique, c’est aussi l’escalade.

Pékin a annoncé aujourd’hui suspendre les négociations sino-américaines sur le changement climatique et annuler un entretien entre les dirigeants militaires ainsi que deux réunions sur la sécurité, a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères, invoquant le mépris dont a fait preuve Mme Pelosi en visitant Taïwan malgré la forte opposition de la Chine.

Parmi les autres mesures annoncées vendredi, le ministère des Affaires étrangères a dit suspendre la coopération avec Washington sur le rapatriement des migrants illégaux, ainsi qu’en matière de justice, de criminalité transnationale et de lutte contre la drogue.

Sanctions chinoises contre Pelosi

Un peu plus tôt, le ministère chinois avait indiqué imposer des sanctions à la cheffe des démocrates au Congrès et à sa famille proche, sans détailler en quoi elles consistaient.

Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a déclaré dans un communiqué de presse que Mme Pelosi s’était sérieusement ingérée dans les affaires intérieures de la Chine, avait gravement porté atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Chine, avait gravement bafoué le principe d’une seule Chine et gravement menacé la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan.

Nancy Pelosi avant de quitter Taipei.

La présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, et d’autres membres de sa délégation saluent les dignitaires avant de quitter Taipei. Photo : AP

La Chine, qui considère Taïwan comme étant partie intégrante de son territoire, a lancé jeudi, en réaction à la visite de l’élue américaine, les plus importants exercices militaires de son histoire autour de l’île, qui vont durer jusqu’à dimanche.

Les États-Unis ne sont pas en reste et ont convoqué l’ambassadeur de Chine aux États-Unis, Qin Gang, jeudi à la Maison-Blanche, afin de recevoir des explications au sujet des actions provocatrices de la Chine, mentionne le Washington Post reprenant les propos de l’administration Biden.

Dans ce contexte, l’optimisme des résidents de Taïwan s’effrite. Selon un sondage réalisé par le groupe de réflexion Taiwanese Public Opinion Foundation, environ 78 % des 19 500 personnes interrogées se sont dites peu ou pas convaincues que les États-Unis porteraient assistance à leur île en cas d’attaque de la Chine. En mars, ils n’étaient que 29 % à penser ainsi.

Par Radio-Canada avec les informations de Agence France-Presse, BBC et Washington Post

Levée du blocus d’Odessa : Macron propose de passer par l’ONU

mai 31, 2022

Moscou bloque tous les navires présents dans le port ukrainien depuis plusieurs semaines. En conséquence, l’Occident redoute une pénurie de céréales.

20 millions de tonnes de cereales sont actuellement bloquees a Odessa.
20 millions de tonnes de céréales sont actuellement bloquées à Odessa.© BENJAMIN FURST / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Le président français Emmanuel Macron a annoncé mardi 31 mai avoir proposé à Vladimir Poutine le vote d’une résolution à l’ONU pour lever le blocus russe du port d’Odessa, l’objectif étant de permettre l’exportation des céréales ukrainiennes qui y sont bloquées. « J’ai proposé, dans la discussion que nous avons eue avec (le chancelier allemand) Olaf Scholz samedi dernier, au président Poutine que nous prenions l’initiative d’une résolution aux Nations unies pour donner un cadre très clair à cette opération », a-t-il déclaré à l’issue d’un sommet européen à Bruxelles.

En effet, depuis plusieurs semaines, la Russie impose dans la mer Noire un blocus aux ports ukrainiens, en particulier à celui d’Odessa. Et ce, alors que l’Ukraine cherche désespérément à exporter les quelque 20 millions de tonnes de céréales stockées dans les silos du pays d’ici aux prochaines récoltes prévues cet été, qui nécessiteront à leur tour d’être entreposées.

« La décision dépend d’un accord de la Russie et des garanties qu’elle apporte : face au déminage (du port d’Odessa) qui est indispensable pour que les vraquiers et bateaux puissent être acheminés et prendre ces céréales, (il faut) des garanties de sécurité apportées aux Ukrainiens pour éviter qu’ils ne soient attaqués », a insisté le président français. Kiev a besoin de « garanties légitimes de sécurité, c’est le cadre des Nations unies qui nous permettra de le faire », a ajouté le chef de l’État, tout en soulignant également « le rôle très important de la Turquie, compte tenu de sa responsabilité dans la mer Noire » et de ses échanges récents avec Moscou.

Des « routes prioritaires » temporairement mises en place

« Il n’est pas question que, sous le couvert d’un corridor maritime pour des raisons humanitaires, il y ait une fragilisation de la situation sécuritaire de l’Ukraine », a renchéri devant la presse Charles Michel, président du Conseil, l’organe de représentation des États membres.

Dans l’immédiat, la Commission européenne a également proposé de mettre sur pied des « routes prioritaires » par route et par chemin de fer, en mobilisant les capacités de fret de l’UE, pour acheminer une partie des stocks de céréales bloqués. « Nous travaillons sur cette proposition de la Commission, et avons discuté lors du sommet sur les différentes possibilités pour trouver des routes alternatives, mais c’est compliqué, pour des raisons logistiques, et c’est plus onéreux », a souligné le président du Conseil européen. Ces voies alternatives par train et par route permettront au mieux de transporter un tiers des stocks de blé, a confié à l’Agence France-Presse un responsable européen.

Par Le Point avec AFP

Brexit: la France se prépare à indemniser les navires sans licence, « fiasco » pour les pêcheurs

novembre 18, 2021
Brexit: la France se prepare a indemniser les navires sans licence, "fiasco" pour les pecheurs
Brexit: la France se prépare à indemniser les navires sans licence, « fiasco » pour les pêcheurs© AFP/Archives/DENIS CHARLET

« Ca veut dire que c’est la fin »: les pêcheurs français expriment jeudi leur colère après que la ministre de la Mer Annick Girardin a évoqué un plan d’indemnisation pour ceux qui ne pourraient plus travailler à cause du Brexit, vu par les professionnels comme la reconnaissance d’une « défaite » de la France.

Face aux difficultés pour obtenir des droits de pêche, notamment de la part des autorités de l’île anglo-normande de Jersey, Mme Girardin a annoncé la préparation de « plans de sortie de flotte » pour indemniser les pêcheurs dont les navires n’obtiendraient pas de licence et resteraient in fine à quai.

L’annonce a fait l’effet d’une bombe aux assises de la mer organisées à Saint-Pol-de-Léon (Finistère), où élus locaux et professionnels ont immédiatement rejeté l’hypothèse d’un « plan massif de destruction des bateaux » pendant que les négociations se poursuivent avec Londres.

Mais aussi dans les ports français dont l’activité dépend largement des eaux britanniques.

« La défaite elle était prévisible (…). C’est un fiasco », a réagi auprès de l’AFP Pascal Delacour, patron d’un chalutier de Granville (Manche), en face de Jersey. « La France a baissé son froc et a abandonné ses jeunes marins car c’est surtout eux qui n’ont pas de licences ».

« C’est n’importe quoi », pour José Pinto, pêcheur à la retraite de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), qui a transmis son bateau à son fils.

L’indemnisation, « ça peut être une solution pour des marins qui partent à la retraite et qui ont des vieux bateaux, mais pas pour les jeunes. Il faut qu’on ait les licences », a-t-il insisté.

Alors que la France a déjà revu à la baisse ses exigences, élaguant au fil des semaines le nombre de licences de pêche demandées, les professionnels ont le sentiment d’un renoncement.

« C’est d’une visibilité dont vous avez besoin. Je vais donc être franche avec vous, il nous faut nous préparer à ces pertes », leur a déclaré la ministre dans la matinée.

Elle a précisé qu' »une enveloppe de 40 à 60 millions d’euros » pourrait « être mise sur la table », abondée par des fonds européens destinés à accompagner les conséquences du Brexit, afin d’indemniser les pêcheurs dont les navires ne pourront pas être repris et finiront à la casse.

« Le gouvernement baisse pavillon »

« Le gouvernement est désarmé. Le plan de sortie de flotte, c’est le couperet. Ca veut dire que c’est la fin. (…) Le gouvernement baisse pavillon, alors qu’il avait promis des mesures de rétorsion », reproche le président du comité régional des pêches Hauts-de-France, Olivier Leprêtre.

« Le bras de fer n’est pas perdu, la négociation n’est pas terminée (…). Je ne peux pas entendre qu’on s’embarque dans un plan massif de destruction de bateaux », a déploré le président de la région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard.

En vertu de l’accord de Brexit signé fin 2020 entre Londres et Bruxelles, les pêcheurs européens peuvent continuer à travailler dans les eaux britanniques à condition de pouvoir prouver qu’ils y pêchaient auparavant. Mais Français et Britanniques se disputent sur la nature et l’ampleur des justificatifs à fournir.

Dans les zones encore disputées, les gouvernements de Londres et des îles anglo-normandes ont accordé à ce jour près de 220 licences définitives. La France réclame encore quelque 150 licences (contre 170 il y a un mois), selon un décompte de l’AFP.

Désireux de voir la situation se débloquer, Paris a ciblé « en priorité » quelques dizaines de dossiers: ceux des navires dont la survie économique dépend largement de l’accès aux eaux britanniques.

Jeudi, Mme Girardin a fait état d’avancées, notamment avec Guernesey, mais vigoureusement dénoncé l’attitude de l’île voisine, jugeant « évident que Jersey ne respecte pas l’accord Brexit ».

Environ un quart des prises françaises (hors Méditerranée) en volume (environ 20 % en valeur) proviennent des eaux britanniques, très poissonneuses.

Alors que des dizaines de licences provisoires expiraient fin septembre, la France avait durci le ton, annonçant des sanctions, notamment une interdiction de débarque pour les bateaux britanniques et des contrôles douaniers renforcés, si aucun progrès n’était fait.

La menace s’était finalement éloignée, notamment après la rencontre entre le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Boris Johnson, mais la crise tend à s’enliser.

Par Le Point avec AFP

Plus de 100 navires ont déjà traversé le canal de Suez, 140 autres attendus mardi

mars 30, 2021

PLUS DE 100 NAVIRES ONT DÉJÀ TRAVERSÉ LE CANAL DE SUEZ, 140 AUTRES ATTENDUS MARDI© Reuters/AHMED FAHMY PLUS DE 100 NAVIRES ONT DÉJÀ TRAVERSÉ LE CANAL DE SUEZ, 140 AUTRES ATTENDUS MARDI

LE CAIRE (Reuters) – Plus de 100 navires ont traversé le canal de Suez dans les deux sens depuis que le porte-conteneurs géant qui entravait la navigation depuis près d’une semaine a été remis à flot, a rapporté mardi la télévision publique égyptienne.

Près de 113 navires avaient transité par le canal à 6 heures GMT mardi matin, conformément aux plans annoncés précédemment par l’Autorité du canal de Suez (ACS).

Osama Rabie, le président de l’ASC, a expliqué que 140 autres navires devraient également traverser le canal ce mardi : 95 navires avant 19 heures, heure locale, et 45 autres avant minuit.

Il a également réaffirmé qu’il faudrait trois à quatre jours pour rattraper les retards provoqués par l’incident.

Le trafic a repris lundi en fin de journée sur le canal de Suez, après que l’Ever Given, un navire de 400 mètres de long qui s’était échoué mardi dernier au milieu d’une section du canal, a été remis à flot plus tôt dans la journée.

Cet échouement avait provoqué un gigantesque embouteillage maritime de plus de 400 navires qui attendaient de pouvoir traverser le canal de Suez.

Avec Reuters par (Mahmoud Mourad, version française Laura Marchioro, édité par Blandine Hénault)

Le Qatar commande 7 navires de guerre à l’Italie pour 5mds d’euros

août 2, 2017

Doha – Le Qatar a commandé sept navires de guerre à l’Italie pour un montant de cinq milliards d’euros, a annoncé mercredi le ministre des Affaires étrangères de ce petit émirat gazier, isolé par quatre pays arabes dont trois du Golfe.

« Nous avons signé un contrat au profit des forces navales du Qatar en vue de l’acquisition de sept navires de guerre à l’Italie pour un montant de cinq milliards d’euros », a déclaré cheikh Mohamed Abderrahmane Al-Thani lors d’une conférence de presse à Doha avec son homologue italien Angelino Alfano.

Le ministre italien a confirmé le contrat en parlant de « sept navires de guerre » mais sans préciser ni le montant de la transaction ni le type de navires qui seront livrés par son pays.

Selon des médias italiens, le contrat porte sur sept navires de surface, dont quatre corvettes, un navire de débarquement amphibie et deux patrouilleurs.

Le Qatar et les Etats-Unis ont signé le 15 juin, en pleine crise qui oppose le Qatar à ses voisins arabes, un accord de 12 milliards de dollars pour la vente à Doha d’avions de combat F-15.

Le Pentagone n’avait pas livré de détails sur la vente qui, selon Bloomberg, concernerait 36 de ces appareils.

L’Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte ont rompu le 5 juin leurs relations diplomatiques avec le Qatar, qu’ils accusent de soutenir des islamistes radicaux, d’être derrière des actes de déstabilisation dans la région et, au-delà, de se rapprocher de l’Iran chiite, grand rival du royaume saoudien sunnite.

Ils ont imposé des sanctions économiques au Qatar et lui demandent, pour les lever, de satisfaire à 13 demandes, dont la fermeture de la chaîne de télévision Al Jazeera et d’une base turque au Qatar.

Le Qatar rejette les accusations et refuse de satisfaire ces demandes.

Son ministre des Affaires étrangères a déploré mercredi l’intransigeance des adversaires de Doha lors de leur dernière réunion dimanche à Bahreïn où ils n’ont selon lui « manifesté aucune intention de résoudre la crise de manière pacifique ».

De son côté, le ministre italien a souhaité une désescalade et une solution dans « le respect du droit international ».

Romandie.com avec(©AFP / 02 août 2017 14h30)                                            

L’Égypte va acquérir les deux navires Mistral français non livrés à la Russie

septembre 23, 2015

Le Caire va acquérir les deux navires Mistral que la France devait initialement livrer à la Russie, avant que l’accord ne soit annulé. Paris a assuré que la vente n’entraînerait pas de perte financière par rapport au contrat initial, rapporte l’AFP.

Le président François Hollande s’est entretenu avec le président Abdel Fattah al-Sissi. « Ils se sont accordés sur le principe et les modalités de l’acquisition par l’Égypte des deux bâtiments de projection et de commandement de classe Mistral », a indiqué l’Élysée dans un communiqué, mercredi 23 septembre.

Des négociations avec une dizaine de pays

La France avait annoncé début août l’annulation de la vente à la Russie – conclue en 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy – des deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) Mistral, une décision dont le coût s’élèvait 950 millions d’euros, la somme remboursée aux autorités russes. Des négociations étaient depuis lors en cours avec une dizaine de pays.

« Je vais réfuter totalement ce qui a été indiqué par certains qui consisterait à dire qu’il y aurait une perte par rapport à cet accord (…) à ce qui aurait été l’hypothèse d’une vente à la Russie », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, lors du compte-rendu du Conseil des ministres, ce mercredi 23 septembre.

Jeuneafrique.com