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Népal: au moins 27 morts dans le crash d’un accident d’avion bangladais

mars 12, 2018

Des équipes de secours autour des débris d’un avion qui s’est écrasé près de l’aéroport de Katmandou, le 12 mars 2018 au Népal / © AFP / Prakash MATHEMA

Au moins 27 personnes ont été tuées lundi dans l’accident d’un avion la compagnie bangladaise US-Bangla Airlines qui s’est écrasé, avec 71 personnes à son bord, peu avant son atterrissage à l’aéroport de Katmandou, a annoncé un responsable.

« Les chances de retrouver quiconque vivant sont minces car l’avion a été sévèrement brûlé », a ajouté le porte-parole de l’armée Gokul Bhandaree. Un autre responsable avait auparavant fait état de 20 blessés hospitalisés.

L’avion, qui provenait de Dacca, transportait 67 passagers et quatre membres d’équipage.

L’appareil était un Bombardier Dash 8 Q400 turbopropulseur vieux de 17 ans, selon le site basé en Suède de suivi des vols en temps réel Flightradar24. Il a précisé que l’aéroport de Katmandou était fermé en raison de l’accident et que les vols à l’arrivée étaient déroutés sur d’autres villes.

De la fumée pouvait être vue s’élevant du terrain de football où l’appareil a chuté à l’est de l’unique aéroport international du pays, tandis que les pompiers tentaient d’éteindre les flammes et de porter assistance aux personnes à bord.

« Nous venons de retirer des cadavres et des personnes blessées des débris », a déclaré à l’AFP le porte-parole du gouvernement népalais, Narayan Prasad Duwadi.

Auparavant, le porte-parole de l’aéroport Prem Nath Thakur avait affirmé que 20 personnes avaient été hospitalisées.

« La police et l’armée tentent d’entrer dans l’avion pour sauver les autres », avait-il ajouté. « Il y avait 67 passagers et quatre membres d’équipage à bord. »

Des images en direct postées sur Facebook montraient la colonne de fumée noire s’élevant derrière la piste d’atterrissage, où un autre appareil était en attente.

Des véhicules des services d’urgence semblaient foncer dans la fumée tandis que des témoins de l’accident filmaient la scène avec leur téléphone portable.

Le Népal a subi plusieurs catastrophes aériennes ces dernières années, qui ont porté des coups sévères à son industrie du tourisme. La plupart de ces accidents ont été imputés à l’inexpérience des pilotes ainsi qu’à des problèmes de maintenance et de gestion.

En février 2016, un Twin Otter de la compagnie aérienne Tara Air s’était écrasé dans le district reculé de Myagdi, dans l’Himalaya, à environ 4.900 mètres d’altitude, tuant les 23 passagers et membres d’équipage à bord.

US-Bangla Airlines est une compagnie privée lancée en juillet 2014 dont le premier vol international fut à destination de Katmandou en mai 2016. La compagnie opère des vols à destination de l’Asie du Sud et du Sud-Est ainsi que du Moyen-Orient.

Romandie.com avec(©AFP / 12 mars 2018 12h32)                

Le Népal interdit l’ascension de l’Everest en solitaire

décembre 30, 2017

L’Everest au Népal, le 4 mai 2017 / © AFP/Archives / PRAKASH MATHEMA

Le Népal a interdit l’ascension en solitaire de ses sommets, y compris l’Everest, afin de tenter de réduire le nombre d’accidents, a annoncé samedi un responsable.

Le gouvernement a également adopté l’interdiction des ascensions pour les personnes ayant eu une double amputation ou pour les aveugles.

Ces décisions, adoptées jeudi soir par le gouvernement, font partie de mesures prises avant la saison 2018.

« Les expéditions en solitaire, qui étaient autorisées auparavant, sont désormais interdites », a déclaré à l’AFP un haut responsable du ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Aviation civile. Cela vise selon lui à rendre la montagne plus sûre.

Fin avril, l’alpiniste suisse renommé Ueli Steck était mort lors d’une escalade en solo sur le mont Nuptse, face à l’Everest. Il avait glissé et chuté de plus de 1.000 mètres durant une phase d’acclimatation avant de tenter de gravir l’Everest. Dix autres alpinistes sont morts cette année sur l’Everest.

Cette nouvelle réglementation devrait susciter la colère des amateurs d’ascensions en solitaire qui incriminent pour les risques d’accidents plutôt l’augmentation des expéditions commerciales créant selon eux des embouteillages sur le Toit du monde.

Parallèlement, l’interdiction faite à certains handicapés a été jugée discriminatoire par Hari Budha Magar, un ancien soldat Gurkha qui a perdu ses deux jambes lors d’une mission en Afghanistan et rêve de gravir l’Everest.

Avant la décision du gouvernement, il avait averti sur Facebook qu’il s’agirait d’une « discrimination envers les personnes handicapées qui viole les droits de l’homme ».

De nombreuses personnes soucieuses de surmonter un handicap tentent l’ascension de l’Everest.

Un Néo-Zélandais, Mark Inglis, qui avait perdu ses deux jambes après un accident de montagne, est devenu en 2006 le premier double amputé à atteindre le sommet de l’Everest (8.848 m). Un aveugle, l’Américain Erik Weihenmayer, avait accompli le même exploit en 2001.

Les pics et sentiers de ce pays himalayen, qui abrite huit des 14 sommets dépassant 8.000 mètres dans le monde, attirent chaque année des touristes du monde entier.

Le Népal a émis cette saison un nombre record de 373 permis pour gravir l’Everest. Dans le même temps, 136 ont été accordés du côté tibétain pour grimper la face Nord de l’Everest.

Les expéditions au sommet se faisant généralement avec l’aide d’au moins un des guides népalais, les Sherpas, cela portait à près de 750 le nombre d’alpinistes attendus sur l’Everest.

Romandie.com avec(©AFP / 30 décembre 2017 13h50)                

Inondations en Asie du sud: près de 600 morts

août 19, 2017

Des centaines de personnes meurent chaque année dans des inondations et glissements de terrain provoqués par la mousson en Inde / © AFP/Archives / Biju BORO

Quelque 600 personnes sont mortes et des millions d’autres ont été affectées par les inondations liées à la mousson annuelle en Asie du sud, ont annoncé samedi des responsables, alors que les opérations de secours se poursuivaient.

Une nouvelle série d’inondations et de glissements de terrain frappe le sous-continent depuis la deuxième semaine d’août, au moment où la mousson fait sentir ses effets sur les parties nord et est de la région.

Les autorités en Inde ont demandé l’aide de l’armée dans deux districts de l’Etat d’Uttar Pradesh (nord) après des pluies diluviennes qui ont isolé des centaines de villages.

Dans cet Etat, 33 des 75 districts sont touchés par des inondations qui ont fait 55 morts.

« Nous avons demandé l’aide de l’armée pour atteindre les populations affectées », a déclaré à l’AFP un haut responsable des services de secours de l’Etat, T P Gupta.

Près de 100.000 personnes ont dû s’installer dans des abris et les autorités estiment que deux millions d’autres ont été touchées par les pluies.

Dans l’Etat du Bihar (est), le nombre de morts atteignait 153 et quelque 400.000 personnes étaient abritées dans des camps de secours, dix millions de personnes au total ayant été touchées par les pires inondations dans la zone depuis 2008.

Plus de 5.000 personnes, y compris 2.000 soldats, sont allés au secours de la population, selon le responsable des services de secours de l’Etat Anirudh Kumar.

« Environ 1.300 abris ont été ouverts pour recevoir les personnes affectées », a déclaré M. Kumar à l’AFP.

Le Bihar et l’Uttar Pradesh voisinent le Népal, lui-même frappé ces derniers jours par des inondations qui ont fait 123 morts et où 20% au moins des 28 millions d’habitants sont affectés par ces inondations qui sont les pires depuis 15 ans dans le pays selon les Nations unies.

Plus à l’est en Inde, au moins 60 personnes sont mortes dans des inondations qui ont frappé l’Assam pour la deuxième fois en moins de quatre mois, tandis que près de 425.000 personnes demeuraient dans des camps de secours. Les liaisons ferroviaires avec le reste du pays restaient suspendues pour le sixième jour consécutif.

Les autorités de l’Etat du Bengale occidental (est), où 52 morts ont été enregistrés avec plus d’un million de personnes affectées, ont fait état d’un reflux des eaux.

Au moins 100 personnes sont mortes au Bangladesh voisin où près de six millions de personnes sont affectées par les inondations. Le gouvernement a ouvert près d’un millier d’abris dans des écoles et collèges où quelque 300.000 personnes se sont réfugiés, selon les services de secours.

La Croix-Rouge a qualifié de crise humanitaire ces inondations et jugé nécessaire une action urgente.

« Des millions de personnes au Nepal, au Bangladesh et en Inde font face à de sérieuses pénuries alimentaires et à des maladies provoquées par les eaux polluées des inondations », a estimé Martin Faller, directeur régional adjoint pour l’Asie Pacifique de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

Chaque année, des centaines de personnes meurent dans les glissements de terrain et les inondations provoqués par la mousson annuelle, qui frappe début juin le sud de l’Inde et balaie l’Asie du sud durant quatre mois.

Environ 350 personnes étaient mortes durant la première série d’inondations qui avait commencé mi-juillet en Inde dans le Gujarat (ouest) et plusieurs Etats reculés du nord-est.

Romandie.com avec(©AFP / 19 août 2017 14h49)                

Inondations en Inde, Népal et Bengladesh: au moins 221 morts

août 15, 2017

Des inondations à Kuringram, au nord du Bangladesh, le 14 août 2017 / © AFP / STRINGER

Au moins 221 personnes ont péri dans les inondations et glissements de terrain de ces derniers jours au Népal, en Inde et au Bangladesh, ont indiqué mardi les autorités de ces pays.

Au Népal, pays le plus touché, les pluies torrentielles de la mousson annuelle ont détruit des milliers d’habitations, tué du bétail et provoqué d’importants déplacements de populations.

« Selon les dernières informations que nous avons reçues, 111 personnes ont été tuées, 35 sont toujours portées disparues », a déclaré mardi devant le Parlement népalais le ministre de l’Intérieur Janardan Sharma.

Le Terraï, région de plaines densément peuplées dans le sud du Népal, a payé le plus lourd tribut aux pluies torrentielles de la mousson. C’est la région la plus fertile du pays et les répercussions économiques pourraient également être lourdes.

En Inde voisine, les autorités ont fait état mardi de 81 morts à travers le pays, principalement dans ses parties est et nord-est.

Dans le nord-est, tous les trains ont été suspendus et environ 200.000 personnes se sont réfugiées dans des camps d’urgence à Assam.

Le Bangladesh a lui recensé 29 morts, alors qu’environ 1,5 million de personnes se sont retrouvées bloquées, a indiqué à l’AFP le chef de son département de gestion des catastrophes.

Près de 1.200 abris ont été installés au Bangladesh et l’armée a été réquisitionnée afin de consolider des digues dans le nord du pays.

La Croix-Rouge du Népal a averti que des pénuries d’eau potable et de nourriture pourraient provoquer une crise humanitaire dans ce pays pauvre de l’Himalaya.

Dans le district de Saptari au sud du Népal, les habitants tiennent le gouvernement pour responsable de l’ampleur des dégâts, ne réussissant pas à résoudre les problèmes d’inondations qui surviennent chaque année et à envoyer rapidement de l’aide aux populations.

« Ce dont nous avons besoin, c’est que le gouvernement résolve ce problème. Nous souffrons chaque année, depuis des décennies », a témoigné un habitant, Pankaj Mishra.

Dans la réserve naturelle népalaise de Chitwan, les précipitations ont également coûté la vie à un rare rhinocéros unicorne, une espèce protégée, cible des braconniers.

Romandie.com avec(©AFP / 15 août 2017 14h22)                

Népal: 25 morts dans des inondations et glissements de terrain

août 12, 2017

Au total, la mousson a déjà causé la mort de plus de 90 personnes cette année au Népal. / © AFP/Archives / Kamal Panthi

Des inondations et des glissements de terrain, causés par des pluies de mousson, ont fait au moins 25 victimes au Népal lors des deux derniers jours, ont annoncé samedi les autorités.

De fortes pluies ont frappé plus de douze districts dans l’est du Népal ainsi que certaines zones dans l’ouest depuis vendredi matin, a déclaré le ministère de l’Intérieur.

« Nous sommes toujours en train de recueillir les détails des pertes. Selon les rapports préliminaires du ministère, plus de 25 personnes auraient trouvé la mort », a indiqué un porte-parole du ministère de l’Intérieur à l’AFP.

Les inondations se sont produites dans les plaines densément peuplées qui longent la frontière avec l’Inde au sud, tandis que certaines zones reculées et vallonnées, dans l’est du pays, ont été touchées par des glissements de terrains.

Des dégâts matériels ont également été enregistrés dans l’est : des lignes électriques ont été affectées, ce qui rend difficile la confirmation de l’ampleur des dégâts dans les régions éloignées.

Dans les plaines du sud, des routes ont été bloquées et des ponts se sont effondrés, a ajouté le ministre de l’Intérieur, Janardan Sharma.

Au total, la mousson a déjà causé la mort de plus de 90 personnes cette année au Népal. Près de 100 victimes avaient été recensées l’année dernière lors de la saison des pluies, qui s’étend généralement de fin juin à fin août.

Romandie.com avec(©AFP / 12 août 2017 14h49)

Népal: premières élections locales en 20 ans

mai 14, 2017

Dans un bureau de vote de Thimi, près de Katmandou, le 14 mai 2017 / © AFP / Prakash MATHEMA

 

Les Népalais votent dimanche pour les premières élections locales en 20 ans, considérées comme une étape-clé de l’enracinement du fonctionnement démocratique dans la désormais république fédérale.

Ce scrutin doit permettre au pays himalayen de 28 millions d’habitants, meurtri par une décennie de guerre civile (1996-2006) qui a fait 16.000 morts et abouti à la chute de la monarchie hindoue pluriséculaire, de tourner la page du conflit.

Cette élection se déroule en deux phases en raison de l’instabilité dans les plaines du sud du pays frontalières de l’Inde, où la minorité ethnique Madhesi subordonne sa participation au scrutin au vote d’un amendement à la Constitution.

La Commission électorale a estimé la participation à 71% d’après les premières données disponibles dimanche soir.

Les bureaux de vote ont ouvert à 7H00 du matin (01H15 GMT) et ont fermé à 17H00 (11H15 GMT) dans trois provinces. En raison du risque de violences électorales, les quatre autres provinces devraient voter lors d’une seconde phase le 14 juin.

Les Népalais doivent choisir ceux qui parmi près de 50.000 candidats occuperont au total 13.556 postes électifs, allant de maire à conseiller de district.

A Katmandou, la plus grande circonscription électorale, 878 candidats se présentent, et leurs noms sont inscrits sur un bulletin de vote de près d’un mètre de long qu’il faut plier plusieurs fois pour pouvoir l’introduire dans l’urne.

Signe des tensions, une personne a été tuée quand la police a ouvert le feu contre un groupe qui tentait d’attaquer un bureau de vote dans le district de Dolakha, à 180 km au nord-ouest de la capitale, a déclaré la police à l’AFP.

Une bombe a par ailleurs été désamorcée dimanche matin près du domicile d’un candidat du CPN-UML à Bhaktapur, à 15 km à l’est de Katmandou.

« Personne n’a été blessé », a déclaré à l’AFP Shyam Oliya, responsable de la police locale.

Près de 231.000 membres des forces de sécurité sont mobilisés pour les deux phases du scrutin, selon le ministère de l’Intérieur.

Corruption

« Difficile d’attendre beaucoup de nos hommes politiques, qui ont toujours été égoïstes et ne travaillent pas pour le peuple », a déclaré à l’AFP Shova Maharjan, une femme au foyer de 41 ans qui a voté dans la capitale.

« Mais j’espère que les choses changeront avec cette élection » dans le pays qui se remet aussi d’un séisme dévastateur de 2015 qui a fait 9.000 morts.

Aux termes de la nouvelle Constitution, le vote sera suivi d’élections provinciales puis nationales, ces dernières en janvier 2018 au plus tard.

Le mandat des représentants locaux élus en 1997 a expiré en 2002, au pire de la guerre. Depuis, les postes sont occupés par des bureaucrates, souvent nommés en fonction de leur allégeance à des partis politiques.

Faute d’élection, la corruption s’est nettement développée, nuisant au service public, qu’il s’agisse de la santé, de l’éducation et de l’administration en général.

La nouvelle Constitution, adoptée en 2015 après presque dix ans de tractations, donne une plus grande autonomie aux gouvernements locaux dans la dépense des fonds qui leur sont alloués.

Cette mesure sera effective à partir du moment où des élections auront eu lieu et devrait contribuer, selon des experts, à diminuer la culture de rente dans l’administration.

Pays parmi les plus corrompus d’Asie du Sud, le Népal occupe de 131e place sur 176 dans l’indice de perception de la corruption de Transparency International.

Pour Sharada Bhusal, militante anticorruption en vue, ces élections ne feront que cimenter le système de corruption en place. Selon elle, des bureaucrates déjà en fonction se présenteront et seront élus.

« Cela va les légitimer dans le système », affirmait-elle récemment.

Certains analystes voient dans la profusion de candidatures une contestation de la domination des trois principaux partis – les maoïstes, le Congrès népalais (centre droit) et les nationalistes du CPN-UML (opposition).

Romandie.com avec(©AFP / 14 mai 2017 18h55)                

Un bus bondé plonge dans une rivière du Népal, 22 morts

août 26, 2016

Un bus bondé a plongé vendredi dans une rivière du centre du Népal, faisant 22 morts, a annoncé un haut responsable local. La semaine dernière, 25 Népalais ont subi le même sort lorsque leur car bondé a fait une sortie de route et dévalé une colline.

Seize personnes ont pu être secourues après cet accident survenu dans le village de Chandi Bhanjyang, dans la province de Chitwan, a déclaré le numéro 2 de ce district, Chet Narayan Sharma Ghimire.

Un précédent bilan faisait état de 21 morts mais les secours ont découvert un nouveau corps, a-t-il indiqué. Les opérations de secours se poursuivent pour vérifier si d’autres passagers sont coincés dans le bus partiellement submergé.

Le bus reliait le district de Rautahat (sud) à la ville touristique de Pokhara.

Routes dangereuses
Les accidents de la route sont fréquents au Népal où les infrastructures sont de mauvaise qualité, les véhicules souvent mal entretenus et la conduite dangereuse.

Romandie.com avec(ats / 26.08.2016 15h34)

Le Premier ministre du Népal a démissionné

juillet 24, 2016

Le Premier ministre du Népal KP Sharma Oli a annoncé sa démission dimanche, juste avant le vote d’une motion de censure parlementaire qui aurait dû être adoptée. Sa décision plonge le pays dans une crise politique.

« J’ai décidé d’ouvrir la voie à l’élection d’un nouveau Premier ministre par ce Parlement, et j’ai présenté ma démission à la présidente », a déclaré KP Sharma Oli aux parlementaires. Ceux-ci s’apprêtaient à voter la motion de censure contre le gouvernement.

Ses rivaux politiques, les anciens rebelles maoïstes, avaient appelé à voter la motion après avoir quitté la fragile coalition gouvernementale il y a deux semaines. Les anciens rebelles accusent notamment le Premier ministre d’être revenu sur des accords passés. Ils le tiennent pour responsable de troubles meurtriers suite à l’adoption d’une nouvelle Constitution controversée.

Dans son discours, le Premier ministre démissionnaire a accusé les parlementaires de l’opposition de chercher à discréditer son gouvernement, formé il y a neuf mois seulement. Il a souligné que l’exécutif travaille à reconstruire le pays après le séisme dévastateur d’avril 2015 qui a fait plus de 9000 morts.

« Impact négatif »
Concernant la motion, Sharma Oli a ajouté qu’il était « préoccupé de voir que des mesures ont été prises par égoïsme et désir de revanche ». Celles-ci vont avoir, selon lui, « un impact négatif sur le long terme et plonger le pays dans l’instabilité ».

Le parti du chef maoïste Pushpa Kamal Dahal, qui fut Premier ministre après la fin de la rébellion maoiste en 2006, pourrait lui succéder.

Romandie.com avec(ats / 24.07.2016 19h29)

Un hélicoptère militaire américain, transportant 8 personnes, disparu au Népal

mai 12, 2015

Washington – Un hélicoptère militaire américain UH-1Y Huey des Marines participant aux opérations humanitaires après le tremblement de terre au Népal a disparu mardi, a annoncé mardi le Pentagone.

Six Marines et deux militaires népalais se trouvaient à bord, a précisé un porte-parole du Pentagone.

Selon les militaires américains, l’hélicoptère a disparu près de Charikot dans la soirée de mardi, après avoir livré une première cargaison, et alors qu’il se dirigeait vers un second point de livraison.

Selon le colonel Steven Warren, porte-parole du Pentagone, des hélicoptères en vol à ce moment-là ont capté des conversations radio concernant un problème de carburant.

Nous espérons qu’il n’y a pas eu de crash et que l’appareil a simplement fait un atterrissage d’urgence, a-t-il dit.

Une opération de recherches menée avant la tombée de la nuit n’a pas repéré de feu de détresse, ni flammes, fumées, ou balise de détresse dans la région, a-t-il dit.

Selon le Pentagone, environ 300 militaires américains se trouvent en ce moment au Népal pour participer aux opérations d’assistance après le tremblement de terre de magnitude 7,8 du 25 avril qui a provoqué la mort de plus de 8.000 personnes.

Le pays a subi mardi un nouveau puissant séisme de magnitude 7,3 et de puissantes répliques, qui ont tué près d’une cinquantaine de personnes au Népal et 17 en Inde.

Romandie.com avec(©AFP / 12 mai 2015 20h20)

Népal: au milieu de la dévastation, un survivant de 101 ans

mai 3, 2015

Alors que des régions dévastées du Népal restaient toujours inaccessibles huit jours après le séisme, un survivant de 101 ans a été extrait samedi des décombres de sa maison. Le dernier bilan est de plus de 7000 morts et 14’000 blessés. Il pourrait encore s’alourdir.

Légèrement blessé à la cheville gauche et à la main, le centenaire Funchu Tamang a été tiré hors des ruines de son habitation dans le district de Nuwakot, au nord-ouest de Katmandou, et transporté à l’hôpital, a annoncé dimanche la police. Sa vie n’est pas en danger.

Malgré ce sursaut d’espoir, les autorités n’ont quasiment plus d’espoir de retrouver des rescapés dans les décombres. Des centaines de personnes sont toujours portées manquantes. Et le gouvernement a prévenu que le bilan définitif du séisme sera « beaucoup plus élevé ».

Selon les derniers chiffres, au moins 7040 personnes ont péri et plus de 14’000 ont été blessées dans le tremblement de terre de magnitude 7,8 qui a frappé le Népal le 25 avril, dévastant sa capitale Katmandou et les régions de l’épicentre à 70 km de la capitale.

Accès difficile
« Il reste des villages que nous n’avons pas encore pu atteindre, mais où nous savons que toutes les maisons ont été détruites », a expliqué le ministre népalais des Finances Ram Sharan Mahat, soulignant que les répliques du séisme étaient « incessantes ».

Selon la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FISCR), « certaines villes et des villages dans les districts les plus durement touchés près de l’épicentre ont connu une dévastation presque totale ». Dans le seul district de Sindupalchowk, 40’000 maisons de mortier de boue et de pierres, soit 90% d’entre elles, auraient été réduites en poussière.

Or l’accès à ces zones reste très difficile. Les gravats, l’altitude et la météo réduisent les possibilités d’atterrissage pour les hélicoptères, et les routes sont presque toutes impraticables.

Gare à la mousson
« Les opérations de sauvetage se poursuivent, mais la priorité est maintenant d’apporter de l’aide » aux survivants qui n’ont pas encore reçu des secours de première nécessité, a indiqué le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Laxmi Prasad Dhakal.

De son côté, l’Unicef a exhorté à tout faire pour éviter l’émergence d’épidémies dans les zones les plus touchées, ceci à quelques semaines de la mousson.

« Les hôpitaux sont débordés, l’eau est rare, des corps sont toujours ensevelis sous les gravats et des gens continuent de dormir dehors. C’est un terrain parfait pour la prolifération de maladies », selon Rownad Khan, adjoint au représentant de l’organisme spécialisé de l’ONU pour l’enfance.

Alléger la paperasse
Des avions chargés de vivres et d’équipements affluent sur le petit aéroport de Katmandou en provenance du monde entier, mais les ONG se plaignent de procédures interminables, notamment les lenteurs de l’administration népalaise pour effectuer le dédouanement de l’aide humanitaire étrangère. Il a été demandé au Premier ministre Sushil Koirala d’alléger la paperasse.

Le directeur de l’aéroport de Katmandou a, lui, fait valoir que de gros porteurs avaient été interdits d’atterrir de crainte que l’unique piste ne soit endommagée et ne puisse supporter leur poids. « Tout avion dépassant un poids total de 196 tonnes ne sera pas autorisé à se poser à l’aéroport de Katmandou », a déclaré Prasad Shrestha.

« Il n’y a pas de fissures visibles sur la piste, mais les répliques ont été si nombreuses que nous devons prendre des précautions », a-t-il dit.

Six touristes étrangers
Par ailleurs, les sauveteurs ont récupéré environ 50 corps, dont ceux de six touristes étrangers, près de Langtang, une région réputée pour ses paysages spectaculaires et ses circuits de trekking. Les nationalités des victimes étrangères n’ont pas été précisées.

« Notre priorité était d’évacuer les survivants. Nous en avons secouru environ 350, dont la moitié était des touristes ou des guides », a expliqué Uddav Prasad Bhattarai, responsable du district de Rasuwa. Les corps de 54 étrangers ont déjà été identifiés dans tout le pays, selon le responsable national du tourisme Tulsi Gautam.

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