Posts Tagged ‘Netflix’

Meghan et Harry sur Netflix : trois heures de pleurnicheries

décembre 8, 2022

Les premiers épisodes du documentaire intime des Sussex n’apportent rien de neuf, glorifient l’histoire du couple et tournent en boucle sur l’apitoiement personnel.

Au royaume des nantis, la vie est parfois bien compliquee...
Au royaume des nantis, la vie est parfois bien compliquée… © HANDOUT / Courtesy of Prince Harry and Meg / AFP

On attendait beaucoup du documentaire de Harry et Meghan : promis, juré, l’heure était venue de rétablir la vérité sur leur histoire, charcutée et déformée, selon eux, par les tabloïds. Le résultat est une longue plainte sur leur histoire d’amour contrariée, une litanie de griefs poussée depuis les canapés moelleux de leur nid d’aigle californien, avec vue sur le Pacifique… Trois heures de pleurnicheries, d’états d’âme et d’explications sommaires, soutenus par les témoignages de proches ou d’amis convoqués devant les caméras de Netflix pour rappeler le contexte ou dire tout le bien qu’ils pensent des exilés outre-Atlantique.

Finalement, le téléspectateur n’apprend pas grand-chose, tant la vie des Sussex est relayée sans cesse dans les médias : le premier chapitre s’intéresse plus à l’enfance et la vie de Harry, le second revient sur celle de Meghan et le troisième épisode se termine juste avant la célébration de leur mariage, en mai 2018 – les trois suivants, proposés le 15 décembre, reviendront sur leur départ de Buckingham. Les amateurs d’histoires people apprécieront les détails de leur rencontre, en 2016, via Instagram, par le biais d’un copain qui a partagé une photo de Meghan déguisée en chien… Harry – qui se faisait appeler à l’époque Prince Haz –, plutôt intrigué, entra alors en contact téléphonique avec l’actrice, et tous deux commencèrent à échanger des textos qu’ils n’hésitent pas à déballer pour la première fois. Ils finirent par se donner rendez-vous un soir dans un pub de Londres, où l’héritier du trône se distingua avec trente minutes de retard – Meghan a failli laisser tomber.

Pour le reste, c’est du réchauffé : l’enfance du prince aux côtés de Diana, mère et modèle, celle de Meghan, première de la classe et déjà l’âme d’une combattante, leurs blessures d’enfants de divorcés qui les ont rapprochés, les problèmes de Meghan avec sa demi-sœur ou encore avec son père Thomas, qui l’a trahie la veille de son mariage en acceptant une séance photo montée avec la presse. « J’étais sidéré que Tom prenne part à tout ce cirque et qu’il en tirerait profit, confie Doria, la mère de la duchesse de Sussex, dans une rare interview qui apporte un peu de fraîcheur au documentaire. En tant que parent, on ne fait pas ça, non. Ce n’est pas ça, être parent. »

«Question de race »

Avec en toile de fond toujours le même ennemi : la presse populaire, les tabloïds et leur armée de paparazzis qui tombent sur Meghan comme un nuage de criquets, la suivant comme une ombre, disséquant ses origines, pointant du doigt son métissage, ses erreurs de protocole… « En vérité, peu importe les efforts que je faisais, explique l’ex-actrice dans le documentaire. Quel que soit ce que je faisais, ils trouvaient toujours un moyen de me détruire. » Harry la croit parfaite pour le rôle, mais il comprend vite que le conte de fées tourne au cauchemar, avec une famille royale plutôt indifférente. « Certains membres de la famille disaient : “Ma femme a dû traverser ça. Pourquoi ce serait différent pour ta copine ? Pourquoi mériterait-elle un autre sort ? Pourquoi serait-elle protégée ?” La différence, c’est la question de la race », juge le prince Harry.

Si les Sussex évitent d’évoquer à nouveau un éventuel racisme chez les Windsor, le documentaire met en revanche en avant le long passé colonial de l’Angleterre et explique comment Meghan représentait un symbole très clivant pour une presse présentée comme blanche et conservatrice… Un argument douteux quand on voit l’enthousiasme soulevé par l’arrivée de l’actrice dans la famille royale et les unes souvent bienveillantes qui ont accompagné les fiançailles du couple… C’est surtout après, quand les Sussex commenceront à faire cavalier seul, que la presse basculera d’un seul bloc contre eux, les présentant comme les vilains petits canards de la couronne, jugeant Harry sous l’influence de l’ambitieuse Meghan.

Finalement, il reste ces images inédites intimes des Sussex, les seules exclusivités du documentaire, à Vancouver ou à Montecito, où on découvre un beau portrait de Diana, diadème sur la tête, accroché au mur. Meghan en Afrique, Meghan à la neige, Meghan à l’ONU, en mère attentionnée avec ses enfants Archie et Lili Diana, ou encore Meghan qui coupe des roses dans son jardin, qui essaye des robes de prix ou admire les somptueux couchers de soleil au-dessus du Pacifique. Les Sussex ont-ils vraiment un conseiller en com pour leur expliquer qu’il est préférable qu’ils restent discrets pour éviter d’attirer les paparazzis comme des mouches. Et puis on se souvient de ce contrat à 100 millions signé pour Netflix pour plusieurs documentaires et on se dit qu’au royaume des nantis la vie est parfois bien compliquée…

Par Le Point avec AFP

Barack Obama reçoit un Emmy pour son documentaire Netflix

septembre 4, 2022

L’ancien président américain Barack Obama a reçu l’Emmy du meilleur narrateur pour son documentaire Netflix, dans le cadre de son contrat de producteur.

Barack et Michelle Obama ont cree une societe de production, qui a signe un contrat de plusieurs millions de dollars avec Netflix
Barack et Michelle Obama ont créé une société de production, qui a signé un contrat de plusieurs millions de dollars avec Netflix© ARTURO HOLMES / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Barack Obama a reçu le prix de meilleur narrateur pour sa série documentaire Netflix Nos grands parcs nationaux. L’Académie américaine de la télévision a annoncé samedi 3 septembre que l’ex-président américain était l’heureux lauréat d’un Emmy, bien que la cérémonie officielle de remise des prix n’aura lieu que le 13 septembre. La distinction de meilleur narrateur est considérée comme « mineure » et est annoncée avant (avec d’autres distinctions « mineures »).

Ce n’est pas la première fois qu’un ancien président des États-Unis reçoit un Emmy. Dwight D. Eisenhower en avait eu un en 1956. Mais dans son cas, il s’agissait d’un prix honorifique.

Après avoir quitté leurs fonctions en 2017, Barack Obama et sa femme Michelle ont chacun écrit des mémoires à succès et, en plus de leur fondation à but non lucratif, ont créé une société de production qui a signé un contrat avec Netflix d’une valeur estimée à des dizaines de millions de dollars.

Le premier documentaire de leur société, American Factory, a remporté l’oscar du meilleur long-métrage documentaire et un Emmy pour la réalisation, mais les prix ont été décernés aux cinéastes et non aux Obama eux-mêmes.

Donald Trump nominé à deux reprises pour The Apprentice

Le successeur de Barack Obama à la présidence, Donald Trump, n’a pas remporté d’Emmy pour son émission de télé-réalité The Apprentice, même s’il a été nominé deux fois.

Parmi les autres nominés dans la catégorie narrateur figurent l’ancienne star de la NBA Kareem Abdul-Jabbar (Black Patriots: Heroes Of The Civil War), l’actrice oscarisée Lupita Nyong’o (Serengeti II) et le naturaliste vétéran David Attenborough (The Mating Game).

L’ancien président américain (2009-2017) a également déjà remporté deux Grammy Awards, pour les versions audios de ses mémoires, The Audacity of Hope et Dreams from my Father.

Parmi ses distinctions, Barack Obama avait par ailleurs reçu le prix Nobel de la paix après sa victoire à l’élection présidentielle de 2008, pour ses « efforts extraordinaires pour renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples ».

Par Le Point avec AFP

Dans la peau de Kanye West

mars 3, 2022

Netflix diffuse un documentaire en trois parties qui revient sur l’ascension difficile de Kanye West, sans rien ignorer de ses récents dérapages.

Kanye West en 2020.
Kanye West en 2020.© RICH FURY/VF20 / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Los Angeles, 23 octobre 2002. Comme tous les jours depuis ses 15 ans, Kanye West produit des beats. Aujourd’hui, il travaille pour les Black Eyed Peas, mais aussi Beanie Sigel et Peedi Crakk, des rappeurs de Roc-A-Fella, le label de Jay-Z sur lequel il a signé. Derrière sa console, Kanye soupire. Il est l’un des producteurs de rap les plus demandés du pays, mais il en a marre de jouer les rats de studio. Or, quand il a essayé de faire écouter son flow à son mentor Jay-Z, celui-ci a gardé ses pupilles collées à son bipeur : dans le fond, le grand Jay le méprise un peu. Kanye n’est pas assez « ghetto ». Il vient du Midwest, pas des rues. Il n’a jamais dealé de drogue, pas même une boulette de shit dans les couloirs du lycée. Sa mère est prof d’anglais à l’université, son père est un photo-journaliste, ex-militant des Black Panthers. L’inspiration pour ses rimes, il la puise dans son expérience… à la fac ! Du jamais-vu chez les rappeurs américains.

D’ailleurs, Kanye se sent plus poète que rappeur. Alors, en cette chaude journée d’automne californienne, il s’est lancé dans un freestyle devant Ludacris, le rappeur d’Atlanta. Lui aussi a été à l’université, peut-être qu’il appréciera ses punchlines ? De mauvaise humeur, Ludacris l’envoie balader. Kanye est humilié. Il est 3 heures du matin à L.A. Kanye grimpe, furieux, dans sa Lexus de location. Est-ce qu’il était encore en colère quand son véhicule s’est écrasé, quelques instants plus tard ? Il se réveille à l’hôpital, la mâchoire fracassée, et l’air de « Through the Fire », la ballade kitsch de Chaka Khan, tourne dans sa tête.

Investi d’une mission divine ?

Allongé sur un canapé dans cette pièce qui sent l’alcool à 90°, les yeux tellement tuméfiés qu’il peine à les ouvrir, il rappe en silence : «  Une vitamine C est mon petit-déjeuner, une boisson protéinée mon dessert/Quelqu’un a commandé des pancakes, je n’avale que le sizzurp. » À sa sortie de l’hôpital, il se dirige tout droit vers le studio d’enregistrement. Il sample « Through the Fire », en fait une boucle, rajoute quelques beats, et s’installe enfin derrière le micro. Il a cru mourir et se croit investi d’une mission divine. Sa diction est entravée par les fils qui maintiennent ensemble les os de sa bouche. Entre ses lèvres, il crache son venin encore plus fort. « Through the Wire », à travers les fils, sera son premier single. Trois ans plus tard, Time Magazine l’élève au rang des 100 personnes les plus influentes du monde. La carrière de Kanye a atteint d’inatteignables sommets, puis s’est écrasée.

C’est la trajectoire de l’une des personnalités les plus étranges du monde de la musique, mi-fou, mi-génie, mégalomaniaque passé du rap à la présidence des États-Unis (enfin, il s’y est présenté), que ce documentaire entreprend de retracer. En trois épisodes dont le dernier vient d’être dévoilé sur Netflix, Clarence « Coodie » Simmons le suit de ses débuts laborieux à Chicago, à son triomphe grâce à Jay-Z et son accident qui failli lui coûter la vie, sans oublier ses dérives psychiatriques et politiques.

La force de cette série, c’est l’accès privilégié qu’a eu le coréalisateur depuis les tout débuts du rappeur, lui permettant de rendre un témoignage ancré dans le temps. Il est fascinant de voir la détermination de West à se faire entendre quand personne ne le prend au sérieux. Dans les bureaux de Roc-A-Fella, il met sa chanson sur les sonos de toutes les secrétaires, leur rappe les paroles, yeux dans les yeux. Il ne récolte que des sourires gênés, mais sa foi ne faiblit pas. Il a une idée très claire de ce qu’il veut faire en studio en termes de paroles et de productions, il est en avance sur tout le monde, et seule sa mère croit en lui. Donda, qui l’a élevé seule, connaît tous ses raps par cœur. Elle l’encourage à se comporter comme une star jusqu’à en devenir une. Elle est son socle, son moteur, sa meilleure amie, son manageur, sa conseillère. Elle le filme à 13 ans enchaînant les rimes comme un grand, déjà en plein ego trip dans son pull à pois.

« Comment peut-on avoir trop confiance en soi ? »

« On dit que j’ai un excès de confiance en moi, comme si c’était mal, comme si c’était un gros mot », déclare-t-il des années plus tard à l’ouverture de son œuvre de charité, alors qu’il est au sommet. « Comment peut-on avoir trop confiance en soi ? Il faut avoir trop confiance en soi, il en faut toujours plus. Ils veulent qu’on se fonde dans la masse, qu’on baisse la tête et qu’on dise oui à tout. […] Je suis prêt à bousculer la vision négative des gens vis-à-vis d’un Noir sûr de lui. Parce qu’ils n’ont jamais vu ça. C’est comme la mentalité de l’esclave trop bruyant. […] Je suis le meilleur et vous devriez penser la même chose de vous ! » On remarque que ce qu’on trouve cool chez Liam Gallagher, le plus arrogant des rockeurs, on ne le supporte pas chez un rappeur noir. Le péché d’orgueil est excusé.

Époux d’une marque reine des réseaux sociaux et de la télé-réalité, il semble au bord du gouffre depuis la perte de sa mère et l’annonce de son divorce, s’enfermant deux semaines dans les loges d’un stade pour terminer un album après un concert où il venait de le présenter. Son nouvel album Donda 2 est complaisant, brouillon, inachevé, mais on ne peut que recommander cette série documentaire tant elle éclaire sur l’impitoyable industrie du hip-hop, la grâce des moments de création, les relations mère-fils, la résilience et la bipolarité.

« Jeen-Yuhs, la trilogie Kanye West », de Clarence « Coodie » Simmons et Chike Ozah, sur Netflix

Avec Le Point par Anne-Sophie Jahn

Concours Netflix/Unesco : Machérie Ekwa-Bahango parmi les 21 cinéastes en herbe sélectionnés

février 7, 2022

Netflix et l’Unesco ont annoncé, le 1er février, les vingt et un participants sélectionnés pour la suite du concours inédit « Contes populaires africains réinventés ».

1-Machérie Ekwa

L’un des principaux objectifs du concours est de découvrir de nouveaux talents et leur donner une visibilité à l’échelle mondiale. « Nous voulons dénicher les adaptations les plus audacieuses, surprenantes et pleines d’esprit des contes populaires les plus affectionnés d’Afrique et les partager avec les cinéphiles du monde entier, dans 190 pays », indique l’Unesco.

Les candidats, expliquent les organisateurs, ont été choisis à l’issue d’un processus d’évaluation rigoureux au cours duquel des professionnels de l’industrie du cinéma, originaires d’Afrique, ont minutieusement étudié plus de 2080 candidatures en plusieurs langues provenant de tout le continent. Les candidats sélectionnés constituent un groupe de créateurs africains dynamiques issus de treize pays.

Ces vingt et un cinéastes émergents participeront à la phase suivante du concours au cours de laquelle ils présenteront leurs projets à un jury de mentors dont Bongiwe Selane (Afrique du Sud), Leila Afua Djansi (Ghana), David Tosh Gitonga (Kenya), Femi Odugbemi (Nigéria), Jean-Luc Herbulot (République du Congo), ainsi que des représentants de Netflix et de l’Unesco qui les guideront tout au long du processus.

Six réalisateurs à sélectionner

Le jury, indique l’Unesco, sélectionnera six réalisateurs qui recevront une subvention de production de 75 000 dollars (par le biais d’une société de production locale) pour développer, tourner et assurer la post-production de leurs films. « Netflix et les mentors veilleront à ce que toutes les personnes participant à la production soient équitablement rémunérées. Chacun des six lauréats recevra également 25 000 dollars », explique l’organe des Nations unies.

En dehors de la Congolaise Machérie Ekwa, les autres cinéastes sélectionnés sont Gcobisa Yako (Afrique du Sud) ; Ndiyathemba Modibedi (Afrique du Sud) ; Mphonyana Mokokwe (Botswana) ; Ebot Tanyi (Cameroun) ; Anne Catherine Tchokonté (Cameroun) ; Venance Soro (Côte d’Ivoire) ; Nader Fakhry (Côte d’Ivoire) ; Noni Ireri (Kenya) ; Oprah Oyugi (Kenya) ; Voline Ogutu (Kenya) ; Volana Razafimanantsoa (Madagascar) ; Mohamed Echkouna (Mauritanie) ; Anita Abada (Nigeria) ; Akorede Azeez (Nigeria) ; Tongryang Pantu (Nigeria) ; Nosa Igbinedion (Nigeria); Loukman Ali (Ouganda) ; Katya Aragão (Sao-Tomé-Et-Principe) ; Walt Mzengi (Tanzanie) et Samuel Kanyama (Zambie).

2- L’affiche du concours

Scénariste et réalisatrice

Titulaire d’une licence en droit, scénariste et réalisatrice, passionnée de cinéma, Machérie Ekwa, 29 ans, est autodidacte. Elle a suivi des ateliers de scénario et de réalisation, tout en poursuivant ses études de droit. « Maki’la », son premier film en tant que réalisatrice, est sorti en 2018. Il met en scène des enfants de la rue.

Machérie Ekwa a participé au festival de Cannes pour la première fois en 2017, en tant que jeune talent invitée à la table ronde « Passer l’Afrique au détecteur de talent », organisée par l’Organisation internationale de la Francophonie et l’Institut français. En décembre 2017, elle a été sélectionnée au programme Berlinale Talents 2018 mais n’a pas pu y participer, son film « Maki’la » étant sélectionné la même année au Forum du 68e Festival international du film de Berlin.

Le film a remporté le prix BECCE de la dramaturgie (Berlinale/Section Forum) ; le grand prix aux Ecrans noirs (Cameroun) ; le prix du jury aux Journées cinématographiques de Carthage; le prix du jury au festival de film des femmes de salé (Maroc) et le grand prix au festival du film de Cologne. Par ailleurs, Machérie Ekwa a collaboré aux films « Kimpa Vita : la mère de la révolution africaine » et « Félicité » du réalisateur sénégalo-français Alain Gomis, où elle était en charge de la traduction du scénario en lingala.

En 2016, Machérie Ekwa, alors âgée de 23 ans, a écrit six épisodes de la série télévisée « Ndakisa : lobi mokolo ya sika », film institutionnel financé par l’ONG américaine Search For Common Ground. Elle développe actuellement le scénario de son deuxième long-métrage intitulé « Zaïria ».

Avec Adiac-Congo par Patrick Ndungidi

Le nouveau gros contrat d’Omar Sy avec Netflix

octobre 12, 2021

La plateforme américaine a annoncé ce mardi avoir signé un important contrat d’acteur et de producteur avec l’acteur français.

Il n’a pas volé ce contrat du siècle ! A l’inverse d’Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur qu’il incarne à l’écran, Omar Sy est rentré mardi 12 octobre par la grande du cinéma mondial. Nertflix est tellement fan de l’acteur que la plateforme américaine lui confie un nouveau rôle devant et derrière la caméra. 

« Netflix s’est engagé sur un contrat pluriannuel de films avec l’acteur et comédien de premier plan Omar Sy. Cet accord verra la société de production de Sy basée à Paris et à Los Angeles développer des films orignaux pour Netflix, avec Sy comme acteur et producteur exécutif », a indiqué le géant américain dans un communiqué.

Cité dans le communiqué, Omar Sy se dit « très heureux d’avoir l’occasion de poursuivre (sa) relation » avec Netflix et a « hâte de cette prochaine étape dans (leur) aventure commune ».

Déjà connu à l’international et aux Etats-Unis depuis le succès du film Intouchables (2011), Omar Sy a été le héros en 2021 de la série Lupin, premier triomphe français sur Netflix, qui a conquis des dizaines de millions d’abonnés dans le monde.

Mi-septembre, la super star de 43 ans avait été le seul Français à figurer dans la liste des 100 personnalités les plus influentes de la planète selon le magazine américain Time.

Par Le Point avec AFP

Gad Elmaleh éloigné de Raphaël, le fils qu’il a eu avec Charlotte Casiraghi: « Je suis son père et je ne suis pas là »

mars 22, 2018

L’humo­riste se livre avec émotion

 

En pleine aven­ture améri­caine, Gad Elma­leh s’est confié au site French Morning sur sa réus­site aux Etats-Unis et sur la distance qui le sépare de son fils cadet Raphaël.

Un peu de spleen dans son rêve améri­cain. Installé aux Etats-Unis depuis trois ans, Gad Elma­leh s’est lancé un nouveau défi. En donnant un souffle inédit à sa carrière, l’humo­riste a entamé une tour­née à succès au pays de l’Oncle Sam avec son spec­tacle inti­tulé Ameri­can Dream. Un show auto­bio­gra­phique qui revient sur son expé­rience outre-Atlan­tique. Loin de la France, le comé­dien est égale­ment loin de son plus jeune fils, Raphaël. Une situa­tion qui lui pèse et sur laquelle il s’est confié avec émotion.

Gad Elma­leh est en plein déve­lop­pe­ment d’une série soute­nue par Netflix. Une fiction qui parle d’un comique aban­don­nant la célé­brité pour se rappro­cher de son fils adoles­cent qui habite à Los Angeles. « C’est l’his­toire d’un père qui veut reprendre contact avec son fils et connaît un choc cultu­rel. Il joue le rôle de parent avec une ex, reprend la comé­die et fait du dating – un dernier point qui est diffi­cile pour moi aux US » explique-t-il en faisant écho à sa propre vie et son fils aîné, Noé, parti faire du mannequi­nat en Cali­for­nie.

« Le plus diffi­cile dans cette aven­ture, c’est que ma famille me manque » lâche-t-il fina­le­ment au micro de French Morning, le maga­zine des fran­co­phones aux Etats-Unis. Car Gad Elma­leh a un autre fils resté en France : Raphaël.Un petit garçon de cinq ans né de son union avec Char­lotte Casi­ra­ghi. « Je peux gérer Pitts­burgh à minuit tout seul, mais quand mon fils me manque, je ne peux pas m’y faire quel que soit l’en­droit. Même dans la ville la plus sexy et amusante, quand mon fils me manque, je me sens bête. Je suis son père et je ne suis pas là. Mais c’est la vie » avoue Gad Elma­leh.

Gala.fr par  Nicolas Schiavi

États-Unis: De nombreux sites internet perturbés par une vaste cyberattaque

octobre 22, 2016

Une cyberattaque menée en plusieurs vagues a sérieusement perturbé le fonctionnement d’internet vendredi aux Etats-Unis. Elle a privé des millions de personnes d’accès notamment à Twitter, Spotify, Amazon ou eBay et soulevé les inquiétudes des autorités.

La liste des victimes a également inclus Reddit, Airbnb, Netflix et les sites de plusieurs médias (CNN, New York Times, Boston Globe, Financial Times, The Guardian…).

Aucun de ces sites n’était directement visé par les pirates. Ils s’en sont en réalité pris à la société Dyn, qui redirige les flux internet vers les hébergeurs et traduit en quelque sorte des noms de sites en adresse IP.

« Quand je vois une telle attaque, je me dis que c’est un Etat qui est derrière », a estimé Eric o’Neill, chargé de la stratégie pour la société de sécurité informatique Carbon Black et ex-chargé de la lutte contre l’espionnage au FBI (police fédérale).

Pour cet expert, les conséquences pourraient être bien plus graves dans les secteurs de la finance, du transport ou de l’énergie, bien moins préparés que Dyn à ce type de cyberattaques. « C’est une attaque très élaborée. A chaque fois que nous la neutralisons, ils s’adaptent », a expliqué Kyle Owen, un responsable de Dyn, cité sur le site spécialisé Techcrunch.

Autorités alertées
La première attaque, lancée à 13h10, a été suivie par plusieurs offensives successives à mesure que l’impact se déplaçait de la côte Est des Etats-Unis vers l’ouest du pays. A 0h17 samedi, Dyn indiqué que l’incident était résolu.

En pleine recrudescence de la cybercriminalité, cette attaque a alerté les autorités américaines. « Le département de la Sécurité intérieure (DHS) et le FBI ont été informés et enquêtent sur toutes les causes potentielles », a indiqué à l’AFP une porte-parole du DHS.

L’identité et l’origine géographique des auteurs demeuraient encore inconnues.

Origine incertaine
Le site Wikileaks, qui a publié des milliers d’emails du directeur de campagne de la candidate démocrate à la présidentielle Hillary Clinton, a cru déceler dans cette attaque une marque de soutien à son fondateur Julian Assange, réfugié dans l’ambassade d’Equateur à Londres et dont l’accès à internet a été récemment coupé.

« M. Assange est toujours en vie et Wikileaks continue de publier. Nous demandons à nos soutiens d’arrêter de bloquer l’internet américain. Vous avez été entendus », a tweeté le site.

Le groupe de hackers Anonymous semblait lui appeler à poursuivre l’offensive. « Le toit, le toit, le toit est en feu. Nous n’avons pas besoin d’eau. Laissez l’enfoiré brûler », a-t-il tweeté.

Quelle qu’en soit l’origine, l’attaque a mis en lumière les dangers posés par l’utilisation croissante des objets connectés, qui peuvent être utilisés à l’insu de leurs propriétaires pour bloquer l’accès à un site.

Début des dommages
La technique de déni de service distribué (DDoS) utilisée vendredi consiste ainsi à rendre un serveur indisponible en le surchargeant de requêtes. Elle est souvent menée à partir d’un réseau de machines zombies (« botnet »), elles-mêmes piratées et utilisées à l’insu de leurs propriétaires.

« Ces attaques, en particulier avec l’essor d’objets connectés non sécurisés, vont continuer à harceler nos organisations. Malheureusement, ce que nous voyons n’est que le début en termes de ‘botnets’ à grande échelle et de dommages disproportionnés », prédit ainsi Ben Johnson, ex-hacker pour l’agence américaine de renseignement NSA et cofondateur de Carbon Black.

Romandie.com avec(ats / 22.10.2016 10h49)