
Un oncle fainéant encore incrusté dans l’héritage des biens d’autrui vient de subir la colère des enfants laissés par son défunt frère en voulant les déshériter de leur parcelle. Une décision qui irrité les orphelins, qui se sont battus seuls, pendant la maladie de leur père, abandonné par sa propre famille. L’oncle, a été sévèrement tabassé à la grande joie du voisinage qui ne cessait de les encourager avant que le police n’intervienne.
Même en 2022, il y a encore de ces congolais qui rêvent de la mort d’un des leurs pour hériter de leurs biens au détriment de leur progéniture. A Mpaka, un quartier de Pointe-Noire, capitale économique du Congo, une famille a vécu une histoire similaire.
Après le décès de leur père qui a lutté pendant une année avec la maladie, les quatre enfants n’ont pas du tout digéré que leur oncle paternel soit animé par l’esprit d’héritage. Cet oncle ne s’est presque pas présenté au chevet de son frère lors de sa maladie comme le reste de la famille d’ailleurs, mais n’avait que des yeux pour les biens matériels laissé par le défunt.
Deux jours après les obsèques, la famille a organisé une réunion comme il en est de coutume au Congo. Les enfants et la veuve ont été surpris d’apprendre de leur oncle improvisé en chef de famille, qu’ils devraient libérer la maison et aussi remettre le titre foncier de la deuxième parcelle de Ngoyo, les papiers des deux bus en circulation.
En quelque sorte la famille paternelle annonçait récupérer tous les biens laissés par leur père et qu’eux n’hériteraient de rien. Une décision vivement contestée par les enfants qui ont défié leur oncle qui a été prié d’aller se faire voir et de ne même pas rêver hériter ni d’une simple fourchette.
Les échanges de parole qui s’en ont suivi ont abouti à la bastonnade de l’oncle devant toute la famille. Soutenus par le voisinage, les enfants ont bien corrigé leur oncle malgré ses menaces de sorcellerie. La police qui a débarqué s’est juste contentée de mettre à l’abri l’agressé en invitant à la famille de trouver une solution au problème. Mais pour les enfants, aucune solution visant le partage des biens laissés par leur père ne serait envisageable.
Avec Le Congolais.fr