La nouvelle société d’investissement du financier franco-ivoirien a levé 300 millions de dollars lors de sa première introduction à la Bourse de New York.
Le curriculum vitae de l’ancien DG de Credit Suisse aura su convaincre les investisseurs. En fin de semaine dernière, l’introduction en Bourse de la « société d’acquisition à vocation spécifique » (SPAC, en initiales anglaises) lancée par Tidjane Thiam et ses partenaires, Adam Gishen et Abhishek Bhatia, a été couronnée de succès.
L’opération, revue à la hausse par rapport à son objectif initial de 250 millions de dollars, en raison d’une forte demande, a finalement été réalisée au prix de 10 dollars pour 30 millions d’unités, d’après la communication financière de la société à l’issue du « pricing ».
La société de « chèque en blanc », enregistrée aux Îles Caïmans, a été constituée dans le but de « procéder à des opérations de fusion, d’échange d’actions, d’acquisition d’actifs, d’achat d’actions, de réorganisation ou de rapprochement entre une ou plusieurs entreprises similaires », selon le prospectus destiné aux investisseurs et déposé mi-février.
Fondé par Tidjane Thiam, Adam Gishen et Abhishek Bhatia, Freedom Acquisition I Corp est soutenu par un fonds privé affilié à Pacific Investment Management Company (Pimco).
La structure prévoit de cibler le secteur des services financiers, en particulier les entreprises technologiques présentant un potentiel de croissance et de stabilité financière. D’un point de vue géographique, la boussole est pointée vers les marchés développés, tels que l’Amérique du Nord ou l’Europe, et les marchés émergents, en Asie, en Amérique latine et certains pays d’Afrique.
Le président sortant Donald Trump a déjà indiqué qu’après la conclusion de son mandat de quatre ans à la Maison-Blanche, il ne reviendrait pas vivre à New York. Le président a choisi de faire de sa résidence appelée Mar-a-Lago sa résidence permanente. Au grand dam de ses voisins qui tentent d’empêcher la venue de l’homme d’affaires.javascript:void(0)
Début décembre, on apprenait que la fille du président Ivanka Trump déménagerait elle aussi en Floride. Celle qui est aussi conseillère du président, son mari Jared Kushner et leurs enfants habiteront une île prisée des milliardaires près de Miami. Le clan habitait jusqu’à tout récemment la ville de New York.
Voilà que c’est maintenant au tour de Donald Trump Jr. de quitter la ville de New York. Selon le New York Post, l’homme de 43 ans va aussi déménager ses pénates en Floride.
Il semble que pour les Trump, New York soit devenue une terre antipathique.
«Il n’y a aucune chance qu’ils restent à New York. Ils se feraient torturer dans les rues», indique une source près de la famille au quotidien.
Selon le journal, Donald Trump Jr. et sa conjointe seraient à la recherche d’une nouvelle maison dans le secteur de Jupiter en Floride.
Le New York Post affirme que Tiffany Trump, 27 ans, chercherait aussi à s’établir dans le Sunshine State. Elle aimerait poser ses valises près de Miami.
Les derniers événements survenus au Capitole à Washington ont résonné jusqu’à New York. La ville et plusieurs sociétés ont décidé de couper les ponts avec la Trump Organization, prétextant qu’ils ne pouvaient cautionner les agissements du président républicain sortant.
New York est reconnue pour être d’allégeance démocrate depuis des décennies.
Bilan record de plus de 2.200 morts en 24 heures aux États-Unis
Après deux jours de baisse, les États-Unis ont enregistré mardi un sombre record avec plus de 2.200 morts supplémentaires du nouveau coronavirus en 24 heures, le plus lourd bilan journalier recensé par un pays, selon le comptage de l’université Johns Hopkins. Alors que le nombre de morts sur une journée avait baissé autour de 1.500 dimanche et lundi, les Etats-Unis ont déploré 2.228 décès entre 20 heures 30 locales mardi et la veille à la même heure, selon les chiffres de l’université actualisés en continu. Cela porte le bilan américain à 25.757 morts au total.
Le précédent record du nombre de décès sur une journée (2.108) avait été enregistré vendredi aux Etats-Unis. Le pays est devenu ce week-end le plus endeuillé du monde, devant l’Italie (plus de 21.000 morts), l’Espagne (plus de 18.000) et la France (plus de 15.700), qui ont toutefois des populations bien moins importantes. L’Amérique compte également depuis fin mars le plus grand nombre de cas officiellement déclarés, et a franchi lundi la barre des 600.000 contaminations diagnostiquées. Environ 3 millions de tests ont été effectués dans le pays. L’épicentre de l’épidémie américaine se situe toujours à New York, où un ralentissement se confirme toutefois, avec des admissions hospitalières en baisse.
Les prévisions du nombre de morts aux Etats-Unis, selon le modèle le plus cité (IHME), qui prend en compte la façon dont l’épidémie a évolué en Chine et en Europe, se situent pour la première vague autour de 70.000 décès.
Plus d’un New-Yorkais sur 1.000 est mort du coronavirus
La ville de New York a répertorié 3.778 décès «probables» du coronavirus, qui s’ajoutent aux 6.589 cas confirmés, pour un bilan total de 10.367 morts, selon des chiffres publiés mardi. Les décès «probables» concernent des personnes n’ayant jamais été testées positives au virus mais dont l’acte de décès mentionne, comme cause de la mort, «Covid-19 ou un équivalent», selon la définition publiée par les services sanitaires de la ville.
Cela signifie qu’en considérant ces décès comme liés au coronavirus, plus d’un New-Yorkais sur mille est désormais décédé des suites de la maladie depuis l’arrivée de la pandémie dans la région. Avec 10.367 morts, la seule ville de New York compte plus de décès liés à la maladie que la plupart des pays du monde à l’exception de l’Italie, de l’Espagne, de la France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis.
La semaine dernière, le maire de New York Bill de Blasio avait reconnu que le bilan officiel sous-estimait probablement l’ampleur du phénomène. L’écart était dû, avait-il expliqué, au fait que beaucoup de gens décédés chez eux n’étaient pas comptabilisés comme morts des suites du coronavirus même s’ils étaient probablement bien atteints.
Les derniers chiffres montrent néanmoins un ralentissement, qu’il s’agisse des décès, des hospitalisations ou des placements en réanimation.
L’épidémie de coronavirus frappe de plein fouet la première métropole américaine.
Les écoles publiques new-yorkaises étaient fermées depuis le 16 mars. Michael loccisano / AFP
Le maire de New York Bill de Blasio a annoncé samedi 11 avril que les écoles publiques de la ville resteraient fermées jusqu’à la fin de l’année scolaire à l’heure où l’épidémie de coronavirus frappe de plein fouet la première métropole américaine.
«Vous dire qu’on ne pourra pas rouvrir nos écoles pour le reste de l’année scolaire est douloureux mais je peux aussi vous dire que c’est la bonne chose à faire», a déclaré l’édile démocrate lors d’une conférence de presse.
Les écoles publiques new-yorkaises étaient fermées depuis le 16 mars et devaient initialement rouvrir «au plus tôt» le 20 avril mais le maire de New York n’avait pas exclu à l’époque le fait qu’elles puissent rester fermées jusqu’à la fin de l’année scolaire.
La fermeture concerne 1,1 million d’enfants qui devaient terminer leurs cours fin juin.
Dans la ville américaine de loin la plus touchée, des images choc filmées par drone par un média local ont montré des dizaines de cercueils sommaires en train d’être enterrés dans une fosse commune d’Hart Island. Cette île au nord-est du Bronx, surnommée depuis longtemps «l’île des morts» car utilisée depuis le XIXe siècle comme vaste cimetière pour les indigents, accueille aujourd’hui 24 enterrements par jour, contre 25 en moyenne par semaine avant la pandémie, selon l’administration locale.
Le nombre de morts liées au coronavirus ne cesse de monter dans la Grande Pomme qui a déjà atteint les 5820 décès.
L’État de New York fait figure de nouvel épicentre de l’épidémie. REUTERS / Eduardo Munoz
Après la Chine puis l’Europe, c’est désormais aux États-Unis que la maladie progresse le plus vite. Enregistrant 18.860 décès selon l’université Johns Hopkins, le pays est devenu ce samedi le plus durement touché au monde par le coronavirus. L’État de New York fait, lui, figure de nouvel épicentre de l’épidémie. À lui seul, il a dénombré plus de contaminations que n’importe quel pays du monde. Plus de 170.000 cas y ont été recensés. Le Covid-19 y a fait plus de 8600 morts, dont 5820 victimes pour la seule ville de New York.
Symbole choc de l’épidémie, des cercueils sommaires sont enterrés dans une fosse commune à Hart Island. Cette île au nord-est du Bronx, surnommée depuis longtemps «l’île des morts» car utilisée depuis le 19e siècle comme vaste cimetière pour les indigents, accueillent aujourd’hui 24 enterrements par jour, contre 25 en moyenne par semaine avant la pandémie. Les écoles publiques, elles, ne rouvriront pas avant la fin de l’année scolaire.
Pourquoi cet État de 20 millions d’habitants est-il si durement touché? A-t-il sous-estimé la gravité de la pandémie et trop tardé à prendre des mesures radicales?
New York était-elle plus vulnérable?
Le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, l’a souvent répété: New York, qui compte officiellement 8,6 millions d’habitants, est une mégapole particulièrement dense: plus de 10.000 habitants au km2. Un terrain propice à la propagation de maladies infectieuses. Des millions de personnes utilisent chaque jour le métro et autres transports en commun.
C’est aussi une des premières destinations touristiques mondiales: plus de 60 millions de touristes par an. Un virus apparu à l’étranger a donc de fortes chances de s’y propager. Selon des généticiens américains, il a commencé à se répandre à New York en février, depuis l’Europe. Une étude publiée mi-mars par le blog éducatif Clever classait New York comme la ville «la plus vulnérable» à l’épidémie aux États-Unis devant San Francisco, Washington, Detroit et Miami.
New York, qui compte officiellement 8,6 millions d’habitants, est une mégapole particulièrement dense: plus de 10.000 habitants au km2. Johannes Eisele / AFP
La métropole se caractérise aussi par de fortes inégalités socio-économiques, des situations de surpopulation dans certains quartiers populaires, comme le Queens ou le Bronx. Beaucoup de gens y souffrent déjà de problèmes de santé, sans accès aux soins. Ces quartiers sont aujourd’hui les plus touchés, avec par exemple un taux d’infection dans le Bronx deux fois supérieur à celui de Manhattan.
Les responsables new-yorkais ont-ils sous-estimé le risque?
Le 2 mars, au lendemain du premier cas confirmé à New York et alors qu’un autre cas était détecté dans la banlieue nord de New Rochelle, chez un avocat se rendant quotidiennement à Manhattan, le gouverneur Cuomo vantait que la ville avait «le meilleur système de santé de la planète». Après bien des hésitations, le maire de New York Bill de Blasio a annoncé la fermeture des écoles publiques, bars et restaurants à compter du 16 mars.
Le maire et le gouverneur étaient soumis à des pressions contraires
Irwin Redlener, professeur de santé publique de l’université Columbia
Le gouverneur a décrété le confinement et la fermeture des activités non essentielles une semaine plus tard, le 22 mars. «Le maire et le gouverneur étaient soumis à des pressions contraires», commente Irwin Redlener, professeur de santé publique de l’université Columbia interrogé par l’AFP. «Certains poussaient pour fermer rapidement les écoles», «d’autres soulignaient les conséquences économiques et sociales». «Les messages étaient confus.»
D’autres États ont-ils mieux réagi?
La Californie, État le plus peuplé des États-Unis, est souvent citée en exemple pour la rapidité de sa réaction à l’épidémie. Le nombre de cas était vendredi de quelque 20.200, pour 50 morts.
«Ce qui est notable, c’est que six comtés de la région de San Francisco se sont mis ensemble, dès le 16 mars, pour décréter un ordre de confinement», suivi le 19 mars par un confinement de l’ensemble de l’État, souligne à l’AFP Meghan McGinty, experte en prévention des catastrophes à l’université Johns-Hopkins. «Il y a eu une vraie cohérence» alors que, dans la région new-yorkaise, chaque comté prenait ses décisions sans concertation, dit-elle.
Plus de 170.000 cas ont été recensés dans l’État de New York et le Covid-19 y a fait près de 8000 morts. AFP / Bryan R. Smith
Six jours se sont écoulés entre la fermeture des écoles et l’ordre de confinement à New York, rappelle-t-elle. «En termes d’épidémie, six jours, ce sont des années-lumière (…) et on peut peut-être dire, a posteriori, que New York a attendu trop longtemps».
À qui la faute?
Le maire et le gouverneur de New York déplorent depuis des semaines le retard pris initialement par le gouvernement de Donald Trump dans la fourniture de tests aux États, aujourd’hui encore insuffisants pour prendre la pleine mesure de l’épidémie.
Alors que le bilan de la maladie à New York dépasse largement celui des attentats du 11 septembre 2001, le gouverneur démocrate Phil Murphy du New Jersey, État voisin de New York également très touché, a demandé qu’une commission soit mise en place, après l’épidémie, sur le modèle de celle créée après le 11-Septembre pour chercher les erreurs commises.
«Il y avait des signaux d’alerte, qu’est-ce qui s’est passé?» a lancé vendredi Andrew Cuomo. «Sans réponse, comment peut-on s’assurer que ça ne se reproduira pas?»
Des centaines de passagers s’apprêtent à quitter Wuhan NICOLAS ASFOURI / AFP
Des centaines de passagers s’apprêtaient à quitter Wuhan en train, a constaté l’AFP dans la nuit de mardi à mercredi, au moment où les autorités levaient le bouclage imposé depuis deux mois à la ville chinoise berceau de l’épidémie de Covid-19.
A minuit, heure locale (17 heures en France), les autorités ont levé les restrictions qui empêchaient de quitter Wuhan, signe d’un pas vers une fin de crise sanitaire en Chine. Depuis le 23 janvier, les personnes présentes dans cette municipalité de 11 millions d’habitants du centre du pays ne pouvaient pas sortir des frontières de la commune
Covid-19: Riyad prévoit jusqu’à 200.000 cas dans quelques semaines
L’Arabie saoudite prévoit jusqu’à 200.000 cas de contamination par le nouveau coronavirus dans quelques semaines. «Les études prévoient que dans les quelques semaines à venir le nombre de cas va se situer entre un minimum de 10.000 à un maximum de 200.000», a déclaré mardi 7 avril le ministre saoudien de la Santé, Tawfiq al-Rabia, cité par l’agence officielle SPA.
L’Etat de New York enregistre 731 morts en 24 heures, nouveau record
L’Etat de New York a enregistré 731 morts du nouveau coronavirus au cours des dernières 24 heures, nouveau record depuis le début de l’épidémie dans cet Etat, a indiqué ce mardi le gouverneur Andrew Cuomo, tout en soulignant une possible stabilisation des hospitalisations.
Le précédent record datait de samedi, avec 630 morts en 24 heures. L’Etat de New York, épicentre de l’épidémie aux Etats-Unis, a désormais recensé 5.489 morts depuis le début de l’épidémie, selon Andrew Cuomo
« Certains aimeraient que New York soit placé en quarantaine parce que c’est un point chaud », a-t-il déclaré au moment de quitter la Maison Blanche.
« New York, New Jersey, peut-être un ou deux autres endroits, certaines parties du Connecticut, j’y réfléchis », a-t-il ajouté, alors que nombre de juristes s’interrogeaient sur la possibilité même pour le président américain d’imposer une telle mesure.
L’objectif? « Limiter les déplacements », a-t-il a répondu. « Ils ont des problèmes en Floride, beaucoup de New-Yorkais se déplacent vers le sud. Nous ne voulons pas cela ».
« Une décision sera prise rapidement, dans un sens ou dans l’autre », a-t-il ajouté peu après dans un tweet.
« Cela serait pour une courte période », a-t-il encore dit, assurant qu’il entretenait un « très bon dialogue » avec le gouverneur de l’Etat de New York Andrew Cuomo.
Interrogé quelques minutes plus tard sur ce thème, ce dernier s’est pourtant montré très surpris, affirmant que la question n’avait à aucun moment été évoquée lors de son échange téléphonique matinal avec le président américain.
« Je ne sais même pas ce que cela veut dire », a-t-il affirmé, ne cachant pas sa perplexité.
« Je ne sais même pas comment cela pourrait être appliqué d’un point de vue légal », a-t-il ajouté.
L’Etat de New York est de loin le plus touché par le coronavirus aux États-Unis, avec 52 318 cas et 728 décès.
Le locataire de la Maison Blanche s’est rendu samedi sur la base militaire de Norfolk, en Virginie, pour assister au départ pour New York du navire-hôpital de la marine américaine USNS Comfort, d’une capacité de 1000 lits.
Ce navire-hôpital géant vise à soulager les hôpitaux sur la terre ferme face à la propagation rapide de la pandémie.
« Je l’accueillerai à bras ouverts », a affirmé Andrew Cuomo à propos de l’USNS Comfort, attendu lundi à New York.
Son navire jumeau, l’USNS Mercy, est arrivé vendredi à Los Angeles, en Californie.
Tout comme le gouverneur, le maire de New York, Bill de Blasio, accuse le président de ne pas se soucier des faits concernant le développement astronomique de cette crise quand il dit que l’État new-yorkais n’a pas besoin d’autant de respirateurs.
Des lits pour les malades
Pendant que les politiciens peinent à s’entendre, les besoins explosent. En deux jours, le nombre de résidents de l’État de New York qui sont officiellement atteints de COVID-19 a augmenté de 50 %. Plus de 6000 personnes ont dû être hospitalisées, dont près de 1600 qui ont été placés en soins intensifs.
Les projections scientifiques sur lesquelles se basent le gouverneur Cuomo et le maire de Blasio suggèrent que le nombre de cas augmentera plus rapidement que jamais au cours des deux à trois prochaines semaines. Le maire de Blasio a identifié la date du 5 avril comme un moment décisif. «Nous devons nous assurer que nous pouvons arriver à ce jour en étant prêts à affronter la semaine suivante, et la semaine d’après également. En ce moment, nous ne le sommes pas», a-t-il expliqué.
À l’échelle nationale, plus de 100 000 Américains ont désormais eu la confirmation qu’ils souffrent de la COVID-19 et près de 1600 en sont morts. 16 131 nouveaux cas et 288 décès ont été confirmés vendredi seulement, alors que 603 malades s’étaient rétablis depuis la veille. Avec ses 44 876 cas confirmés, New York reste de loin l’État le plus touché. L’État voisin du New Jersey en rapporte 8825 et la Californie en compte 4657. Les autres États et territoires rapportent entre 19 et 3634 cas.
Malgré les doutes exprimés quelques heures plus tôt à propos du nombre de respirateurs artificiels requis dans l’État de New York, le président Trump a signé une loi obligeant General Motors à en fabriquer. On avait un accord pour 40 000 respirateurs. Soudainement, ils en faisaient seulement 6000. En plus, ils auraient augmenté leurs prix. «Je n’ai pas aimé ça, alors j’ai décidé d’utiliser la loi», a-t-il expliqué avant d’ajouter que peut-être qu’on n’en aura pas besoin.
Le maire de New York appelle à un confinement national
Le maire de New York, épicentre de l’épidémie de coronavirus aux États-Unis, a appelé lundi à généraliser à l’ensemble du pays les mesures de confinement coercitives adoptées dans les États les plus touchés, et réclamé à nouveau une aide d’urgence du gouvernement fédéral.
«Il faut que ces mesures de confinement (fermant les activités non essentielles et obligeant les gens à rester chez eux, ndlr), qu’ont prises New York et la Californie, soient partout», a déclaré le maire Bill de Blasio sur CNN.
Pressé de toutes parts, le maire de New York a annoncé dimanche qu’il fermait à partir de lundi toutes les écoles publiques de la première ville américaine, fréquentées par quelque 1,1 million d’élèves, pour limiter la propagation du coronavirus.
«J’ai le regret d’annoncer qu’à compter de demain nos écoles publiques seront fermées», a déclaré Bill de Blasio lors d’un point presse. Les écoles rouvriront «au plus tôt le 20 avril», a-t-il ajouté, en n’excluant pas qu’elles puissent rester fermées jusqu’à la fin de l’année scolaire.
Le maire démocrate avait encore répété plus tôt dans la journée qu’il ferait tout pour éviter de fermer les quelque 1.800 écoles publiques, pour éviter de perturber plus encore la capitale financière américaine et de mettre en difficultés tous les parents qui doivent continuer à travailler et de perturber les services de santé qui les emploient.