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France: Marche blanche à Nice en souvenir d’une femme tuée par son ex-conjoint

janvier 9, 2022
Marche blanche a Nice en souvenir d'une femme tuee par son ex-conjoint
Marche blanche à Nice en souvenir d’une femme tuée par son ex-conjoint© AFP/Valery HACHE

Une marche blanche a rassemblé dimanche après-midi à Nice cinq cents personnes, selon la préfecture, venues afficher leur soutien à une mère de famille tuée par son ex-compagnon le 1er janvier, l’un des quatre féminicides depuis le début de l’année en France.

Les personnes présentes à ce rassemblement se sont rendues du domicile de la victime, situé dans un quartier populaire de la ville, jusqu’à la promenade des Anglais en bord de mer où un lâcher de ballons a eu lieu en hommage à Lisa, une mère de famille de quatre enfants, âgée de 45 ans, retrouvée morte étranglée dans le coffre d’une voiture huit jours auparavant.

Au sein du défilé, de nombreuses personnes portaient un T-shirt blanc avec le portrait de la victime, tandis que d’autres tendaient des pancartes « Elle le quitte, il la tue » ou « Aimer = ? tuer », a constaté sur place un photographe de l’AFP.

Une information judiciaire pour assassinat a été ouverte lundi par le parquet de Nice, après la découverte du corps de cette femme que son ex-compagnon a reconnu avoir étranglée, avait indiqué le procureur de la République.

Samedi 8 janvier, un homme a été placé en garde à vue, soupçonné d’avoir tué de plusieurs coups de couteau sa conjointe de 29 ans et leur fille de deux ans à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), portant à quatre le nombre d’homicides par conjoint ou ex-conjoint en France depuis le début 2022.

Le 1er janvier, une femme de 27 ans avait été tuée dans le Maine-et-Loire par son compagnon, tandis qu’une autre, âgée de 56 ans, en Meurthe-et-Moselle, connaissait le même sort dans des circonstances identiques.

Selon le dernier bilan du ministère de l’Intérieur, 102 femmes ont été tuées sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint en 2020. Elles étaient 146 en 2019. Le collectif féministe contre les violences sexistes et sexuelles #NousToutes dénombre 113 féminicides en 2021.

Par Le Point avec AFP

France/Covid-19 : le masque redevient obligatoire en extérieur dans certaines villes

juillet 9, 2021

Face au variant Delta, le maire de Nice s’apprête à rendre le masque de nouveau obligatoire à l’extérieur, suivant l’exemple de plusieurs communes.

Face au variant Delta, le port du masque en exterieur redevient obligatoire localement.
Face au variant Delta, le port du masque en extérieur redevient obligatoire localement.© Richard BRUNEL / MAXPPP / PHOTOPQR/LA MONTAGNE/MAXPPP

La crainte de la quatrième vague, portée par le variant Delta, se fait sentir en France avec la hausse de certains indicateurs de l’épidémie. Plusieurs élus locaux ont d’ores et déjà décidé de renforcer les mesures sanitaires, notamment le port du masque obligatoire en extérieur, abandonné à l’échelle nationale mi-juin. Ce sont notamment des stations balnéaires qui sévissent, note Le Figaro, alors que certains craignent que le Covid-19 gâche la saison touristique.

À Nice, Christian Estrosi est « en train de regarder quels sont les secteurs qui nécessitent qu’il soit imposé. Mais nous allons l’imposer. Nous renforçons aussi nos caméras de vidéosurveillance en y intégrant des haut-parleurs. Les plages sont interdites à partir de 21 heures », a prévenu l’édile sur Europe 1. « Je ne me fais plus d’illusions, il y aura dans notre pays une quatrième vague », a-t-il déploré.

Le Touquet, Saint-Malo, Dax et Mont-de-Marsan

D’autres communes ont déjà sauté le pas comme Le Touquet qui a imposé le masque en extérieur pour les plus de 11 ans jusqu’au 31 août et dans les quartiers les plus fréquentés. À Saint-Malo, où le port du masque n’a jamais été totalement abandonné, il restera obligatoire en ville de 11 heures à 21 heures ainsi que dans les lieux à forte densité de population, comme les marchés. Dans les Landes, département particulièrement frappé par le variant Delta, le port du masque redevient obligatoire, notamment dans certaines rues de Dax et de Mont-de-Marsan le week-end.

Dans son dernier point, Santé publique France note une « dégradation de la situation, après plusieurs semaines d’amélioration des indicateurs » avec une hausse de 70 % des contaminations en une semaine. Le variant Delta est jugé 60 % plus contagieux. Par ailleurs, les vaccins sont nettement plus efficaces contre lui après la deuxième dose. Or, seuls 25,8 millions de Français étaient complètement vaccinés (soit 38,3 % de la population totale) au 7 juillet.

Par le Point

France/Attaque à Nice : un homme en garde à vue pour la diffusion de la photo d’une des victimes

octobre 30, 2020

ll est soupçonné d’avoir posté sur un forum du site internet Jeuxvideo.com une photo du corps de l’une des victimes âgée 60 ans.

Un homme a été placé en garde à vue vendredi 30 octobre pour avoir mis en ligne la photo d’une des trois victimes de l’attaque mortelle dans la basilique de Nice, a indiqué le parquet de Paris, qui a ouvert une enquête. Il est soupçonné d’être à l’origine de la publication de la photo sur un forum du site internet Jeuxvideo.com, selon une source proche du dossier.

Le suspect est interrogé depuis vendredi en fin d’après-midi dans les locaux de la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), a précisé le parquet, sans donner de détails sur son profil. Une enquête a été ouverte pour «diffusion de message à caractère violent», a ajouté le parquet.

La photo de la femme âgée de 60 ans, qui a subi un profond égorgement, proche de la décapitation, a été diffusée sur les réseaux sociaux et sur plusieurs sites internet. La plateforme Pharos, chargée de détecter les contenus en ligne illicites, a signalé plusieurs diffusions de ce cliché macabre.

Outre cette femme, l’assaillant a aussi égorgé le sacristain de la basilique Notre-Dame-de-l’Assomption de Nice, Vincent Loquès, père de deux filles, qui aurait eu 55 ans vendredi. La troisième victime, une Brésilienne mère de trois enfants, Simone Barreto Silva, 44 ans, touchée à plusieurs reprises, est décédée dans un restaurant où elle s’était réfugiée.

L’auteur des faits, un Tunisien de 21 ans, Brahim Issaoui, a été stoppé par les policiers qui lui ont tiré dessus à plusieurs reprises. Blessé grièvement, il était toujours hospitalisé vendredi avec un pronostic vital engagé.

Par Le Figaro avec AFP

France: Un jeune homme retrouvé mort dans un quartier de Nice

juillet 25, 2020

 

Le corps a été retrouvé dans les parties communes d’un garage de l’Ariane au moment même où le premier ministre se trouvait dans la ville.

Un jeune homme a été retrouvé mort, portant des plaies sanglantes, dans un quartier sensible de Nice samedi 25 juillet, au moment même où le premier ministre Jean Castex effectuait une visite dans la ville sur le thème de l’insécurité.

La cause du décès de la victime n’était pas connue dans l’immédiat samedi en fin de matinée, a précisé une source judiciaire à l’AFP, confirmant une information de BFMTV.

Le corps a été retrouvé dans les parties communes d’un garage dans le quartier de l’Ariane.

Dans la ville au même moment, trois membres du gouvernement, Jean Castex et les ministres de l’Intérieur Gérald Darmanin et de la Justice Eric Dupond-Moretti, effectuaient un déplacement sur le thème de l’insécurité.

Par Le Figaro avec AFP

France: De Paris à Nice, un 14 juillet doublement symbolique pour Macron

juillet 14, 2017

Le président français Emmanuel Macron passe des troupes en revue lors du défilé du 14 juillet 2017 à Nice / © POOL/AFP / Laurent Cipriani

De Paris à Nice, ce 14 juillet aura été doublement symbolique pour Emmanuel Macron: après le défilé militaire des Champs-Elysée le matin, avec Donald Trump comme invité, il a présidé l’après-midi l’hommage aux victimes de l’attentat de Nice.

Au terme d’une émouvante cérémonie, un an jour pour jour après l’attentat qui avait coûté la vie à 86 personnes, M. Macron a déclaré « comprendre la colère » ressentie contre l’Etat et promis que « tout sera[it] maintenu » dans l’aide aux victimes du terrorisme.

Une allusion à la polémique entre le président de la région Paca redevenu maire Christian Estrosi et Bernard Cazeneuve autour des moyens pour sécuriser la Promenade des Anglais, et aux craintes des familles de victimes devant l’absence de secrétariat d’Etat dédié dans le nouveau gouvernement.

« L’Etat ne vous abandonnera jamais », a promis M. Macron.

Le chef de l’Etat était arrivé vers 16H00 à Nice, où l’a accueilli Christian Estrosi. De nombreux Niçois étaient venus l’applaudir, heureux de sa présence pour rendre hommage aux victimes, décorer ceux qui ont secouru les blessés et les membres des forces de l’ordre qui ont tenté d’arrêter l’assassin au camion.

Le président a rejoint à pied la Place Masséna pour la cérémonie à laquelle assistaient également ses deux prédécesseurs François Hollande et Nicolas Sarkozy, qui l’ont accompagné dans l’avion présidentiel, et plusieurs de ses ministres.

Devant une tribune qui accueillait plus de 2.000 personnes, M. Macron a passé en revue des troupes interarmées. Franck, « le héros au scooter » qui avait essayé d’arrêter le camion, a été fait chevalier de la Légion d’honneur, sous une ovation de la foule.

Après un défilé militaire et le passage de la patrouille de France, l’émouvante énumération des noms et âge des 86 morts — dont beaucoup d’enfants — a ému aux larmes les spectateurs, dont la petite équipe de la Réserve civile et citoyenne de la ville de Nice, qui furent parmi les premiers secouristes sur les lieux.

Les cérémonies se sont achevées –une fois le président reparti– par une autre minute de silence, observée à 22H34, heure exacte de l’attaque commise il y a un an, avant que 86 ballons blancs ne soient lâchés et que 86 faisceaux lumineux n’illuminent le ciel le long de la Promenade des Anglais.

– Les Etats-Unis, des ‘alliés sûrs’ –

Pendant la matinée, les musiciens des corps d’armées avaient déjà rendu hommage aux victimes de Nice au terme d’un défilé sur les Champs-Élysées, ouvert par des soldats américains en l’honneur de Donald Trump, son invité d’honneur.

Un siècle après leur entrée en guerre dans le conflit mondial de 14-18, les troupes américaines ont joué les premiers rôles sur « la plus belle avenue du monde », accueillies place de la Concorde par le salut militaire de leur « commander in chief ».

La France a trouvé dans son histoire des « alliés sûrs, des amis qui sont venus à (son) secours » et les « Etats-Unis d’Amérique sont de ceux-ci », a souligné le président français.

Le président a rompu avec la tradition, préférant cette brève allocution qui célébrait aussi les valeurs de la République à l’interview du 14 juillet accordée pratiquement chaque année par ses prédécesseurs depuis Valéry Giscard d’Estaing.

Le défilé avait été ouvert par la patrouille acrobatique de l’US Air Force et deux avions de chasse furtifs américains F-22, puis, en uniformes d’époque, par cinq « Sammies » –surnom des soldats de l’Oncle Sam engagés dans la Première Guerre mondiale– qui ont pris le relais, ouvrant à leur tour la marche des troupes au sol, suivis d’un détachement américain interarmes.

Innovation remarquée: la conclusion par une fanfare composée des musiques de la garde républicaine, des sapeurs-pompiers de Paris ou de la Légion, qui a entonné un pot-pourri des tubes de Daft Punk, le plus américain des groupes français dans une chorégraphie millimétrée, sous le regard surpris de M. Trump.

Au-delà de son caractère festif, le défilé s’est déroulé sur fond de vive polémique quelques jours après l’annonce d’une coupe de 850 millions d’euros dans le budget de la défense en 2017.

Emmanuel Macron a vertement recadré jeudi soir le chef d’état-major des armées Pierre de Villiers qui s’était insurgé devant des députés contre cette réduction de moyens.

Romandie.com avec (©AFP / 14 juillet 2017 23h31)                

France: « Paris Match » pourrait être retiré de la vente après la publication de photos de l’attentat de Nice

juillet 13, 2017

 

Le parquet de Paris demande en urgence le retrait de l’hebdomadaire, qui a publié des images issues de la vidéo de surveillance du 14 juillet 2016.

Des messages déposés sur le mémorial de Nice en mémoire des victimes. ERIC GAILLARD / REUTERS

Le parquet de Paris a assigné en référé Paris Match, jeudi 13 juillet, pour obtenir en urgence le retrait du numéro du magazine publié ce jour et contenant des images issues de la vidéosurveillance de l’attentat de Nice, qui suscite la colère des victimes et de leurs proches.

Le ministère public, qui assigne Hachette Filipacchi Médias et la directrice de publication de Paris Match, « demande au tribunal d’ordonner le retrait de la vente » du magazine et « l’interdiction de diffusion sous tous formats, notamment numérique », a fait savoir le parquet de Paris.

Ce dernier a également ouvert une enquête pour « violation du secret de l’instruction et recel » de ce délit. Le référé, une procédure d’urgence, sera examiné à 14 heures. Joint par Le Monde, le directeur de la rédaction de Paris Match, Olivier Royant, a dénoncé une demande « sans fondement ». « [Paris Match] exercera avec responsabilité mais avec fermeté sa liberté d’informer, qui est un fondement de la démocratie », déclare-t-il.

« Ces captures d’écran portent atteinte à la dignité des victimes »

Des associations de victimes avaient protesté mercredi contre cette publication. Les photos « extraites des bandes de vidéosurveillance de la ville de Nice et placées sous scellés […] portent atteinte à la dignité des victimes et de leurs proches », avait estimé l’avocat de la Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs (Fenvac), Eric Morain.

L’avocat avait appelé le parquet antiterroriste de Paris « à faire cesser ce trouble manifestement illicite ». Cette requête était aussi soutenue par l’association Promenade des anges, qui rassemble les proches des victimes de l’attentat au camion bélier qui a ensanglanté la promenade des Anglais le 14 juillet 2016.

« Ces captures d’écran, publiées sans précaution aucune, portent atteinte à la dignité des victimes et de leurs proches » et sont publiées « uniquement pour faire du sensationnel » et « créer une atmosphère morbide et voyeuriste », ont dénoncé les associations. Christian Estrosi, le maire de Nice, a, lui aussi, critiqué la publication d’images « insoutenables et abjectes ».

Les médias appelés à « la retenue » après l’attentat

Mais pour l’avocate du journal, Me Marie-Christine Percin, « le sujet de Paris Match sur le 14 juillet est au contraire un hommage aux victimes et aux rescapés ». Dans un texte publié sur Parismatch.com, le directeur de la rédaction de l’hebdomadaire, Olivier Royant, assure qu’« il s’agit de vues de loin, de plans larges, sans identification possible des victimes ni atteinte à leur dignité. Elles sont publiées dans un souci de compréhension des événements ».

« Nous traitons l’anniversaire de l’attentat de Nice comme celui du 11-Septembre, a expliqué au Monde M. Royant. Va-t-on commémorer le 11-Septembre sans montrer les avions qui entrent dans les tours ? Cette scène du camion rappelle ce qu’a été le 14 juillet 2016 et montre toute l’absurdité du terrorisme. Les gens concernés peuvent avoir l’impression que cette histoire leur appartient, mais c’est aussi une histoire collective dans un pays qui reste en état d’urgence. Les images de commémoration, ça ne peut pas être que des hommes politiques et des forces de l’ordre au garde-à-vous, il ne faut pas infantiliser l’opinion publique. »

Liberté d’informer, société démocratique

Jeudi, la société des journalistes de Paris Match a publié un communiqué rappelant que « La rédaction de Paris Match a donné la parole à de nombreuses victimes de cette tragédie. Nous publions leurs récits dans un souci d’hommage et de vérité, et celles-ci ont accepté de poser pour nous. » Elle ajoute que « les journalistes de Paris Match ne sauraient être soupçonnés de vouloir raviver la peine des victimes, encore moins de leur porter préjudice ». Elle conclut : « La SDJ de Paris Match s’inquiète de cette pression sur les pouvoirs publics. L’interdiction de la parution de notre journal nous semble disproportionnée. Une décision en ce sens serait inédite et remettrait en cause le droit de la presse à informer librement. »

Dans un communiqué, le Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM) affirme pour sa part : « Si la légitimité de l’action des associations de victimes ne peut être, par nature, contestée, il n’en demeure pas moins que la défense de la liberté d’informer demeure une priorité absolue pour toute société démocratique. Elle exige que soient dépassés le réflexe compassionnel et la tentation d’une appréciation en opportunité. » Le SEPM « tient à rappeler le risque que fait peser sur nos libertés fondamentales la menace de la mesure exceptionnelle de saisie proposée, dans le cadre d’urgence du référé, et dont l’histoire de la presse compte peu d’exemples. Son caractère disproportionné s’impose comme une évidence. »

Après l’attentat de Nice, plusieurs médias avaient déjà été mis en cause pour avoir notamment diffusé des images de victimes sur la promenade des Anglais, et l’un d’eux, France 2, a été sanctionné par le Conseil supérieur de l’audiovisuel. Ce dernier – qui n’est pas compétent en matière de presse écrite – avait appelé l’ensemble des médias audiovisuels « à la prudence et à la retenue, protectrices de la dignité humaine et de la douleur des personnes ».

Lemonde.fr avec AFP

Jacqueline Veyrac retrouvée vivante mais légèrement blessée

octobre 26, 2016

La femme d’affaires Jacqueline Veyrac, enlevée lundi en pleine rue à Nice, a été retrouvée vivante mercredi matin, dans un véhicule stationné au nord-ouest de la commune, a-t-on appris auprès du procureur. La septuagénaire est légèrement blessée.

« Elle a été vue par des passants, ligotée dans une voiture, qui ont appelé la police. Elle n’est pas gravement blessé », a déclaré Jean-Michel Prêtre, procureur de Nice.

Agée de 76 ans, la présidente du conseil d’administration du Grand Hôtel, situé sur la Croisette à Cannes, avait été enlevée lundi, devant son garage, dans une rue passante du centre de Nice. Deux hommes ont masqué son visage et l’ont forcée à s’installer dans un véhicule utilitaire conduit par une troisième personne.

Un bref contact téléphonique avec un potentiel ravisseur avait été établi lundi après-midi peu après les faits selon Me Sophie Jonquet, avocate de deux des trois enfants de la victime. Jacqueline Veyrac avait déjà été victime en 2013 d’une tentative d’enlèvement au même endroit, alors qu’elle sortait de son garage, mais une voisine avait donné l’alerte, mettant les agresseurs en fuite.

Romandie.com avec(ats / 26.10.2016 16h04)

France: l’interdiction du port du burkini validée par la justice

août 13, 2016

Nice – Les deux villes du sud-est de la France qui ont décidé d’interdire le port du burkini sur leurs plages, ont reçu samedi l’appui d’un juge administratif qui a refusé de suspendre ces décisions, a indiqué la mairie de Cannes.

Le maire Les Républicains (droite) de Cannes, célèbre pour son festival de cinéma, David Lisnard, avait suscité une polémique en interdisant fin juillet la baignade en burkini, cette tenue à l’usage des femmes musulmanes recouvrant la totalité du corps à l’exception du visage, des mains et des pieds.

Cette décision, également décrétée samedi dans la commune voisine de Villeneuve-Loubet, avait été contestée en justice vendredi par trois femmes et le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) qui la jugeait illégale et réclamait sa suspension.

Le tribunal administratif de Nice a rejeté leur requête samedi estimant que l’arrêté municipal respectait la loi sur la laïcité interdisant à quiconque de se prévaloir de ses croyances religieuses pour s’affranchir des règles communes régissant les relations entre collectivités publiques et particuliers.

Dans le contexte d’état d’urgence et des récents attentats islamistes survenus notamment à Nice il y a un mois (…) le port d’une tenue vestimentaire distinctive, autre que celle d’une tenue habituelle de bain, peut en effet être interprétée comme n’étant pas, dans ce contexte, qu’un simple signe de religiosité, a ajouté le juge.

Me Sefen Guez Guez, avocat du CCIF, a annoncé qu’il ferait appel de cette ordonnance devant le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative française, estimant que cette décision ouvre la porte à l’interdiction de tout signe religieux dans l’espace public.

La France, qui compte la première communauté musulmane d’Europe, a été frappée depuis 18 mois par plusieurs attentats jihadistes, ce qui a suscité un regain de tensions à l’encontre des musulmans. L’interdiction du burkini sur certaines plages a été jugée discriminatoire par plusieurs associations de défense des droits de l’Homme.

Le port du voile intégral dans l’espace public est interdit dans le pays mais rien n’y proscrit le port de signes ou de vêtements religieux, ont plaidé ces organisations.

Lionnel Luca, maire Les Républicains de Villeneuve-Loubet, a réfuté samedi toute accusation de discrimination, affichant sa volonté d’éviter tout trouble à l’ordre public dans une région marquée par les attentats.

La République, ce n’est pas venir à la plage habillé en affichant ses convictions religieuses, d’autant que ce sont de fausses convictions car la religion ne demande rien en la matière, a déclaré M. Luca à l’AFP.

Pour ce dernier, ce sont les adeptes du burkini qui pratiquent la discrimination, ce sont eux qui s’isolent dans un ghetto, ce sont eux qui sont coupables de discrimination, pas nous qui au contraire défendons les musulmans dans leurs pratiques.

Romandie.com avec(©AFP / 13 août 2016 16h42)

La cheffe de la vidéo de Nice évoque des pressions de l’Intérieur

juillet 24, 2016

La policière responsable de la vidéosurveillance à Nice affirme avoir subi des pressions du ministère de l’Intérieur lors de la rédaction d’un rapport sur le 14-juillet. On lui aurait demandé de mentionner la présence de policiers nationaux sur les lieux de l’attaque.

Sandra Bertin, qui s’exprime dans le Journal du Dimanche, était en poste le soir de l’attaque qui a fait 84 morts sur la promenade des Anglais. Selon elle, un représentant de la place Beauvau lui a donné cette instruction.

« J’ai (…) eu affaire à une personne pressée qui m’a demandé un compte-rendu signalant les points de présence de la police municipale, les barrières, et de bien préciser que l’on voyait aussi la police nationale sur deux points dans le dispositif de sécurité », déclare-t-elle au JDD.

Pas sur les vidéos
« Or la police nationale était peut-être là, mais elle ne m’est pas apparue sur les vidéos. Cette personne m’a alors demandé d’envoyer par courriel une version modifiable du rapport », ajoute la cheffe du Centre de supervision urbain (CSU) de la municipalité.

« J’ai été harcelée pendant une heure, on m’a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n’ai pas vues à l’écran », précise encore Sandra Bertin, également secrétaire générale du Syndicat autonome de la fonction publique territoriale (SAFPT) de Nice.

La policière dit avoir finalement envoyé deux versions du rapport, l’une modifiable et l’autre non.

Polémique sur les moyens
La question des moyens mis en oeuvre par l’Etat pour assurer la sécurité du public lors du feu d’artifice du 14-juillet fait l’objet d’une polémique, certains, à droite et au Front national, jugeant que la tuerie aurait pu être évitée.

François Hollande a promis vendredi une transparence totale dans l’analyse du dispositif de sécurité déployé ce soir-là.

Sous le feu des critiques, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé jeudi l’ouverture d’une enquête interne, confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Ses conclusions doivent être dévoilées la semaine prochaine.

Romandie.com avec(ats / 24.07.2016 09h33)

La cheffe de la vidéo de Nice évoque des pressions de l’Intérieur

La policière responsable de la vidéosurveillance à Nice affirme avoir subi des pressions du ministère de l’Intérieur lors de la rédaction d’un rapport sur le 14-juillet. On lui aurait demandé de mentionner la présence de policiers nationaux sur les lieux de l’attaque.

Sandra Bertin, qui s’exprime dans le Journal du Dimanche, était en poste le soir de l’attaque qui a fait 84 morts sur la promenade des Anglais. Selon elle, un représentant de la place Beauvau lui a donné cette instruction.

« J’ai (…) eu affaire à une personne pressée qui m’a demandé un compte-rendu signalant les points de présence de la police municipale, les barrières, et de bien préciser que l’on voyait aussi la police nationale sur deux points dans le dispositif de sécurité », déclare-t-elle au JDD.

Pas sur les vidéos
« Or la police nationale était peut-être là, mais elle ne m’est pas apparue sur les vidéos. Cette personne m’a alors demandé d’envoyer par courriel une version modifiable du rapport », ajoute la cheffe du Centre de supervision urbain (CSU) de la municipalité.

« J’ai été harcelée pendant une heure, on m’a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n’ai pas vues à l’écran », précise encore Sandra Bertin, également secrétaire générale du Syndicat autonome de la fonction publique territoriale (SAFPT) de Nice.

La policière dit avoir finalement envoyé deux versions du rapport, l’une modifiable et l’autre non.

Polémique sur les moyens
La question des moyens mis en oeuvre par l’Etat pour assurer la sécurité du public lors du feu d’artifice du 14-juillet fait l’objet d’une polémique, certains, à droite et au Front national, jugeant que la tuerie aurait pu être évitée.

François Hollande a promis vendredi une transparence totale dans l’analyse du dispositif de sécurité déployé ce soir-là.

Sous le feu des critiques, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé jeudi l’ouverture d’une enquête interne, confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Ses conclusions doivent être dévoilées la semaine prochaine.

Romandie.com avec(ats / 24.07.2016 09h33)

France: Jaloux, il brûle et jette le chat de sa compagne

janvier 31, 2016

norvegien-carre

Un Niçois jaloux qui venait de jeter du 7e étage d’un appartement le chat de sa compagne auquel il avait mis le feu, sera jugé lundi.

L’homme avait été placé en garde à vue dans la nuit de jeudi à vendredi. Il devait être déféré à l’issue de sa garde à vue samedi et présenté à un juge des libertés et de la détention. Le parquet a requis un mandat de dépôt à son encontre.

Selon Nice-Matin qui a révélé cette affaire, le trentenaire se serait emparé de l’animal de la jeune femme pendant une crise de jalousie.

Selon les premiers éléments de l’enquête, alors qu’elle refusait de lui laisser vérifier les appels de son téléphone portable, il aurait tenté de l’en obliger en menaçant d’immoler son chat. La jeune femme n’ayant pas obtempéré, son compagnon a arrosé le félin d’alcool avant de l’enflammer. Il a ensuite jeté le chat en feu du haut du 7e étage de cet immeuble du quartier de la Madeleine. La police a fait appel aux services vétérinaires qui ont dû euthanasier l’animal.

Le trentenaire devra répondre de cruauté envers un animal, un délit passible de deux ans, ainsi que de violences volontaires aggravées par un état d’ivresse manifeste sur sa compagne et l’ex-mari de celle-ci, venu l’aider. Des actes passibles de trois à cinq ans d’emprisonnement.

La SPA a porté plainte. L’association Stéphane Lamart « Pour la défense des animaux », dont la porte-parole est la chanteuse Stone, a décidé de se porter partie civile et a demandé à son avocat « de sensibiliser le tribunal afin que celui-ci sanctionne comme il se doit cet acte de barbarie ».

Lefigaro.fr