Tous les experts sont unanimes : Madagascar regorge de ressources naturelles (uranium, titane, nickel, pétrole). L’or et les pierres précieuses les plus recherchées dans le monde ont fait la fortune de tous les trafiquants locaux et étrangers sans que la population bénéficie des retombées financières…Selon des sources crédibles, l’île vit dans un contexte politique que la pandémie avait perturbé jusqu’à presque paralyser le pays. Situation qui a permis à une opposition sans ossature réelle ni institutionnelle de traiter Andry Rajoelina et son équipe de tous les noms avec une forte dose de mauvaise foi pour faire de l’agitation. Avec des intentions insurrectionnelles à peine cachées.
L’actuel Chef de l’Etat n’a jamais caché ses intentions de ne plus compter désormais qu’uniquement sur nos propres ressources pour développer le pays. Avec les succès récents de ses bonnes relations positives avec les partenaires techniques et financiers internationaux, ses détracteurs l’accusent alors (à tort bien entendu) de double langage et de démagogie. Ironie du sort et comme pour donner raison à Andry Rajoelina, la Banque Mondiale comme le Fonds Monétaire International (F.M.I) viennent d’octroyer des enveloppes consistantes et des allocations de plusieurs millions de dollars dans des conditions favorables au système en place…
Dans les rangs des éternels agitateurs de service, on digère mal le fait que dans le contexte des dures réalités post-coronavirus très critiques, l’aide exceptionnelle du FMI sous la forme d’un « don non remboursable » de 332 millions de dollars de Droits de Tirage Spéciaux en date du 23 septembre dernier pour la République de Madagascar s’ajoute au financement de 312,4 millions de dollars du Fonds Monétaire International au titre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC) du mois de mars dernier. C’est une énorme bouffée d’oxygène alors qu’en face on attendait à une paralysie économique du régime. Le pouvoir en place obtient ainsi le feu vert pour les projets de développement dans différents secteurs (infrastructures, énergie renouvelable, protection sociale, surtout les adductions d’eau dans le Sud et de lutte contre la malnutrition).
Avec toutes les bonnes cartes entre les mains, Madagascar a bon espoir pour le bien-être de ses habitants. A une seule condition : maintenir le cap de la bonne gouvernance débarrassée des brebis galeuses de la République.
Avec La Gazette de La Grande Ile par Noël Razafilahy