Posts Tagged ‘Nikki Haley’

États-Unis: Nikki Haley, ambassadrice américaine à l’ONU, démissionne

octobre 9, 2018

Washington – L’ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, Nikki Haley, qui a un rang de ministre au sein du gouvernement américain, a présenté sa démission à Donald Trump, ont rapporté mardi des médias américains.

« Le président Trump et l’ambassadrice Nikki Haley vont se rencontrer dans le Bureau ovale à 10H30 ce matin (14H30 GMT) », a simplement dit à la presse la porte-parole de la Maison Blanche Sarah Sanders.

Donald Trump a de son côté tweeté qu’il allait faire une « grosse annonce » avec son « amie » Nikki Haley.

L’ex-gouverneure de Caroline du Sud, l’un des membres les plus populaires de l’administration républicaine, s’est distinguée en portant une ligne dure notamment contre la Corée du Nord et l’Iran, les deux principaux dossiers de politique étrangère de ce gouvernement.

Après l’arrivée à la Maison Blanche du milliardaire, novice en relations internationales, elle avait occupé le devant de la scène diplomatique américaine, profitant de l’effacement médiatique du secrétaire d’Etat de l’époque, Rex Tillerson. Elle est apparue davantage en retrait depuis que le département d’Etat a été confié à Mike Pompeo, un responsable politique très proche de Donald Trump.

Romandie.com avec(©AFP / 09 octobre 2018 14h34)                                                        

États-Unis: Nickki Haley dénonce des rumeurs « répugnantes » sur une liaison avec Trump

janvier 27, 2018

 

Nikki Haley et Donald Trump au siège de... (REUTERS)

Nikki Haley et Donald Trump au siège de l’ONU.

 

L’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies Nikki Haley a qualifié de «répugnantes» et «très agressives» les rumeurs selon lesquelles elle avait une liaison avec le président américain Donald Trump.

 

La rumeur est née de l’auteur Michael Wolff qui a sorti le livre polémique sur Donald Trump Fire and Fury. Il a suggéré dans une interview que le président entretenait une liaison avec une personne et que cette personne faisait l’objet de passages détaillés dans son livre.

Dans Fire and Fury, Michael Wolff a écrit que Nikki Haley, la femme la plus haut placée dans l’administration Trump, se positionnait pour succéder à Donald Trump à la tête des États-Unis.

Nikki Haley a affirmé que les rumeurs n’étaient «absolument pas vraies» dans un podcast jeudi pour le site Politico.

«C’est très agressif et c’est répugnant», a-t-elle ajouté, revenant par ailleurs sur les allégations de M. Wolff selon lesquelles elle avait passé beaucoup de temps en privé avec Donald Trump dans l’avion présidentiel Air Force One et dans le Bureau ovale.

«Je ne suis montée dans Air Force One qu’une seule fois et il y avait plusieurs personnes dans la pièce lorsque j’y étais», a-t-elle affirmé.

Michael Wolff «a dit que j’avais beaucoup parlé avec le président de mon avenir politique dans le Bureau ovale. Je n’ai jamais parlé avec le président de mon avenir et je ne suis jamais seule avec lui», a encore affirmé l’ancienne gouverneure de Caroline du Sud.

Elle se dit victime de sexisme de la part d’«un petit groupe d’hommes» mal à l’aise devant la détermination des femmes.

«La plupart des hommes respectent les femmes, mais il y a un petit groupe d’hommes qui, si vous faites simplement votre travail, que vous essayez, que vous le faites bien et que vous en retirez de la ferveur, éprouvent un certain ressentiment. Et ils pensent que la seule option est de vous rabaisser», a affirmé Mme Haley.

Nikki Haley, qui avait soutenu le sénateur de Floride Marco Rubio lors des primaires républicaines, a enfin assuré avoir une bonne entente politique avec le président Trump.

«Nous nous entendons très bien et je suis d’accord avec quasiment tout ce qu’il a fait», a-t-elle déclaré.

Lapresse.ca avec Agence France-Presse

RDC: Kabila reste au pouvoir jusqu’au début 2019, l’opposition exige son départ fin 2017

novembre 5, 2017

Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, le 23 septembre 2017 au siège de l’ONU à New York / © AFP / Bryan R. Smith

Fin de suspense en République démocratique du Congo, mais pas des tensions: sous pression, Kinshasa a annoncé dimanche un calendrier électoral permettant au président Joseph Kabila de rester au pouvoir jusqu’au début de 2019, alors que l’opposition redouble d’ardeur pour demander son départ fin 2017.

Dix jours après la visite de Nikki Haley, l’ambassadrice américaine auprès des Nations unies qui avait exigé des élections en 2018 en RDC, la Commission électorale a annoncé plusieurs scrutins, dont la présidentielle, le 23 décembre 2018.

« Ce calendrier a été élaboré sous la pression de la communauté internationale, des acteurs politiques et de la société civile congolaise », a déclaré le président de la Commission électorale, Corneille Nangaa, qui affirmait récemment ne pas pouvoir organiser d’élections avant mars-avril 2019.

Le président Joseph Kabila, dont le deuxième et dernier mandat a pris fin le 20 décembre 2016, se maintiendra au pouvoir jusqu’en janvier 2019, selon ce calendrier attendu depuis des mois par les grands partenaires de la RDC (Etats-Unis, France, Belgique, Union européenne, et bien sûr, les Nations unies, qui entretiennent dans ce pays l’une de leurs missions parmi les plus anciennes, onéreuses et pléthoriques, la Monusco).

– Géant instable –

Cette annonce n’a pas détendu la crise politique qui mine ce géant instable d’Afrique centrale (2,3 millions de km2, neuf frontières), en proie à la violence des groupes armés dans l’est, le long de ses frontières avec l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie.

« Ce régime prédateur veut prolonger instabilité et la misère du peuple. Nous n’acceptons pas ce calendrier fantaisiste. Stop. doit partir », a immédiatement réagi sur Twitter l’un des principaux responsables de l’opposition, Moïse Katumbi.

M. Katumbi, candidat à la présidence et en exil de fait en Belgique, et son allié Félix Tshisekedi, demandent une « transition sans Kabila » à compter du 1er janvier 2018 pour confier l’organisation des élections à une ou des personnalités indépendantes.

« Il (le président Kabila) n’est légitime que jusqu’au 31 décembre », a indiqué samedi à l’AFP M. Katumbi, allusion à un accord pouvoir-opposition qui prévoyait des élections dès la fin de cette année qui est resté lettre morte.

« Nous rejetons le calendrier de Corneille Nangaa (président de la commission électorale). Ce qui nous intéresse pour le moment c’est le départ de Kabila au 31 décembre 2017 », a surenchéri un porte-parole du parti de M. Tshisekedi, Augustin Kabuya.

« Les opposants attendent de prendre le pouvoir par la violence », a accusé un porte-parole de la Majorité présidentielle (MP), Célestin Tunda. « Nous prenons acte du calendrier électoral. Nous prenons ce calendrier comme tel ».

La Commission électorale a rappelé qu’elle attendait de la communauté internationale de l’aide pour financer les élections dans ce vaste pays qui n’a jamais connu d’alternance pacifique depuis son indépendance le 30 juin 1960.

– 750 millions de dollars évaporés –

La RDC aux immenses ressources minières est aussi sous la pression des lanceurs d’alerte, alors que deux récents rapports ont démontré que 750 millions de dollars s’étaient évaporés entre 2011 et 2014 des caisses de la principale entreprise publique du pays, la Générale des carrières et des mines (Gécamines).

Le mouvement citoyen Lucha avait aussi demandé dès dimanche matin « une position commune ferme, invariable et sans équivoque, considérant que Kabila doit quitter le pouvoir (ou cesser d’être considéré comme président de la RDC) d’ici au 31 décembre 2017 ».

L’opposition et la société civile ont-elles les moyens de leurs objectifs? Leurs appels aux journées « ville morte » n’ont rencontré qu’un succès mitigé depuis la mort le 1er février du chef historique de l’opposition, Etienne Tshisekedi.

Chaque tentative de manifestation est sévèrement réprimée, comme lundi dernier à Goma (au moins quatre civils tués et un policier).

En Belgique depuis mai 2016 en raison de sa condamnation dans une affaire immobilière dont il conteste les fondements, Moïse Katumbi annonce son retour pour décembre, alors qu’il risque la prison dès son arrivée en RDC.

Fils du leader historique de l’opposition, Félix Tshisekedi a dénoncé la répression des autorités quand il a tenté d’aller à la rencontre de ses partisans à Lubumbashi la deuxième ville du pays la semaine dernière. Et la dépouille de son père, mort le 1er février à Bruxelles, se trouve toujours en Belgique, faute d’accord sur l’organisation des obsèques.

Romandie.com avec(©AFP / 05 novembre 2017 21h43)

RDC: l’élection présidentielle devra être organisée en 2018, prévient Nikki Haley

octobre 27, 2017

 

L’ambassadrice américaine Nikki Haley lors d’un point presse à Washington, en septembre 2017. © Carolyn Kaster/AP/SIPA

En visite en RDC, l’ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, Nikki Haley, a appelé vendredi à l’organisation des élections en 2018, alors que la Commission électorale table sur 2019.

« Les élections doivent être organisées en 2018 [sinon], la RDC ne doit pas compter sur le soutien des États-Unis et de la communauté internationale », a déclaré Nikki Haley à l’issue d’une rencontre avec le président de la Commission électorale, Corneille Nangaa.

« Nous n’allons pas appuyer un calendrier qui ne montre pas clairement que les élections seront tenues en 2018 », a-t-elle martelé. Avant de lancer, à l’adresse des autorités congolaises : « Cela est possible si toutes les parties s’impliquent ».

Nikki Haley invite les évêques à « mettre la main à la pâte »

À l’issue d’une rencontre avec l’épiscopat congolais, Nikki Haley a invité les évêques à « mettre la main à la pâte ». L’abbé Donatien Shole, porte-parole des évêques, a pour sa part de nouveau demandé « un appui » de la part de la communauté internationale pour la tenue des « élections dans le meilleur délai », a-t-il déclaré devant la presse à l’issue de la rencontre avec l’Américaine.

Il s’agit du premier voyage en Afrique de l’ambassadrice, qui a rang de ministre dans l’administration américaine. Arrivée à Kinshasa mercredi 25 octobre, elle s’est rendue à Goma puis à Kitchanga dans la province du Nord-Kivu (est), où elle a visité un camp de personnes déplacées. Vendredi après-midi, elle doit rencontrer le président Joseph Kabila, selon les informations de Jeune Afrique.

Jeuneafrique.com avec AFP

États-Unis: Trump choisit une jeune gouverneure comme ambassadrice à l’ONU

novembre 23, 2016

Donald Trump a choisi Nikki Haley, pour devenir la prochaine ambassadrice américaine auprès des Nations unies. La jeune gouverneure de Caroline du Sud devient la première femme nommée dans son administration par le président américain élu.

Nikki Haley, 44 ans, est la fille d’immigrants originaires d’Inde. Elle « a fait ses preuves en rassemblant des gens, peu importe leur origine ou leur parti politique, pour faire adopter des politiques importante pour le bien de son Etat et de notre pays », a indiqué Donald Trump dans le communiqué.

« Elle est aussi une négociatrice reconnue et nous avons l’intention de négocier plein d’accords. Elle sera une grande leader pour nous représenter sur la scène mondiale », a-t-il ajouté.

« Enormes défis »
« Notre pays doit faire face à d’énormes défis, au niveau domestique et international. Je suis honorée que le président élu m’ait demandé de rejoindre son équipe et de servir le pays que nous aimons en tant que prochaine ambassadrice aux Nations unies », a réagi Mme Haley, citée dans le communiqué.

Nickki Hayley va succéder à Samantha Power, qui occupe actuellement le poste d’ambassadrice à l’ONU. Elle avait soutenu dans un premier temps le candidat Marco Rubio lors de la primaire républicaine. Elle a toutefois souligné avoir voté pour M. Trump à la présidentielle.

« Je ne vais pas prétendre que j’ai toujours été la première supportrice du président élu, mais j’ai voté pour lui et j’ai été absolument ravie de le voir gagner », a-t-elle notamment déclaré récemment.

Peu d’expérience internationale
La jeune femme a peu d’expérience en politique internationale, mais apporte une dose de diversité dans l’équipe du magnat de l’immobilier après une campagne électorale qui a divisé le pays.

« En tant que gouverneure, elle a mené sept missions commerciales à l’étranger et a réussi à attirer des emplois et des investissements grâce à des négociations avec des entreprises étrangères », a souligné l’équipe du président élu.

Nikki Haley avait accédé à une certaine notoriété quand, en tant que gouverneure de Caroline du Sud (sud-est), elle avait fait décrocher en juillet 2015 le drapeau confédéré, symbole ségrégationniste au yeux de beaucoup, qui flottait depuis des années devant le bâtiment du Parlement de son Etat.

Elle a été la première femme à devenir gouverneure de Caroline du Sud et est actuellement la plus jeune des gouverneurs du pays. Elle est mariée à un capitaine de la garde nationale qui a notamment été déployé en Afghanistan et avec qui ils ont deux enfants âgés de 15 et 18 ans.

Romandie.com avec(ats / 23.11.2016 15h30)