Lors des élections législatives du 13 septembre dernier, les partis d’opposition dirigés par le travailliste Gahr Stoere ont raflé 100 des 169 sièges du Parlement monocaméral du Norvège. Sur fond des enjeux des activités pétrolières, ils ont réussi à déloger la coalition des conservateurs au profit désormais d’ «une société plus équitable». Une dépêche du journal Le Monde rapporte que Gahr Stoere serait le «probable prochain Premier ministre après huit ans de règne de la droite.» La même source, un quotidien de référence ajoute «pour le moment, les travaillistes semblent même en passe de décrocher une majorité absolue avec leurs alliés de prédilection, le Parti du centre et le Parti socialiste, sans avoir besoin des deux autres forces d’opposition,… »
A noter que malgré ce rapport de force de fait incontournable n’a guère «empêché Madame Solberg aux manettes depuis 2013, un record pour la droite de féliciter Jonas Gahr Stoere… ». Voilà une mentalité et une culture politique acquise au fil de l’histoire politique d’un pays respectueux des pratiques démocratiques. Devant de tels comportements politiciens, les agitateurs de chez nous les groupuscules de râleurs fanatisés des partis TIM de Marc le pilleur de banques centrales et HVM de Hery Rajaonarimampianina ce fou guéri ont beaucoup à apprendre avant de prétendre faire de l’opposition institutionnalisée.
Ironie du sort, à Madagascar les zizanies obsessionnelles des acteurs politiques tournent autour des enjeux de Madagascar Oil. Contrairement aux réalités de ce royaume nordique où l’or noir a aussi permis au royaume de 5,4 millions d’habitants d’amasser le plus gros fonds souverain au monde avec près de 12 000 milliards de couronnes d’actifs (1 175 milliards d’euros). Or, au pays de feu le Pr Willy Léonard ce chantre et apôtre des Sciences Economiques, Andry Rajoelina l’actuel Chef de l’Etat et son équipe, en misant sur le recours à un «fonds souverain » sont insultés et traités de tous les noms par des détracteurs, n’ont fait qu’instituer les abus des prérogatives étatiques pour leurs enrichissements personnels comme méthode de gouvernement. C’est pour vous dire que dans ce pays, opposition rime encore et toujours avec démagogie. Il n’y a pas de quoi être fier.
Avec La Gazette de la Grande Ille par Noël Razafilahy