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En Nouvelle-Zélande, le président du Parlement nourrit le bébé d’un député en pleine séance

août 22, 2019

 

BB

Trevor Mallard, le président du Parlement néo-zélandais, en pleine session à la Chambre des représentants, nourrit un bébé.

Mercredi 21 août, Trevor Mallard, le président du Parlement néo-zélandais, s’est improvisé baby-sitter du bébé d’un député le temps d’un débat à la Chambre des représentants. Le père de l’enfant, l’ancien animateur de télévision Tāmati Coffey, se dit «vraiment soutenu» par l’ensemble de ses collègues.

Un « intrus » d’à peine cinq kilos au Parlement. En Nouvelle-Zélande, le président de la Chambre des représentants Trevor Mallard a donné, mercredi 21 août, le biberon au nourrisson d’un député alors qu’il présidait un débat. Né en juillet d’une mère porteuse, le petit garçon est le fils du député travailliste Tāmati Coffey.

De retour de congé paternité, l’ancien animateur de télévision a confié au cours d’une session parlementaire son bébé au patron du perchoir du Parlement. C’est tout naturellement que Trevor Mallard, lui-même père de trois enfants, a assumé le rôle de baby-sitter. Des photos de l’élu en train de bercer l’enfant et de lui donner le biberon ont été partagées de nombreuses fois sur les réseaux sociaux. «Ravi d’avoir un bébé à la Chambre, et quel beau bébé», a notamment tweeté Gareth Hughes, député du Parti vert.

« Le miracle de la vie »

Par la suite, le député Coffey a indiqué à Newshub se sentir «vraiment soutenu par les collègues de toute l’Assemblée». «Les bébés apaisent la tension ambiante au Parlement et je pense que nous avons davantage besoin d’eux pour nous rappeler la véritable raison pour laquelle nous sommes tous ici», a-t-il poursuivi. Dans un post Facebook annonçant la naissance du bébé, Tāmati Coffey affirmait en juillet que son partenaire Tim Smith et lui étaient «bouleversés par le miracle de la vie». Avant d’assurer que la mère porteuse, une amie du couple, «s’en sortait très bien».

Ce n’est toutefois pas la première fois qu’un député s’affiche avec son bébé au Parlement. Et l’exemple vient d’en haut puisqu’en septembre 2018, la première ministre de la Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, avait siégé aux Nations unies avec son bébé de trois mois lors de son premier discours à New York.

Le Figaro.fr par Segolène Forgar

Nouvelle-Zélande: la Première ministre annonce qu’elle est enceinte

janvier 19, 2018

La Première ministre de Nouvelle-Zélande Jacinda Ardern et son compagnon Clarke Gayford announce annoncent à la presse qu’ils attendent leur premier enfant, le 19 janvier à Auckland / © AFP / Diego OPATOWSKI

La nouvelle Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, arrivée au pouvoir après une campagne électorale marquée par une querelle sexiste sur ses intentions en matière de maternité, a annoncé vendredi qu’elle était enceinte de son premier enfant.

La naissance est attendue en juin, a expliqué Mme Ardern, 37 ans.

La dirigeante travailliste, qui a prêté serment en octobre, avait fait les titres de la presse internationale en refusant de répondre à des questions sur ses intentions en matière de maternité. Celle-ci ne doit pas avoir de conséquence sur la carrière des femmes, avait-elle martelé.

Mme Ardern est apparue tout sourire avec son conjoint Clarke Gayford sur le perron de leur domicile pour annoncer la nouvelle « inattendue mais enthousiasmante ».

« Nous sommes vraiment heureux tous les deux. Nous voulions fonder une famille mais nous n’étions pas sûrs que cela se produirait », a-t-elle dit dans un communiqué.

La Première ministre charismatique est arrivée au pouvoir quelques mois à peine après avoir pris les commandes du Parti travailliste. Elle a été portée par une impressionnante vague de sympathie appelée « Jacinda-mania » par les médias, qui lui avait valu d’être comparée au Français Emmanuel Macron et au Canadien Justin Trudeau.

« On croyait que 2017 était une grande année! », s’est-elle exclamé sur Twitter. « Cette année, nous allons rejoindre les nombreux parents qui portent deux casquettes. Je serai Première ministre et maman tandis que Clarke sera le +Premier monsieur de la pêche à la ligne+ et un papa au foyer ».

Mme Ardern a ajouté qu’elle prendrait six semaines de congé après la naissance, le vice-Premier ministre Winston Peters, un franc-tireur populiste, prenant en main les affaires courantes.

Elle restera « joignable et disponible » à tout moment et reprendra toutes ses fonctions à l’issue de ce congé.

Mme Ardern n’a pas révélé le sexe de son bébé.

– Mieux que l’élection –

« Clarke et moi même avons toujours été clairs sur notre envie d’être parents mais on nous avait dit qu’il nous faudrait de l’aide. Ce qui fait que cette nouvelle est une surprise fantastique! » a-t-elle dit.

Et de publier sur Twitter la photo de deux hameçons accompagnés d’un hameçon plus petit, en référence à la carrière de son conjoint, présentateur d’une émission télévisée sur la pêche.

Mme Ardern s’était retrouvée pendant la campagne au milieu d’une querelle sexiste, bombardée de questions sur les conséquences d’une éventuelle maternité par un journaliste affirmant que les électeurs avaient le droit de savoir.

« Il est totalement inacceptable de dire en 2017 que les femmes doivent répondre à cette question », avait-elle rétorqué. « Le choix du moment pour avoir des enfants appartient aux femmes. Cela ne doit pas déterminer le fait de décrocher ou non un emploi ».

M. Ardern ne sera pas la première cheffe de gouvernement à avoir un enfant. L’ancienne Première ministre pakistanaise Benazir Bhutto avait décroché cette première en donnant naissance à une fille pendant son mandat en 1990.

Mais la Nouvelle-Zélande, premier pays à accorder le droit de vote aux femmes en 1893, est considérée comme pionnière en matière de droits des femmes tandis que Mme Ardern est sa troisième Première ministre.

« Je ne suis pas la première femme à faire plusieurs choses en même temps », a-t-elle constaté.

« Il y a plein de femmes qui ont ouvert la voie petit à petit et qui ont permis aux gens de me regarder exercer le pouvoir et de penser +oui, elle peut faire le boulot et être mère+ ».

Elle a reçu les félicitations du Premier ministre australien Malcolm Turnbull. « Quand nous nous sommes parlé au téléphone ce matin, vous aviez l’air plus heureuse que quand vous aviez gagné l’élection! » lui a-t-il dit.

Romandie.com avec(©AFP / 19 janvier 2018 15h25)                

Nouvelle-Zélande: Une canadienne prise le chat dans le sac

décembre 22, 2016

 

Ce n’est que lorsque les douaniers de l’aéroport d’Auckland ont voulu passer son bagage au rayon X qu’elle est passée à table.

«Nous pensons qu'il s'agissait d'une tentative de contrebande délibérée et très stupide», a déclaré le ministère des industries primaires (MPI).

«Nous pensons qu’il s’agissait d’une tentative de contrebande délibérée et très stupide», a déclaré le ministère des industries primaires (MPI). Image: Fotolia

Une Canadienne a été prise le chat dans le sac à l’aéroport d’Auckland et immédiatement renvoyée dans son pays pour avoir tenté de faire rentrer son félin en fraude en Nouvelle-Zélande, ont annoncé les autorités jeudi. «Nous pensons qu’il s’agissait d’une tentative de contrebande délibérée et très stupide», a déclaré le ministère des industries primaires (MPI), chargé entre autres de la biosécurité.

Les lois sur la biosécurité sont très strictes en Nouvelle-Zélande et l’importation d’animaux de compagnie est sévèrement réglementée. Tout chat ou chien autorisé à rentrer doit passer du temps en quarantaine, parfois même plusieurs mois.

La passagère était arrivée mercredi à Auckland après un vol de 15 heures en provenance de Vancouver. Elle a omis de déclarer aux services d’immigration le chat dissimulé dans son sac à main, ne reconnaissant son existence que lorsque les douaniers ont voulu passer le sac aux rayons X.

«Les services d’immigration ont refusé d’autoriser la femme à rentrer dans le pays. Elle a été forcée de retourner au Canada avec son chat sur le prochain vol disponible», a déclaré le MPI dans un communiqué.

«Des lois très strictes sur la biosécurité sont en vigueur pour éviter que des chats et des chiens importés ne propagent des maladies en Nouvelle-Zélande. De toute évidence, la passagère a décidé qu’elle en était exemptée».

On ignorait les circonstances dans lesquelles cette fan de félins avait pu quitter le Canada avec son animal. (AFP/Le Matin)

Lematin.ch(Créé: 22.12.2016, 10h11)

Nouvelle-Zélande: démission du Premier ministre John Key

décembre 4, 2016

Wellington – Le Premier ministre néo-zélandais John Key a annoncé lundi de manière inattendue sa démission, déclarant qu’il était temps pour lui de partir après huit ans à son poste et évoquant des raisons familiales.

C’est la décision la plus difficile que j’aie jamais prise, et je ne sais pas ce que je vais faire ensuite, a déclaré M. Key lors d’une conférence de presse, ajoutant qu’il ne s’était jamais vu comme un politicien de carrière.

Sa formation politique de centre-droit, le National Party, doit se réunir dans les prochains jours pour élire un nouveau dirigeant. Le vice-Premier ministre Bill English est largement considéré comme le favori pour lui succéder à la tête du gouvernement.

Etre le leader du parti et du pays a été une expérience incroyable, a déclaré M. Key, un ancien trader chez Merrill Lynch qui venait de fêter son huitième anniversaire en tant que Premier ministre et son dixième anniversaire à la tête du National Party.

Il a indiqué que l’une des principales raisons de son départ était sa volonté de passer davantage de temps avec son épouse Bronagh et leurs enfants Stephanie et Max, tout en laissant entendre qu’il y avait d’autres raisons, qu’il n’a pas précisées.

Il serait facile de dire que j’ai pris cette décision uniquement pour redécouvrir la vie personnelle et familiale que j’avais auparavant, et c’est effectivement un facteur, mais c’en est un parmi beaucoup d’autres, a déclaré M. Key.

Au fil des années, j’ai vu beaucoup de dirigeants qui, dans une position similaire, ne faisaient pas ce pas (de quitter le pouvoir, ndlr). Je peux comprendre pourquoi. C’est un travail qu’il est difficile de quitter, a poursuivi le Premier ministre.

Mais pour moi et pour le National Party, c’est un bon moment pour partir, a-t-il dit.

M. Key était entré en politique relativement tard, devenant député en 2002 et prenant la direction du National Party quatre ans plus tard. En 2008 il mettait fin à neuf ans de pouvoir du Parti travailliste en succédant à la Première ministre Helen Clark.

Romandie.com avec (©AFP / 05 décembre 2016 02h14)             

Evacuation prévue d’un millier de touristes en Nouvelle-Zélande

novembre 14, 2016

Les secours en Nouvelle-Zélande, dont un navire de la marine et des hélicoptères, étaient mobilisés lundi pour évacuer un millier de touristes bloqués dans la zone frappée par le séisme de magnitude 7,8. Il a fait deux mort et provoqué d’importants dégâts.

Un navire de la marine néo-zélandaise, le HMNZS Canterbury, a appareillé d’Auckland et devait arriver mercredi matin (heure locale) à Kaikoura, dans la région de l’Ile du Sud, afin d’évacuer quelque 500 touristes.

De gigantesques glissements de terrain provoqués par le séisme ont coupé les routes et les voies de chemin de fer menant à la ville de Kaikoura, où des centaines de sinistrés ont trouvé refuge dans des abris destinés aux évacuations.

Cette localité de 2000 habitants, située à environ 90 kilomètres au nord de Christchurch, accueille de 600 à 1000 touristes, dont une majorité de routards étrangers, venus admirer les baleines.

Quatre hélicoptères militaires commenceront à évacuer les touristes par petits groupes mardi et un avion Hercules C-103 se tenait prêt à larguer de l’aide à la ville dévastée par le séisme.

Selon la radio publique Radio New Zealand, une cinquantaine d’hélicoptères civils devaient également participer aux secours, et évacuer notamment des touristes se trouvant sur des terrains de rugby de la région.

Dévastation
Le HMNZS Canterbury procédera à l’évacuation de quelque 500 touristes par air et par mer qui seront acheminés à Lyttelton (à Christchurch), a indiqué le commandant du navire Simon Rooke.

Les intempéries rendaient difficiles les opérations de secours, mais des routes ont pu être rouvertes et le courant électrique rétabli dans des zones situées à l’extérieur de la zone de la région de Kaikoura la plus atteinte par le séisme.

Plus de 800 répliques, certaines d’une magnitude supérieure à 6, ont compliqué encore plus la tâche des équipes chargées des secours.

« Ce sont des scènes de dévastation absolue », a déclaré le Premier ministre John Key qui a survolé la zone en hélicoptère. Il faudra « des mois de travaux » pour réparer, a-t-il ajouté.

Romandie.com avec(ats / 14.11.2016 21h47)

Nouvelle-Zélande: Incroyable séisme, Une île et des vaches

novembre 14, 2016

Trois vaches ont été coincées sur un minuscule îlot d’herbe au milieu des territoires ravagés par le séisme de magnitude 7,8 qui a frappé la Nouvelle-Zélande.

La scène est digne d’un film apocalyptique. Pourtant, c’est la réalité. Trois vaches ont été coincées sur un minuscule îlot d’herbe au milieu des territoires ravagés par le puissant séismede magnitude 7,8 qui a frappé la Nouvelle-Zélande dans la nuit de dimanche à lundi. Ils étaient nombreux les internautes, ce matin encore, à se demander si les ruminants avaient été secourus. La scène a été tournée ce lundi près de Kaikoura, sur l’île du Sud.

Le Matin.ch(Créé: 14.11.2016, 14h31)

Nouvelle-Zélande : séisme de magnitude 7,8 suivi d’un tsunami

novembre 13, 2016

Christchurch (Nouvelle-Zélande) – Un séisme de magnitude 7,8 a secoué dimanche en pleine nuit la Nouvelle-Zélande, endommageant des bâtiments et provoquant un tsunami, ont annoncé les autorités de ce pays, sans préciser l’ampleur de ce dernier phénomène.

Le ministère néo-zélandais de la Défense civile s’est borné à souligner que cette onde océanique consécutive au choc tellurique avait un caractère dangereux et qu’un tsunami destructeur était possible , même si aucune victime n’a été signalée dans un premier temps.

La première vague pourrait ne pas être la plus haute, a prévenu ce ministère, ajoutant que d’autres pouvaient continuer à arriver.

Le tremblement de terre, largement ressenti dans le pays, est survenu lundi à 00H02 heure locale (dimanche 11H02 GMT) à 23 km de profondeur et à quelque 90 kilomètres au nord de la ville de Christchurch, sur l’île du Sud, où un séisme de magnitude 6,3 avait fait 185 morts en février 2011, a annoncé l’Institut de géologie américain (USGS).

Une série de fortes répliques se sont ensuite produites.

Les autorités ont déclenché une alerte au tsunami pour les zones côtières du Sud aussitôt après la principale secousse tellurique, appelant les habitants de la côte est de se rendre sur les hauteurs.

Des informations ont fait état de bâtiments endommagés dans la petite localité rurale de Cheviot, près de l’épicentre. Des pannes de courant et de téléphone ont été constatées dans de nombreuses régions.

Nous étions endormis et nous nous sommes réveillés en sentant la maison trembler, a raconté à l’AFP Tamsin Edensor, une mère de deux enfants, à Christchurch.

ça a continué à aller et venir en s’intensifiant, a-t-elle ajouté, soulignant que le tremblement de terre avait duré longtemps.

J’espère que tout le monde est sain et sauf après le séisme de cette nuit, a tweeté le Premier ministre John Key.

Selon la sismologue Anna Kaiser, qui travaille pour le centre gouvernemental GNS Science, les secousses se sont produites près de la côte.

En septembre, un petit tsunami avait touché les côtes orientales de la Nouvelle-Zélande à la suite d’un fort séisme en mer qui n’avait fait ni victimes ni dégâts.

La Nouvelle-Zélande se trouve à la limite des plaques tectoniques de l’Australie et du Pacifique, zone qui fait partie de la ceinture de feu du Pacifique, où jusqu’à 15.000 séismes sont enregistrés chaque année.

Romandie.com avec(©AFP / 13 novembre 2016 16h10)

Angola, Nouvelle-Zélande, Venezuela, Malaisie élus au Conseil de sécurité

octobre 16, 2014

Nations unies (Etats-Unis) – L’Angola, le Venezuela, la Malaisie et la Nouvelle-Zélande ont été élus jeudi membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU lors d’un vote à l’Assemblée générale des Nations unies.

Un deuxième tour de scrutin devra départager la Turquie et l’Espagne, candidats pour le cinquième siège qui est encore à pourvoir.

L’Angola a obtenu 190 voix sur les 193 pays membres, la Malaisie 187, le Venezuela 181, la Nouvelle-Zélande 145, alors que le minimum requis était les deux tiers des votants, soit 129.

L’Espagne a obtenu 121 voix et la Turquie un score de 109 voix, à l’issue de ce vote à bulletins secrets.

Le Conseil, qui compte 15 membres dont cinq permanents, renouvelle chaque année la moitié de ses dix sièges non permanents, sur une base régionale.

Les nouveaux membres entameront en janvier un mandat de deux ans.

Romandie.com avec(©AFP / 16 octobre 2014 18h01)

Le roi du Tonga est mort

mars 18, 2012
Le roi du Tonga, Siaosi Tupou V, âgé de 63 ans, est mort dimanche dans un hôpital de Hong Kong, a annoncé le site d’informations Matangi Tonga Online.

“La nouvelle n’est pour l’instant pas confirmée officiellement, mais, de source sûre, nous savons que le roi a été hospitalisé d’urgence dans l’après-midi et est décédé quelques heures plus tard”, précise le site.

“Le prince héritier Tupouto’a Lavaka était présent à l’hôpital juste avant la mort du roi”, selon la même source.

Aucune source gouvernementale au Tonga n’était en état de confirmer la nouvelle dans l’immédiat.

Dernier royaume du Pacifique sud, cet archipel, peuplé de 115.000 habitants, est situé à 2.000 km au nord-est de la Nouvelle-Zélande.

Siaosi Tupou V avait été officiellement intronisé en juillet 2008, succédant ainsi à son père Taufa’ahau Tupou IV, mort le 11 septembre 2006 à l’âge de 88 ans.

Tupou IV, jadis détenteur du titre de monarque le plus lourd du monde (209,5 kg), avait régné 41 ans sur ce petit royaume polynésien.

Le couronnement de Siaosi Tupou V, 23e roi d’une dynastie fondée au XVIIe siècle, qui avait été à l’origine prévu pour août 2007, avait été reporté d’un an en raison des émeutes qui avaient secoué l’archipel en novembre 2006.

Les pillages qui avaient suivi une manifestation en faveur d’un assouplissement du pouvoir monarchique avaient provoqué la destruction d’une grande partie du centre des affaires de Nuku’alofa, la capitale, et la mort de huit personnes.

En novembre 2010, les premières élections démocratiques au Tonga avaient été organisées sous la houlette de Siaosi Tupou V, un ardent défenseur des réformes démocratiques.

Ces législatives avaient fortement mobilisé les électeurs (la participation avait atteint 89%), mais le principal parti démocratique avait vu la majorité absolue lui échapper d’un seul siège.

Le parti démocrate Friendly Islands avait en effet remporté 13 des 26 sièges du parlement, à l’issue de ce scrutin qui avait mis un terme à 165 ans de pouvoir quasi absolu du monarque.

Quatre des 13 sièges restants étaient revenus à des élus indépendants, les neuf autres ayant été réservés à la noblesse.

Jusqu’alors, le parlement avait été dominé par des nobles, nommés par le roi, qui désignait également le Premier ministre et le gouvernement.

En dehors de son pays, Siaosi Tupou V était connu pour ses uniformes très élaborés, ses casques coloniaux, ses monocles et le taxi londonien à bord duquel il se déplaçait.

Le monarque, qui n’était pas marié, avait fait ses études primaires en Suisse, puis avait été admis à l’Université d’Oxford et à l’Académie royale de Sandhurst en Angleterre.

AFP

L’une des résistantes les plus décorées s’est éteinte

août 9, 2011

Membre éminente de la Résistance française, Nancy Wake avait figuré en tête de la liste des personnes recherchées par la Gestapo. Les nazis, auxquels l’Australienne ne cessait d’échapper, l’avaient surnommée la souris blanche.

C’était l’une des résistantes les plus décorées de la Seconde Guerre mondiale avec une dizaine de médailles du monde entier à son actif. Nancy Wake s’est éteinte dimanche à Londres, à quelques jours de son 99e anniversaire. Son nom est moins connu en France que celui des Aubrac mais cette Australienne fut une figure éminente de la Résistance. Elle fit sortir de l’Hexagone plus de 1000 soldats alliés, résistants et juifs puis intégra un réseau de 7000 résistants chargé d’affaiblir les lignes allemandes en préparation du débarquement.

Les nazis la placèrent en tête de la liste des personnes les plus recherchées par la Gestapo. Devant la capacité de Nancy Wake à leur échapper, ils la surnommèrent «la souris blanche». L’Australienne s’est enfuie à ski, a semé en voiture l’avion qui la canardait, a sauté d’un train en marche, parcouru en trois jours 430 km à vélo en plein territoire occupé pour transmettre des codes radios ou encore tué un soldat à mains nues … «Nancy était une femme sublime et les nazis ont longtemps cru avoir affaire à un homme, comme eux, agressif et bardé de révolvers», a noté, lundi, son biographe. Ses exploits ont inspiré au romancier britannique Sebastian Faulks son héroïne Charlotte Gray, portée à l’écran en 2002, avec Cate Blanchett dans le rôle titre.

Toute l’existence de Nancy Wake fut romanesque. Dernière d’une fratrie de six enfants, sa famille quitte, en 1914, alors qu’elle n’a que deux ans, sa Nouvelle-Zélande natale. Son père, journaliste, s’installe à Sydney avant de retourner seul à Wellington, soi-disant pour y tourner un film sur les maoris. Il ne reviendra jamais. Elevée «sans amour» par sa mère, l’Australienne fugue alors à 16 ans et devient infirmière. Un héritage imprévu d’une tante lui permet quelques années plus tard d’accomplir son rêve d’évasion. Nancy Wake part à New York puis à Londres où elle apprend le journalisme. Elle se fixe finalement à Paris au début des années 30 et devient correspondante européenne du groupe de presse américain Hearst.

Elle désire que ses cendres soient dispersées en France

En reportage à Vienne, elle interviewe Hitler et voit, selon ses dires, des juifs enchaînés à une roue, fouettés par des soldats. La scène fera d’elle une opposante acharnée au IIIe Reich. En 1936, elle rencontre son futur mari, Henri Fiocca, un riche armateur. «J’aimais cette vie. Caviar au petit déjeuner, champagne, j’étais toujours élégante», dit-elle. Dès la capitulation française de 1940, le couple s’engage en résistance. Elle aide des soldats britanniques à regagner le Royaume-Uni via l’Espagne et devient un messager. Repérée par les nazis, elle est obligée, elle-même, de fuir. Après une tentative avortée à travers les Pyrénées, qui n’aboutit miraculeusement qu’à une brève arrestation, elle gagne l’Angleterre en 1943. Les services secrets britanniques la forment à l’espionnage et au sabotage puis la parachutent en France au printemps 1944. Elle établit des stocks d’armes et de munitions et met sur pied un système de communication par radio puis guide un réseau de résistance chargé d’affaiblir les lignes allemandes en préparation du débarquement.

«La liberté est la seule chose pour laquelle on mérite de vivre. Je déteste la guerre mais je ne vois pas pourquoi les femmes se contenteraient de tricoter à leurs maris, partis sur le front, des bonnets. J’ai tué beaucoup d’Allemands et je regrette de ne pas en avoir assassiné davantage», racontait Nancy Wake, qui a refusé toutes les avances de ses collègues résistants. Elle ne découvre le sort de son mari qu’après la guerre. Torturé à mort en 1943, ce dernier ne l’a jamais dénoncée.

La paix revenue, l’ancienne résistante regagne l’Australie. Elle se présente sans succès aux législatives de 1949 et 1951 puis repart en Angleterre épouser un pilote de la Royal air force. Le couple revient en Australie dans les années 60. Veuve, Nancy Wake s’installe en 2001 dans un hôtel londonien. Disposant de maigres ressources, la vielle dame, qui consomme six gins tonics quotidiens, reçoit une aide du prince Charles pour payer ses frais. En 2003, une crise cardiaque la conduit en maison de retraite. Chevalier de la Légion d’honneur, médaillée de la Liberté des Etats-Unis, Nancy Wake a été décorée tardivement, en 2004, par l’Australie. L’ancienne résistante a longtemps été en conflit avec Canberra sur la question des droits des anciens combattants. Elle a demandé que ses cendres soient dispersées au-dessus de Montluçon, en France, où elle avait combattu en 1944.

Lefigaro.fr par Constance Jamet