Posts Tagged ‘nouvelles manifestations’

Les anti-Mondial veulent mobiliser au 1er jour de la Coupe du monde

juin 11, 2014

De nouvelles manifestations visant à protester contre les dépenses publiques engagées dans l’organisation du Mondial 2014 ont été convoquées jeudi, jour du match d’ouverture. Elles sont prévues dans neuf des douze villes hôtes de la compétition.

Si ces rassemblements devraient être limités, considérant la faible participation constatée lors de récentes manifestations similaires, des perturbations et des débordements provoqués par des éléments radicaux sont à craindre.

A Sao Paulo, où aura lieu la cérémonie d’ouverture et le match inaugural Brésil-Croatie, plusieurs manifestations sont prévues dès la matinée à divers points de la ville.

Un rassemblement est notamment programmé près de la station de métro Carrao, sur le trajet qui mène à Itaquera, le quartier du stade Arena Corinthians. Si les manifestants marchent vers le stade, ils pourraient bloquer l’avenue Radial Leste, une importante voie d’accès à cette banlieue populaire.

Sur le site de l’organisation « Nao vai ter Copa! » (« Il n’y aura pas de Coupe! »), la plus active, 9100 internautes ont déjà confirmé leur présence. Cependant, lors des dernières manifestations de ce mouvement, le nombre de participants était bien inférieur au nombre d’inscrits.

Une grève pour une autre

D’autres mouvements, comme le syndicat ouvrier « Conlutas », avaient prévu de manifester avec des employés du métro de Sao Paulo. Ces derniers ont toutefois décidé mercredi soir de ne pas reconduire leur grève de cinq jours suspendue lundi.

L’intersyndicale du personnel au sol des trois aéroports de Rio de Janeiro a pour sa part annoncé le lancement d’une grève de 24 heures qui concernera 20% du personnel à partir de mercredi soir à minuit. L’intersyndicale Simarj revendique des augmentations de salaire et l’amélioration des conditions de travail de ses adhérents.

Toujours à Sao Paulo, le mouvement des « Sans Toit » (MTST), qui revendique la construction de logements sociaux, a décidé d’organiser sa « Coupe du Peuple » puisque « la Fifa a exclu de son grandiose événement la plus grande partie de la population du pays ». L’événement commencera à 09h00 locales (14h00 heure suisse) avec diverses activités à moins de 3 km du stade.

A Rio, Belo Horizonte, Brasilia, Salvador, Recife, Fortaleza, Curitiba et Porto Alegre, d’autres manifestations « anti-Mondial » de moindre importance sont également prévues.

Romandie.com

Le roi du Maroc annule la grâce accordée au pédophile espagnol

août 4, 2013

RABAT – Le roi du Maroc Mohammed VI a décidé d’annuler la grâce accordée au pédophile espagnol multirécidiviste dont la récente libération a entraîné un vaste mouvement d’indignation dans le royaume, a annoncé dimanche soir le Palais royal dans un communiqué.

Le souverain a décidé de procéder à l’annulation de la grâce précédemment accordée au dénommé Daniel Galvan Fina, indique le texte publié par l’agence officielle MAP, évoquant une décision à caractère exceptionnel motivée par la gravité des crimes commis et le respect du droit des victimes.

Alors que, selon plusieurs médias, l’ancien détenu a déjà quitté le Maroc, il est précisé que le ministre marocain de la Justice, Mustapha Ramid, devra examiner avec son homologue espagnol les suites à donner à l’annulation de cette grâce.

Le communiqué rappelle en outre que le roi du Maroc a ordonné, samedi soir, l’ouverture d’une enquête approfondie (…) visant à déterminer les responsabilités et les défaillances qui ont pu conduire à cette regrettable libération et à identifier le ou les responsables de cette négligence.

Dans ce premier texte, le Palais royal avait assuré que Mohammed VI n’avait jamais été informé, de quelque manière que ce soit et à aucun moment, de la gravité des crimes abjects pour lesquels l’intéressé a été condamné.

Il est évident que jamais le souverain n’aurait consenti à ce que ce prisonnier âgé d’une soixantaine d’années, condamné en 2011 à 30 ans de prison pour des viols sur 11 mineurs puisse être libéré, au regard de l’atrocité des crimes monstrueux commis, était-il signalé.

Malgré cette première annonce, de nouvelles manifestations de protestation étaient prévues dimanche soir à Meknès (centre) ainsi qu’à Kenitra (nord-ouest), où le ressortissant espagnol purgeait sa peine.

Les sit-in programmés depuis plusieurs jours à Casablanca, mardi, et Rabat, mercredi, ont quant à eux été maintenus.

Vendredi soir, plusieurs milliers de personnes avaient exprimé leur colère devant le Parlement de Rabat contre cette grâce royale, bravant la répression policière. D’autres rassemblements ont eu lieu dans le nord (Tétouan, Tanger), ou encore à Agadir (sud-ouest).

En Espagne, l’opposition socialiste a dénoncé un fait d’une extrême gravité et exigé des explications de Madrid sur cette affaire.

Le pédophile libéré faisait partie d’une liste de 48 prisonniers espagnols graciés, d’après des médias officiels, au nom de l’excellence des relations bilatérales entre le Maroc et l’Espagne, dans le sillage d’une visite du roi Juan Carlos dans le royaume voisin.

Romandie.com avec (©AFP / 04 août 2013 22h20)

Egypte: les manifestants pro-Morsi défient police et armée

août 2, 2013

Les partisans du président égyptien islamiste déchu Mohamed Morsi ont défié vendredi les militaires et la police. Ils refusent de quitter deux places occupées depuis un mois et appellent à de nouvelles manifestations devant des quartiers généraux des forces de l’ordre.

La police a tiré des gaz lacrymogènes et chargé les manifestants pro-Morsi devant un complexe abritant des médias égyptiens, que les islamistes accusent de complaisance à l’égard du pouvoir de transition dominé par l’armée.

Les manifestants réclament le retour de M. Morsi, premier président égyptien démocratiquement élu, destitué et arrêté par les militaires le 3 juillet à la suite de gigantesques manifestations populaires réclamant son départ.

Pouvoir impatient

Les Frères musulmans, dont est issu M. Morsi, avaient appelé leurs partisans à venir grossir « pacifiquement » les rangs des deux sit-in sur les places Rabaa al-Adawiya et Nahda du Caire, qu’ils occupent depuis un mois. Les autorités martèlent depuis deux jours qu’elles s’apprêtent à les en déloger de force.

En annonçant leur dispersion imminente, les autorités s’appuient sur le mécontentement d’une très grande partie du peuple égyptien à l’égard du gouvernement de M. Morsi, relayé par la presse dressée de manière quasi unanime contre les occupants des places Rabaa et Nahda.

Ballet diplomatique

Mais l’impatience à disperser les manifestants est tempérée par le ballet diplomatique dont Le Caire est le théâtre depuis des jours. La communauté internationale, Union européenne en tête, presse à la fois les autorités à faire preuve de retenue et les Frères musulmans à évacuer les places. Selon des observateurs, ces tentatives ont toutefois été vaines jusqu’à présent.

La communauté internationale redoute un bain de sang: plus de 250 personnes ont déjà été tuées en un mois, essentiellement des manifestants pro-Morsi lors d’affrontements avec les forces de l’ordre ou avec des opposants au président déchu.

Vendredi soir, après la rupture du jeûne du Ramadan, les pro-Morsi ont franchi une nouvelle étape en appelant à un troisième sit-in sur une place de la capitale et à marcher sur deux QG de l’armée et un de la police.

Romandie.com

Mohamed Morsi déclare l’état d’urgence dans 3 villes

janvier 27, 2013
Le président égyptien Mohamed Morsi a déclaré dimanche soir l'état d'urgence pendant trente jours dans les villes de Suez, Ismaïlia et Port-Saïd, théâtres d'affrontements qui ont fait 46 morts depuis quatre jours dans le pays. /Photo prise le 2 juillet 2012/REUTERS/Amr Abdallah Dalsh
  • Reuters/Reuters – Le président égyptien Mohamed Morsi a déclaré dimanche soir l’état d’urgence pendant trente jours dans les villes de Suez, Ismaïlia et Port-Saïd, théâtres d’affrontements qui ont fait 46 morts …plus  depuis quatre jours dans le pays. /Photo prise le 2 juillet 2012/REUTERS/Amr Abdallah Dalsh  moins 

LE CAIRE (Reuters) – Le président égyptien Mohamed Morsi a déclaré dimanche soir l’état d’urgence pendant trente jours dans les villes de Suez, Ismaïlia et Port-Saïd, théâtres d’affrontements qui ont fait au moins 49 morts depuis quatre jours dans le pays.

« J’ai promis de ne pas prendre de mesures exceptionnelles à moins d’y être forcé, et c’est ce que je fais ici. J’annonce l’état d’urgence dans les villes d’Ismaïlia, de Suez et de Port-Saïd pendant une période de 30 jours », a déclaré Mohamed Morsi lors d’une allocution télévisée.

L’état d’urgence entrera en vigueur à partir de minuit, a-t-il ajouté.

Le président égyptien a également annoncé l’instauration d’un couvre-feu dans ces trois villes à partir de lundi, de 21H00 (19h00 GMT) à 06H00 (04H00 GMT).

« La protection de la nation relève de la responsabilité de tout un chacun. Nous ferons face à toute menace contre sa sécurité avec force et fermeté, dans le cadre de la loi », a déclaré Morsi.

Il a également présenté ses condoléances aux familles des victimes et appelé les principaux dirigeants politiques à un dialogue.

Peu après son allocution, le bureau de la présidence a appelé partisans et opposants au gouvernement, le chef de la gauche nassérienne Hamdine Sabahi, ainsi que l’ancien président de la Ligue arabe, Amr Moussa, à dialoguer lundi à 18H00 (16H00 GMT), au palais présidentiel du Caire.

NOUVELLES MANIFESTATIONS

L’annonce de l’état d’urgence a provoqué de nouvelles manifestations à Ismaïlia, où près de 200 personnes sont descendues dans les rues, selon un témoin.

« A bas Morsi, à bas l’état d’urgence », ont scandé les manifestants.

Les militants des droits de l’homme estiment que l’état d’urgence va conférer de vastes pouvoirs à la police, sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, pour procéder à des arrestations.

Les Frères musulmans ont accusé régulièrement par le passé l’ancien président Hosni Moubarak d’utiliser l’état d’urgence pour étouffer toute opposition et emprisonner les membres de la confrérie sans procès équitable.

Khaled Dawoud, porte-parole du Front de salut national, principale coalition d’opposition égyptienne a salué dimanche les mesures prises par Mohamed Morsi pour restaurer la sécurité.

« Bien sûr nous pensons que le président passe à côté du vrai problème sur le terrain qui est sa propre politique », a-t-il déclaré à Reuters, tout en ajoutant: « Son appel à l’état d’urgence est une bonne décision étant donné ce qui se passe, à savoir les violences et les actes criminels ».

Sept personnes ont été tuées dimanche à Port-Saïd, en Egypte, lors des obsèques des 33 victimes des violences de la veille dans cette ville portuaire située à l’embouchure du canal de Suez, sur la Méditerranée.

De violentes émeutes ont éclaté samedi après la condamnation à mort de 21 accusés, pour la plupart des habitants de Port-Saïd, jugés pour le drame survenu en février 2012 dans le stade de football de la ville, où 74 personnes avaient trouvé la mort.

Reuters

Angola: l’opposition rassemble des milliers de militants à Luanda

août 25, 2012
Angola: l'opposition rassemble des milliers de militants à Luanda Angola: l’opposition rassemble des milliers de militants à Luanda © AFP

Le principal parti d’opposition angolais, l’Unita, a rassemblé samedi des milliers de militants à Luanda pour réclamer la garantie d’élections démocratiques le 31 août prochain, et déjà annoncé de nouvelles manifestations.

Le président de l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (Unita), Isaias Samakuva, a demandé « à la commission nationale électorale (CNE) de respecter la loi », s’inquiétant des failles dans le système de transmission et de contrôle des résultats.

Il a demandé notamment que la commission donne « des copies des actes électoraux à l’issue du vote et non une transcription ».

« Si rien ne change, nous vous demanderons de revenir et cette fois-ci nous marcherons jusqu’à la commission nationale électorale », a ajouté M. Samakuva, devant des milliers de militants réunis sur la place de la Famille, dans le centre de Luanda.

En marge de son discours, le président de l’Unita a indiqué qu’il serait favorable à un report des élections, de quelques semaines, si cela pouvait permettre à la CNE d’assurer un scrutin transparent.

Depuis le début de l’année, l’Unita fait pression sur la CNE, chargée de l’organisation des élections générales du 31 août, pour obtenir la correction d’irrégularités dans le processus électoral.

Le parti avait organisé en mai dernier une manifestation semblable, rassemblant des milliers de personnes dans les principales villes du pays.

S’il a obtenu gain de cause sur plusieurs points – le départ de l’ancienne présidente de la CNE Suzana Ingles réputée proche du pouvoir, l’abandon du vote à l’étranger et anticipé – il pointe la persistance de certains problèmes.

« L’Union européenne envoie des observateurs partout mais elle ne juge pas bon d’en envoyer en Angola », a déploré M. Samakuva, appelant la communauté internationale à s’intéresser au peuple angolais et pas seulement à son pétrole.

Soulignant les promesses non tenues par le parti au pouvoir, le Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA) du président José Eduardo dos Santos, M. Samakuva a également appelé les Angolais à concentrer leur vote sur son parti, une façon de contrer l’arrivée d’un nouveau parti, Casa.

Les élections générales du 31 août seront les troisièmes seulement depuis l’indépendance du pays en 1975.

La Constitution, modifiée en 2010, prévoit que le chef du parti vainqueur des élections législatives devient le président de la République.

A l’issue du dernier scrutin en 2008, l’Unita avait récolté 10% des suffrages contre 81% pour le MPLA du président dos Santos, au pouvoir depuis bientôt 33 ans.

Jeuneafrique.com avec AFP