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NSA : petit espionnage entre amis

février 23, 2016

Selon WikiLeaks, la NSA a espionné des entretiens entre Angela Merkel, Ban Ki-moon, Nicolas Sarkozy, Silvio Berlusconi et Benjamin Netanyahu.

Silvio Berlusconi, Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et Barack Obama en novembre 2011. Selon de nouvelles révélations du Süddeutsche Zeitung, la NSA a espionné des entretiens entre les chefs d'État européens. 
Silvio Berlusconi, Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et Barack Obama en novembre 2011. Selon de nouvelles révélations du Süddeutsche Zeitung, la NSA a espionné des entretiens entre les chefs d’État européens.  © AFP/ SATORU SENBA

Les Etats-Unis ont continué d’espionner le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou

décembre 30, 2015

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Benyamin Nétanyahou à Jérusalem le 13 décembre 2015. BAZ RATNER / REUTERS
Malgré leur promesse de renoncer à l’espionnage de leurs alliés après le scandale de l’agence de renseignement (National Security Agency, NSA), les Etats-Unis ont continué à surveiller les communications du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, a affirmé mardi 29 décembre The Wall Street Journal (WSJ).

Contactée par l’Agence France-Presse (AFP) et Reuters, la Maison Blanche n’a pas démenti l’article, qui cite plusieurs responsables anonymes de l’administration américaine, mais a insisté sur la profondeur de ses liens avec l’Etat hébreu.

« Nous ne conduisons pas d’activités de renseignement visant l’étranger, sauf en cas d’intérêt spécifique et validé relatif à la sécurité nationale. Ceci s’applique aussi bien aux citoyens ordinaires qu’aux dirigeants mondiaux », a ainsi déclaré aux deux agences de presse un porte-parole du Conseil de sécurité nationale auprès de la présidence des Etats-Unis. L’ambassade d’Israël n’a pas voulu faire de commentaire.

« Raisons impérieuses de sécurité nationale »

Après les révélations de l’ancien consultant de la NSA Edward Snowden sur les opérations d’espionnage de l’agence, Barack Obama avait annoncé en janvier 2014 que son pays interromprait la mise sur écoute des responsables internationaux considérés comme « amis ». Or, selon The Wall Street Journal, le président a trouvé que des « raisons impérieuses de sécurité nationale » justifiaient la poursuite du programme de surveillance de certains de ces dirigeants, dont Benyamin Nétanyahou et le président turc Recep Tayyip Erdogan.

Dans le cas du premier ministre israélien, Washington se serait inquiété de possibles efforts de Jérusalem pour surveiller de son côté les négociations entre les Etats-Unis et l’Iran sur le programme nucléaire. Les écoutes de la NSA ont permis à la Maison blanche d’apprendre comment M. Nétanyahou et ses conseillers avaient fait fuiter des détails sur les pourparlers et sur le projet d’Israël de monter le Congrès contre cet accord, rapporte le quotidien économique.

La France s’était indignée en juin des pratiques « inacceptables » des services secrets américains, qui ont écouté pendant des années les présidents français. Le portable de la chancelière allemande, Angela Merkel, avait également été surveillé, d’après les révélations d’Edward Snowden.

Le Monde.fr avec AFP et Reuters

Espionnage : Berlin aurait effacé 12.000 requêtes de la NSA visant des responsables

mai 1, 2015

Berlin – Les services de renseignement allemands (BND), accusés d’avoir espionné des firmes et des institutions publiques pour le compte de la NSA américaine, ont effacé 12.000 requêtes visant des responsables, a affirmé l’hebdomadaire Der Spiegel à paraître samedi.

Selon la presse allemande, le BND a notamment écouté des responsables du ministère français des Affaires étrangères, du palais présidentiel de l’Elysée et de la Commission européenne depuis la station bavaroise de Bad Aibling. Le quotidien populaire Bild évoque également des officiels autrichiens.

D’après le Spiegel, un agent du renseignement allemand a fouillé en août 2013 les demandes d’écoutes adressées par la NSA au BND, dans le cadre de la coopération instaurée en 2002 entre les deux pays au nom de la lutte contre le terrorisme.

Balayant les fichiers américains à l’aide des mots clefs diplo, bundesamt et gov, caractéristiques des adresses mail de responsables publics, cet agent a extrait 12.000 requêtes. Parmi ces adresses figuraient celles d’un certain nombre de hauts responsables de la diplomatie française, ainsi que de membres d’institutions de l’Union européenne et de plusieurs pays européens, poursuit le Spiegel.

Le 14 août 2013, l’agent du BND a adressé un mail à sa hiérarchie, demandant ce qu’il devait faire de telles demandes. Les effacer, lui a-t-il été répondu, d’après l’hebdomadaire.

Le quotidien Bild avait affirmé de son côté lundi, sur la foi de documents de 2008 et 2010, que les services de renseignement allemands avaient tenté d’espionner depuis 2005 EADS (devenu Airbus) et Eurocopter (aujourd’hui Airbus Helicopters) pour le compte de la NSA.

Ces révélations, auxquelles sont venues s’ajouter mercredi des accusations d’espionnage politique visant notamment la présidence de la République française ou la Commission européenne, embarrassent le gouvernement de la chancelière Angela Merkel, qui s’est toujours posé en victime de ses alliés.

Vendredi après-midi, un porte-parole du parquet fédéral basé à Karlsruhe (ouest) a annoncé à l’AFP mener de premières investigations sur cette affaire, pour déterminer l’existence d’une faute pénale justifiant l’ouverture d’une enquête.

La chancellerie était informée depuis 2008, sous le premier mandat de Mme Merkel, de telles pratiques visant des sociétés comme Airbus, mais n’a pas réagi pour ne pas froisser Washington et mettre en péril la coopération dans la lutte contre le terrorisme, a affirmé Bild.

Romandie.com avec(©AFP / 01 mai 2015 18h03)

Le siège de la NSA attaqué à la voiture-bélier: un mort

mars 30, 2015

Un homme a été tué et un autre grièvement blessé lundi alors qu’ils tentaient d’enfoncer avec leur voiture les grilles du quartier général de l’Agence de sécurité nationale (NSA) près de Washington. Selon le FBI, cette attaque n’aurait pas de lien avec le terrorisme.

La police fédérale américaine a indiqué qu’elle enquêtait « sur une fusillade » à l’entrée de la NSA. « L’incident est clos et une enquête est en cours », a précisé le commandant de la base de Fort Meade, le colonel Brian Foley.

« Les habitants, les militaires et les personnels civils sont en sécurité. Nous restons vigilants à tous nos points d’entrée », a-t-il ajouté. Selon l’armée américaine, les deux hommes n’ont pas pu « accéder aux installations » de la base militaire.

Armes et drogue
Des représentants des forces de l’ordre interrogés par Reuters ont confirmé que deux personnes avaient tenté de lancer une voiture-bélier contre les grilles de la NSA. On ignore pour l’instant les raisons de leur geste. Un membre des services de sécurité a parlé d’un acte criminel.

Selon NBC, qui cite des sources non identifiées, les deux hommes étaient déguisés en femmes et se trouvaient dans une voiture volée. La chaîne ajouté qu’une arme et de la drogue ont été retrouvées dans le véhicule.

Un porte-parole de la Maison-Blanche, Eric Schultz, a par ailleurs fait savoir que le président Barack Obama « avait été informé » de l’incident.

Outre la NSA et ses installations hyper-sécurisées, le site immense de Fort Meade accueille également le commandement militaire américain pour le cyber-espace (US Cyber command) et plusieurs autres agences américaines. Au total, près de 11’000 militaires et 29’000 civils y travaillent, selon le site internet de la base.

Romandie.com

GB: Edward Snowden candidat au poste de recteur de l’université de Glasgow

janvier 22, 2014

LONDRES – L’ancien consultant de l’Agence américaine de sécurité (NSA) Edward Snowden, inculpé d’espionnage dans son pays et réfugié en Russie, est candidat au poste de recteur de l’université de Glasgow, a annoncé mercredi la faculté écossaise.

Edward Snowden a accepté l’invitation d’un groupe d’étudiants à se présenter à ce poste.

L’invitation, transmise par l’intermédiaire de l’avocat de l’Américain, est l’occasion de prouver notre gratitude envers un courageux lanceur d’alertes, et au-delà envers tous les autres lanceurs d’alertes, a expliqué le groupe.

Au total, quatre personnes – Edward Snowden, l’ancien champion cycliste écossais Graeme Obree, l’écrivain Alan Bissett et l’ecclésiastique Kelvin Holdsworth – sont candidats au poste de recteur, selon l’université.

Tous les nominés ont accepté personnellement de participer à l’élection organisée les 17 et 18 février, a précisé une porte-parole de l’université.

Ce sont toutes des personnes compétentes, actives dans la vie publique, a estimé l’université, précisant que le rôle principal du recteur était de représenter les intérêts des étudiants et que le choix du recteur relevait entièrement des étudiants.

L’Américain Edward Snowden, à l’origine de multiples révélations sur la NSA, s’est vu octroyer en août le statut de réfugié en Russie pour un an, après avoir passé plus d’un mois dans la zone de transit de l’aéroport Moscou-Cheremetievo.

L’ex-conseiller de la NSA, auquel les autorités américaines avaient retiré son passeport, n’a fait aucune apparition publique depuis qu’il a obtenu l’asile en Russie.

Romandie.com avec(©AFP / 22 janvier 2014 13h47)

Snowden a utilisé les identifiants de collègues de la NSA

novembre 8, 2013

Edward Snowden a utilisé des identifiants et des mots de passe de collègues, à leur insu, pour avoir accès à certains documents confidentiels des services de renseignement américains, ont indiqué diverses sources. Il les a ensuite transmis aux médias.

L’ancien consultant de l’Agence nationale de sécurité américaine aurait convaincu entre 20 et 25 de ses collègues au centre opérationnel régional de la NSA à Hawaï de lui fournir leurs données personnelles en affirmant qu’il en avait besoin en tant qu’administrateur informatique, selon l’une de ces sources.

D’après une autre source, certains de ces employés ont été identifiés, interrogés et relevés de leurs fonctions. Cette même source ignore en revanche s’ils ont été limogés ou simplement affectés à d’autres postes.

Vague d’indignation

Grâce à ces identifiants et à ces mots de passe, Edward Snowden a pu avoir accès à des données qu’il n’était pas autorisé à consulter. Depuis, plusieurs enquêtes ont été lancées par les autorités américaines pour évaluer les dommages provoqués par les révélations d’Edward Snowden.

Ce dernier a travaillé pendant environ un mois au printemps dernier à Hawaï. Au cours de cette période, il a téléchargé des dizaines de milliers de documents de la NSA, qu’il a divulgués en juin après avoir fui à Hong Kong. Il est désormais en Russie, qui lui a accordé un asile provisoire.

Ses révélations sur l’étendue de la surveillance par les Etats-Unis des télécommunications dans le monde, en particulier des données relatives à des dirigeants d’autres pays, ont suscité une vague d’indignation dirigée contre Washington.

Motus et bouche cousue

La NSA et les services du directeur du Renseignement national ont refusé de commenter ces nouvelles informations sur les méthodes employées par Edward Snowden, en raison de l’enquête pénale en cours qui le vise.

Les autorités américaines peinent à évaluer les conséquences des révélations d’Edward Snowden, car l’informaticien serait parvenu à effacer certaines traces électroniques laissées lors de sa navigation dans les fichiers de la NSA.

Si les autorités américaines pensent désormais avoir une bonne idée des documents qu’Edward Snowden a pu consulter, elles n’ont aucune certitude sur la quantité et la nature des fichiers qu’il a effectivement téléchargés.

Romandie.com

Nabilla impliquée dans l’affaire des écoutes de la NSA ? La théorie du complot !

novembre 2, 2013

Le Complot, dans le Before du Grand Journal , sur Canal+, associe l’affaire Snowden et les déclarations de Nabilla…

En amont du Grand et du Petit Journal, Le Before du Grand Journal prend ses quartiers quotidiennement avec, aux commandes, l’excellent Thomas Thouroude. Une case pas franchement facile puisque le programme ne parvient pas à conquérir plus de 200 000 téléspectateurs par jour. Paradoxalement, plus que jamais avec ce nouveau programme d’une trentaine de minutes, l’esprit Canal que l’on croyait évaporé à tout jamais semble de retour. De l’impertinence, des sarcasmes, de la spontanéité…

A l’instar de l’hilarant (et réaliste !) programme court Connasse, digne successeur de Bref, de nombreuses séquences ne rencontrent pas le succès qu’elles méritent… Démonstration avec Le Complot !

Le complot : NSA/Nabilla…

Un nouveau rebondissement est survenu dans l’affaire des écoutes téléphoniques de la NSA, l’agence nationale de la sécurité américaine. Un responsable de l’administration américaine a transmis les numéros de téléphone de 35 dirigeants de la planète à cette organisation d’état, qui les a placés sur écoute. C’est le quotidien britannique The Guardian qui a révélé l’information la semaine dernière, sur la base de document transférés par Edward Snowden.

Au même moment, Nabilla – qui a versé une larme dans Le Tube ce week-end – prépare une opération spéciale en partenariat avec la Française des Jeux…

Ces deux événements n’ont, a priori, strictement rien en commun… Pourtant, le Before a une toute autre version : n’avez-vous pas remarqué qu’à chaque fois qu’un scandale de la NSA éclate, Nabilla fait parler d’elle ? Comme si précisément, la star de la télé-réalité voulait étouffer l’affaire. Pourtant, pour Giulio Callegari, journaliste pour le Before du Grand Journal, cela ne fait aucun doute, c’est un complot.

Dans cette chronique, proposée à raison de deux fois par semaine, Giulio Callegari met un soin tout particulier à trouver les points communs – souvent tirés par les cheveux – entre deux faits d’actualité pour leur donner une allure de machination, à la façon des vidéos autour des attentats du 11 Septembre qui ont fleuré sur la Toile dénonçant cette même théorie du complot.

Alors, qu’est-ce que Nabilla peut bien avoir à faire dans cette histoire ? Son désormais mythique « Allô ? » était-il un message subliminal annonçant une affaire d’écoutes téléphoniques ? Se rendre au Grand Journal sans culotte (ou No String Apparent en anglais) était-il un message codé à destination de la NSA ?

Pour mieux comprendre cette affaire, découvrez Le Complot signé Giulio Callegari pour le Before du Grand Journal… Maintenant, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas !

Purepeople.com par Joachim Ohnona

Les Etats-Unis admettent qu’ils sont « allés trop loin »

octobre 31, 2013

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a reconnu jeudi pour la première fois que les Etats-Unis étaient parfois allés « trop loin » en matière d’espionnage. Cette mise au point intervient en pleine polémique avec l’Europe sur la collecte massive de données par l’Agence nationale de sécurité (NSA).

« Dans certains cas, je vous le concède, comme l’a fait le président Barack Obama, certaines de ces actions sont allées trop loin et nous allons nous assurer que cela n’arrive plus à l’avenir », a admis M. Kerry lors d’une conférence à Londres à laquelle il participait depuis Washington par liaison vidéo.

Dans son intervention retransmise à Londres, en présence de son homologue britannique William Hague, le chef de la diplomatie américaine a cependant longuement justifié les pratiques de renseignements et de collecte d’informations par la nécessaire lutte antiterroriste et la prévention contre d’éventuels attentats.

« Je vous assure que dans ce processus des personnes innocentes n’ont pas été trompées, mais nous nous efforçons de rassembler des informations. Et oui, dans certains cas, c’est allé trop loin de manière inappropriée », a encore reconnu M. Kerry. Il s’agit du premier aveu du gouvernement américain après dix jours de polémique internationale entre les Etats-Unis et leurs alliés.

« Notre président est résolu à tenter de clarifier et (…) procède à un réexamen (de ces pratiques) afin que personne ne se sente trompé », a encore insisté le secrétaire d’Etat.

FMI et Banque mondiale

Plus tôt, un responsable américain sous couvert d’anonymat avait indiqué que la Maison Blanche avait ordonné à la NSA de mettre fin aux écoutes qu’elle pratiquait sur le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale dans le cadre de ses activités de renseignement. C’est la première fois qu’était mentionnée la surveillance de ces deux institutions.

S’exprimant sous le sceau de l’anonymat, ce responsable n’a cependant pas précisé si une telle surveillance avait été mise en place par le passé.

Un autre officiel américain a, lui, indiqué que le président américain avait donné ordre de cesser ces pratiques au cours des semaines passées. Cette instruction a été donnée à peu près au même moment que celle mettant fin aux écoutes du QG de l’ONU à New York.

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Obama savait depuis 2010 que Merkel était espionnée par la NSA

octobre 27, 2013

Le président américain Barack Obama était informé depuis 2010 de la mise sur écoute par la NSA du téléphone portable d’Angela Merkel, ont rapporté dimanche les médias allemands. L’espionnage de la chancelière allemande a peut-être même commencé en 2002, avance « Der Spiegel ».

Le journal « Bild am Sonntag » cite dimanche des sources des services secrets américains, selon lesquelles, le chef de l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) Keith Alexander avait informé Barak Obama d’une opération d’écoute des communications d’Angela Merkel dès 2010.

« Obama n’a pas mis fin à cette opération et l’a plutôt laissée se poursuivre, » a déclaré un haut responsable des services de la NSA, cité par le journal.

L’hebdomadaire allemand « Der Spiegel » avait indiqué samedi soir disposer de documents de la NSA selon lesquelles la chancelière figurait sur une liste d’écoutes depuis 2002. Elle l’était encore quelques semaines avant la visite du président américain à Berlin, en juin dernier.

Un accord exigé

Les récentes révélations sur l’ampleur des écoutes américaines ont poussé les dirigeants européens à exiger de Washington un nouvel accord sur la collecte de renseignements permettant de préserver leur alliance tout en poursuivant la lutte contre le terrorisme.

L’Allemagne doit envoyer une délégation des responsables de ses services secrets aux Etats-Unis la semaine prochaine. Elle aura pour mission d’obtenir des explications concernant les allégations sur la mise sur écoute du téléphone portable de la chancelière allemande par les services secrets américains.

Ambassadeur convoqué

« L’espionnage entre amis, cela ne va pas du tout », avait déclaré mercredi Mme Merkel. Elle avait estimé que cela constituait une « rupture de la confiance » entre partenaires internationaux. A la suite de ces révélations, Berlin a convoqué l’ambassadeur des Etats-Unis, un geste inhabituel entre alliés.

Le quotidien « Frankfurter Allgemeine » indiquait samedi, sans citer de sources, que M. Obama avait assuré à Angela Merkel au téléphone qu’il n’était pas au courant de sa mise sur écoute. Selon « Der Spiegel », le président américain lui aurait dit que s’il l’avait su, il y aurait immédiatement mis fin.

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Manifestation à Washington contre l’espionnage de la NSA

octobre 26, 2013

Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés samedi au pied du Capitole à Washington pour dénoncer les programmes de surveillance des télécommunications, mis en oeuvre par la National Security Agency (NSA). La révélation de l’ampleur de ces pratiques suscite l’émoi autour du globe.

La foule a brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire par exemple « Arrêtez l’espionnage de masse », « Merci Edward Snowden » ou encore « Débranchez Big Brother ».

Des militants de gauche côtoyaient des conservateurs du Tea Party, unis dans la dénonciation de ce qu’ils qualifient d’espionnage des Américains par l’Etat fédéral. « Je me considère comme un conservateur, et aucun conservateur ne veut que son gouvernement récolte des informations à son sujet, les conserve et les utilise », a dit un participant, Michael Greene.

Une autre manifestante, Jennifer Wynne, a déclaré: « Ces derniers mois, on a appris tellement de choses au sujet des atteintes (à la vie privée), de l’absence totale de contrôle et de la surveillance massive du moindre détail de nos vies. Et nous devons dire aux élus du Congrès qu’ils doivent faire quelque chose. »

Anniversaire du Patriot Act

L’événement a été organisé par une alliance d’une centaine d’associations et de sociétés baptisée « Stop Watching Us » (« Arrêtez de nous surveiller »). Cette alliance réclame une réforme du Patriot Act, qui définit le cadre juridique permettant à la NSA de surveiller les télécommunications.

La journée de samedi marquait le 12e anniversaire de l’adoption du Patriot Act, quelques semaines seulement après les attentats du 11 septembre 2001.

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