Invité avec d’autres dirigeants du monde, le président Denis Sassou N’Guesso assistera, ce 19 septembre, à Londres, aux funérailles de la reine Elisabeth II décédée le 8 septembre dans sa résidence de Balmoral, en Ecosse, à l’âge de 96 ans. La capitale du Royaume-Uni accueille à l’occasion une centaine de monarques et chefs d’Etat pour ce qui apparaît, mis à part le contexte du deuil, comme un grand moment d’échanges de civilités entre les hommes et les femmes qui nous gouvernent.
Née le 8 avril 1926, Elisabeth Alexandra fut couronnée reine à 26 ans, le 8 février 1952. Son règne ayant duré 70 ans, autant dire qu’elle a vécu les grands bouleversements de l’entre deux siècles et marqué de son empreinte les relations internationales. Aussitôt l’annonce de la disparition de la souveraine, le chef de l’Etat congolais avait, dans une lettre de condoléances adressée à Charles III, nouveau roi, exprimé sa vive émotion notant que le décès d’Elisabeth II représentait une grande perte pour le peuple britannique tant la reine a « pendant 70 ans incarné l’unité de la nation ».
Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, et son épouse se sont inclinés devant la dépouille de l’ancien Haut-commissaire à la Jeunesse et aux Sports, Henri Elende, le 6 août, à Brazzaville en présence des corps constitués nationaux, avant son inhumation dans la capitale.
Le couple présidentiel déposant la gerbe de fleurs devant la dépouille de l’illustre disparu
Né le 13 novembre 1941 à Brazzaville, Henri Elendé est décédé le 23 juin. La République lui a rendu un ultime hommage le 6 août. « Sur le plan professionnel, il a capitalisé une riche expérience, en assumant les plus hautes fonctions de l’administration publique dans le secteur des sports. Le courage et la persévérance, voilà l’héritage qu’il a légué à la nouvelle génération », a indiqué le ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education physique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Hugues Ngouélondelé, donnant lecture de l’oraison funèbre.
Henri Elendé détient jusqu’à ce jour le record national en saut en hauteur. Il avait porté haut le drapeau congolais en remportant la médaille d’or du concours de saut en hauteur aux Jeux de l’amitié de 1961 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, et de 1963 à Dakar, au Sénégal. Sa participation aux Jeux olympiques d’été de 1964 à Tokyo, au Japon, faisait de lui l’athlète congolais le plus attendu aux Jeux africains de Brazzaville de 1965, dont il avait eu l’honneur de prononcer le serment à la cérémonie d’ouverture. Juste après le baccalauréat, il avait été envoyé en France pour la préparation olympique assimilée à l’équipe de France. Les trois mois passés lui avaient permis de poursuivre ses études dans ce pays alors que sa préparation aux Jeux africains prenait un coup.
Avant le tout dernier hommage rendu par le président de la République le 6 août 2022 à Henri Elende, la nation reconnaissante lui avait de son vivant rendu un bel hommage en attribuant son nom au gymnase situé à proximité du stade Alphonse-Massamba-Débat.
Les obsèques de l’ancien président José Eduardo dos Santos, décédé le 8 juillet à Barcelone, font l’objet de discussions tendues entre l’exécutif angolais et la famille du défunt.
Ce sont des négociations d’un type particulier : se mettre d’accord sur la date, le lieu et les conditions d’un enterrement, celui de l’ancien président angolais, José Eduardo dos Santos. Depuis son décès le 8 juillet à Barcelone, en Espagne, où il vivait depuis avril 2019, des discussions tendues, rapportées notamment par l’agence de presse Lusa, se déroulent entre la famille de l’ancien chef de l’État, dont deux de ses filles Isabel et Tchizé dos Santos, et l’exécutif angolais, dirigé par l’actuel président et successeur de dos Santos, João Lourenço.
D’un côté, la présidence angolaise, qui a décrété sept jours de deuil national et annoncé l’ouverture d’espaces de recueillement dans toutes les provinces du pays, entend organiser en Angola des funérailles d’État, en accord avec le statut d’ancien président de José Eduardo dos Santos.
NOUS COMPTONS SUR LA PRÉSENCE DE TOUS, SANS AUCUNE EXCEPTION
Dès l’annonce du décès, l’exécutif a créé un comité ministériel pour organiser les obsèques et, ce lundi 11 juillet, João Lourenço est allé lui rendre hommage dans un espace spécialement aménagé à Luanda, au Mausolée d’Agostinho Neto, monument célébrant le souvenir du premier président de l’Angola indépendant.
Branche d’olivier
« Nous comptons sur la présence de tous, sans aucune exception [lors des obsèques] », a affirmé le chef de l’État, insistant sur le fait qu’il ne « voyait pas de raison à ce que la famille, qui se trouve à l’étranger, ne puisse pas accompagner son être cher ». Une déclaration en forme de branche d’olivier alors que les relations avec le camp dos Santos sont tendues depuis l’arrivée au pouvoir de Lourenço et le lancement par ce dernier d’une croisade anti-corruption visant notamment l’ancienne famille présidentielle. Critiqué pour cette stratégie, y compris au sein de son propre camp, le Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA), et devant affronter des élections générales le 24 août, João Lourenço ne peut voir que d’un bon œil des obsèques nationales célébrant l’union de son camp et du pays tout entier.
Sans surprise, les enfants dos Santos refusent une récupération politique des funérailles de leur père. « João Lourenço et son gouvernement ont, avec la complicité de la direction du MPLA, harcelé José Eduardo dos Santos jusqu’à son décès. Aujourd’hui, ils veulent organiser son enterrement. Comment une fille qui aime son père peut garder son calme face à tant d’hypocrisie et de malveillance ? », a déclaré sur Instagram l’une des filles de l’ancien président, Tchizé, qui a demandé une autopsie autant pour faire la lumière sur les causes de la mort de son père que retarder un éventuel transfert à Luanda. Les résultats préliminaires de l’autopsie, réalisée le week-end dernier, font dores-et-déjà état d’une « mort naturelle ».
Récupération politique
Selon le quotidien portugais Expresso, Isabel dos Santos, fille aînée de José Eduardo dos Santos et demi-sœur de Tchizé, ne serait pas opposée à des obsèques en Angola à condition qu’elles se tiennent après les élections et avec l’assurance qu’elle et Tchizé ne soient pas inquiétées par la justice angolaise. Alors que son demi-frère José Filomeno dos Santos a été condamné pour fraude à cinq ans de prison (une décision dont il a fait appel), Isabel dos Santos est visée par plusieurs procédures judiciaires en Angola et au Portugal ouvertes sur des accusations de corruption qu’elle réfute.
LA FAMILLE DOS SANTOS NE PRÉSENTE PAS UNE POSITION UNIE DANS LES DISCUSSIONS AVEC LES AUTORITÉS ANGOLAISES
Fin juin, la justice angolaise a ainsi tenté d’entendre la femme d’affaires alors qu’elle se trouvait aux Pays-Bas, en vain. Pour compliquer la donne, la famille dos Santos ne présente pas une position unie dans les discussions avec les autorités angolaises, l’ex-première dame, Ana Paula dos Santos, et l’une des sœurs de José Eduardo dos Santos, Marta dos Santos, paraissant plus enclines à coopérer et favorables à des funérailles en Angola.
Preuve des difficultés, la réunion qui s’est tenue ce week-end et les échanges qui ont suivi n’ont débouché sur aucun accord. Pour mener les discussions, la présidence angolaise a notamment dépêché à Barcelone le ministre d’État et chef de la « Maison militaire », Francisco Furtado, le ministre des Affaires étrangères, Téte António, et le procureur général de la République, Helder Pitta Grós. Lors de la réunion, ils avaient face à eux, selon l’agence Lusa, Ana Paula dos Santos, les trois enfants issus de son union avec l’ancien président et un autre des fils, Joess dos Santos – Isabel dos Santos, José Eduardo Paulino dos Santos « Coréon Dú » (le frère de Tchizé), la sœur du défunt Marta dos Santos et six neveux ayant participé par vidéoconférence.
Le sujet de la remise du corps de l’ancien président et de son éventuel transfert à Luanda est désormais devant la justice espagnole qui, selon Lusa, doit se prononcer sur le dossier dans la semaine.
La République reconnaissante a rendu, le 15 mars au Palais des congrès de Brazzaville, un dernier hommage à l’ancien secrétaire d’Etat à la Coopération, Jean Joseph William Otta, décédé le 1er janvier dernier à Paris, en France, à l’âge de 77 ans.
Le Premier ministre s’inclinant devant la mémoire de William Otta/DR
C’est le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, qui s’est, au nom du président de la République, incliné devant la mémoire de l’illustre disparu, déposant une gerbe de fleurs, peu avant son inhumation au cimetière du centre-ville de Brazzaville où il reposera pour l’éternité. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement et des représentants des institutions du pays ainsi que les membres de la famille biologique de Jean-Joseph William Otta.
Ancien député de Kellé, dans le département de la Cuvette-Ouest, il a occupé plusieurs fonctions administratives et politiques au Congo, dont celles de secrétaire d’Etat à la Coopération dans le gouvernement de transition de 1992. William Otta fut également directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale et secrétaire général de la mairie de Brazzaville. Il est président fondateur du Parti du peuple.
L’ancien ministre, Grégoire Lefouoba, à qui revenait la charge de prononcer l’oraison funèbre, a salué la mémoire d’un homme plein d’humanisme. « Ce corps sans vie…est une légende pour ceux qui l’ont connu. Il laissera dans notre mémoire sa gentillesse, son sens du partage, sa capacité à se mettre en cause, son amour pour sa contrée, son respect de l’intelligence… », a-t-il déclaré.
Des témoignages
Bonaventure Mbaya, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports : « Pour des gens comme nous, le vieux William Otta était un aîné qui nous a aussi encadrés pendant que nous étions jeunes. Nous étions des jeunes ministres mais eux les aînés, ils se sont occupés de nous ».
Serge Michel Odzocki, ancien ministre des Sports et de la Jeunesse : « Avant d’être un homme public, c’est d’abord un parent. Le souvenir que je garde de lui c’était un homme intègre qui avait son franc-parler. Il était très ouvert ».
Pendant que le chef de l’État inaugurait un hôpital à Pointe-Noire au quartier Patra, deux de ses anciens ministres dont un premier ministre recevaient leurs derniers hommages en France. Si le cas Parfait Kolelas a été plus complexe, celui de Clément Mouamba fait pleurer au vu de l’abandon du gouvernement. Sa famille se plaint d’avoir supporté seule toutes les dépenses depuis son évacuation jusqu’ à la levée de son corps et messe de requiem. Les 100 millions parait-il débloqués par le Congo ont pris une autre direction.
Positif au Covid au Congo, Clément Mouamba est évacué vers la France début Octobre où il succombe le 29 du même mois. Sa dépouille mortelle sera rapatriée ce lundi 24 vers Brazzaville avant d’être inhumée dans sa Lekoumou natale. Une forte délégation familiale est arrivée dans la semaine à Paris pour les derniers hommages parisiens.
Selon les sources familiales, l’argent semble-t-il débloqué par le gouvernement pour les cérémonies préalables au rapatriement aurait été détourné par une main noire. A ce jour, le Congo n’a toujours pas encore payé les frais d’hospitalisation ( Hôpital St Joseph ) , des pompes funèbres et moins encore de la salle où s’est tenue la veillée mortuaire. On parle d’une somme de 24000 euros que la famille du défunt aurait débloqué de ses propres poches.
Interrogé sur la participation financière gouvernementale, le ministre Thierry Moungalla, présent à Paris dans la délégation familiale dit ne rien savoir, l’ambassadeur du Congo en France, Rodolph Adada nie avoir reçu aucun franc dans ses mains.
La veuve de Clément Mouamba a vu comment son hôtel lui réclame la note. Le Congo n’a rien payé et une main noire est soupçonnée du détournement. La famille venue du Congo semble être abandonné à son sort et craint le pire une fois au Congo après la cérémonie officielle au palais des Congrès.
Aucun officiel ne reconnaît avoir reçu de l’argent du Congo pour les cérémonies en France. Adada a nié, Moungalla a nié, Maboundou a nié.
Près de 2 000 personnes se sont rassemblées pour la cérémonie organisée ce vendredi à Bamako pour les obsèques d’Ibrahim Boubacar Keïta. Le Premier ministre Choguel Maïga était présent, au contraire du colonel Assimi Goïta, à la tête de la junte qui dirige le pays depuis le putsch d’août 2020.
La junte qui lui a succédé et qui tient tête aujourd’hui à une bonne partie de la communauté internationale a organisé dans un camp militaire de Bamako des obsèques nationales sous la présidence du Premier ministre de transition, Choguel Kokalla Maïga. Le colonel Assimi Goïta, un des leaders du putsch de 2020 depuis investi président de la transition, était quant à lui absent.
Ibrahim Boubacar Keïta, décédé dimanche chez lui à l’âge de 76 ans après s’être tenu à l’écart de la vie publique, devait être enterré dans l’après-midi dans sa vaste résidence après une cérémonie à la fois plus populaire et privée. Près de 2 000 personnes, y compris d’anciens adversaires, se sont pressées chez lui pour lui dire adieu.
Goïta « empêché »
Le colonel Goïta, qui avait pris part aux obsèques de deux autres anciens chefs de l’État malien décédés en 2020 après le putsch – Moussa Traoré et Amadou Toumani Touré – , a été officiellement « empêché » de participer à la cérémonie officielle. Celle-ci a rassemblé devant le cercueil recouvert du drapeau national, sur la place d’armes du 34e bataillon du Génie militaire, de nombreuses personnalités, l’ancien président par intérim Dioncounda Traoré, d’anciens ministres, des dignitaires religieux, des diplomates et un des fils du disparu, Bouba Keïta.
La Guinée, également théâtre d’un putsch menée par le colonel Mamadi Doumbouya en septembre 2021 et partenaire privilégié de la junte malienne face aux pressions internationales, avait dépêché son ministre des Affaires étrangères Morissanda Kouyaté. Baba Hakib Haïdara, au nom des collaborateurs de l’ex-président, a salué « un homme d’État ouvert au dialogue ».
UN HOMME D’ESPRIT, UN HOMME DE CULTURE, UN HOMME DE CŒUR
Il était « un homme d’esprit, un homme de culture, mais aussi, je dirais, un homme de cœur », a dit son ancien ministre de la Santé Michel Sidibé, « il s’est toujours battu pour ce pays, il avait ses forces et ses faiblesses mais ce qui le caractérisait c’était sa dignité et son patriotisme, et cela a été mentionné aujourd’hui ».
IBK avait été renversé le 18 août 2020 par des militaires qui, après un deuxième coup d’État en mai 2021, invoquent aujourd’hui les maux accumulés par le passé pour justifier leur refus de rendre le pouvoir aux civils dans un avenir proche.
Les funérailles de l’archevêque émérite de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, pourront se dérouler officiellement à partir du 19 juillet. Le rapatriement de sa dépouille mortelle est également prévu le même jour.
Visite du lieu d’inhumation du cardinal Monsengwo dans la cathédrale Notre-Dame
A l’issue d’une réunion préparatoire de ces obsèques tenue le 12 juillet au centre Lindonge et dirigée par le cardinal Fridolin Ambongo, à laquelle ont pris part le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, la famille du défunt cardinal ainsi que certains membres du comité d’organisation des obsèques, il a été convenu que le cardinal Laurent Monsengwo sera inhumé au sein de la cathédrale Notre-Dame de Lingwala, aux côtés de ses prédécesseurs dont les cardinaux Frédéric Etsou Nzabi et Joseph-Albert Malula.
Juste après, cette réunion du centre Lindonge, le gouverneur Ngobila, le cardinal Ambongo et quelques membres du comité organisateur se sont rendus à la cathédrale pour inspecter le lieu prévu pour l’inhumation du cardinal Monsengwo. Il a été indiqué que les travaux de construction du caveau où reposera l’archevêque émérite pour l’éternité vont débuter dès l’approbation du plan.
Alors que l’Hôtel de ville avait mis à la disposition de la famille du cardinal Monsengwo le chapiteau de l’hôtel Pullman à Gombe, pour le recueillement qui devrait commencer le 13 juillet, ladite famille, après une autre concertation avec l’autorité urbaine, a proposé à l’Hôtel de ville de Kinshasa une relocation de ce lieu de recueillement. A cet effet, le lieu désigné est le chapiteau de GB dans la concession qui abrite le Super marché Shoprite, sur l’Avenue OUA, à côté de Mino-Congo.
Dans un communiqué de la Cellule de communication du gouverneur Ngobila, il a été indiqué que l’Hôtel de ville de Kinshasa avait rappelé que ce chapiteau a été mis à la disposition des membres de famille, amis et connaissances de l’illustre disparu, en vue de « permettre le recueillement à partir de ce mardi 13 juillet 2021 de 8h à 20h jusqu’à l’arrivée à Kinshasa de la dépouille mortelle de l’archevêque émérite, le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, et cela dans le strict respect des gestes barrières ».
Prévues pour le 11 juin en France, les obsèques du président fondateur de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), Guy-Brice Parfait Kolélas, ont été reportées, a annoncé le 9 juin à Brazzaville, le chargé de la communication et des médias de ce parti, Justin Nzoloufoua.
Justin Nzoloufoua
« La date du 11 juin retenue pour les obsèques du président de l’UDH-Yuki Guy-Brice Parfait Kolélas a été reportée pour des raisons diverses mais elle sera fixée bientôt en attendant que les diverses parties prenantes se retrouvent c’est-à-dire, la veuve, les enfants, la famille biologique et naturellement la famille politique. Rien et absolument rien ne coince », a-t-il déclaré.
« Vous savez que dans nos familles, lorsque quelqu’un décède, ce n’est pas une seule personne qui décide. Le moment venu, on n’arrêtera une date qui conviendra à tout le monde et ceci ne va pas tarder », a ajouté Justin Nzoloufoua.
Interrogé sur l’avenir du parti, il a laissé entendre que l’UDH-Yuki n’est pas en vacances, elle n’est pas non plus morte. Le parti est dans l’introspection profonde pour que chaque militant puisse intérioriser cette lourde perte.
« Il y a des réunions qui se tiennent. En ce moment toutes les instances travaillent pour pérenniser d’abord la mémoire du président fondateur. Après les obsèques, le parti mettra le cap sur les prochaines échéances électorales. Nous sommes un parti qui a déjà pris part à deux élections présidentielles et il n’y a pas de raison qu’il ne puisse pas continuer sa marche vers sa croissance », a souligné Justin Nzoloufoua.