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Salman Rushdie a perdu un œil et l’usage d’une main

octobre 23, 2022
Salman Rushdie à Londres en 2017.

Salman Rushdie a été victime d’une attaque au couteau en août. Photo: Grant Pollard/Invision/AP/Grant Pollard

Poignardé en août aux États-Unis, l’écrivain Salman Rushdie a depuis perdu l’usage d’un œil et d’une main, entre autres graves séquelles, a indiqué son agent au quotidien espagnol El Pais.

Il a perdu la vue d’un œil… Il a eu trois blessures graves au cou. Il est handicapé d’une main, car les nerfs de son bras ont été sectionnés, et il a environ 15 autres blessures à la poitrine et au torse, a déclaré Andrew Wylie à El Pais dans un entretien publié ce week-end.

Ses blessures étaient très profondes. […] C’était une attaque brutale, mais il va survivre, a-t-il ajouté, détaillant ainsi pour la première fois l’état de santé de l’écrivain depuis plusieurs semaines, sans préciser si ce dernier se trouve toujours à l’hôpital.

Attaque au couteau

Le 12 août, Salman Rushdie s’apprêtait à prononcer une allocution à l’occasion d’une conférence dans l’État de New York quand un homme a fait irruption sur scène pour le poignarder à plusieurs reprises, notamment au cou et à l’abdomen.

Évacué vers un hôpital en hélicoptère, l’auteur des Versets sataniques avait dû être brièvement placé sous respirateur, avant de voir son état s’améliorer.

Le principal suspect, Hadi Matar, un Américain d’origine libanaise alors âgé de 24 ans, avait été arrêté immédiatement après les faits et a plaidé non coupable à son procès qui s’est ouvert à la mi-août devant un tribunal de Mayville, dans l’État de New York.

L’attaque avait choqué en Occident, mais avait été saluée par des extrémistes de pays musulmans comme l’Iran et le Pakistan. L’écrivain est poursuivi depuis 33 ans par une fatwa du guide suprême iranien le condamnant à mort.

Par Radio-Canada avec Agence France-Presse

Sous l’oeil du soleil

juin 15, 2015

Fatigué comme l’œil partiel du soleil

Dans la grisaille du ciel qui sommeille

La Corneille noire courre derrière les victuailles

Du chat noir qui s’étire avant son réveil

 

Dans la ronde bruyante du cri crépusculaire

Les ailes déployées éventrant la douceur de l’air

Depuis ma fenêtre ouverte vibrant mes oreilles

Bougent, frémissent comme de molles feuilles

 

Sur la toiture des voisins de la rue attenante

Les oisillons attendent la becquée appétissante

A l’arrivée de petits grains croquants et croustillants

Avant de repartir doucement dans leur nid reposant

 

Bernard NKOUNKOU

Au bord de la nuit

octobre 3, 2010

A l’aube du sommeil

Mes paupières se referment

Sur le ventre de mon œil

Qui dégage la fatigue du jour

Avec ses dents d’estomac invisible

Ma tête plonge dans la piscine de Morphée

Et relève la nuque dans le champ d’Oniris

Je voyage sous les ailes d’Éole

Avec ma tenue de Venus

Cousue chez Cupidon

Dans le beau style d’Apollon

Quand mes paupières titubent au réveil

Mon corps sorti de la nuit

S’éclaire de mon regard qui luit.

Bernard NKOUNKOU

La solitude dans la peau

octobre 3, 2010

Regarde la solitude
Qui occupe ton corps attitude
Silence de ton œil
Sur le passé de tes ailes
Pleurant l’autre
Qui jamais ne rentre
Dans l’abandon de l’espoir
D’une vie sans au revoir
Insulte de ta vie
Mauvais chant de pie
Qui résonne dans ton cœur
Au rythme de la douleur
De femme seule
Comme la meule
Bonne à moudre le grain
De la solitude sans fin

Bernard NKOUNKOU

L’œil intérieur

septembre 29, 2010

Vaste nuit de mon œil
Qui s’endort sans réveil
Je cherche son image
Dans ma pensée refuge

Au-delà du voyage seul
De mon sommeil linceul
J’erre dans le ventre de Morphée
Comme au jour de l’Odyssée

Dans l’enclos de mes paupières
Enfermées sans lumière
Je rêve de sa silhouette du jour
Avec sa beauté de toujours

Cherchant la tenir à la main
Au grand rendez-vous du lendemain
Les rayons de son sourire
Éclaboussent la peau de mon désir

Bernard NKOUNKOU

L’oeil en vacances

septembre 26, 2010

Mon œil humain à l’iris noir civilisé
Espace ouvert de ma belle culture
Associé aux vacances scolarisées
Parcourt les sentiers de la nature

Je profite de ce temps de repos
Où chaque enfant de mon âge
Saisit l’heureuse occasion d’îlot
Pour aider les parents à l’abattage

Noyer aux pieds des limbas géants
D’un village en paille et en terre battue
Le véhicule de campagne à l’éléphant
S’arrête lentement devant la cohue

Campement de pygmées, curiosité soudaine
De ma vie d’équato-urbanisé sous les tropiques
Je découvre heureux dans la discrétion lointaine
Des pygmées comme des avant-bras rustiques

Bernard NKOUNKOU