Fatigué comme l’œil partiel du soleil
Dans la grisaille du ciel qui sommeille
La Corneille noire courre derrière les victuailles
Du chat noir qui s’étire avant son réveil
Dans la ronde bruyante du cri crépusculaire
Les ailes déployées éventrant la douceur de l’air
Depuis ma fenêtre ouverte vibrant mes oreilles
Bougent, frémissent comme de molles feuilles
Sur la toiture des voisins de la rue attenante
Les oisillons attendent la becquée appétissante
A l’arrivée de petits grains croquants et croustillants
Avant de repartir doucement dans leur nid reposant
Bernard NKOUNKOU