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L’Egypte prendra des dispositions fermes contre les auteurs de l’attentat

septembre 5, 2013

LE CAIRE – Le gouvernement intérimaire en Egypte a promis jeudi de frapper d’une main de fer quiconque menacerait la sécurité nationale, quelques heures après que le ministre de l’Intérieur a réchappé d’un attentat au Caire.

Cet acte criminel, a indiqué le cabinet, n’empêchera pas le gouvernement de faire face au terrorisme avec force et détermination et de frapper d’une main de fer quiconque menace la sécurité nationale. Et ce, jusqu’au retour de la stabilité dans le pays, en proie à des violences depuis la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l’armée le 3 juillet.

Jeudi vers 08H30 GMT, une bombe a explosé au passage du convoi de Mohammed Ibrahim à proximité de son domicile au Caire. Deux heures plus tard, il est apparu à la télévision d’Etat, dénonçant une lâche tentative d’assassinat menée à l’aide d’une bombe qui a explosé à distance et détruit quatre voitures du convoi, faisant de nombreux blessés parmi les gardes l’escortant.

Faisant référence à la dispersion sanglante de rassemblements pro-Morsi le 14 août, il a déclaré: j’avais prévenu avec la dispersion (des manifestants retranchés NDLR) sur les places Rabaa al-Adawiya et Nahda qu’il y aurait une vague de terrorisme, c’était prévisible.

La police, sous les ordres de M. Ibrahim, avait été en première ligne dans cette opération qui avait tourné au bain de sang et fait des centaines de morts parmi les manifestants le 14 août.

Un haut responsable du ministère de l’Intérieur a affirmé à l’AFP sous le couvert de l’anonymat qu’une voiture piégée avait explosé au passage du convoi de M. Ibrahim à proximité de son domicile dans le faubourg de Nasr City.

Mais un communiqué officiel du ministère a évoqué une bombe.

Un journaliste de l’AFP a vu sur place une voiture entièrement détruite ainsi que la devanture d’un magasin et des véhicules soufflés.

Dix officiers de police ont été blessés dans l’attentat visant le ministre de l’Intérieur, selon des responsables des services de sécurité. Un haut responsable du ministère a affirmé à l’AFP que l’un des policiers avait perdu une jambe dans l’explosion.

L’agence officielle Mena a indiqué que les routes menant au ministère en centre-ville avaient aussitôt été bloquées par la police.

Il s’agit du premier attentat à la voiture piégée au Caire depuis de longues années.

La destitution et l’arrestation de M. Morsi par l’armée le 3 juillet ont déclenché un engrenage de violence qui a fait plus d’un millier de morts à travers l’Egypte, en grande majorité des manifestants islamistes. Dans le même temps, les attaques contre les forces de l’ordre se sont multipliées dans la péninsule instable du Sinaï principalement mais aussi dans d’autres villes du plus peuplé des pays arabes.

Romandie.com avec (©AFP / 05 septembre 2013 14h47)

Kenya : des policiers soupçonnés de pillage dans l’aéroport incendié

août 10, 2013
 Les ruines de l'aéroport incendié de Nairobi, au Kenya, le 8 août 2013. © AFP

Les ruines de l’aéroport incendié de Nairobi, au Kenya, le 8 août 2013. © AFP

Les enquêteurs kényans interrogent des policiers, des membres des services de l’immigration et d’autres employés civils de l’aéroport international de Nairobi, soupçonnés d’avoir profité du gigantesque incendie de mercredi pour piller, a indiqué samedi un enquêteur.

« C’est embarrassant parce que certains d’entre eux se sont concentrés sur le pillage plutôt que de donner l’alerte, » a indiqué l’enquêteur à l’AFP sous couvert d’anonymat. « Nous les interrogeons tous : officiers de police, employés de l’immigration, autres employés (de l’aéroport), et même des chauffeurs de taxi ».

Selon lui, des caméras de surveillance ont enregistré des scènes de pillage. « Certains vont devoir en répondre, parce qu’il y a des preuves ».

Dans son édition de samedi, le quotidien Nation indiquait que sept policiers soupçonnés de pillage pourraient comparaître dès lundi devant la justice. Les hommes auraient été retrouvés en possession de biens volés, dont de l’argent liquide et de l’alcool — des magasins de l’aéroport ont été détruits dans l’incendie.

« Négligence » ou « acte terroriste »

La cause de l’incendie qui s’est déclenché mercredi peu avant 05h00 locales (02h00 GMT) au terminal des arrivées internationales de l’aéroport international Jomo Kenyatta (JKIA) de Nairobi n’a toujours pas été déterminée.

Le feu est survenu 15 ans jour pour jour après la double attaque contre les ambassades américaines à Nairobi et Dar es Salaam, la capitale économique de la Tanzanie voisine. Ces attentats, perpétrés par Al-Qaïda, avaient fait 224 morts.

Mais vendredi, le président kényan, Uhuru Kenyatta, a exclu que l’incendie puisse relever d’un acte « terroriste ». Il a en revanche ajouté que toute personne reconnue coupable « d’acte de négligence devrait être punie ». Et samedi, un enquêteur kényan a indiqué que la piste criminelle n’était elle pas exclue. « Compte tenu des interrogatoires que nous avons menés auprès de témoins et d’employés, il est difficile d’exclure un incendie volontaire, » a dit cette source sous couvert d’anonymat, sans pouvoir donner plus de détails sur des suspects éventuels et leurs motifs.

L’incendie n’a fait aucune victime mais a paralysé mercredi l’aéroport, principal hub aérien d’Afrique de l’Est : vols internationaux et intérieurs ont été annulés. Kenya Airways a repris les vols intérieurs dès mercredi soir, et ses vols internationaux jeudi. Les compagnies étrangères ont quant à elles commencé à reprendre leurs liaisons avec Nairobi vendredi.

Jeuneafrique.com avec AFP

Naomi Campbell à nouveau accusée d’agression

juin 10, 2013

Le top appelée à comparaître devant les juges italiens

Naomi Campbell fait encore des siennes

Accusée de s’être montrée violente envers un photographe, l’indomptable top model fait à nouveau face à la justice.

L’incident remonte à 2009, mais le photographe Gaetano di Giovanni s’en souvient dans les moindres détails. Ce dernier accuse le top model de l’avoir griffé et frappé au visage avec son sac à main alors qu’elle séjournait sur l’île de Lipari avec son compagnon de l’époque, le milliardaire russe Vladislav Doronin. Si le top a fermement nié ces allégations et affirmé que le plaignant l’avait harcelée, le procureur de la république a décidé de porter l’affaire devant la justice italienne qui statuera le 4 décembre prochain en présence du mannequin anglais.

“Il y a trois ans, Mlle Campbell a été victime de harcèlement de la part d’un paparazzi en Italie. Le photographe prétend avoir été attaqué par Mlle Campbell, une affirmation que ma cliente dément farouchement. Notre équipe est confiante sur ses chances de le prouver devant la justice en fin d’année”, a déclaré le porte-parole de la Britannique.

Naomi Campbell est célèbre pour ses sautes d’humeur et ses accès de violence qui lui ont valu quelques ennuis par le passé. Elle avait été contrainte par les juges de suivre une thérapie pour apprendre à gérer sa colère après avoir blessé une de ses assistantes en lui jetant son téléphone portable au visage en 1998. En 2007, elle avait récidivé en agressant une femme de chambre à New York. Elle a également reconnu avoir violenté les officiers de police chargés de la déloger d’un avion à Londres en 2008, alors qu’elle venait de provoquer un scandale pour un bagage perdu. Un lourd passé judiciaire qui risque de compliquer la tâche de ses avocats….

Gala.fr par Julie Dessagne

Congo: Le nouveau procureur général de la République présenté aux agents de police

juin 3, 2013
 
Nommé récemment, le nouveau procureur général de la République près le tribunal de grande instance de Brazzaville, le colonel Oko Ngakala, a été présenté le 1er juin dernier à Brazzaville aux agents et cadres de la police, par le directeur général de la police, le général de division Jean-François Ndenguet.

Le nouveau procureur général de la République présenté aux agents de police
Au cours de la cérémonie de présentation, Jean-François Ndenguet a rappelé à ses collaborateurs le type de relations qui existent entre la police et l’institution judiciaire. Il a expliqué que les personnels de police exerçant dans le domaine de la police judicaire, appelés officiers de police judicaire (APJ), sont placés sous la direction du procureur de la République, conformément à l’article 26 du code de procédure pénale.La qualité de la relation organique privilégiée entre le procureur de la République et la police tient aussi au fait que la police intervient en premier dans une procédure pénale dans la connaissance de l’existence de l’infraction dans sa matérialisation, c’est-à-dire dans la constatation de celle-ci et dans l’identification de son auteur.

«Les officiers de police judicaire, les agents de police judicaire et autres policiers doivent respect et obéissance au procureur de la République et à ses instructions relatives aux actes judiciaires et aux ordres qui intéressent l’ordre public», a dit Jean-François Ndenguet.

A travers ce rappel des droits et devoirs de l’un et de l’autre dans cette relation, Jean-François Ndenguet a voulu juste assurer le nouveau procureur de la République de la disponibilité des animateurs de l’institution policière à œuvrer avec lui en parfaite harmonie, pour assurer une bonne administration de la justice dans le pays.

«Agents et cadres de la direction générale de la police, je voudrais vous exhorter à respecter toutes les règles qui commandent aux relations privilégiées entre la police, le procureur de la République et toutes les autorités et institutions participant à la bonne administration de la justice», a-t-il ajouté.

De son côté, Oko Ngakala a invité les agents de la police en général et de la police judiciaire en particulier à une meilleure collaboration. Il s’est engagé à lutter fermement contre les pratiques honteuses qui compromettent l’image de la police.

«Je vous invite à vous joindre à moi dans le vaste chantier que j’entends impulser pour que périodiquement, des évaluations soient instaurées sur l’état des tâches progressives et sur la mise en œuvre d’une politique adéquate de lutte contre la criminalité et le grand banditisme de manière générale dans notre ville capitale. Dès cet instant, je vous invite à mettre un terme au désordre qu’on observe ici et là dans les commissariats de police, aux arrestations arbitraires etc.», a-t-il lancé.

Oko Ngakala est un ancien doyen des juges au tribunal de grandes instances de Brazzaville et ancien président du tribunal de Poto-poto.

 
Congo-site.com

Afrique du Sud: nouveaux heurts entre ouvriers agricoles en grève et policiers

janvier 14, 2013
Afrique du Sud: nouveaux heurts entre ouvriers agricoles en grève et policiers Afrique du Sud: nouveaux heurts entre ouvriers agricoles en grève et policiers © AFP

La police sud-africaine a tiré lundi des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes contre des ouvriers agricoles en grève pour leurs salaires dans la région viticole du Cap occidental (sud-ouest), où les violences ont repris après quelques jours d’accalmie, a déclaré la police.

Des dizaines d’ouvriers ont jeté des pierres contre des policiers et des journalistes dans les rues de Villiersdorp, pittoresque ville située à une centaine de kilomètres à l’est du Cap.

Les grévistes, dont la plupart sont des employés saisonniers selon les fermiers, réclament un doublement de leur salaire minimum journalier de 69 à 150 rands (6 à 13 euros) dans cette région du Cap occidental, principale zone de production viticole et de fruits et légumes d’Afrique du Sud.

Plus tôt, la police avait utilisé une grenade incapacitante pour disperser un groupe de grévistes dans la ville voisine de De Doorns, l’épicentre des grèves qui se sont accompagnées de violences la semaine dernière.

En réponse à ces heurts, la police a renforcé sa présence dans cette ville, déployant au moins six véhicules blindés.

« A environ trois heures du matin (01H00 GMT, lundi), des officiers de police en patrouille à pied ont été attaqués à De Doorns par un groupe de gens », a déclaré un porte-parole de la police, November Filander.

La police a « utilisé une grenade incapacitante pour disperser le groupe », a-t-il précisé à l’AFP, ajoutant que trois personnes avaient été arrêtées.

La principale autoroute reliant le Cap à Johannesburg, la capitale économique du pays, est restée fermée pour le sixième jour consécutif lundi en raison des protestations.

La situation s’était calmée au cours du week-end dans l’attente de négociations, mais celles-ci n’ont rien donné et les syndicats ont décidé de poursuivre les grèves, entamées en novembre, qui pourraient mettre en péril les vendanges.

« Le message est que la grève va continuer », a dit le secrétaire général du syndicat des travailleurs agricoles Bawsi, Nosey Pieter.

Durant le week-end, des médiateurs du gouvernement ont proposé de faciliter les discussions.

La police avait déjà tiré la semaine dernière des balles en caoutchouc contre des manifestants qui lançaient des pierres. Au moins 125 personnes ont été arrêtées en trois jours de heurts.

La région du Cap occidental fournit près de 60% des exportations agricoles sud-africaines, et emploie au total presque 200. 000 ouvriers.

Jeuneafrique.com avec AFP

Législatives algériennes, un scrutin à haut risque

mai 8, 2012

Les autorités algériennes redoutent une recrudescence des attaques terroristes lors des élections législatives du 10 mai. Quelque 120 000 policiers et gendarmes ont été déployés pour sécuriser le scrutin.

Même si les maquisards islamistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), concentrés dans le centre du pays et plus particulièrement en Kabylie, ne constituent plus une sérieuse menace pour les institutions de l’État algérien, ils conservent néanmoins des capacités de nuisance pour perturber les opérations de vote des législatives du 10 mai.

Leurs gourous politiques que sont Abbassi Madani, président de l’ex-Front islamique du salut (FIS), aujourd’hui en exil doré à Doha au Qatar, et son fidèle lieutenant, Ali Belhadj, habitant à Alger mais interdit de toute activité politique, ont appelé au boycott des élections – instruction que les chefs d’Aqmi ont repris à leur compte. Si durant la campagne électorale aucune opération terroriste n’a visé de meeting ou de rencontre de proximité organisés par les leaders politiques, quelques attentats spectaculaires ont ciblé les forces de sécurité. Bilan : quatre officiers de police et deux officiers supérieurs de l’armée (un colonel et un commandant) ont péri lors d’attaques à la bombe.

Abassi Madani (D.) et Ali Blehadj (G.), de l’ex-FIS, ont tous deux appelé au boycott des législatives du 10 mai.

© D.R.

Plus de 11 000 bureaux à surveiller

Dans ces conditions, sécuriser le scrutin s’avère être un véritable casse-tête. Il faut surveiller 2,3 millions de kilomètres carrés organisés en 48 wilayas (préfectures) et 1 541 communes, pour 11 404 bureaux de vote, dont 6 904 (soit 61% du total) se situent en milieu rural ou semi-rural, et où la compétence territoriale en matière de sécurité relève de la gendarmerie.

Pour les opérations de vote en milieu urbain où l’on n’enregistre que 4 500 bureaux, mais où la densité des votants est autrement plus importante, le dispositif arrêté par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) mobilise 60 000 policiers. Un chiffre identique à celui des gendarmes qui seront déployés le jour des élections. Quant au corps des pompiers, il a mis en alerte près de 20 000 éléments autour des bureaux de vote.

S’agissant des 291 bureaux itinérants dédiés aux populations nomades du Grand Sud qui ont commencé, le 7 mai, à sillonner l’immensité désertique à la recherche des électeurs transhumants, les différents convois comptent en leur sein quelques unités de gendarmerie renforcées par les Groupement de gardes-frontières (GGF) et des éléments de la Douane.

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Jeuneafrique.com par Cherif Ouazani, envoyé spécial