Posts Tagged ‘Ombre’

Dans la solitude de son âge

janvier 22, 2020

 

Dans sa tête trotte l’idée du mariage

Quand passent les petits pas de son âge

Elle rogne ses ongles dans sa chambre

Dans la solitude éperdue de son ombre

 

Plongée dans les calculs de ses émotions

Elle affiche son corps pour attirer l’attention

Aux nombreux prétendants qui l’approchent

Afin de réussir sa conquête sur la perche

 

Ballotée dans les comparaisons de ses amies

Qui convolent en justes noces de premier lit

Elle se voit comme une vieille fille sans avenir

Pleines de récriminations à n’en point finir

 

Bernard NKOUNKOU

 

L’ombre sans nombre

août 29, 2013

L’ombre sans nombre sombre,
à l’heure de la guerre de l’horreur,
avec des armes sans âmes qui rament
au-dessus de l’océan béant et mouvant
vers la terre des êtres sans ancêtres
partis en exil dans l’île sans persil.
Ô pouvoir noir d’entonnoir sans dortoir
suspend l’orgueil au seuil du sommeil
dans l’insomnie sans répit au midi de l’ennui.
Ô mon beau pays ! Regarde tes enfants sans parents,
orphelins d’un pire destin sans lendemains
qui demain ne mangeront plus de pain sans levain.
Prends conscience avec méfiance de ton insouciance
et peut-être tu sauveras le pays de la noyade en rade.

Bernard NKOUNKOU

A l’ombre de ta silhouette

août 4, 2012

 

Cache-moi dans la forêt de ta chevelure

Et réveille-moi dans le silence du murmure

Au matin d’une belle mélodie sans césure

Quand tu m’auras remplit à plein temps

Du lait de ton affection à l’oreille du vent

Je me reposerais comme une engoulevent

A l’ombre de ta belle silhouette de diamant

Prenant la mesure de ton corps sans accident

Pour qu’à chaque point je relève tes sentiments

Qui n’ont pas besoin maintenant de médicaments

Bernard NKOUNKOU

Pippa Middleton risque-t-elle la prison ?

avril 19, 2012

La Monarchie tremble

Depuis l’affaire du pistolet, Pippa Middleton se terre, désireuse de se faire toute petite. Elle qui adore être dans la lumière craint de passer quelque temps à l’ombre.

Pippa au parloir, Pippa faisant la queue au réfectoire, Pippa « cantinant » pour se payer un bout de savon… De bien tristes images, qui à en croire plusieurs médias pourraient bientôt devenir réalité. La presse britannique est en effet très inquiète pour la jeune sœur de Pippa Middleton, prise dans ce qu’il est désormais convenu d’appeler le « GunGate ».

Aperçue sur le siège avant d’une voiture dont le conducteur a intentionnellement visé un photographe avec une arme ( factice or not factice, this is THE question), Philippa Middleton serait en très fâcheuse posture.

Selon le Sun, elle risquerait ainsi jusqu’à sept ans de prison pour « complicité » de port d’arme. Oui messieurs dames, sept terribles années à l’ombre attendent peut-être une jeune femme plus habituée aux ors de Buckingham Palace qu’au béton de la prison de la Santé. On vous rassure, ce n’est visiblement pas demain que nous apercevrons Kate Middleton apporter des oranges et le dernier Voici à sa sœur.

Selon Maitre Eolas un blogueur qui semble s’y connaître en justice (il est avocat) venu offrir sa science au Guardian et repris par Slate, Pippa ne risque absolument rien. « Pour que Pippa soit impliquée, il faudrait que la justice française montre qu’elle a fourni le faux pistolet à l’auteur du délit en sachant qu’il l’utiliserait pour menacer des gens ou, sachant qu’il l’avait sur lui, lui ait demandé de l’utiliser pour menacer le photographe. Le simple fait d’être dans la voiture, ou de rire à ce geste stupide, n’est pas suffisant pour faire d’elle une complice […] », nous explique doctement Maitre Eolas.

Oui, enfin il faudrait surtout, comme nous le nous rappellent fort justement nos confrères de Slate que quelqu’un ait porté plainte. Ce qui n’est pas le cas à l’heure où nous écrivons ces lignes. OUF, tout le monde respire…

Voici.fr par P.S.B

L’ombre sans visage

mars 8, 2012

 

L’ombre de la mort du ci-gît t’accompagne

sous le saule pleureur devant ta compagne

quand ses pleurs d’obus tombent à l’ombre

du saule pleureur tout le monde sombre

 

Les regards des amis autour du caveau

chargés de nombreux fins cristaux

se cristallisent devant ta disparition

qui signale notre dernière attention

 

Au-delà du souffle de ton éternel voyage

les marques de tes souvenirs de tous âges

circulent et gravent encore la mémoire

pour bien cimenter et construire ton histoire.

Bernard NKOUNKOU

Les rides du temps

juillet 24, 2011

Sur les rides du mauvais temps
Se fissure l’ombre du présent
Sous l’action du soleil enflammé
Brûlant des âmes désincarnées

La poudre des rayons sulfureux
Répandue sur les corps poussiéreux
Momifie chaque enveloppe charnelle
D’une fine ridule et belle lamelle

Chaque cycle au rythme du temps
Rampe comme un vieux serpent
Qui de son ventre à même le sol
Mange le soleil comme le tournesol.

Bernard NKOUNKOU

Quand mon corps tremble devant le tien

février 8, 2011

A l’approche du parfum de ton corps
Quand ton ombre s’ouvre en pétales
Tu frémis et lèves ta tête pour m’accueillir
Dans la joie idyllique de tes lèvres roses
Qui déposent un doux et chaleureux baiser
Sur la margelle et la pulpe de mes lèvres
Transit d’énergie de courant sentimental
Mes longs bras telles des lianes robustes
Enlacent de fraîcheur tes belles épaules
Bouclant la jointure derrière ton dos plat
Où ton regard dégage un rayon d’attache
Comme une toile d’araignée de capture
Dans laquelle je t’enferme à tour d’instant
Victime sentimentale de ma proie en chair
Qui goutte au bonheur du plaisir de la nuit

Bernard NKOUNKOU

L’ombre du silence

octobre 18, 2010

L’ombre du silence est passée
Sur le vaste champ tapissé
Faisant un raz-de-marée
Au-dessus de la mêlée

Le regard pesant sur l’œil
Dans la joie morne du ciel
Envahit ma conscience
Qui cherche la résilience

De l’autre côté de la marée
Au bord de la méditerranée
Ton visage de triste femme
Erre sur le ventre de la ferme

Je ne peux prendre ta main
Dans la peau du bon matin
A l’heure agile de ton réveil
Quand ton corps s’éveille

Bernard NKOUNKOU

Silhouette

octobre 9, 2010

Tu marches à coté de moi
Sous mes pas
Je ne vois pas tes pas
Tu es parfois devant
Parfois derrière
Dans ta tenue habituelle
Cousue contre terre
Tu es le prolongement de mon corps
Latéral et horizontal
Diamétral et diagonal
Quand je cours, tu cours
Quand je m’arrête, tu t’arrêtes
Quand je suis à l’ombre
Tu t’effaces
Tu me rends petit, égal et plus grand
Dans le secret de tes heures
Sous le soleil diurne
Ou dans la lumière nocturne
Tu es présent, absent
Quand tu le veux
Je n’ai pas envie de comprendre
Tes origines, ton lieu de refuge
Je sais que tu es
Une projection de lumière sur mon corps.

Bernard NKOUNKOU

L’ombre amicale

septembre 30, 2010

L’ombre pure sans ténèbres
Voile du temps sans vertèbres
Espace temporel de la vacuité
Dans le vaste champ de la nuitée

Silhouette marchant du côté gauche
Collée à mon pied qui chevauche
A la moindre culbute de mon corps
Pour s’arrêter comme le sort

Projection de mon être en chair
Fidèle compagne de ma chère
Qui arrive dans l’assiduité du temps
Au rendez-vous comme le vent

Existence incréé de ma personne
Dès le premier instant à souhait
Où le désir bienveillant de la mignonne
Se fait au plus-que-parfait

Bernard NKOUNKOU