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Congo-Mpaka : un oncle sauvagement tabassé par ses neveux pour une affaire d’héritage parcellaire

novembre 13, 2022
 Mpaka : un oncle sauvagement tabassé par ses neveux pour une affaire d’héritage parcellaire

Un oncle fainéant encore incrusté dans l’héritage des biens d’autrui vient de subir la colère des enfants laissés par son défunt frère en voulant les déshériter de leur parcelle. Une décision qui irrité les orphelins, qui se sont battus seuls, pendant la maladie de leur père, abandonné par sa propre famille. L’oncle, a été sévèrement tabassé à la grande joie du voisinage qui ne cessait de les encourager avant que le police n’intervienne.

Même en 2022, il y a encore de ces congolais qui rêvent de la mort d’un des leurs pour hériter de leurs biens au détriment de leur progéniture. A Mpaka, un quartier de Pointe-Noire, capitale économique du Congo, une famille a vécu une histoire similaire.

Après le décès de leur père qui a lutté pendant une année avec la maladie, les quatre enfants n’ont pas du tout digéré que leur oncle paternel soit animé par l’esprit d’héritage. Cet oncle ne s’est presque pas présenté au chevet de son frère lors de sa maladie comme le reste de la famille d’ailleurs, mais n’avait que des yeux pour les biens matériels laissé par le défunt.

Deux jours après les obsèques, la famille a organisé une réunion comme il en est de coutume au Congo. Les enfants et la veuve ont été surpris d’apprendre de leur oncle improvisé en chef de famille, qu’ils devraient libérer la maison et aussi remettre le titre foncier de la deuxième parcelle de Ngoyo, les papiers des deux bus en circulation.

En quelque sorte la famille paternelle annonçait récupérer tous les biens laissés par leur père et qu’eux n’hériteraient de rien. Une décision vivement contestée par les enfants qui ont défié leur oncle qui a été prié d’aller se faire voir et de ne même pas rêver hériter ni d’une simple fourchette.

Les échanges de parole qui s’en ont suivi ont abouti à la bastonnade de l’oncle devant toute la famille. Soutenus par le voisinage, les enfants ont bien corrigé leur oncle malgré ses menaces de sorcellerie. La police qui a débarqué s’est juste contentée de mettre à l’abri l’agressé en invitant à la famille de trouver une solution au problème. Mais pour les enfants, aucune solution visant le partage des biens laissés par leur père ne serait envisageable.

Avec Le Congolais.fr

«Biens mal acquis»: 4 ans de prison et 10 millions d’euros d’amende requis à Paris contre l’oncle de Bachar el-Assad

décembre 16, 2019

Le procureur a également requis la confiscation de tous les biens immobiliers français – déjà saisis – de cet ancien pilier du régime de Damas

Le Parquet national financier a requis lundi à Paris quatre ans de prison et 10 millions d’euros d’amende contre Rifaat el-Assad, oncle du président syrien Bachar al-Assad, accusé de s’être frauduleusement bâti en France une fortune immobilière estimée à 90 millions d’euros.

Le procureur a également requis la confiscation de tous les biens immobiliers français – déjà saisis – de cet ancien pilier du régime de Damas, jugé pour «blanchiment en bande organisée» de fraude fiscale aggravée et de détournements de fonds publics syriens, entre 1984 et 2016. Le Parquet national financier (PNF) demande notamment la confiscation de deux hôtels particuliers et d’une quarantaine d’appartements dans les beaux quartiers parisiens, d’un château et de haras dans le Val-d’Oise…

Exil négocié

Rifaat al-Assad est jugé depuis le 9 décembre par le tribunal correctionnel de Paris, deuxième procès en France d’une affaire de «biens mal acquis» après celui du vice-président de Guinée équatoriale Teodorin Obiang. Résident britannique de 82 ans, il s’est fait excuser pour raisons médicales et conteste les accusations.

Rifaat al-Assad fut contraint à l’exil en 1984 après un coup d’Etat manqué contre son frère Hafez al-Assad, père de l’actuel président Bachar al-Assad. Avec sa famille et une suite de 200 fidèles, lui qui n’avait aucune fortune familiale en Syrie avait amassé en Europe un empire immobilier qui éveillera tardivement les soupçons.

En France, ses biens sont détenus par des sociétés nichées un temps dans des paradis fiscaux et désormais au Luxembourg, gérées par ses proches: «un patrimoine sciemment occulté, une confusion sciemment entretenue», selon le procureur.

Rifaat al-Assad assure que sa fortune provient de la générosité d’Abdallah, prince héritier puis roi saoudien, qui l’aurait financé de manière continue entre les années 1980 et sa mort en 2015. Une explication balayée par le procureur qui la juge non étayée. Le magistrat a tenté de démontrer que ces millions provenaient plutôt de détournements de fonds publics syriens, notamment d’un exil négocié avec Hafez al-Assad et financé par Damas.

Dans cette affaire qui remonte à 35 ans, l’accusation n’a pas de preuve matérielle de versements syriens en faveur de Rifaat al-Assad.

À défaut, le procureur s’est notamment basé sur des témoignages – vivement contestés par la défense – faisant état de détournements de fonds et corroborés selon lui par le budget syrien, et sur les analyses d’un géographe spécialiste de la Syrie.

La défense plaidera la relaxe mardi.

Par Le Figaro.fr avec AFP

France: un parisien devient fou pour avoir tenté de sacrifier son oncle au Congo

mars 6, 2018

Un Congolais vivant dans la région parisienne a été admis au service psychiatrique de la maison de santé d’Epinay-sur-Seine dans le 93 après avoir présenté des signes de folie. Son épouse affirme qu’il avait tenté de sacrifier son oncle sorcier au pays accusé d’être responsable de la mort de sa nièce.

Un costume « travaillé » envoyé à son oncle à Mpaka à Pointe-Noire a été la cause principale de l’affolement de Jean Christ L, un Congolais vivant dans la région parisienne depuis plus de 10 ans.

Ses proches soutiennent que l’oncle qui est un grand sorcier s’est sans doute rendu compte du piège qui lui a été tendu à travers ce costume, et a fait un retour à l’envoyeur. Vu que Jean Christ L n’était pas protégé mystiquement, il a été foudroyé et se retrouve aujourd’hui dans ce que les Congolais appellent «  Kabano ». Quelques semaines plus tôt,la famille a été attristée par la mort inattendue d’une des nièces de Jean Christ L à Pointe-Noire. Toutes les consultations faites par la famille auprès des hommes de Dieu et de Satan conduisaient vers un seul homme. Le fameux oncle qui vit à Mpaka, un quartier de la ville de Pointe-Noire.

Et toutes les représailles contre cet oncle jugé sorcier se sont avérées inefficaces grâce selon la famille à la puissance de sa sorcellerie.

C’est lors d’une rencontre fortuite dans un RER avec un ami de la RDC au retour du travail que Jean Christ L a pris la décision de se venger de son oncle, après que le Kinois le lui ai suggéré par la méthode du costume « travaillé ».

Un grand maître Indou installé à Clignancourt selon le Kinois aurait opéré des miracles et neutralisé plusieurs sorciers à Kinshasa par la même méthode.

Jean Christ L s’y est rendu avec le costume acheté pour son oncle à Magenta. Une fois « travaillé », le costume a été envoyé à Pointe-Noire comme cadeau à travers la petite sœur de sa femme qui y allait en vacances.

Jean Christ L avait sous-estimé la force de la sorcellerie de son oncle, lequel dès réception du colis a senti le danger et pris des précautions et a contre attaqué. Résultat : Jean Christ L est devenu fou.

Sacer-infos.com par Stany Franck

 

Les Mandela se disputent sur l’emplacement des tombes familiales

juillet 2, 2013

La famille de Nelson Mandela a continué de discuter lundi, par avocats interposés, de la localisation des tombes de trois enfants de l’ancien président sud-africain, toujours hospitalisé dans un état critique.

En 2011, Mandla Mandela, l’aîné des petit-fils du père de la Nation, avait transféré les corps de son père, son oncle et sa tante du cimetière de Qunu (sud), le village d’enfance de Nelson Mandela, vers le cimetière de Mvezo, son village natal situé à une trentaine de kilomètres.

Seize membres de la famille ont saisi en urgence jeudi le tribunal de Mthatha, la principale ville de la région, pour le forcer à rapatrier les corps à Qunu, où l’icône mondiale du pardon souhaite être enterré.

Lundi, les avocats des deux camps se sont retrouvés dans le palais de justice de Mthatha pour des discussions en privé, mais il n’y a pas eu d’audience devant un juge, a constaté une journaliste de l’AFP.

Une audience a été prévue pour mardi 11H00, a indiqué à la fin de la rencontre Me Sandla Sigadla, qui défend les 16 plaignants.

A cette occasion, Mandla Mandela « devrait présenter ses arguments et on décidera alors de la suite à donner », a-t-il ajouté.

Mandla Mandela, qui a le statut de chef traditionnel à Mvezo, a regretté dimanche que la querelle familiale ait été portée en justice ce qui, selon lui, risque de « décevoir profondément (son) grand-père et les ancêtres. « .

Il a également répété son intention de « faire tout ce qui est en son pouvoir pour (. . . ) faciliter le développement du village de Mvezo », une zone pauvre qui a jusqu’à présent peu profité de ses liens avec Mandela.

Les tombes au centre de la querelle sont celles de trois des quatre enfants que Nelson Mandela a eu avec sa première femme, Evelyn: Makaziwe morte en 1948 à l’âge de neuf mois, Thembekile, tué en 1969 à 24 ans dans un accident de la route (emprisonné, Mandela n’avait pas pu assister à l’enterrement) et de Magkatho – le père de Mandla – mort du sida en 2005 à 55 ans.

Lors d’un reportage réalisé en 2003, Nelson Mandela, filmé dans le cimetière de Qunu, exprimait le désir d’y être inhumé. « Ma famille est ici et je voudrais être enterré ici, chez moi », disait-il. Ses parents sont également enterré à Qunu.

La querelle autour des tombes a pris une acuité particulière depuis l’hospitalisation le 8 juin de l’ancien héros de la lutte contre l’apartheid. A près de 95 ans, il se trouve toujours dans « un état critique mais stable » à Pretoria, selon un communiqué publié lundi par la présidence sud-africaine.

Jeuneafrique.com avec AFP

Décès de l’acteur Richard Griffiths, l’oncle de Harry Potter

mars 29, 2013

LONDRES – L’acteur britannique Richard Griffiths, qui avait notamment incarné au cinéma l’oncle de Harry Potter dans la célèbre saga du jeune sorcier, est mort à 65 ans après avoir subi une opération cardiaque, a annoncé vendredi son agent.

Richard Griffiths est décédé jeudi à l’hôpital des suites de complications, a précisé Simon Beresford.

Au départ acteur de théâtre, Richard Griffiths a ensuite tourné dans beaucoup de séries télévisées britanniques, incarnant par exemple dans les années 1990 un inspecteur désabusé, Henry Crabbe, dans le feuilleton à succès Pie in the Sky, un rôle qui l’avait rendu célèbre dans son pays.

Il s’est aussi illustré en 1987 sous les traits de l’oncle Monty dans la comédie britannique Whitnail et moi, histoire de deux comédiens sans le sou, abusant de l’alcool et de la drogue, devenu un film culte au Royaume-Uni.

Il a également joué des rôles plus mineurs dans des films de premier plan comme Greystoke, la légende de Tarzan, Gandhi ou La maîtresse du lieutenant français avec Meryl Streep.

Mais il s’est surtout fait connaître à l’étranger sous les traits de l’oncle de Harry Potter, Vernon Dursley, homme brutal et antipathique, reconnaissable à son embonpoint et à sa grosse moustache, qui ne supporte pas l’univers des sorciers. Obligé d’accueillir Harry à la mort de ses parents, il le traite mal, le faisant notamment dormir sous l’escalier.

Daniel Radcliffe, qui a incarné le jeune sorcier dans toute la série, a rendu hommage vendredi à Griffiths dont les encouragements, le soutien et l’humour faisaient du travail une joie.

En août 2000, avant même que le tournage ait officiellement commencé, nous avions tourné une séquence devant la maison des Dursley. C’était la première fois que je devais jouer Harry, j’étais nerveux et il m’a mis à l’aise, a-t-il raconté.

Je suis fier de dire que je l’ai connu, a ajouté Daniel Radcliffe qui avait aussi joué avec Griffiths dans la pièce Equus en 2007.

Richard Griffiths, fils d’ouvrier qui avait dû apprendre le langage des signes pour communiquer avec ses parents sourds-muets, avait quitté l’école à 15 ans et fait de nombreuses fugues.

Il avait repris ensuite sa scolarité, étudié le théâtre et intégré la troupe de la Royal Shakespeare Company. En 2007, il a été décoré de l’Ordre de l’Empire britannique pour sa carrière sur les planches.

Griffiths possédait un talent reconnu pour raconter des histoires drôles. Mais il s’est également illustré par ses coups de gueule contre la gêne occasionnée par les téléphones portables pendant les représentations: en 2004, il a demandé à un spectateur dont le téléphone avait sonné à plusieurs reprises de quitter la salle. L’année suivante, il s’est interrompu net sur scène pour passer un savon à une spectatrice qui n’avait pas mis son mobile sur silencieux.

Romandie.com

Le vrai Firmin Mahé est vivant et toujours emprisonné ! »

décembre 3, 2012
Me Ndoumou, l'avocat camerounais des proches de Firmin Mahé, le 27 novembre. Me Ndoumou, l’avocat camerounais des proches de Firmin Mahé, le 27 novembre. © AFP

Au procès des quatre militaires français accusés du meurtre de l’Ivoirien Firmin Mahé, en 2005, les proches de la victime ont enfin fait leur apparition, lundi 3 décembre.

Ils sont arrivés en silence, presque incognito. Des chuchotements se sont fait entendre dans la salle, où certains ont demandé à leurs voisins : « Qui est-ce ? » Puis, en file indienne, derrière leur avocat, Me Ndoumou, les proches de Firmin Mahé ont traversé la salle, solennellement, sans prononcer le moindre mot. Ils se sont assis, les uns à côté des autres, sur le banc réservé à la partie civile. Un banc qui était désespérément vide depuis le début du procès, le 27 novembre

De fait, les proches de Mahé n’avaient pu, faute de passeports biométriques puis de visas, se rendre en France. Arrivés vendredi dernier de Côte d’Ivoire, ils sont venus dès lundi matin pour témoigner. Est-ce un nouveau tournant dans ce procès, qui se tient depuis le 27 novembre dernier ? Aux yeux de l’avocat de la partie civile, certainement. « C’est un soulagement », déclare Me Ndoumou. Plutôt silencieux jusque-là, l’avocat d’origine camerounaise en retrouve même son latin. Il utilise désormais un micro et se fait entendre par un public très attentif, même s’il est moins nombreux que les jours précédents pendant les témoignages des militaires français accusés.

Les proches de Firmin Mahé présents au procès :

  • Madeleine Nonahin, 57 ans. Firmin Mahé était son « petit oncle »
  • Basile Guehi, 42 ans, dont Firmin Mahé était aussi le « petit oncle »
  • Dahou Koulai Jacques, 48 ans, frère aîné de Firmin Mahé
  • Edith Zadié François, 29 ans, concubine de Firmin Mahé au moment des faits.

La première à passer à la barre est Madeleine Nonahin. Pasteure, elle s’occupe aujourd’hui du fils de Firmin Mahé, Gaël, et vit à Abidjan, dans le quartier de Yopougon. Tunique noir et grande jupe beige, petite, elle est un peu impressionnée par la cour. Et stressée : elle se trompera d’ailleurs sur son âge et sur le mois de la mort de Firmin Mahé.

Rappel à l’ordre

Le président de la cour, Olivier Leurent, commence par lui montrer une première photo de Firmin Mahé et lui demande si elle le reconnaît. Réponse : « La photo est un peu floue ». Madeleine Nonahin se retourne vers son avocat, cherchant du regard un soutien, avant de se faire rappeler à l’ordre par le président de la cour : « Vous regardez la cour d’assises, s’il vous plaît, pas la partie civile. » Face à une seconde photo, elle déclare : « Je ne le reconnais pas. » Le président insiste : « Mais c’est quand même un membre de votre famille ! Vous n’êtes pas sûre de vous ? ». Ambiance…

La suite de l’interrogatoire sera consacrée à la relation qu’elle entretenait avec Firmin Mahé et aux occupations de ce dernier. « Était-il un coupeur de route ? » demande le président de la cour. Madeleine Nonahin répond : « Je le connaissais très bien, ce n’est pas un coupeur de route. Il était plombier. Il y a eu erreur sur la personne. » Concernant le fait que plusieurs « indics » ont formellement identifié son « petit oncle » comme le chef de file des « coupeurs de route » de la région, elle ajoute : « Lors d’une crise, comme celle de l’époque, beaucoup de choses se passent. Ce sont peut-être des ennemis qui en ont profité pour le dénoncer injustement…»

« Mensonges »

Me Morin, l’avocat d’un des militaires français accusés, Lianrifou Ben Youssouf (le chauffeur du blindé dans lequel Mahé a été tué), l’interroge à son tour. Il demande si ses conversations avec Firmin Mahé incluaient le phénomène des « coupeurs de route » et l’existence d’un « Mahé » qui, lui, en serait un. « On ne parlait pas de ces choses-là !… Je n’étais pas au courant de tout dans sa vie, comme il n’était pas au courant de tout dans la mienne », répond-elle. Avant d’ajouter, sûre d’elle, presque avec impertinence : « Mais le vrai Mahé est vivant et toujours emprisonné ! »

L’audience suspendue, elle rejoint son banc. Puis vient le témoignage d’Édith Zadié François, qui était concubine de Firmin Mahé au moment des faits et présente à ses côtés, le 13 mai 2005, jour de son arrestation et de sa mort. Avant de venir à la barre, elle se tenait un peu à l’écart, visage serré, peu bavarde… Elle n’a visiblement pas confiance. Sa version des faits, sa conviction que Mahé était innocent, elle la réserve à la cour. Elle lâchera : « Ils l’ont tué « cadeau », pour rien. Tout ça, ce ne sont que des mensonges. »

Jeuneafrique.com par Haby Niakaté 

Un oncle de Barack Obama arrêté pour conduite en état d’ivresse

août 30, 2011

L’homme, qui sentait « fortement l’alcool », a déclaré à la police qu’il souhaitait « appeler la Maison-Blanche ».

Un oncle du président américain Barack Obama a été arrêté pour conduite en état d’ivresse près de Boston (est des États-Unis), a annoncé lundi la police américaine. Interpellé le 24 août à Framingham, Onyango Obama a été inculpé de conduite en état d’ébriété par un tribunal et placé en détention en vertu de la législation sur l’immigration, suggérant qu’il n’avait pas de visa valide pour séjourner aux États-Unis.

Affirmant n’avoir bu que « deux bières », Onyango Obama avait des « yeux rouges, une voix d’ivrogne » et sentait « fortement l’alcool », a déclaré le lieutenant Blaise Tersoni. Interrogé ensuite sur le fait de savoir s’il désirait appeler quelqu’un, il avait répondu : « Je pense que je vais appeler la Maison-Blanche. » Onyango Obama fait partie de la famille kényane du président Obama, dont le père était kényan.

Le précédent de la tante

Cette branche de la famille d’Obama avait déjà fait parler d’elle dès la campagne électorale américaine de 2008. Une tante du président, Zeituni Onyango, demi-soeur du défunt père de Barack Obama, s’était retrouvée dans la tourmente après des révélations selon lesquelles elle avait immigré illégalement aux États-Unis en provenance du Kenya. Elle était sous le coup d’un ordre d’expulsion vers le Kenya remontant à 2004 et avait comparu en février 2010 devant un tribunal de Boston (Massachusetts) dans le cadre de cette procédure. Zeituni Onyango avait finalement obtenu l’asile aux États-Unis en mai.

Cette décision de justice signifiait que Zeituni Onyango pouvait recevoir un permis de travail, un numéro de sécurité sociale et être candidate à un permis de conduire. Un an après cette décision, elle peut désormais demander une « carte verte » de résidente permanente et dans quatre ans, elle sera éligible à la nationalité américaine. Le porte-parole de la Maison-Blanche d’alors, Robert Gibbs, avait alors indiqué que la position de la présidence dans cette affaire avait toujours été de laisser la justice suivre son cours. « Nous n’avons joué aucun rôle là-dedans », a-t-il ajouté. Barack Obama avait affirmé lors d’un entretien télévisé que si sa tante était aux États-Unis « en violation de la législation, les lois devaient être respectées ».

Le Point.fr