À ce jour, une seule dépouille a été retrouvée. Il s’agit d’une femme, ont confirmé les autorités lundi matin.

L’incendie a éclaté tôt jeudi dernier. Sept personnes sont disparues. La dépouille de l’une d’entre elles a été extirpée des décombres dimanche. Photo : Radio-Canada/Charles Contant
Les recherches se poursuivent dans les décombres de l’édifice William-Watson-Ogilvie, ce bâtiment patrimonial de la place D’Youville qui a été ravagé par les flammes la semaine dernière dans le Vieux-Montréal.
Sept personnes sont disparues dans l’incendie. À ce jour, une seule dépouille a été retrouvée. Il s’agit d’une femme, ont confirmé les autorités lundi matin, sans pour autant révéler l’identité de celle-ci.
Les personnes qui manquent à l’appel sont originaires du Québec, de l’Ontario et des États-Unis, a fait savoir l’inspecteur David Shane, du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), lors d’un point de presse organisé près de la scène d’incendie.
Le long et minutieux démantèlement du 2e et du 3e étage de l’immeuble était déjà en cours depuis quelques heures, lundi matin. Un camion-nacelle, des grues et d’autres équipements ont été déployés pour faciliter les travaux des policiers et des pompiers, de même que des techniciens du laboratoire en sciences judiciaires.
La scène étant difficile
et complexe
, le travail s’annonce ardu
, a confié le porte-parole du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) Martin Guilbault.
L’inspecteur Shane a indiqué lundi que les autorités feront le point sur les opérations à 8 h chaque matin, tant qu’il le faudra, et que d’autres communications seront faites si nécessaire tout au long des travaux de démantèlement de l’édifice et de fouille dans les décombres.
Le SPVM, a-t-il assuré, est en communication avec chacune des familles des personnes portées manquantes.
La police mène l’enquête
Le bâtiment incendié est situé à l’intersection de la rue du Port et de la place D’Youville. Le feu, qui a pris naissance tôt jeudi matin, a aussi fait neuf blessés, dont deux demeurent hospitalisés dans une unité de soins pour grands brûlés.
Le SIM a déjà fait savoir la semaine dernière que l’immeuble abritait des logements offerts en location à court terme sur la plateforme Airbnb, ce qui est pourtant interdit dans ce secteur de la ville.
L’enquête est maintenant dirigée par l’unité des incendies criminels du SPVM avec la collaboration des pompiers. Elle n’a pas encore permis de révéler la cause du brasier.
Certains témoignages soulèvent des questions sur la conformité du bâtiment, mais ni le SPVM ni le SIM n’étaient encore en mesure d’apporter des précisions à cet effet, lundi matin.
À ce jour, aucune accusation n’a été déposée contre le propriétaire des lieux.
Radio-Canada avec les informations de La Presse canadienne